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Récits d'Halloween des 4A

by Marie Gicquel

Pages 2 and 3 of 72

Les récits
d'Halloween
par les 4èmes A
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La sorcière
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Dans un petit village perdu dans la campagne, une jeune femme vivait seule. Elle devait avoir une vingtaine d’années et s’appelait Ludivine. Ce petit village n’avait connu qu’un seul drame, mais qui n’était pas récent du tout. Ludivine écrivait, beaucoup plus depuis qu’elle venait d’arriver ici.
 En effet, la jeune femme ne faisait que des cauchemars mais ils étaient tellement terrifiants qu’elle devait les écrire. Ses cauchemars étaient souvent sur une sorcière, pas une sorcière comme dans les contes de fées. C’était un vrai démon. Cette sorcière sortait tout droit de l’enfer. Ludivine l’a décrivait souvent, elle était cagoulée avec une sorte de sac en toile et portait une robe noire. Sur ce sac en toile qui camouflait son visage, il y avait une croix à l’envers dessiné au sang.
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C’est ce qui prouvait à Ludivine que c’était la créature de Satan.
Pour revenir sur le drame qui s’est passé, c’était il y a environ 200 ans. Un groupe de cinq adolescents se promenait dans la forêt et ils aperçurent une tombe avec qui abritait une femme. Cette dernière portait une robe noire et un sac en toile sur la tête avec une croix à l’envers dessinée au sang. Deux des cinq adolescents décidèrent de se rapprocher et donc de rentrer à l’intérieure de la tombe… En descendant, le corps se mit à bouger. Les adolescents pris de panique, essayèrent tant bien que mal de sortir mais en vain… Ils étaient comme collés au corps.
Les trois adolescents qui étaient eux, en dehors, partirent chercher de l’aide. Le corps ne bougeait plus.
Esméralda, une des trois autres qui courait pour aller chercher de l’aide, décida de se retourner mais en regardant vers la tombe, elle ne vit que des flammes sortirent de celle-ci. Nous ne savons rien d’autre de ce fameux drame…
Ludivine voulut savoir la suite ! Elle décida de se renseigner pour trouver où se situait cette fameuse forêt et elle y parvint. Bien évidemment, elle s’arma ! Elle prit un collier avec une croix en argent et de l’eau bénite. En arrivant à l’endroit où était censée se trouver la tombe, elle vit au loin une silhouette. Elle marcha vers elle, une odeur de brulé flottait dans l’air.Plus elle s’en approchait plus l’odeur de brûlé laissait place à une forte odeur de sang.
Son cœur battait tellement vite, les larmes aux yeux Ludivine lui cria : « Qui es-tu ? » La silhouette lui chuchota :« Tu ne me reconnais donc pas. Pourtant je suis bien présente avec toi la nuit. » La jeune femme lui tendit sa croix et lui hurla : « Dis moi ton nom sorcière ! » La sorcière dit enfin son nom… Ludivine lui cria alors : « Martha ! Je t’invoque ! Au nom de Dieu, retourne auprès de Satan en enfer ! »
Martha s’approcha tout doucement de Ludivine, lui tint la main et lui murmura : « Je reviendrais… » La sorcière qui hantait ses nuits, partit. Ludivine réussit à chasser ce démon…         
Par Manon Ordonneau
L'usine
  En ce soir d’Halloween, Quentin se sentait trahis. Pour ce fan d’urbex, la découverte de la vieille usine abandonnée ce soir là était incontournable. Tant pis si ses amis le lâchaient, il irait tout seul.
Hantée, n’importe quoi ! Une usine n’est jamais hantée.
Il était 21h, quand ce mince jeune homme accompagné de son chien Comète, arriva devant l’usine. Elle était entourée d’une clôture surmontée de barbelés. Elle se dressait au milieu de la brume. Notre vaillant explorateur fut traversé de frissons quand il crut voir une ombre apparaître et disparaître dans l’usine.
Ce qu’il ne savait pas c’est qu’il y avait déjà eu, plusieurs accidents mortels jamais élucidés dans ce lieu.
Vaillant comme il l’était, il décida d’y aller, ombre ou pas ombre, hanté ou pas hanté.
  Après avoir cisaillé le grillage, il entra dans l’usine avec son chien, par deux grandes portes ouvertes qui semblaient avoir été soufflées par une explosion.




 A l’intérieur tout semblait intact comme figé dans le temps, il faisait froid, une odeur de moisissure était omniprésente, l’air ambiant était oppressant.
Brusquement Comète se mit à grogner.
Il regarda dans la direction où son fidèle compagnon aboyait.






Il crut voir dans le faisceau de lumière un reflet argenté. Il se dirigea dans cette direction.
  Un frisson de terreur le traversa, lorsqu’il vit un homme entrain de découper un cadavre.
L’homme avait une énorme balafre qui lui traversait le visage de droite à gauche. Une barbe épaisse lui cachait la moitié de la face. Son regard froid et sans émotion croisa celui de Quentin.
A ce moment-là, il se dit, qu’il aurait dû écouter ses amis.

Par Nicolas Camus
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