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La mer et la guerre

by La 305ème piraterie

Pages 2 and 3 of 28

LA GUERRE ET LA MER
Par la 305ème piraterie du collège Kawéni 1 de Mayotte
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La guerre ! Pourquoi la guerre ?
Quand vous entendez le mot "guerre", qu'est-ce que vous imaginez, qu'est-ce que vous voyez dans votre imagination, qu'est-ce que vous avez envie de dire et qu'est-ce que vous voulez ?
Moi je vais vous dire ce que je vois, ce que j'ai envie de dire, ce que j'imagine et surtout ce que je veux. Quand j'entends le mot "guerre", je vois de la violence, de la haine, de la peur, des vainqueurs et des perdants.
J'imagine des victimes, des blessés, des morts, des soldats, des chefs, des hommes, des femmes, des enfants, des coupables, etc...
J'ai envie de dire que ce n'est pas la peine de faire la guerre et ce n'est pas nécessaire car au début tout ceux qui font la guerre ont l'espoir de pouvoir la remporter, et au final, il y en a qui n'ont rien et d'autres qui sont heureux et remplis de joie, mais profitent du malheur des autres.
Moi tout ce que je veux c'est la paix.

Djawida
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Pendant un très long voyage dans le bateau, on sentait qu'il y avait des gens qui nous entendaient au bord de la mer. Soudain, on les a aperçus sur le rivage. On les voyait comme nos ennemis car ils voulaient nous tuer, parce que ne n'avons pas la même religion. On s'est approchés d'eux pour bien vérifier qu'ils sont nos ennemis. Mais, comme eux ont aussi remarqué que c'est nous, ils ont commencés à lancer des bombes et du gaz. Dans notre bateau, il y a eu beaucoup de morts.
Soudain, une grosse vague arrive et ravage notre bateau ; mais à côté, il y avait un petit kwassa-kwassa. On a eu de la chance. Dans leur bateau, il n'y avait pas beaucoup de morts car ils étaient au bord de la mer. On a avancé vers eux pour être en bonne position. On a sauté dans leur bateau car nous n'avions pas peur d'eux, et l'un de mes amis a tué leur chef. Du coup, eux ont eu très peur, car nous étions beaucoup plus puissant.
Comme ils avaient peur de nous, et qu'ils étaient au bord de la mer, ils ont couru vers la forêt pour se cacher. Et nous on est restés dans leur bateau. Trois jours plus tard, ils croyaient qu'on était partis, et on les a vu sortir de la forêt ; ils venaient vers leur bateau pour s'enfuir. C'était dans le noir, eux nous voyaient pas.
Soudain, quand ils étaient proches de nous, l'un d'eux nous a vu et là : " NE VOUS APPROCHEZ PAS D'EUX, ILS SONT DANS NOTRE BATEAU !". Ils sont retournés dans la forêt, et derrière la forêt il y avait une fontaine pas très grande, mais quand même. Le lendemain, on les a vu traverser la fontaine. Comme ils étaient en avance, on ne les a pas rattrapé, du coup on s'est dit que comme ils ont peur de nous ils ont du s'échapper, alors on a arrêté de les suivre. On a pris notre petit kwassa-kwassa et on est rentrés chez nous.
Et là, la guerre est terminée.

Yousra
Un matin, je me suis dit que j'allais à la mer, avec de la joie et plein d'espoir, avec mon nouveau bateau. Je suis biologiste marin. Je voulais voir comment allaient les animaux, car j'aime les animaux qui vivent dans l'eau. Quand je suis arrivée à la mer, j'étais bouche bée, je n'arrivais même pas à parler. J'ai pas hésité une seconde. J'ai plongé pour sauver les animaux. J'étais confrontée à une pêche industrielle, j'ai vu un filet et dans ce filet, il y avait une baleine bleue qui avait une queue arrachée. Elle était toute pâle. Mais dans cette pêche industrielle ils pêchent n'importe quoi. Je n'aime pas ces pêcheurs qui pêchent sans contrôler ce qu'il pêchent. Il faut qu'on fasse quelque chose, ça cause problème aux animaux.



Zahara et Bahati
La mer est remplie de sang
Mes larmes qui descendent et tombent par terre
Je vois au loin les gens qui courent comme s'ils fuyaient quelque chose
Mais qu'est ce qui arrive à mon pays ?
C'est la guerre.

Djawida
C'est une histoire des enfants perdus à la mer qui sont dans un radeau. La mer est sauvage, les enfants ont peur et il y a la tempête qui est grave et forte. Les enfants sont terrifiés. Ils sont arrivés dans un petit village où il y a des bandits qui sont sauvages. Les enfants sont arrivés dans ce village. C'est horrible de voir ce village, tellement horrible que les enfants n'arrivent pas à supporter le village. Ils n'ont pas d'autre choix que de s'en aller. Les enfants partent et décident de créer leur camp eux-mêmes. 
Au bout de quelques jours ils sont devenus plus sauvages que les bandits. Ils habitent sur la même île mais au bout d’un moment, il n'y a pas assez de nourriture pour tout le monde. 

 Et c'est là que la guerre commence. Ils sont dans un bateau qu'ils ont créé eux-mêmes et ils partent sur le chemin de la guerre. Quand les bandits partent à leur poursuite, la mer sent mauvais mais ils veulent faire la guerre.
C’est là qu'ils s'affrontent entre eux au milieu de la mer de Garou. Le camp des bandits, on l’appelle le camp des Chagou et le camp des enfants on l’appelle le camp des ravages, car chaque endroit où ils vont, ils le ravagent.

Les bandits tuent le capitaine des ravages qui dirige l'équipage. Les ravages sont en colère et tout l'équipage des enfants ne veut pas attendre. Les enfants n'arrivent pas à se calmer, mais le chef des ravages leur dit de se calmer ou sinon il va y aller seul.
" - Si on me tue ça sera de votre faute alors calmez-vous. - OK chef on vous écoute! Qu'est ce qu'on va faire?
- Vous allez les encercler, vous allez monter tous à bord du bateau pour aller tuer leur chef et leur capitaine."


Quand ils débarquent, ils tuent tous les bandits. Ils prennent leur capitaine et leur chef et les pendent avec leur cœur. Quand ils sont morts, ils font la fête pour fêter ça. C'est la fin de l'histoire des bandits et des ravages.

Nadhumati
Je suis sur une île où il n'y a personne et je me demande comment je suis arrivée là. Je suis en train de crier "AU SECOURS, AU SECOURS!" mais je n'entends personne. Je ne vois même pas un bateau en passage. Je suis en panique, j'ai peur, j'ai mal au ventre, etc... Et après, je me suis dit que je vais chercher quelque chose à manger et à boire, mais je me suis retournée. Il y avait une végétation derrière moi. Je suis allée regarder, il y avait plein de trucs à manger mais le problème, c'est que je ne savais pas faire du feu. La nuit commence à arriver, la température commence à baisser et je commence à avoir froid. Et la mer commence à monter, je me suis dis que je vais dormir sur le sable. Le matin, je me suis réveillée au milieu de l'océan. J'aperçois un dauphin qui me sauve et me ramène dans une autre île où il y a des villageois.
*Viens on va te faire visiter l’île
**Là c’est le chantier de la campagne, après c’est les toilettes, après la c’est la maison de Abdou, de Fatima, Aïda, Youyou, Djah-Djah, Zaza, etc. Après là c’est où tu vas dormir Alexina.
***Les salles de bain que vous voulez ça existe pas ici.

Moufazda, Anaïcha, Aïda
Les villageois m’ont accueillie chaleureusement avec affection. Ils m’ont donnée à manger et à dormir et aussi à boire. Mais le problème, c’est qu’on ne se comprends pas. Ils parlent dans une autre langue et moi aussi je parle une autre langue. Mais je me suis dis je vais rester un peu avec eux pour voir comment ils vivent dans leur île. Il y a des arbres, des animaux et autour il y a la mer. Les villageois m’ont proposé d’aller me faire visiter l’île :
- Villageois : Kora zi guidzé Ichisiwa ya trchou* (Elles lui montre avec des signes).
- Alexina : D’accord, allons-y.
- Villageois : Vani dne chantier ya malavouni, ivo vani dne mourabani, vani dne youba ya Abdou, ya fatima, Moumou, Aïda, Youyou, Djah-Djah, Zaza, etc. Vani dne yaho Alexina wa mo lala.
- Alexina : Ah d’accord, j’ai un peu compris ce que vous avez dit. Mais où sont les salles de bain ?
Elle lui fait des signes comme si elle se baignait.
-Villageois : Mouraba zizo ka zika hounou***
Je suis à la plage, j'ai les pieds dans le sable. Le soleil brille tellement fort et en même temps il y a du vent. Soudain il y a des pirates qui tirent sur les bateaux des pêcheurs avec leurs armes " Les pauvres victimes. Mais qu'est ce que je vois ? Non, mais ce sont des pirates..."

Je vois les regards des pêcheurs au loin, la peur, ils sont terrifiés. Soudain les pirates commencent à tirer sur leur bateau sans hésiter. Et je me dis "Mais c'est des malades mentaux. Comment on peut faire de gens si innocent, et qui voient leur vie en rose, leur victime..." 
C'est fou comme ces méchants pirates peuvent être si cruels. Les autres se font arnaquer et blesser. Comme la vie peut être dure parfois !

Djawida
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