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Le héros de la banquise

by la classe de 5.6

Pages 2 and 3 of 113

Le Héros de la banquise
Par la classe de 5.6
Lycée français international d'Alicante
"Pierre Deschamps"
  Walrus dormait paisiblement quand il entendit un bruit terrifiant. Il crut qu'il s'agissait d'un mauvais rêve et qu'il se réveillerait à n'importe quel moment mais non, il ne rêvait pas, sous son corps la glace commençait à craquer. Très inquiet, il observa l'eau , il pensa qu'elle était montée mais en réalité c'était la banquise qui s'enfonçait. Il se rendit compte terrifié que la glace avait fondu et que son monde allait disparaître peu à peu.

Quelques semaines plus tard, tous les morses de la banquise étaient réunis pour prendre une décision très importante. Devant eux, perché sur un morceau de glace,se trouvait Pierrot,le chef des morses qui leur communiquait une décision qui changerait la vie de Walrus et de tous ses congénères pour toujours.
 Chapitre I:
A la recherche d'un nouveau lieu
  Walrus dormait paisiblement quand il entendit un bruit terrifiant. Il crut qu'il s'agissait d'un mauvais rêve et qu'il se réveillerait à n'importe quel moment mais non, il ne rêvait pas, sous son corps la glace commençait à craquer. Très inquiet, il observa l'eau , il pensa qu'elle était montée mais en réalité c'était la banquise qui s'enfonçait. Il se rendit compte terrifié que la glace avait fondu et que son monde allait disparaître peu à peu.

Quelques semaines plus tard, tous les morses de la banquise étaient réunis pour prendre une décision très importante. Devant eux, perché sur un morceau de glace,se trouvait Pierrot,le chef des morses qui leur communiquait une décision qui changerait la vie de Walrus et de tous ses congénères pour toujours.
-Chers amis, je vous ai réuni ici pour vous communiquer une décision très importante que moi et le reste des morses du comité avons prise. Comme vous savez, ces derniers temps la banquise n'est plus la même, elle fond. Nous ne pouvons pas continuer à vivre dans ces terribles conditions.C'est pour ça que nous avons décidé d'envoyer l'un d'entre nous à la recherche d'un nouvel habitat. Le morse que nous avons choisi est le plus fort et intelligent d'entre nous... Ce morse c'est Walrus. 

Tous les morses se retournèrent et regardèrent Walrus, en silence, l'admirant.
Il demeura immobile, assimilant ce qu'il venait d'entendre.

-Walrus,continua Pierrot, cette fois s'adressant à lui, tu devras faire tes bagages et partir dans les prochaines 24h car cette mission est d'une extrême importance.
Soudain Walrus se rendit compte qu'il avait peu de temps et décida de partir faire ses bagages sans attendre.
Il ne tarda pas longtemps à remplir son sac car peu de choses lui appartenaient, il ne prit qu'une vieille couverture verte qu'il utilisait quand il était petit et qui était le seul souvenir de ses parents disparus.
Il se la noua autour du cou et se prépara à partir.
Il marcha jusqu'au bord de la banquise et se retourna, contemplant ce qui avait été son lieu de résidence pendant toute sa vie, même si l'ancienne banquise ne ressemblait en rien à celle qu'il était en train de regarder. Non, elle n'était pas la même. Pourtant ça ne faisait pas si longtemps, la banquise était un endroit merveilleux, presque utopique, où tous les morses avaient de quoi se nourrir et où il faisait suffisamment froid pour que la glace ne fonde pas. 
Soudain Walrus se rendit compte qu'il avait peu de temps et décida de partir faire ses bagages sans attendre.
Il ne tarda pas longtemps à remplir son sac car peu de choses lui appartenaient, il ne prit qu'une vieille couverture verte qu'il utilisait quand il était petit et qui était le seul souvenir de ses parents disparus.
Il se la noua autour du cou et se prépara à partir.
Il marcha jusqu'au bord de la banquise et se retourna, contemplant ce qui avait été son lieu de résidence pendant toute sa vie, même si l'ancienne banquise ne ressemblait en rien à celle qu'il était en train de regarder. Non, elle n'était pas la même. Pourtant ça ne faisait pas si longtemps, la banquise était un endroit merveilleux, presque utopique, où tous les morses avaient de quoi se nourrir et où il faisait suffisamment froid pour que la glace ne fonde pas. 
Maintenant, ça ne ressemblait même pas à une banquise. Tout était sale et plein de déchets, il ne restait presque rien à manger et des fois, il faisait beaucoup trop chaud. 
Pour tout cela, Walrus était déterminé à trouver un nouveau lieu de vie pour lui et tous les autres morses.

-Adieu, chère banquise. Chuchota-t-il. 

Puis, il plongea dans l'eau et commença à nager.
Il se dirigeait vers la "route des bateaux" comme l'appelaient les autres morses. C’était un endroit en pleine mer par lequel passaient tous les bateaux qui traversaient l’Océan Atlantique. 
Surement, lá-bas il trouverait un bateau qui l’emmènerait vers des nouveaux lieux dans lesquels, peut être, il pourrait vivre.

Il nagea jusqu’à ce qu'il aperçut des bateaux. Presque une demie heure s’était écoulée, mais il était tellement fatigué qu'il avait l'impression d'avoir nagé pendant des heures. Il monta dans le premier bateau qu'il vit - un énorme porte-conteneurs - qui se dirigeait vers un port appelait Newfoundland. Il s’accrocha sur l'ancre du bateau et franchit une petite muraille faite en métal, comme le reste du bateau. Une fois dans l'embarcation, il décida de s'endormir jusqu’à l'arrivée du navire au port.