Nouvelles fantastiques au collège 

SPIRALE INFERNALE

Fabian Mikael Amélie Anaska

Nous nous étions réunis autour d&apos;une grande table ronde pour le repas des anciens du Collège Voltaire. Et ce soir là nous avions décidé de dévoiler notre secret gardé tant d&apos;années dans le silence. Jusque-là, nous n&apos;avions jamais osé en parler de crainte de moqueries éventuelles, mais notre étrange aventure nous hantait, cela ne pouvait plus durer. Et qui sait, peut-être d&apos;autres camarades avaient-ils vécu des choses similaires sans oser non plus en parler ? Lisa recula sa chaise, se leva, saisit son verre d&apos;une main, attrapa du bout des doigts le dos de sa cuillère et donna un petit coup léger sur le cristal de son verre : &quot;Mes copines et moi, avons décidé de révéler notre secret.&quot; Léa, Romane et Paola se levèrent également à côté de Lisa. Une des quatre jeunes femmes prit la parole : - C&apos;était il y a vingt ans, le vingt et un décembre 1978. Nous étions invitées à une pyjama party, mais cette fête a mal tourné.

Nous étions tous autour de la table et nous nous racontions des anecdotes lorsque je pris la parole : &lt;&lt;Je vais vous raconter une histoire qui s&apos;est passée quand j&apos;étais au collège et qui me terrifie encore aujourd&apos;hui. J&apos;en cauchemarde toujours, croyez le ou non, mais je n&apos;ai rien inventé !&gt;&gt;

Les faits ont eu lieu lors d&apos;un ennuyeux cours de français avec M.Lecrâne. Nous travaillions sur la 1ère page d&apos;une nouvelle fantastique. Tout à coup, nous crûmes entendre une voix modifiée, irréelle, qui ordonna : &lt;&lt;Venez me rejoindre dans les vestiaires, il vaut mieux m&apos;obéir...&gt;&gt; Cette annonce nous fit frissonner, nous ne parvenions pas à identifier cette voix menaçante, mais nous étions certains que ce n&apos;était pas une plaisanterie. Inquiets, nous ne savions que faire...

Nous passâmes cinq longues minutes dans l&apos;indécision, remplis d&apos;appréhension lorsque la voix reprit : &lt;&lt;Tant pis pour vous, M. Lecrâne est à moi !&gt;&gt; Toute la classe sursauta et nous découvrîmes alors que notre professeur avait bel et bien disparu. Nous étions terrorisés mais je pris la décision de descendre dans ces vestiaires, pour en avoir le cœur net, bien que je n&apos;étais pas rassuré.

Nous entrâmes dans la salle et vîmes des tables comme neuves... En relevant les yeux vers les fenêtres, nous découvrîmes avec stupeur et terreur qu&apos;elles étaient fissurées, ou brisées en éclats comme si on avait mis des coups dedans, et qu&apos;elles avaient été recouvertes de film plastique pour retenir le verre brisé !

Je vais vous raconter une histoire vraie, que j&apos;ai vécue, et qui m&apos;a marquée à jamais ! 

Ce jour-là, en cours, la professeure me demanda d&apos;aller chercher un feutre. Je sortis pour lui rendre ce service. Je marchais dans le couloir lorsque  je croisai quelqu&apos;un de totalement inconnu, au visage sombre, glacial, la tête baissée. Ce qui me sembla plus étrange  encore c&apos;est que ...

une substance rouge bizarre tachait sa main. Du sang ? Je me raisonnai et continuai mon chemin, décidant de ne pas prêter attention à ce détail. Cette personne était sans doute le nouveau concierge du collège, il avait dû se blesser au cours de son travail. Quelques minutes plus tard, alors que je remontais dans le couloir, j&apos;aperçus une deuxième fois cette personne étrange, je l&apos;ignorai de nouveau, pressé de retrouver ma classe pour dresser le portrait effrayant du concierge à mes amis.

Alors nous crûmes entendre plusieurs personnes nous parler sur un ton menaçant : - Sortez de ce collège, sortez... si vous voulez rester vivantes ! J&apos;étais tétanisée, mais Léa prit son courage à deux mains et attrapa du bout des doigts un bout de bois qui traînait. Elle se leva et cassa toutes les fenêtres de la salle pour pouvoir en sortir.

Bien entendu, cela les excita ! En sortant du cours ils voulaient absolument le voir ! Mais tout comme moi, ils ne réussirent pas à entrevoir son visage. Alors nous partîmes en récré. Lorsqu&apos;il fallut remonter en cours, je fus séparé de mes amis, dans les mouvements des classes, je me retrouvai de nouveau seul face à ce concierge patibulaire. Je restai immobile devant lui pendant un temps qui me parut infini. Tout à coup les lumières s&apos;éteignirent, puis quelques secondes plus tard, elles se rallumèrent. Le concierge avait disparu !

Alors je sentis un souffle derrière moi. Je me retournai aussitôt et je vis des yeux affreux et un regard intense qui me paralysèrent ! Je sentis que je ne parvenais plus à bouger ! J&apos;étais en train de me transformer en statue ! J&apos;entendais la sonnerie mais je ne pouvais faire le moindre mouvement. 

Tout à coup, un agent de service du collège surgit dans ma cabine, ayant enfoncé la porte. Encore à demi inconscient, j&apos;avais du mal à distinguer les contours de sa cotte de travail grise, j&apos;entendis les voix inquiétantes de mes amis : « Qu&apos;est-ce qui t&apos;est arrivé ? On t&apos;a aperçu pendant la récré, au moment où tout le monde allait se ranger. On a cru que tu nous suivais. Tu as l&apos;air bizarre. Tu as raté le DS d&apos;histoire .... Tu saignes ! Tu t&apos;es cogné la tête ? ... »

Je baissai mon regard sur le cahier qui avait glissé à mes pieds et là ..., je découvris une tache encore humide sur l&apos;une de mes feuilles. Mais que s&apos;était-il vraiment passé ?

Je sortis en courant des toilettes. Autour de moi, tout devint sombre, lugubre et glacial : plus aucun élève dans la cour ! J&apos;étais désormais seul dans un monde obscur, peuplé de nuances de gris. Mon regard se perdit dans la cour qui me sembla immense.

Je crus apercevoir des silhouettes transparentes flotter dans les airs. L&apos;une d&apos;elle se dilua dans une vapeur floue et vint se poster droit devant moi. Je restai cloué sur place, pétrifié par la peur ! Cette entité me toucha le front, j&apos;eus un mouvement de recul et je tombai lourdement, me cognant la tête sur le sol. Un reste de courage me poussa à me relever, alors que ma tête tournait, ce que je vis me glaça le sang : une multitude de corps d&apos;élèves étaient disséminés dans la cour. Parmi eux j&apos;aperçus mes trois amis !

La panique s&apos;empara de tout mon être, des sueurs froides coulèrent.... Des coups assourdissants me parvinrent aux oreilles, je me sentis aspiré d&apos;une manière irrésistible dans les toilettes où j&apos;étais plus tôt, je m&apos;évanoui. Je revins à la raison, je crus entendre mon prénom, appelé par une voix grave, sûrement celle d&apos;un adulte, de celui qui était en train de frapper avec insistance à la porte de la cabine.  

Les bureaux étaient cassés et semblaient mangés par les termites. Les fenêtres étaient opaques. Nous décidâmes de quitter les lieux au plus vite. Au moment de ressortir, nous entendîmes un bruit suspect, on aurait dit la serrure d&apos;une porte qui se refermait.

Paola, affolée, se dirigea vers la porte et tenta de l&apos;ouvrir. Mais rien à faire, la porte était bloquée ! Nous étions prisonnières de cette salle sinistre. Notre cœur battait la chamade.

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Mon corps se paralysa. Des cris de bébés entêtants ne cessaient de retentir. Le mouvement perpétuel des spirales avec ces horribles cris augmentèrent mon affreux mal de tête si bien que je m&apos;évanouis.

Nous la primes et arrivâmes en effet aux toilettes. Nous découvrîmes tous les surveillants étendus sur le sol, comme morts, et Jules inanimé, qui avait une oreille sanguinolente. Nous restâmes pétrifiés d&apos;horreur ! Alors je crus sentir une odeur étrange, pestilentielle, et je m&apos;évanouis. Je me réveillai chez Fares. À côté de moi, je découvris Fares, Onil et Mathis. Je poussai un soupir de soulagement. - J&apos;ai fait un cauchemar trop flippant ... j&apos;étais... au collège. - Moi aussi ! répondit Fares. Onil répliqua : - Il y avait un monstre, une espèce de loup qui ressemblait au nouveau surveillant, et ensuite, je ne me souviens plus de rien... J&apos;ajoutai : - Mais ... je crois ... que c&apos;était réel. - Arrête de dire n&apos;importe quoi ! répondit Fares. - Si ! Regarde, Onil a des griffures vers les yeux, Mathis a des traces de sang partout, et toi, tu as des griffures dans le cou. - Oui, et toi, tu saignes, Elyes ! répliqua Mathis.

Trop de question nous hantaient : où était passé Jules ? Dans quel état était-il vraiment ? Avions-nous vraiment fait le même cauchemar... Le lendemain, nous allâmes au collège comme tous les jours, mais le BVS était fermé, Mme PELLET était absente pour une durée indéterminée, tout comme Jules...

Je me dirigeai vers les toilettes, le couloir qui menait aux WC était glacial. En revenant, je crus voir mon ami, je courus pour le rejoindre mais lorsque j&apos;arrivai à l&apos;intersection des couloirs, il avait disparu.

Je regardai autour de moi et je crus voir un étrange rond blanc lumineux sur le mur. Intrigué et rempli d&apos;appréhension, je me penchai vers celui-ci, et fus alors attiré dans un gouffre. J&apos;atterris dans une pièce remplie de spirales. 

Toutes les quatre saucissonnées dans nos sacs de couchages, nous étions tombées dans un sommeil profond. Mais quelques heures plus tard, nous nous étions réveillées brusquement, en même temps, les mains moites, la bouche sèche. Romane, la plus peureuse du groupe, commença à raconter le cauchemar qu&apos;elle avait fait, pour se rassurer, et nous nous aperçûmes que nous avions toutes rêvé la même chose :

J&apos;allais vers la fenêtre pour m&apos;échapper lorsque je me sentis tomber dans un trou sans fin, j&apos;émergeai dans un sursaut. Quand je leur racontai mon étrange mésaventure à mes amies, elles s&apos;écrièrent en chœur, stupéfaites : - J&apos;ai vécu la même chose ! Un vrai cauchemar !

Le lendemain, nous retournâmes au collège, avec l&apos;appréhension de le trouver en ruines, comme dans notre cauchemar. Nous découvrîmes enfin, avec soulagement, notre collège comme si rien ne s&apos;était passé. Avec notre classe, nous passâmes par l&apos;escalier vert, pour nous rendre au premier étage. 

A ce jour nous n&apos;avons toujours pas de réponse. Cette horrible histoire nous glace toujours le sang. Je vais vous la raconter, vous vous ferez votre propre opinion. C&apos;était un jour comme les autres avec Mme PELLET. Ça venait de sonner pour entrer en classe, Mathis et moi, nous étions en retard, nous allâmes chercher un billet. Au BVS, il n&apos;y avait personne, à part un nouveau surveillant à l&apos;allure inquiétante. C&apos;était un homme très velu, il avait de longs cheveux, des poils qui dépassaient de son T-Shirt, et il respirait très fort. Nous le trouvions un peu bizarre...

Mathis osa lui demander où étaient les autres surveillants, car ce surveillant-la l&apos;impressionnait. Il lui répondit d&apos;une voix rauque : -Ils sont occupés. Mathis et moi, nous allâmes en cours avec Mme PELLET. Nous étions à peine installés en classe que quelqu&apos;un frappa à la porte et entra : Jules était convoqué par le nouveau surveillant et quitta la classe. Trois quarts d&apos;heure plus tard, toujours pas de signe de lui... il n&apos;était pas revenu.

Curieuses comme nous sommes, nous décidâmes d&apos;entrer dans le collège. La grille était entrouverte, nous fûmes obligées de la pousser pour entrer. Elle était rouillée, du lierre et de la mousse avaient poussé sur ses barreaux, elle grinça quand on la bougea.

Nous fîmes comme à notre habitude: nous montâmes par les escaliers verts pour nous rendre à notre première heure de cours qui avait lieu au premier étage.

Soudain les lumières s&apos;éteignirent. Transies de peur, nous décidâmes alors de nous cacher sous une table, les quatre bien serrées. Nous tremblions comme des feuilles, ne comprenant pas ce qui se passait...

Je vais vous raconter la terrifiante histoire qui m&apos;est arrivée, vous n&apos;allez pas me croire, mais c&apos;est la stricte vérité. J&apos;étais au collège, avec mon groupe d&apos;amis, on parlait du cours de français sur le genre fantastique que l&apos;on venait de quitter. C&apos;était en fin de matinée, au mois de décembre, le vent froid giflait mes joues. J&apos;accompagnai mes amis au self, puis je me dirigeai aux toilettes, afin de réviser mes leçons d&apos;histoire pour le contrôle de l&apos;après-midi.

Soudain je crus percevoir des murmures provenant de la chaufferie qui se trouvait au sous-sol. Était-ce mon imagination ? J&apos;entendis comme des coups irréguliers derrière moi. Un cri strident provenant d&apos;une des autres toilettes, déchira le silence de l&apos;hiver. Je sentis alors une présence derrière moi, mais je n&apos;y prêtai pas attention outre mesure, restant concentré sur mes révisions.

Je fermai la porte à clé pour que personne ne me dérange. Je me replongeai dans mes révisions d&apos;histoire-géo sur la Guerre Froide. Ma concentration fut interrompue par une goutte qui tomba sur mes feuilles, elle avait la couleur et la consistance du sang. Je relevai la tête, intrigué, et je découvris avec stupéfaction une énorme tache de sang au plafond.  

Clara, Laura, Rayana, Maëlisse et Aïsha

Nous marchions toutes les quatre tranquillement en direction du collège.

Arrivées devant le collège, nous nous arrêtâmes toutes, bouche bée devant notre collège tombé en ruines !

Mme PELLET nous dit qu&apos;il y avait des trappes qui reliaient les étages en cas d&apos;incendie. Le casse-tête était de savoir lequel des élèves passerait en premier. Une discussion commença : - C&apos;est Mathis qui doit passer en premier, proclama Onil. - Non, pas moi. Et d&apos;ailleurs, pourquoi moi? répondit-il. - C&apos;est bon j&apos;y vais, dit Fares.

Quelques minutes plus tard, Fares prévint : - C&apos;est bon, la voie est libre. Nous le rejoignîmes et nous découvrîmes une porte que nous n&apos;avions jamais vue. Mathis demanda : - Qu&apos;est-ce que c&apos;est? - Je crois savoir ce que c&apos;est, répondis je. C&apos;est une porte anti feu. Nous essayâmes de l&apos;ouvrir, mais en vain. Nous vimes une échelle qui menait (je crois) aux toilettes.

Je sortis de la classe courageusement, je descendis les escaliers pour rejoindre les vestiaires. J&apos;entrai, la gorge serrée par l&apos;angoisse. Je fus terrorisé quand je vis une masse de fumée noire difforme, ma vue se brouilla et je sombrai.

Je me réveillai dans mon lit, ma couverture imbibée de sueur, mais j&apos;étais soulagé de n&apos;avoir fait qu&apos;un cauchemar. Cependant, lorsque je retournai au collège le lendemain, je m&apos;aperçus que M. Lecrâne était affiché absent pour une durée indéterminée !

Nous attendîmes devant la porte de classe que notre professeur arrive. Un quart d&apos;heure plus tard il n&apos;était toujours pas arrivé !

Tout à coup, une voix me parvint : -Jules! Oh! Jules! Réveille toi ! Un ami me secouait si énergiquement que je me réveillai. Je me relevai avec son aide.

J&apos;essayai de me convaincre que tout cela n&apos;était que le fruit de mon imagination, ou le résultat de mon atroce mal de tête, et lorsqu&apos;en arrivant sur le palier de l&apos;administration, je croisai une mère avec ses deux jumeaux qui pleuraient à gros sanglots dans leur poussette, je fus presque rassuré. Mon ami me soutenait pour rejoindre le bus scolaire, lorsque dans le couloir, j&apos;aperçus ce rond blanc qui m&apos;avait aspiré ! Je détournai les yeux et accélérai le pas...

Fares alla le chercher au BVS. Mais le BVS était désert, à part des traces rouges qui ressemblaient à du sang, rien ! En remontant les escaliers, Fares croisa Onil (qui était encore une fois en retard). Ils crurent entendre des sortes de grognements étranges. Ni une ni deux, ils grimpèrent les escaliers quatre à quatre. En entrant en classe, Fares, nerveux, expliqua ce qui venait de se passer, en s&apos;inquiétant de l&apos;absence de Jules, mais Mme PELLET le rassura. Cependant Fares, persuadé que ces grognements monstrueux étaient louches, essaya de nous convaincre de fabriquer une sorte de piège pendant la récré, lorsque tous les élèves étaient sortis, pour attraper le monstre. Mais quel piège ? Quand tout le monde rentra en cours, nous en étions encore à discuter... Notre seule solution était d&apos;utiliser la porte de secours en classe pour nous éclipser du cours et chercher Jules.

Nous ouvrîmes la porte de secours et Mathis alla se cacher derrière. A ce moment-là, une créature poilue, très en colère, entra dans la classe en forçant la porte. Elle prononça une phrase qui ressemblait plus à des grognements furieux, en se précipitant sur nous. Mme PELLET ne voulut pas laisser ses élèves se faire agresser, elle s&apos;interposa tant bien que mal. Onil, Fares, moi, et notre professeure, nous réussimes à passer la porte de secours derrière laquelle était déjà caché Mathis.

Nous décidâmes alors d&apos;entrer dans la salle, mais à ce moment-là, la porte s&apos;ouvrit, laissant entendre un petit grincement aigu. Les murs de cette salle étaient délabrés, tellement abîmés que nous pouvions voir la salle voisine.

Après avoir surmonté ma panique, au prix d&apos;un effort surhumain, je réussis à bouger une main, je la levai devant moi et y découvris une substance rouge ! C&apos;est alors qu&apos;une voix insistante me tira de mon effroi. Je relevai les yeux, découvris ma professeure exaspérée .

-Réveillez-vous! Rendez-vous utile au lieu de dormir en classe! Allez me chercher un feutre rouge pour le tableau, voulez-vous ?                                                                                                                                              J&apos;avais la tête lourde et la désagréable impression d&apos;avoir déjà vécu ce moment. L&apos;avais-je simplement rêvé ? Je baissai le nez sous les rires de mes amis et alors ... je vis un feutre rouge sur mon pupitre! J&apos;étais donc bien déjà allé chercher ce feutre à la conciergerie. Que faire? Je me voyais mal essayer d&apos;expliquer ce que je ne comprenais pas. Mon cœur battait la chamade, je repoussai le feutre sous mon cahier et me levai, pour obéir à ma professeure, les jambes tremblantes... Étais-je condamné à revivre sans cesse cet épisode ?

Il était 16h45, je m&apos;ennuyais à mourir. J&apos;avais raté le bus de de 16h05, ce qui justifiait ma présence en étude. Je n&apos;allais pas bien, j&apos;avais mal à la tête, je voyais trouble, alors je demandai à sortir à Lyna, la surveillante de l&apos;étude.

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