Premios Literarios de la Fundación Sara Sánchez Coma

                                    Edicion XV

                                         2024

Premios Literarios de la Fundación Sara Sánchez Coma - Edicion XV - 2024

Inintéressante, sans importance, Un coup d’oeil, un coup de pied, Et je continue mon chemin. La pierre… cette ressource naturelle Ennuyeuse, sans intérêt, Je trébuche sans lui prêter attention, Et je continue mon chemin. Pourtant… l'âme de la pierre, Présente dans notre vie, Source de notre confort. Je me repose sur elle, Je construis grâce à elle, Je me défends avec elle, Je joue avec elle… In its strength, I find my own, A foundation, solid as stone, In its beauty, I find peace, A connection that will never cease.

So as I continue on my way, I'll remember the stone each day, For in its simple, unassuming grace, I find a reflection of my own place. La pierre… sortie de terre, Depuis des millénaires, Elle reste une source de mystère. Azal Basbous

Eh oui, des étoiles filantes peuvent aussi être malades ! Mais cela je te l'expliquerai une prochaine fois. Avant, est-ce que tu voudrais m'aider à sauver la Planète ? Les étoiles filantes ont besoin de rejoindre leur maison quand elles sont guéries, car sinon elles pourraient causer un déséquilibre dans le monde, qui pourrait affaiblir la nature et les animaux. Comme je suis décédé, je ne peux plus très bien m’occuper d’elles et donc de les faire rejoindre leur maison.&nbsp;	J’aurais besoin d’une assistante passionnée d'étoiles filantes, qui est bienveillante et sensible, toi ! Si tu souhaites m’aider tu découvriras quelques secrets que nous avons décidé de te cacher, Adélaïde et moi, mais comme tu es devenue grande nous pourrons les partager avec toi. Il y a encore quelques informations que je ne t'ai pas encore citées mais chaque chose en son temps. Si tu souhaites m’aider tu peux écrire “oui” sur le papier et sinon tu écris “non”.&nbsp;

Rubis, n'hésitant pas une seconde, écrivit “oui !” sur le papier. Aussitôt elle perçut un bruit derrière elle. Rubis se retourna, et vit qu’une porte en bois était apparue sur le chêne majestueux. La poignée de la porte apparut et, d’un pas hésitant, Rubis se dirigea vers la porte et d’une main tremblante, ouvrit cette porte en bois. Des escaliers se formèrent et ils semblaient infinis. Rubis posa son pied sur la première marche. Heureusement, il y avait une torche qui semblait venir du Moyen-Âge qui illuminait le passage. Rubis descendit et descendit les escaliers; pour se calmer, elle comptait les marches. Arrivée à la centième marche, sa torche s'éteignit. Rubis ne vit plus rien et chercha à l'aveuglette à descendre les escaliers. Elle tâtonna le sol, le mur, mais rien ne lui servit. Elle pensa longtemps à une manière de continuer de descendre les escaliers, en vain. Soudain, un vent très fort se mit à souffler et souleva Rubis qui cria, et la dernière image qu’elle eut avant que sa conscience se dissipe était ses pieds qui cherchaient désespérément un appui.&nbsp;

	Rubis ne savait pas par où commencer. Elle regarda les étagères remplies de livres et paniqua. Rubis ne voulait pas baisser les bras, elle voulait persévérer. Elle marcha dans cette grande salle et vit que le premier compartiment était intitulé “adoption et soin des animaux sauvages”, le deuxième était pour “communication avec les étoiles”, le troisième était intitulé “les astres et les étoiles” et finalement, le quatrième indiquait “comment voler dans le ciel”. Rubis pensa qu’elle n’y arriverait jamais, elle regarda encore une fois tous les compartiments et eut une illumination. Ces deux livres étaient disposés ensemble, donc elle pensa que peut-être ils se trouvaient dans le troisième compartiment, celui des astres et des étoiles. Elle se dirigea vers ce compartiment et regarda au-dessus d’elle. Comment allait-elle faire ? Les étagères étaient colossales et elle ressemblait à un nain devant un géant. Puis, Rubis regarda à sa gauche et à sa droite et vit qu’à sa droite il y avait une échelle ! 

L’échelle était coulissante, elle la fit glisser jusqu’à ce qu’elle arrive au centre de l’étagère. Elle grimpa à l'échelle et regarda où pouvaient se trouver ces deux livres. Décidément, son père aurait pu faire preuve de précision en lui expliquant cette épreuve ! Des secondes passèrent, puis des minutes et des heures, quand enfin Rubis les trouva. Ils étaient les plus épais de ce compartiment et ils étaient bien ensemble. Elle voulut les sortir de cette étagère mais n’y arriva pas ! Tout lui semblait tellement bizarre ! Des étoiles filantes malades, une porte qui apparaît sur un chêne, un dragon qui lui offre une clé, des livres qui semblent collés à leur étagère…&nbsp; 	Rubis essaya pour la deuxième fois, quand tout-à-coup elle entendit le grincement d’une porte. Elle se retourna et vit qu’un compartiment s’était soudain ouvert, montrant qu’une chambre secrète se trouvait à cet endroit. Elle alla à toute vitesse dans la chambre secrète (craignant que si elle attendait trop, le compartiment se referme.)

Viskningar av sten över månbelysta riken - Whispers of Stone Across Moonlit Realms Dans le clair de lune, la pierre frissonne,&nbsp;&nbsp; De mystères anciens, son cœur résonne.&nbsp;&nbsp; Elle brave le temps, dans le vent s'éparpille,&nbsp;&nbsp; Éternelle, elle veille, immobile. In the night's embrace, the rock softly hums,&nbsp;&nbsp; Echoing the beat of ancient drums.&nbsp;&nbsp; Its silence, a canvas for stories untold,&nbsp;&nbsp; A steadfast sentinel, bold and cold. Sota la lluna, la pedra murmura,&nbsp;&nbsp; Històries d'antany, sota la nit pura.&nbsp;&nbsp; Ella guarda el passat, sense fer soroll,&nbsp;&nbsp; Fidel testimoni, d'un temps immemorial. Bajo el cielo, la piedra canta,&nbsp;&nbsp; Su voz en el viento, nunca se quebranta.&nbsp;&nbsp; Frente al sol y la lluvia, resiste sin igual,&nbsp;&nbsp; Un símbolo de vida, perpetuo y vital. Isabelle Mindus, 1-8

En lugares tan ajenos como cercanos, Aceptando su suplicio, un infierno, Juntas yacen, mano a mano. Testigos mudos de algo eterno. Upon the earth, they stand so still, Guardians of a timeless will, Weathered by the winds of time, Yet holding firm, a silent chime. Aspecto duro y a su vez tierno, Engloban dentro, un gran misterio. Su experiencia, les dio pericia, Y son inmunes a toda noticia. But stones are more than mere facade, For in each stone, a story lies, A testament to earth and skies, A basin full of life’s charade. En cada una se logra hallar, Una frase, un murmullo, Nos compelen a escuchar, Y a apartar nuestro orgullo. Alejo Toffoli

Premios Literarios de la Fundación Sara Sánchez Coma Edicion XV 2024

Les pierres... Stones... Piedras... Pedres...

Je pensais sans arrêt à m'évader de prison.Je décidai alors d’attendre l’aube pour parler de mon idée au rocher.&nbsp;&nbsp; 	Je me réveillais et allais parler au rocher. <ul><li>Bonjour, je voulais te dire qu'hier soir, lorsque j'essayais de retrouver le sommeil je pensais à m'évader de cet endroit qui me retient enchaînée au crime que je n’ai jamais commis.</li><li>Tu as raison, tu n'as rien à faire ici…&nbsp; répondit le rocher.</li></ul> *** 	Le lendemain matin, quand le garde ouvrit la trappe de la cellule pour lui donner son repas habituel, l’endroit était vide. 	Un bout de topaze trônait au milieu de la pièce.

Épilogue: 	Une enquête fut menée par des inspecteurs de police. Aucun détective n’a trouvé d’indices sur l’évasion de la prisonnière. Cette femme avait disparu sans raison apparente. Les seules traces que la sorcière avait laissées dans la cellule où elle avait vécu pendant ses trois ans d’incarcération étaient un bout de topaze et un grand portrait anonyme sur le mur au-dessus de son lit. Comme personne ne se souciait du sort de la vieille dame et que les inspecteurs n’avaient trouvé aucun signe de vie de sa part, l’affaire fut laissée de côté. Texte ècrit à plusieurs mains par 	Elise Kalfon, Sasha de la Fuente, Inés Almeida et Pépi Hervelin-Herrou de&nbsp;4ème6

Chapitre III: 	Quand Rubis rouvrit les yeux, elle sentit tous ses membres engourdis par l’air glacial qui était autour d’elle. Elle essaya de se lever - avec un peu de difficulté - et examina l'endroit où elle se trouvait. La salle était toute sombre, le sol était froid, elle n'arrivait pas à voir les objets ou les détails de cette salle inhospitalière. Beaucoup de questions s'entrechoquèrent dans son esprit, demandant une sortie. Mais la plus importante était celle-ci: “Comment vais-je faire pour voir dans cette obscurité ?” Une idée lui vint et elle prit le livre d’astronomie de son père. Rubis l’ouvrit par la fin. Comme elle le pensait, les phrases écrites par son père étaient illuminées dans l'obscurité. Une nouvelle phrase se forma qui lui dit:

Pour avancer dans ton aventure, tu devras le faire en 3 étapes et la première est celle-ci: pour passer à la salle suivante, tu dois choisir la bonne clé que des individus vont te donner.&nbsp; 	Rubis ne comprenait pas la dernière phrase, que voulait-elle signifier ? Ces individus étaient-ils gentils ou méchants ? Étaient-ils des personnes ou des animaux? Ou pire encore, des monstres ? Rubis chassa cette dernière pensée, elle ne voulait pas rencontrer un monstre ! Après avoir fermé le gros manuel d’astronomie, quelques yeux apparurent dans l'obscurité. Le cœur de Rubis battait la chamade. Autour d’elle il y avait quatre animaux qui la dévisageaient avec un mélange d'hostilité et de crainte. Eux aussi semblaient avoir peur d’elle, c'était la seule pensée qui calmait Rubis.

Classe de 1ere 8 - BFI Lycee francais de Barcelone, Espagne Poèmes&nbsp;plurilingues concours littéraire Sara Sanchez Coma

Rubis devrait encore s'habituer à utiliser son pouvoir, mais elle voulait y arriver. Elle vit qu’une dernière phrase se formait dans le gros ouvrage d’astronomie. C'était celle-ci: 	Je t’aime, Rubis.&nbsp; Elle souriait, et écrivit sur le vieux papier: Je t’aime, papa, et merci pour tout ce que tu m’as fait découvrir dans ma vie. Anne Dujardin 6ème6

Mon coeur à Céleste 	Je m’appelle Pierre, mais je préférais quand on m'appelait “le petit Pierre” ou Pierrot. Je pourrais me décrire comme quelqu’un de bohême… Quant à ma vie, elle, elle à été dure comme une pierre, ou un mur, ou les deux. 	Tout a commencé dans mon petit village perché dans les montagnes, Saint Pierre de Combefort, vieux comme l’âge de pierre. Je suis le fils de deux campagnards qui ne sont ni pauvres ni ruinés, pas du tout, ils aimaient juste la campagne et avaient décidé d’y habiter. Ils eurent l’idée d’avoir un enfant en se baladant dans une forêt pleine de pierres, d’où mon nom.&nbsp; 	Enfin, je suis né et j’ai vécu les premiers mois de ma vie comme tous les enfants; je pleurais la nuit et dormais le jour. Mais au fur et à mesure que je grandissais, mes parents ont commencé à voir que je n’avais pas de sentiments, en tout cas je ne les montrais pas:

Chapitre IV: 	Rubis regarda la salle où elle se trouvait et vit beaucoup d'étagères remplies de livres. Elle ne savait pas que son père était tellement amateur de livres ! Ces livres semblaient très vieux, car ils étaient couverts de poussière. Elle chercha dans la poche de son blouson le manuel d’astronomie de son père et remarqua qu’un nouveau texte était apparu: 	Bravo, Rubis ! Je savais que tu allais réussir ! 	Maintenant je dois te révéler un secret. Tu sais pourquoi Adélaïde et moi nous t’avons appelé Rubis ? Car notre totem, ma chérie, c’est le dragon. (Oui, c’est pour cela qu’il y avait un dragon parmi les animaux et ton intuition t’a poussée à lui demander la clé !) Ce dragon que tu as caressé nous l’avons trouvé dans la forêt, il était abandonné et apeuré par les sons de la forêt (les craquements des branches, le hululement des hiboux…)

Nous avons choisi de l’adopter avant ta naissance et quand tu es née, il était là à t'admirer et prononçait toujours le mot “Rubis”. Et donc c’est pour cela que nous t’avons appelée Rubis. Je t'expliquerai à un autre moment pourquoi il prononçait ton prénom.&nbsp; 	Bref, passons à la suite. 	Rubis était bouche-bée face à cette grande nouvelle. Elle eut du mal à assimiler l’information. Après quelques minutes, elle lut la suite du texte. 	Ta nouvelle étape est la suivante: Tu devras chercher dans ma bibliothèque les deux livres d’astronomie qui sont nommés: “Comment faire pour que les étoiles ne s'éteignent pas pendant la nuit” et “Les étoiles filantes et leurs vertus pour la Planète”. Il y a beaucoup de livres, mais ils sont rangés par thèmes, et ces deux livres sont disposés ensemble sur la même étagère. Bonne chance et merci infiniment Rubis !

La Découverte de Rubis et les étoiles filantes &nbsp; Chapitre I: 	Rubis était une fille rousse avec des taches de rousseur de 10 ans, qui vivait avec sa mère dans un chalet en bois très simple dans les montagnes suisses. Sa mère, Adélaïde, était veuve. Son mari était parti à la guerre mais n’était jamais revenu. Rubis et Adélaïde, quand elles apprirent la nouvelle, furent très tristes et pour la première fois dans leur vie, elles sentirent une immense perte qui leur causait de la douleur et une tristesse inconnue dans leurs cœurs.&nbsp;

Le père de Rubis était astronome, il étudiait les astres, les étoiles et les étoiles filantes. Chaque nuit, Rubis et lui allaient voir les étoiles sur leur arbre préféré, un chêne majestueux qui se trouvait dans les bois à côté de la maison de Rubis. Cet endroit semblait sorti d’un conte de fées, avec le sol recouvert de mousse et quelques champignons se trouvant par-ci, par-là… Tout cela était la magie de la nature. Rubis et son père s’asseyaient sur une branche qui était assez résistante et le père de Rubis expliquait à celle-ci toutes ses connaissances sur les étoiles filantes; ce thème fascinait Rubis car voir une étoile qui va à toute vitesse dans le ciel sombre est une grande chance.&nbsp;&nbsp;

<ul><li>Este año, el concurso de&nbsp;Premios Literarios de la Fundación Sara Sánchez Coma, llega a su decimoquinta. Como en los años anteriores, podrán participar los alumnos de:Sixième</li><li>Quatrième</li><li>Seconde</li><li>Este año tambie están invitados a participar los alumnos de 1ÈRE BFI</li></ul>El concurso consiste: <ul><li>Redacción: en prosa, o a la mejor poesía</li><li>Idioma: en castellano, catalán, francés o inglés</li><li>Tema: "Las piedras"</li><li>Formato: Din A4, de 25 a 30 lineas por página, tipo de letra Arial 12 y entrega en archivo Word. Todas las páginas deberán ir numeradas menos la portada.</li></ul>Hay un premio por cada idioma en cada curso, por lo que hay un total de doce premios.

Les gagnants du concours 2024 <ul><li>Toutes les pierres&nbsp;&nbsp;&nbsp;-&nbsp;&nbsp;Antoine BOURDET&nbsp; 6ème1</li><li>La Découverte de Rubis et les étoiles filantes&nbsp;&nbsp;- Anne Dujardin 6ème6</li><li>Mon coeur à Céleste - &nbsp;Emma Diez de 4ème5</li><li>L'histoire des pierres - Amaya Lafforgue-Hubert de 4-6</li><li>Le rocher d'en face - Elise Kalfon, Sasha de la Fuente, Inés Almeida et Pépi Hervelin-Herrou de&nbsp;4ème6</li><li>Les Pedres mar i muntanya - Dana Sabatier 4eme7</li></ul>

Je changeais d’activité, je comptais les barreaux vieillis de la fenêtre, je restais dans mon cachot peu éclairé à contempler le sinistre plafond qui me servait de ciel…&nbsp; Puis à un moment je décidai de décrocher un clou de mon sommier et commençai une gravure sur la paroi de pierre. Ce dessin représentait un visage. Il m’était familier mais ma mémoire ne me permettait plus de me rappeler de grand-chose. Ce visage, je ne sais pourquoi, me faisait penser à une pierre qui semblait de plus en plus humaine. Tous les jours, j'inventais des manières de faire passer mon ennui mais je tombais à court d'idées. J'essayais de tuer le temps mais, plus les jours passaient, plus c’était le temps qui me tuait. 	Un jour je regardais par la fenêtre et me rendis compte que le visage qui décorait mon mur ressemblait vraisemblablement au rocher que j'observais depuis des lunes par la lucarne.

Un jour, pendant que j’observais cette étrange pierre, j'eus l'impression d'entendre un murmure effrayant qui provenait de ces traits rocheux. Ma fatigue était trop grande et mon désespoir s'intensifiait au fur et à mesure que le temps passait. 	Jours et nuits ces murmures persistaient. Le soir, ils devenaient assourdissants. Je n’entendais plus que cela. Même ma voix était couverte par ces murmures. Cette nuit-là, je ne trouvais pas le sommeil, quand soudain je ressentis une grande secousse. 	Je ne sentais plus mes bras, puis je perdis le contrôle de mes jambes, je vacillais et mes pensées tourbillonèrent dans un noir total. Peut-être que la mort était finalement venue me chercher ? 	Quand je me réveillai, je regardai par la fenêtre pour comprendre combien de temps était passé depuis que j’avais perdu connaissance. Je m'aperçus alors que le lierre qui, la veille, couvrait le rocher presque entièrement, avait disparu laissant apparaître un visage craintif avec des traits caricaturaux.

Les Pedres mar i muntanya Les bruixes del bosc amb pedres dels trols fan pocions d’aigua de lluna. Pedres precioses sense aparença, ningú sap de la seva naturalesa:&nbsp; de mar, de foc, d’aire, o de llum. Al mar, criatures fantàstiques, la lluna se’ls reflecteix a la cua. Les pedres marines fetes d’escuma, les algues magnífiques fan reverències, als peixos que volen, cantant amb les pedres. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Dana Sabatier 4e7

Chapitre II: 	Rubis ne savait pas quoi faire. Était-elle en train de rêver ? Est-ce qu’elle était en train de dormir dans son lit douillet ? Non, elle se sentait bien réveillée mais elle décida de se faire une pincette au bras. Cela lui fit un peu mal, ce qui voulait dire qu’elle était là, dans la forêt, à côté du grand chêne dont elle caressa l'écorce pour se tranquilliser. Elle relut pour la seconde fois le texte qui avait fini par se former. Il y avait écrit:

Ma chère Rubis,&nbsp; 	Je sais bien qu’en voyant le texte qui se formait tu auras eu un peu peur, mais ne crains rien, c’est moi, ton père. Tu me manques beaucoup ma chérie, mais sache que je serai toujours ici à côté de toi, à te protéger et à te donner des conseils. Je me trouverai toujours ici à côté de cet arbre. Tu pourras venir me voir chaque fois que tu le souhaites. Comme tu es devenue grande, Rubis !&nbsp; 	J’aimerais te révéler quelque chose, ma fille, mais uniquement si tu es d’accord. Comme tu le sais, je suis un passionné d'étoiles filantes, d'étoiles et d’astres. Mais je suis aussi un gardien des étoiles, en particulier des étoiles filantes. J’ai un gros problème et tu es la seule personne à pouvoir m’aider. Je m’occupais de récupérer des étoiles filantes qui étaient malades et d’essayer de les guérir.&nbsp;

Les pierres Se faire des torticolis, Pour trouver les plus jolies Choisir la plus belle -splendeur!- Une de toutes les couleurs Passer son pouce sur sa surface rugueuse, lisse, piquetée Sa douceur compte moins que son originalité Avoir les poches remplies à ras bord D’un élément plus précieux que l’or Les mettre dans un bocal, Un véritable trésor, un Graal, Pour qu’elles résonnent dans une mélodie folle Digne d’un raffiné rossignol

Les voir tomber et rebondir, Sachant que l’aspirateur n’est pas prêt de s’en saisir Mais les garder en échange D’encore plus belles à faire rouler entre ses phalanges Ce sont des pierres comme des sphères de verre Torpille, pépite, oeil de chat, calot et panthère, Ou mammouth, dragon, chinoise et comète, Qu’on peut envoyer d’une seule pichenette On les queute et on les loge, On joue bien aux billes, à Limoges Ava de Gorguette

Elle réussit à distinguer un lapin, un chat, un chien et un dragon. Un dragon ? Comment était-ce possible ? Rubis s’aperçut que chaque animal avait une paire d’yeux différents. Le lapin avait des yeux couleur améthyste, le chat avait des yeux émeraude, le chien avait des yeux couleur diamant et finalement le dragon avait des yeux couleur Rubis. Chaque animal possédait des yeux avec une couleur de pierre précieuse… et un animal avait des yeux qui portaient son prénom ! Comme son père le lui avait expliqué, Rubis vit que chaque animal portait une clé qui pouvait peut-être servir à sortir de cette sombre salle.&nbsp;

Rubis hésitait, elle ne fut pas sûre de faire le bon choix quand elle caressa les écailles du dragon et lui demanda gentiment la clé. Le dragon la lui donna et lui fit signe de le suivre. Rubis s’aperçut qu’il souriait. C'était une bonne nouvelle ou une mauvaise nouvelle ? Rubis ne sut plus quoi penser. Elle le suivit jusqu'à ce qu'ils arrivent à une porte. Le dragon lui montra la serrure de la porte et Rubis, à l'aveuglette, essaya de mettre la clé dans la serrure. Quand elle y arriva, Rubis retint son souffle et ferma les yeux. Elle mit la main sur la poignée de cette porte et tourna la clé d’un côté. La porte s’ouvrit (à la grande surprise de Rubis) et une lumière aveuglante sortit de cette ouverture, une lumière qui semblait transmettre de l’espoir et de la pureté. Rubis respira un grand coup, remercia le dragon pour toute son aide et se prépara à commencer sa deuxième étape, pour sauver les étoiles filantes.

&nbsp;Le rocher d’en face 	&nbsp;Ce qui m’est arrivé il y a une dizaine d'années est très étrange. Tout commença à Rochecolombe, un village perdu en France, peuplé d’à peu près deux cents âmes. J’y habitais depuis toujours et je m'étais fait une réputation de sorcière à cause de ma croyance en la lithothérapie. J’estimais que les pierres étaient très utiles dans la médecine. À cause de cela, je fus finalement arrêtée. J’étais accusée du décès d’une jeune fille, morte du jour au lendemain sans aucune explication. La veille, elle était venue me voir pour avoir des conseils pour sa grand-mère mourante, je fus la dernière personne avec qui on la vit. On m’envoya donc croupir en prison. 	Depuis deux ans et demi je rouillais dans la prison de Sainte-Anne située près d'Avignon. Aux alentours, il n’y avait rien, hormis un amas de rochers qui, au fur et à mesure que le temps passait, disparaissait sous le lierre.

&nbsp;Je ne voyais personne et je ne dormais quasiment pas. Lla notion du temps m’était devenue inconnue. Mon unique repère était la lumière qui se dégageait d’une petite ouverture grillagée qui me permettait de voir uniquement un rocher. Mes repas étaient constitués de pain sec et d’eau. Chaque jour, le même garde me les apportait et me les glissait par le petit accès qui se trouvait sous la porte de ma cellule. Cela faisait deux ans que, sans jamais me parler, il m’apportait mon maigre repas. Depuis que j’avais été incarcérée, aucun être humain ne m’avait adressé la parole et mon isolement me faisait terriblement souffrir. 	Je ne supportais plus cette prison qui devenait de jour en jour de plus en plus inquiétante. 	A présent je commençais à parler toute seule. Je passais mes journées à me faire des réflexions profondes.

Elles portent même des noms célèbres Pierre Corneille, Pierre Curie Tous visages emblématiques de notre parcours, en tant que simples humains aigris. Sur notre terre depuis la nuit des temps quand nous n’y sommes que depuis quelques millénaires D’énormes à minuscules, de large à longues À leurs côtés, nous paraissons insignifiants. Pierres précieuses, stockées dans des roches Attendant qu’on les sorte de leurs cocons Et pierres toutes simples, parfois moches Qui peuvent passer de carrées à rondes. Tombées de l’espace ou cachées au fond d’une grotte, pouvant même se camoufler au fond d’un lac ou d’une fosse.

Météorites, galets,&nbsp; Inutiles ou valant des milliers Devant nos yeux, sous nos pieds Se cachent ces trésors dissimulés. <a href="mailto:amaya.lafforgue@eleve.lfb.es" style="color: rgb(17, 85, 204);">Amaya LAFFORGUE--HUBERT</a> 4-6

TOUTES LES PIERRES Il a le cœur rempli De pierres et de problèmes Et sa surface naturelle Est terne et rugueuse Ses pensées sont Comme des ricochets Rapides et rebondissantes Mais il les garde pour lui Il reste fidèle à lui-même Il marque chaque jour D’une pierre blanche Pour bien en profiter Tous les jours&nbsp; Sur le chemin de l’école&nbsp; Il traîne un caillou dans sa chaussure

Mais son cœur explose de joie&nbsp; Comme un petit claque-doigt À chaque fois qu’il pense à toi. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Antoine BOURDET&nbsp; 6ème1

À la mort de son père, Rubis persévéra et se rendit tous les soirs au chêne majestueux même si elle pleurait à chaque fois, en voyant la branche où normalement son père et elle s’asseyaient, main dans la main à regarder le ciel étoilé et à attendre et attendre, pour voir si une étoile filante passait. Un soir, dans la tête&nbsp; de Rubis, une phrase de son père apparut. Son père lui disait à chaque fois, quand elle était déçue de ne pas voir une étoile filante, lui chuchotant à l’oreille: “Ne t’inquiète pas, Rubis”. “Ne sois pas déçue”. “On continuera à venir ici et je suis sûr que quand je ne serai plus là, tu continueras à venir ici et à admirer le ciel.” Rubis, qui avait toujours le livre d’astronomie de son père dans la poche de son blouson, l’ouvrit et commença à feuilleter le livre à toute vitesse, et elle s'arrêta enfin sur le chapitre qu’elle cherchait, celui des étoiles filantes. 

Elle lut ce chapitre et fut surprise d'apprendre que les étoiles filantes étaient en fait des pierres et qu’en traversant l'atmosphère elles étaient recouvertes de feu car en allant à cette vitesse époustouflante elles se recouvraient de feu et c’est pour cela qu’on peut les voir depuis la Terre. Le chapitre des étoiles filantes était en fait le dernier du livre d’astronomie de son père, mais Rubis s'aperçut qu’il y avait des pages vierges. Elle s’assit au pied du chêne et sursauta. Les pages qui étaient vierges commencèrent à se remplir de mots, de phrases… Lorsque Rubis commença à lire le texte qui se formait, elle cria de stupeur.&nbsp;

Dès qu’elle fut rentrée, la porte se referma derrière elle. Heureusement, dans cette salle, il n'y avait pas d'obscurité mais de la lumière. Rubis observa avec une grande minutie tous les recoins de cette nouvelle salle. Il y avait encore des étagères ! Mais cette fois-ci, les étagères n’étaient pas occupées par des livres, non, il y avait des bocaux de différentes tailles et de différentes épaisseurs avec une boule de feu à l’intérieur qui bougeait calmement. Rubis les étudia et écarquilla les yeux. Ces boules de feu étaient des étoiles filantes !&nbsp; Chapitre V: 	&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 	Rubis ouvrit le livre d’astronomie et chercha les dernières pages de ce gros ouvrage. Comme elle l’espérait, de nouvelles phrases apparurent:&nbsp; 	&nbsp;

Bravo, Rubis ! Tu as réussi l’étape ! Maintenant, est-ce que tu vois toutes ces étoiles filantes dans les bocaux ? Je les ai toutes guéries avant de partir à la guerre et elles sont prêtes à revenir chez elles. Est-ce que tu pourrais les libérer ? Je t’expliquerai comment il faut faire pour leur faire rejoindre leur maison.&nbsp; 	Je suis sincèrement désolé pour toutes les étapes que je te fais faire. J’espère que tu me pardonnes et je te remercie sincèrement pour ta gentillesse et ta persévérance. J’ai tellement de chance de t’avoir comme fille et assistante fidèle pour les étoiles filantes ! 	Voici les étapes que tu devras suivre avec beaucoup de concentration:&nbsp; <ol><li>Dépose tous les bocaux sur le sol.&nbsp;</li><li>Il y a une manivelle en bois qui sert à ouvrir le toit pour que les étoiles filantes aillent dans le ciel étoilé.&nbsp;</li><li>Quand le toit s’ouvrira, ouvre tous les bocaux et les étoiles filantes pourront en sortir.&nbsp;</li><li>N’oublie pas de refermer le toit avec la manivelle !&nbsp;</li></ol>

Le murmure devint plus fort et plus clair, à présent je comprenais à peu près ce qu’il me disait. Je fus prise d’une énergie nouvelle, qui me fit me lever pour achever mon portrait. Je dessinais une cicatrice qui lui partageait l'œil en deux. Plus j'agrémentais de détails mon œuvre, plus elle me devenait familière. Depuis que les murmures avaient commencé, ils faisaient vibrer les murs de ma cellule. Les cloisons de pierre semblaient vouloir se rapprocher les unes des autres afin de m'enfermer dans un silence angoissant. Cela me terrifiait de plus en plus. 	Depuis plusieurs jours, je dormais seulement quelques heures par nuit. J’avais la tête qui tournait à cause de ces murmures incessants. J’eus l’impression que j’allais vomir, je m'allongeais sur mon lit et contemplais, comme je l’avais fait des centaines de fois, mon grand plafond. La douleur qui provenait de ma tête s'intensifia jusqu'à devenir insupportable. Je m'endormis alors sous l'effet de cette migraine.

À mon réveil, le soleil déposait un rayon de lumière dans ma cellule. Je me levais et m’étirais. Mon regard se balada dans la petite pièce et s’arrêta sur le rocher. Une horrible fissure traversait ce qui ressemblait à son œil. 	L’œil valide du rocher me regardait fixement avec une étincelle dans l’iris. Le chuchotement assourdissant était devenu un son clair qui résonnait à présent dans tout mon corps, le remplissant d’un espoir qui avait été détruit par la solitude. 	En un court instant, je vis défiler autour de moi toute la vie de ce rocher, exactement comme si je l’avais vécue avec lui. Sa colère pénétrait dans les veines de mon maigre corps ry je compris que l’énorme pierre en voulait aux êtres humains, et à la justice, elle qui, comme elle le savait pourtant, était innocente. Je ne sais pourquoi elle leur en voulait autant et je n’osai pas le lui demander. 	Le grand rocher m'adressa la parole. Ma surprise fut aussi éclatante que mon effroi. 	Il me dit : “ Pourquoi m’avoir fait du mal ?

Rubis accomplit les premières étapes avec beaucoup de précaution. Elle arriva à la troisième étape (celle d’ouvrir tous les bocaux) et retint son souffle. C’était la première fois qu’elle voyait des étoiles filantes de près ! Elle ouvrit tous les bocaux et le spectacle fut magnifique. Elle admira le ciel étoilé avec les nouvelles étoiles filantes qui se dirigeaient vers leur maison. Elle pleura, mais il n’y avait en elle aucune trace de tristesse mais plutôt de bonheur. Rubis leva les bras et sentit le vent lui caresser le visage et les cheveux. Soudain elle sentit de la chaleur dans ses mains. Elle les regarda et vit une boule de feu dans le creux de sa paume. Elle fut surprise de voir que ce feu était doux. Elle était comme habituée à cette chaleur. Elle ouvrit à nouveau le livre d’astronomie de son père (en essayant de ne rien brûler) et il y avait encore quelques nouvelles phrases:

Je suis fier de toi, Rubis. Le feu que tu as dans tes paumes est en fait un pouvoir. Tu es pyrokinésiste, et sache que c’est un grand talent. Moi aussi j'avais le pouvoir de contrôler le feu. Tu peux toi aussi le contrôler, et pour le faire disparaître il faut que tu claques des doigts. Tu es aussi devenue la gardienne de ce chêne, si tu le souhaites. Et je sais que tu continueras à faire un bon usage de ce chêne et à aimer la nature. Merci pour tout ce que tu as fait, ma Rubis, et sache que je suis toujours à côté de toi.&nbsp; 	Rubis commença à rassembler les pièces de son puzzle, et elle comprit que si le dragon l’admirait quand elle était née c'était parce qu'il avait compris qu’elle était une pyrokinésiste. Et donc le dragon l’avait appelée Rubis car le rubis est une pierre précieuse de couleur rouge ressemblant à une flamme de feu.

Camí de pedres Ahir em vaig llevar de bon matí, Vaig finalment decidir sortir A passejar pels camins oblidats, Aquells que feia temps no havien sigut trepitjats. Ara eren propietat de la naturalesa Tot havia crescut, tot havia canviat, Tot menys la seva bellesa I les pedres, elles no havien canviat. Seules les pierres n’avaient pas changé. Elles étaient les mêmes après tant d’années. À ce mauvais sort elles étaient condamnées. Privées de toute libertée,&nbsp; elles m’avaient observé grandir Et moi jamais je ne les avais remarquées, Jusqu’à présent.

Ahora creo que las comprendo. Sentada, observando la vida en silencio, Viendo como todo a mi alrededor avanza, Y yo me quedo atrás, sin esperanza. Pensado en los que ya se han ido, Por no hablar de los que quedan por irse. Con todos ellos he andado por este camino Repleto de piedras con las que tropezarse.&nbsp; Not long ago, during one busy night, I didn’t anticipate a thing, everything was alright. Without any warning, I was suddenly faced with a wall. All it took was a single devastating call To finally make me trip and fall. Holding on to loose stones is where I’m at, Hoping the sun will one day come back. Berta Ferran&nbsp;&nbsp;

- Que veux- tu dire par là ? bégayai-je effrayée. - Et bien tu m’as privé de mon œil gauche, pourquoi l’avoir fait ? - Je ne sais pas, dans un moment de fureur et de solitude j’ai voulu rajouter quelque chose à mon dessin. Je ne savais pas que tu ressentais la douleur que j’infligeais à mon portrait.” 	Le rocher ne dit rien d’autre. Le mot douleur résonna en écho à travers les barreaux qui me privaient de liberté. Plus le temps passait, plus je me rendais compte que je parlais à un rocher ! 	Je sombrais subitement dans un sommeil duquel il m’était impossible de sortir. Pendant plus d’une dizaine d’heures je restais inconsciente. 	&nbsp;Je fus réveillée par l’atroce son de la trappe qui s’ouvrait, le garde venait me déposer mon repas de la journée. Avec les yeux entrouverts, j’allai ramasser mon repas et le manger devant la fenêtre pour observer le grand bloc de pierre. Il m’avait pardonné de lui avoir enlevé un œil. Jour après jour, nos conversations se développaient et s’intensifiaient.

Je sentais qu’il y avait une vraie connexion entre lui et moi, comme si je l'avais connu depuis toujours. Après quelques semaines à discuter sans arrêt avec cet immense rocher, je commençais à lui raconter ma vie, ce que je faisais à Saint-Anne, ma passion pour les pierres… 	Je passais toute la journée à lui parler. Pour une fois j’eus vraiment l’impression que quelqu’un me prenait au sérieux, pas comme ma famille ou les habitants de Rochecolombe. Même quand le garde m’apporta mon repas, je continuais la conversation. 	Quand le crépuscule tomba sur la lande et que la fatigue commença à envahir mon corps, je décidai d’aller me coucher. Mon sommeil prit le contrôle de mes membres et je m'endormis peu de temps après. Durant toute la nuit je n'arrêtais pas de me réveiller. 	Tous les dialogues que j’avais partagés avec le rocher me revinrent en tête. Une fois il m’avait dit qu’il avait confiance en moi et que je devais croire en moi.

je n’aimais personne et je ne parlais à personne. Mes pauvres parents, désespérés, avaient essayé de nombreux psychologues de la ville qui venaient jusqu’au village pour moi, mais rien ne m’aidait. &lt;&lt; Dis donc, Pierrot, tu as un véritable cœur de pierre ! &gt;&gt; me disait-on. Moi, plongé dans mes pensées, je ne répondais pas, je me contentais de soupirer. 	 Mais j’avais une passion, une seule: la collection de pierres précieuses. J’en avais de toutes sortes: des émeraudes, turquoises, jades, rubis, saphirs… Je les adorais.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 	Un jour, je connus la personne qui fit mon coeur de pierre se ramollit à jamais. Elle s'appelait Céleste, et elle était mon pôle opposé. Elle était gentille, généreuse, bavarde, amicale, chaleureuse, bref, le type de personne que je détestais. Pour la première fois de ma vie je voulais parler à quelqu'un. Le problème était que je ne savais point comment.

Je me décidai à mettre une lettre d’amour dans une boîte de pierre gravée, j’y avais aussi ajouté une de mes pierres précieuses préférées, une célestine, cette pierre me faisait penser à elle, pas seulement par sa ressemblance de nom, mais aussi par sa couleur: un bleu intense et brillant comme ses yeux. Un soir je mis la boîte de pierre dans son petit sac de paille, mais quand je me retournai, tout le monde me regardait, les gens pensaient que j'essayais de la voler. Je pris la boîte et je m’enfuis en courant au lac. J’eus un tel chagrin que je lançai la pierre et déchirai la lettre que j’avais écrite pour Céleste.&nbsp; 	Tout à coup, en regardant les ricochets que formait la chute de mes pierres, je versai une larme, je sentais un tas d'émotions qui formaient un nœud dans mon ventre. Elles ramollissaient mon cœur de pierre petit à petit et je sentais ma joue froide se tremper. Voilà quand je compris que pleurer n'était pas pour les faibles. Je m’endormis, et le jour suivant je revins chez moi sans penser aux conséquences de mon absence.&nbsp;

Quand ma mère me vit, elle s’écria et me prit dans ses bras, et pour la première fois depuis des années, je souris et je me remplis de joie. Mes joues blanches se colorèrent de rouge vif. Et je sentis comme “mon coeur de pierre” se transformait en un coeur chaleureux et mou. Depuis ce jour-là, je sens et j’éprouve des émotions. Quant à cette fille, Céleste, je ne l’ai jamais revue. Les gens dirent qu’ils avaient déménagé à cause d’une offre de travail pour son père, mais personne ne savait vraiment pourquoi.&nbsp; 	Je repense à cette histoire chaque jour, quarante ans après, maintenant que tout a changé… Mais je pense que je dois ma vie à cette fille, Céleste, voilà la raison pour laquelle j’écris mon histoire, pour elle, qui aura toujours un petit coin dans mon cœur, maintenant chaleureux et mou grâce à elle. Merci Céleste. 	&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp; &nbsp; Emma Diez de 4ème5

L’histoire des pierres Il y a tant de choses à dire A propos des pierres. Nous pouvons reconstituer, bâtir À l’aide de ces merveilles sorties de terre. Polies, tombales, bijoux à fonctions multiples,&nbsp; passant de décoration à pierre de temple Sous forme de cristal ou de simple caillou. Elles ont construit des pyramides, des églises, même des exécutoirs ! Par des moyens encore inconnus. Ces monuments abritent encore de nos jours Des figures symboliques de l'histoire.

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