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Nouvelles de Science-Fiction

by Charly Prabel-Guignard

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Nouvelles de Science-Fiction
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Classe de 3E
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Année scolaire 2020-2021
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Collège Albert Thierry (M. Prabel-Guignard)
Nouvelle 1
Aya, Kaotare, Hiba, Hatice, Kanza
Elle est effondrée là, sur la fausse herbe, en train de contempler  les fusées s’envoler. Elle et toutes ces personnes démunies.

3 mois plus tard

« Bonjour à tous et à toutes, on est sur FRANCE INFO, notre Terre est souffrante. La pollution envahit notre Terre. Elle  devient inhabitable. En revanche, Mars l’est. D’ici peu, toute la population de la terre aménagera sur Mars. Du moins, ceux qui ont de l’argent. Oui comme vous l’avez compris, ceux qui ne possèdent pas les moyens nécessaires resteront sur Terre. »
« COUPEZ, rugit le producteur. Ta prestation était horrible. » Stressée, la journaliste refit la prise mais rien n’y faisait : elle n’y arrivait pas. Suite à ce coup de pression, elle déposa sa lettre de démission en raison de toute la maltraitance qu’elle subissait depuis des mois au travail
Elisa se retrouva sans emploi, chez elle devant la télé à regarder la journaliste qui avait pris sa place. Elle écoutait attentivement les paroles de celle-ci et se rendit compte que si elle ne trouvait pas de travail le plus vite possible, elle resterait sur Terre. Le lendemain, Elisa passa des appels et déposa son C.V. un peu partout dans l'espoir d'un entretien. Mais ça ne servait à rien. Après tout, qui aimerait embaucher quelqu’un
Elle est effondrée là, sur la fausse herbe, en train de contempler  les fusées s’envoler. Elle et toutes ces personnes démunies.

3 mois plus tard

« Bonjour à tous et à toutes, on est sur FRANCE INFO, notre Terre est souffrante. La pollution envahit notre Terre. Elle  devient inhabitable. En revanche, Mars l’est. D’ici peu, toute la population de la terre aménagera sur Mars. Du moins, ceux qui ont de l’argent. Oui comme vous l’avez compris, ceux qui ne possèdent pas les moyens nécessaires resteront sur Terre. »
« COUPEZ, rugit le producteur. Ta prestation était horrible. » Stressée, la journaliste refit la prise mais rien n’y faisait : elle n’y arrivait pas. Suite à ce coup de pression, elle déposa sa lettre de démission en raison de toute la maltraitance qu’elle subissait depuis des mois au travail
Elisa se retrouva sans emploi, chez elle devant la télé à regarder la journaliste qui avait pris sa place. Elle écoutait attentivement les paroles de celle-ci et se rendit compte que si elle ne trouvait pas de travail le plus vite possible, elle resterait sur Terre. Le lendemain, Elisa passa des appels et déposa son C.V. un peu partout dans l'espoir d'un entretien. Mais ça ne servait à rien. Après tout, qui aimerait embaucher quelqu’un
pour travailler sur Terre puisque tout le monde ira sur Mars ?
Elisa était une femme indépendante. Elle vivait seule et la seule famille qui lui restait était son oncle à qui elle avait toujours trouvé quelque chose de louche, comme s'il la détestait. Son oncle était le président d’une entreprise, celle qui fabriquait les fusées allant sur Mars.
Les fusées décolleraient dans trois mois. Cela donnait deux mois à Elisa pour trouver une solution. 

Elisa prit son téléphone et se mit a chercher le nom de son oncle sur FCrox, le nouveau moteur de recherche. Elle réussit à trouver son numéro et, sans hésiter, elle passa un premier coup de fil mais il ne répondit pas. Elle en passa un deuxième, un troisième, un quatrième... Il restait indisponible. Elle jeta son téléphone et mit sa tête entre ses mains. Soudain, juste avant que sa première larme coule, elle entendit son téléphone sonner. Elle le prit avec férocité et regarda le numéro. C’était son oncle, elle répondit : 
« - BONJOUR ONCLE JEAN, C’EST ELISA, J’AI BESOIN DE TOI, J’AI UN SÉRIEUX PROBLÈME SI TU NE M’AIDES PAS, JE...
- CALME-TOI Elisa, coupa brièvement son oncle. Je ne comprends rien à ce que tu me dis.
- En fait, reprit Elisa avec calme, je n’ai plus de travail et si je n'en trouve pas d’ici peu, je ne pourrai pas aller sur Mars et je mourrai sur Terre. » 
Après un long silence, Jean lui répondit : « D’accord, mais que veux-tu que je fasse pour toi ? 
- Ne peux-tu pas m’embaucher dans ton entreprise ? reprit Elisa. Je sais que c’est une grosse faveur que je te demande mais il n'y a que ça qui s’offre à moi comme solution.
- Je suis navré Elisa mais tous mes postes sont pourvus. En revanche, j’ai une idée folle. Je pourrais te faire entrer secrètement dans une des fusées allant sur Mars. Pour cela, il faut que tu m’écoutes attentivement. Le jour du décollage des fusées, il faudra que tu viennes à mon entreprise. Je dirai à un de mes agents de sécurité de te mener jusqu’à moi. Ensuite, tu embarqueras dans la même fusée que moi.
- Mais cette idée est risquée et complètement FOLLE, répondit Elisa choquée.
- Je sais mais c’est tout ce que je peux faire pour
- CALME-TOI Elisa, coupa brièvement son oncle. Je ne comprends rien à ce que tu me dis.
- En fait, reprit Elisa avec calme, je n’ai plus de travail et si je n'en trouve pas d’ici peu, je ne pourrai pas aller sur Mars et je mourrai sur Terre. » 
Après un long silence, Jean lui répondit : « D’accord, mais que veux-tu que je fasse pour toi ? 
- Ne peux-tu pas m’embaucher dans ton entreprise ? reprit Elisa. Je sais que c’est une grosse faveur que je te demande mais il n'y a que ça qui s’offre à moi comme solution.
- Je suis navré Elisa mais tous mes postes sont pourvus. En revanche, j’ai une idée folle. Je pourrais te faire entrer secrètement dans une des fusées allant sur Mars. Pour cela, il faut que tu m’écoutes attentivement. Le jour du décollage des fusées, il faudra que tu viennes à mon entreprise. Je dirai à un de mes agents de sécurité de te mener jusqu’à moi. Ensuite, tu embarqueras dans la même fusée que moi.
- Mais cette idée est risquée et complètement FOLLE, répondit Elisa choquée.
- Je sais mais c’est tout ce que je peux faire pour
toi. Je t’enverrai un texto  comportant l’adresse et l’heure à laquelle tu devras venir.
- Merci oncle Jean. Je m’assurerai d’être là à l’heure, assura la jeune femme heureuse. » 

Elisa coupa l’appel et jeta un coup d’oeil au message que son oncle venait de lui envoyer : « Rendez-vous à 5h pétantes à l’adresse suivante : 13 rue du district 2000. » Elisa déposa son téléphone et prit une douche avant d’aller se coucher.

Deux mois plus tard, le téléphone d'Elisa sonna. Elle sursauta de frayeur. C'était son réveil. Elle l’éteignit avec un air fatigué. Elle prépara ses valises et s’habilla de manière sobre pour qu’on ait du mal à la reconnaître. Elle monta dans sa voiture et mit le GPS pour se rendre à l’adresse que son oncle lui avait envoyée. Pendant son trajet ,elle ne vit aucune autre voiture. Cela lui paraissait louche. Arrivée, elle sortit ses valises du coffre, alla jusqu’à l’entrée et, bizarrement, ne vit personne. Le désert total au sein de l’établissement. Elle appela son oncle mais il ne
répondit pas. Cependant, elle entendit, d'un coup, des bruits puissants venant d’un parc à côté. Elle décida de s’y rendre. Elle aperçut des personnes en train de guetter des fusées s’envoler. Elle marcha jusqu'au parc et interpella une des personnes présentes : « Excusez-moi, Monsieur, pouvez-vous me dire ce qui se passe ici ? » Le jeune homme aux habits déchirés répondit : « Vous ne le savez pas ? Ses fusées sont celles qui partent sur Mars. » Abasourdie, Elisa s’effondra par terre et se demanda « Pourquoi? Mon oncle ne m’a pas prévenue. Pourquoi ? M’a-t-il menti ? Pourquoi suis-je encore sur Terre ? »

Ces questions préoccupaient son esprit à ce moment-là. Elle savait que cela resterait un mystère. Son destin était sûrement de rester sur Terre. Elle savait qu’elle devait être courageuse pour survivre sur Terre. La pollution prendra le dessus. Plus d’animaux, plus de végétation. Plus de ressources alimentaires.
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