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Nouvelles fantastiques au collège

by Classe de 4eme5

Pages 2 and 3 of 36

Nouvelles fantastiques
au collège
Classe de 4eme 5
Collège Voltaire- janvier 2018
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Fernand- Antoine - Jules- Roderic
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Le haut-parleur maléfique
Nous étions tous autour de la table et nous nous racontions des anecdotes lorsque je pris la parole :
<<Je vais vous raconter une histoire qui s'est passée quand j'étais au collège et qui me terrifie encore aujourd'hui. J'en cauchemarde toujours, croyez le ou non, mais je n'ai rien inventé !>>
Les faits ont eu lieu lors d'un ennuyeux cours de français avec M.Lecrâne. Nous travaillions sur la 1ère page d'une nouvelle fantastique. Tout à coup, nous crûmes entendre une voix modifiée, irréelle, qui ordonna :
<<Venez me rejoindre dans les vestiaires, il vaut mieux m'obéir...>>
Cette annonce nous fit frissonner, nous ne parvenions pas à identifier cette voix menaçante, mais nous étions certains que ce n'était pas une plaisanterie. Inquiets, nous ne savions que faire...
Nous passâmes cinq longues minutes dans l'indécision, remplis d'appréhension lorsque la voix reprit :
<<Tant pis pour vous, M. Lecrâne est à moi !>>
Toute la classe sursauta et nous découvrîmes alors que notre professeur avait bel et bien disparu. Nous étions terrorisés mais je pris la décision de descendre dans ces vestiaires, pour en avoir le cœur net, bien que je n'étais pas rassuré.
Je sortis de la classe courageusement, je descendis les escaliers pour rejoindre les vestiaires. J'entrai, la gorge serrée par l'angoisse. Je fus terrorisé quand je vis une masse de fumée noire difforme, ma vue se brouilla et je sombrai.
Je me réveillai dans mon lit, ma couverture imbibée de sueur, mais j'étais soulagé de n'avoir fait qu'un cauchemar.
Cependant, lorsque je retournai au collège le lendemain, je m'aperçus que M. Lecrâne était affiché absent pour une durée indéterminée !
DES RÉVISIONS ÉTRANGES
Marylou, Hugo, Léna, Lilou, Shaymaa
Je vais vous raconter la terrifiante histoire qui m'est arrivée, vous n'allez pas me croire, mais c'est la stricte vérité.

J'étais au collège, avec mon groupe d'amis, on parlait du cours de français sur le genre fantastique que l'on venait de quitter. C'était en fin de matinée, au mois de décembre, le vent froid giflait mes joues. J'accompagnai mes amis au self, puis je me dirigeai aux toilettes, afin de réviser mes leçons d'histoire pour le contrôle de l'après-midi.
Soudain je crus percevoir des murmures provenant de la chaufferie qui se trouvait au sous-sol.
Était-ce mon imagination ? J'entendis comme des coups irréguliers derrière moi. Un cri strident provenant d'une des autres toilettes, déchira le silence de l'hiver.
Je sentis alors une présence derrière moi, mais je n'y prêtai pas attention outre mesure, restant concentré sur mes révisions.
Je fermai la porte à clé pour que personne ne me dérange. Je me replongeai dans mes révisions d'histoire-géo sur la Guerre Froide. Ma concentration fut interrompue par une goutte qui tomba sur mes feuilles, elle avait la couleur et la consistance du sang. Je relevai la tête, intrigué, et je découvris avec stupéfaction une énorme tache de sang au plafond.
Je sortis en courant des toilettes. Autour de moi, tout devint sombre, lugubre et glacial : plus aucun élève dans la cour ! J'étais désormais seul dans un monde obscur, peuplé de nuances de gris. Mon regard se perdit dans la cour qui me sembla immense.
Je crus apercevoir des silhouettes transparentes flotter dans les airs. L'une d'elle se dilua dans une vapeur floue et vint se poster droit devant moi. Je restai cloué sur place, pétrifié par la peur ! Cette entité me toucha le front, j'eus un mouvement de recul et je tombai lourdement, me cognant la tête sur le sol. Un reste de courage me poussa à me relever, alors que ma tête tournait, ce que je vis me glaça le sang : une multitude de corps d'élèves étaient disséminés dans la cour. Parmi eux j'aperçus mes trois amis !
La panique s'empara de tout mon être, des sueurs froides coulèrent.... Des coups assourdissants me parvinrent aux oreilles, je me sentis aspiré d'une manière irrésistible dans les toilettes où j'étais plus tôt, je m'évanoui. Je revins à la raison, je crus entendre mon prénom, appelé par une voix grave, sûrement celle d'un adulte, de celui qui était en train de frapper avec insistance à la porte de la cabine.
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