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Les écrits magendiens

by CDI François Magendie

Pages 2 and 3 of 26

Les écrits magendiens
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Des écrits pour s'évader...



Ce recueil de textes a été réalisé par des élèves du club d'écriture du Lycée Magendie

Ont participé Solène BESSEICHE ; Alice FILLEUL et Nekfar SUFIEV
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  l'oxymore, tu es une morte-vivante 
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Mille douleurs
Il est l'heure
Vient et meurs
Tu es pure
Rouge ciel
Triste miel
Vert hiver
Sont mes vœux 

2020
S.Nekfar
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Ma solitude bruyante
A quoi sert-il
Ton existence
Dans ma ville
De morts sentiments

Ne me rappelez plus
Son sourire passionnant
Chez Danvilliers
Je fus un patient
C’est là qu’elle me plut

Mes arbres verts tombés
Les douleurs et ma tête
La pire coexistence
Le vent est ma peste
Leurs colibris ont volé

Les ailles sont cassées
Les jours sont passés
Tu es le pilier
De ma normalité
Celle-ci qui m’a lassé
   M’entends-tu ?
2020, l'hiver
N. Sufiev
Trahison de chevaliers
Il était une fois une quête que le roi m'avait demandée d'accomplir avec l'aide de plusieurs autres chevaliers. On devait sauver un village attaqué par un Minotaure. Les villageois avaient émis une quête il y avait trois ans de cela. De nombreux aventuriers avaient tenté de se battre contre le monstre mais tous avaient échoué et étaient morts. Le roi avait alors convoqué quatre chevaliers émérites pour le combattre. J'en faisais partie, j'avais gagné un certain nombre de batailles et m'étais fait connaître du roi, j'en étais fier mais je n'avais pas combattu que pour le mérite.
Le voyage était semé d'embûches, nous eûmes à combattre des monstres et des brigands dans les forêts. Le long du chemin, Sir Léopold s'imposa en tant que chef valeureux. Après un temps d'adaptation, nous commençâmes à pouvoir combattre ensemble. Sir Léopold et Sir Marnine se connaissaient, ce n'était donc pas la première fois qu'ils formaient un groupe. Sir Gilderoy nous confessa que c'était la première fois qu'il combattait avec d'autres chevaliers mais qu'il l'avait déjà fait avec des aventuriers et des mercenaires, cela se ressentait dans son style d'épéiste mais il réussit à s'intégrer dans l'équipe.
Il avait beau être un personnage froid et l'air un peu cruel avec sa cicatrice lui barrant la joue, je le trouvais très sympathique.
Pour ma part, ce n'était pas non plus une première fois, mais je n'avais jamais combattu avec des personnes de cette trempe, chacun avait un style de combat à l'épée particulier et ses points forts et faibles. Nous réussîmes finalement à coordonner nos attaques, une cohésion dans le groupe s'était créée.
Nous partîmes le lendemain au lever du soleil et nous nous rendîmes à l'endroit signalé comme étant l'antre de la bête. C'était une énorme montagne dont on ne voyait pas le sommet. Nous supposions que des vents violents devaient y battre. L'ascension fût dure et lente, nous fûmes soufflés par des bourrasques. Nous repoussant, à plusieurs reprises, le vent froid nous agressait, il me fit frissonner malgré mes couches de vêtements. Nous atteignîmes un plateau vers la fin de l'après midi où de puissants vents nous ébouriffaient. Nous y trouvâmes une grotte que nous présumions appartenir au Minotaure. Et en effet le monstre sortit de la cavité. Il était gigantesque faisant facilement trois mètres et demi de haut, dès qu'il nous vit, il hurla ! Le son émis fit trembler le pic. De la buée sortis de ses naseaux et ils nous chargea.
Nous arrivâmes au village une semaine après être partis de la capitale. Nous fûmes reçus par les villageois, le doute au fond des yeux. Je leur demandais pourquoi ces regards méfiants ? Ils me répondirent qu'ils avaient perdu espoir au vu des aventuriers qui s'étaient déjà présentés pour les aider.
Léopold leur jura que nous allions réussir, que nous leur rapporterons la tête du monstre qui les harcelait depuis des années. Ils acquiescèrent mais n'eurent pas l'air convaincu par nos promesses. Ils nous offrirent quand même le gîte et le couvert.
Nous partîmes le lendemain au lever du soleil et nous nous rendîmes à l'endroit signalé comme étant l'antre de la bête. C'était une énorme montagne dont on ne voyait pas le sommet. Nous supposions que des vents violents devaient y battre. L'ascension fût dure et lente, nous fûmes soufflés par des bourrasques, nous repoussant, à plusieurs reprises, le vent froid nous agressait, il me fit frissonner malgré mes couches de vêtements. Nous atteignîmes un plateau vers la fin de l'après midi où de puissants vents nous ébouriffaient. Nous y trouvâmes une grotte que nous présumions appartenir au Minotaure. Et en effet le monstre sortit de la cavité. Il était gigantesque faisant facilement trois mètres et demi de haut, dès qu'il nous vit, il hurla ! Le son émis fit trembler le pic. De la buée sortis de ses naseaux et ils nous chargea.
Nous arrivâmes au village une semaine après être partis de la capitale. Nous fûmes reçus par les villageois, le doute au fond des yeux. Je leur demandais pourquoi ces regards méfiants ? Ils me répondirent qu'ils avaient perdu espoir au vu des aventuriers qui s'étaient déjà présentés pour les aider. Léopold leur jura que nous allions réussir, que nous leur rapporterons la tête du monstre qui les harcelait depuis des années. Ils acquiescèrent mais n'eurent pas l'air convaincu par nos promesses. Ils nous offrirent quand même le gîte et le couvert.
Nous déjouâmes ses attaques, et je réussis à lui trancher une de ses cornes torsadées mais il m'envoya voler contre la roche, je fus sonné. Je crus voir Marnine se placer devant moi en garde et repousser la charge du Minotaure. Du noir voila alors mon regard et je perdis conscience sur le bruit d'épée coupant de la chair, et le hurlement d'agonie de la bête.

Quand je me suis réveillé, Marnine était en train de me faire des bandages, j'étais encore un peu dans les vapes et ne remarqua pas tout de suite l'absence de Gilderoy et de Léopold. Mon regard tomba sur le corps sans vie du monstre, alors l'odeur de sang me prit au nez. Marnine remarquant mon réveil, m'indiqua qu'ils avaient vaincu le Minotaure et que les deux autres étaient allés fouiller l'antre. Le vent commença à se lever, il était encore plus violent et froid qu'auparavant, je ne pensais pas cela soit possible un froid si intense. Marnine m'aida à me relever et nous allâmes nous abriter dans la grotte. Peu de temps après, Léopold et Gilderoy arrivèrent, ils étaient surpris par la tempête qui s'abattait sur le plateau, nous convinrent de rester jusqu'à ce qu'elle se calme. La nouvelle épée que Gilderoy avait à la ceinture ne pouvait passer inaperçue mais il ne dit rien et personne ne l'interrogea dessus, je voyais bien que Léopold la lorgnait quand même avec un désir non dissimulé. Comme j'avais besoin de repos pour récupérer, je m'endormis rapidement.
Nous avions mis un plan au point ; le charger chacun notre tour, seul ou en duo.
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