Nouvelles fantastiques 

Parchment

Bonjour, je me présente : je m'appelle Juan Pablo, je suis mexicain et j'ai 26 ans. Je suis en train de rentrer chez moi en voiture ; j'étais à une convention aux Etats-Unis pendant une semaine. La voiture vient tout juste de s'arrêter, je crois qu'elle est tombée en panne ; je vais voir si je peux la réparer. J'essaie pendant vingt minutes au moins, mais en vain ... Je vais aller voir s'il y a une station service ou un endroit où passer la nuit. Je marche. A quelques mètres de moi je vois un motel qui porte le nom "El paraiso" ; le nom m'attire, je décide d'y aller. Il y a un jeune homme de 17 ans environ, pas plus. Il a l'air sympathique. Je lui demande s'il a une chambre disponible, il me répond qu'il y en a une au fond du couloir à gauche. Alors que je traverse le couloir je sens une présence bizarre derrière moi, comme si quelqu'un me surveillait. Une fois dans la chambre, je me connecte au wifi pour pouvoir appeler un mécanicien .

Quelques heures plus tard je vais me coucher ; tout d'un coup j'entends des bruits. Je sors de ma chambre pour voir ce qui avait provoqué ce brouhaha  quand je vois devant moi un cytreón, une créature appartenant aux fonds marins, et un Oni qui est un démon japonais. Ils me regardent fixement ; ils attendent que j'attaque en premier quand soudain je sens qu'on commence à m'assaillir. J'essaie de me défendre avec mes pouvoirs - car oui j'ai des pouvoirs, je suis un magicien - mais face à eux je n'ai aucune chance. Je pourrai bien détruire cet endroit avec un maléfice hyper puissant mais cela détruirait tout, moi y compris. Au fond peu importe si je peux éviter que quelqu'un rentre ici pour finir dans les griffes de ces deux créatures. Je me prépare. Je commence à réciter le 

Mais non ... elle tombe du côté pile. Soudain une espèce de petite pieuvre démoniaque saute sur la tête de Max ; il commence à parler avec une voix étrange . Je crois que Max est en train de me faire un blague ; il me demande de ne pas tricher au jeu de la pièce du kraken, sinon il me tuera. Tout à coup, la pieuvre saute de la tête de Max vers le sol et s' échappe. Max me demande alors ce qu'il se passe ; je lui mens ... "Rien, il ne s'est rien passé" ; à l'intérieur de moi je suis terrorisé par la situation que je viens de vivre. La nuit, alors que Max dort, je sors sur le pont du navire, traumatisé ; il faut que je me débarrasse de cette pièce. Je la lance aussi loin que possible dans la mer ; soulagé je monte dans ma chambre et me couche. Je range dans ma valise les pièces d'or "normales" trouvées sous la table.

Je n'arrête pas de penser à ce qui a attaqué le navire et au dessin du Kraken sur la pièce. Le jour suivant nous arrivons en Colombie.&nbsp; J'ai encore un peu peur mais je suis content car je vais vendre mes pièces d'or. Une heure plus tard je les vends. Très chères ... je gagne beaucoup d’argent.

Le journal magique

Trois minutes plus tard alors que je la cherche dans la forêt, j'entends un cri . Je cours chez moi et je découvre dans le couloir une coulée de sang. Je vois ma "sœur" dans son lit, elle est endormie. Je suis allé m'allonger dans ma chambre, terrifié. 8 JANVIER 1947 Aujourd'hui je demande à ma "sœur" si elle sait pourquoi elle sort. Elle ne comprend pas de quoi je lui parle. Je n'ai pas envie de dire ce qui s'est passé à mes parents car je sais qu'ils la ramèneraient dans la grotte dans laquelle nous l'avons trouvée. Je pense que c'est l'ours le problème. Ce soir les parents vont au restaurant, j'ai une idée ... je vais essayer de le brûler. SOIR ET NUIT DU 8 JANVIER 1947 Ils sont partis, je vais aller chercher l'ours. Il ne brûle pas. Le sang dans le couloir ... Ma sœur aurait-elle tué quelqu'un ? C'est ce que je pense mais je n'en suis pas complètement sûr.

9 JANVIER 1947 La seule option est de donner la peluche endiablée à une autre famille. Une amie de ma mère part demain a Berlin et elle a une fille de 8 ans. Je vais mettre l'ours dans un papier cadeau et je lui offrirai. Je dois sauver ma soeur et lui ôter cet ours car je suis convaincu que tout est la faute de cet ours.

10 JANVIER 1947 C'est bon. Quand je rentre chez moi ma soeur me demande où est sa peluche ; je lui réponds qu'une autre grande histoire allait commencer pour lui et qu'il valait mieux ne rien savoir.

Paper texture

Durant l’automne 1951, nous étions partis avec ma famille faire une croisière entre Londres et la Mauritanie. Le bateau était énorme et élégant. Il avait la hauteur d’un immeuble de vingt étages et la longueur de trois terrains de football. Le premier jour, tout se passa normalement. Kate, James et Jack se promenaient, jouaient et faisaient toutes sortes de choses. Avec ma femme, pendant ce temps, nous étions allés manger à un bar du deuxième étage. Nous mangeâmes des huîtres et du caviar. L’après-midi, Kate, la benjamine, qui avait neuf ans, me demanda de lui acheter un journal intime, car elle me raconta que toutes ses amies en avaient un. Je lui promis que si j’en trouvais un, je le lui achèterais. Je commençai donc à regarder tous les magasins. Quelques vingt minutes plus tard, j'en trouvai un: sa vitrine était parfaitement décorée,

Une nuit d'automne mes amis et moi nous promenons dans notre village ; on cherche à s'occuper. Les vacances viennent de commencer et on a envie de se relaxer, de se divertir . Nous nous dirigeons vers un côté du village où commence la rue qui nous amène au village voisin. Le nôtre est petit et on le connait parfaitement. Au bout du chemin il y a un terrain où nous décidons d'aller passer un petit moment. En arrivant on s'aperçoit qu'au fond du terrain il y a une espèce de chapelle. C'est bizarre une chapelle perdue en plein milieu de la campagne ... Nous décidons d'y entrer, heureux de découvrir de nouveaux endroits. On met de la musique et on invite d'autres amis à venir nous rejoindre. Nous passons l'après-midi là, et vers 18H alors que certains sont déjà partis, on entend du deuxième étage - là où se trouvent les cloches de la chapelle - une voix qui semble être en train de prier. On monte les escaliers et on tombe sur une

nonne à genoux ; elle a les yeux blancs et porte une tunique noire. Elle prie dans une langue que nous n'avions jamais entendue auparavant. Devant cette situation nous restons sans voix ; complètement terrifiés. Ce n'est quand même pas un ami qui nous fait une blague ?? La nonne a un crucifix dans la main. Son regard est mauvais ; elle nous veut du mal, nous en sommes certains. Elle récite ses prières de plus en plus fort. Nous redescendons au premier étage en essayant d'ignorer la bonne femme mais d'en bas, nous l'entendons encore prier. De plus en plus fort... On monte le volume de la musique mais le vacarme des prières se fait encore entendre. On décide de monter de nouveau pour voir ce qui se passe alors. Les escaliers sont très vieux , le bois craque ; en cas de danger il nous sera difficile de nous cacher. Nous sommes de nouveau près des cloches mais la nonne n'est plus là. Nous avons des sueurs froides, notre 

de quoi il avait l'air. L'agréable commerçant me le décrit: il avait un chapeau noir pointu et un costume de la même couleur que son chapeau. Je sortais déjà de la boutique quand je vis un homme qui passait, semblable à la description du marchand. Je l’interpellai, lui expliquai toute mon histoire et lui demandai de m’aider. Il me dit que c’était bien lui qui avait vendu ce journal au négociant et qu’il allait m’aider. À ce moment, j'étais fou de joie. Il m’expliqua que ce journal était magique et que le poème qui était écrit dans le journal, n’était néanmoins qu'une formule d’invisibilité. Je ne le croyais pas, mais il continua à m’expliquer. Il m’exposa que pour faire apparaître mes enfants, car oui, tous mes enfants avaient&nbsp; disparu, il fallait que je prononce la formule de l’antidote: “Je ne suis pas seul, mais aimé” suivi de trois fois le mot invisibilité. &nbsp;À peine avais-je fini de répéter ces mots que mes enfants apparurent de derrière une paroi. Je n'en croyais pas

mes yeux. Mais, je continuais de me demander si c’était à cause de la formule magique que mes enfants étaient apparus ou si seulement ils venaient d’arriver de la salle des machines. Je leur demandai, mais ils répondirent qu’ils ne le savaient point, qu’ils avaient oublié ce qu’ils avaient fait. Aussi, j'interrogeai Kate sur le poème et elle ne s'en souvenait pas non plus. Et ce doute resta en moi pour toute ma vie… Quelques semaines plus tard, nous arrivâmes en Mauritanie et nous pûmes enfin passer d’excellentes vacances, même si le mystère n’était pas encore élucidé.

Octobre 1951 J'embarque sur un bateau de croisière avec ma femme et mes trois enfants.&nbsp; Je suis un détective privé londonien de grande renommée et je me réjouis de ces quelques jours de vacances en famille pour découvrir la Mauritanie. Après un départ en fanfare, nous passons une magnifique première journée suite à laquelle ma fille Kate a la bonne idée d’écrire un journal de bord.&nbsp;&nbsp;Dès le lendemain je m' adresse au vendeur du magasin de souvenirs qui se trouve à bord du bateau et achète un beau journal pour l’offrir à Kate. Elle est enchantée et me dit qu’elle commencera à écrire les premières lignes dès le lendemain matin. Le lendemain après-midi alors que les enfants jouent près de la piscine, je prends le journal de bord de Kate,

curieux de savoir si elle a déjà commencé à écrire quelque chose. Rien, elle n'a toujours pas commencé. Patience ... Cependant, en regardant le journal de bord de plus près je découvre une chose bien étrange ; quelqu’un a déjà écrit dans son journal, on dirait comme une formule. Ce n’est pas elle qui l'a écrite ; je connais son écriture ! De plus, la formule est bizarre et incompréhensible ; non cela ne peut pas venir de Kate.&nbsp;Mais alors de qui ? Kate a enlevé l'emballage du livre devant moi il y a de ça juste quelques minutes. Le soir venu, au moment d'aller dîner, quelle n'est pas notre surprise avec ma femme de constater que les enfants ne sont pas là. Pire encore, ils ne sont pas repassés par leur chambre de tout l’après-midi.

Le spectre s'éloigne alors, avant de dispa- -raître.

10 Juin

Au petit matin et après beaucoup d'efforts j'arrive finalement à sortir du village enseveli sous les décombres. Le spectre n'est pas ré apparu. Le chemin du retour est long mais j'arrive finalement chez les parents de l'enfant. Ils me demandent si j'ai retrouvé leur enfant ; je décide de me faire confiance et les arrête. Ils avouent et se retrouvent deux heures après derrière les barreaux. 

instantanément au milieu de la scène.Dieu soit loué, ils sont sains et saufs ! Quelle chance que le magicien ait pu reconnaître la formule et nous aider. 

avec ses frères jouer à la salle des machines ou aller un tour. Je me suis dit que je l’attendrais et quand elle reviendrait, je lui demanderais. Deux heures passèrent et elle demeurait introuvable. Je sentis mon cœur battre la chamade. J’eus l’idée d'aller demander au commerçant s’il savait ce qu’il s’était passé au sujet des mystérieuses écritures pour soulager mon angoisse. Lorsque j’arrivai, le commerçant sortit de son entrepôt. Heureusement, comme il était très agréable, il me laissa lui poser la question qui était le sujet de cette rencontre, même s’il avait déjà fini sa journée de travail. Il me répondit qu’au sujet des écritures et de la disparition, il n’en connaissait rien. Mais, probablement le monsieur auquel il avait acheté ce journal un jour auparavant en savait davantage. Surpris par cette réponse, car je ne savais pas que ce journal était d’occasion, je me décidai à aller le chercher. Seulement, je ne savais pas 

8 AVRIL 1941 On doit fuir à Lahrs, la seule ville libre de l'Allemagne. Ils veulent tous nous tuer à cause de notre religion. Mon père décide de dormir dans une grotte. A l'intérieur de celle-ci, une petite fille est allongée. A coté d'elle, un ours en peluche. Nous décidons de la ramener avec nous et de l'adopter. Ce soir, j'ai une petite soeur et un ours en peluche.

6 JANVIER 1947 Je m'appelle Schneider ; j'ai 15 ans et je suis en première. La nuit dernière j'ai mal dormi ; j'ai entendu des bruit bizarres. Ce matin nous sommes allés dans la forêt avec mon ami Eshgar et quand je suis rentré chez moi vers 20H, j'ai entendu au journal télévisé que la famille - celle que nous avons vue ce matin même dans la forêt - a disparu.

NUIT DU 6 AU 7 JANVIER 1947 Cette nuit j'ai encore entendu des bruits, des bruits de pas. Je suis sorti de ma cham-

- bre pour voir mais je n'ai rien trouvé. Je suis d'abord allé voir dans la chambre de mes&nbsp; parents mais ils dormaient tranquillement. Je me suis ensuite dirigé vers la chambre de ma "soeur" ; elle n’était pas dans son lit, son ours en peluche non plus. 7 JANVIER Il est 10 heures. Je prends le petit déjeuner en famille ; je demande à ma "soeur" où elle a été la veille. Elle me répond qu'elle ne comprend pas ce que je dis et que je suis fou. Comment aurait-elle pu sortir seule en pleine nuit à son âge ? NUIT DU 7 AU 8 JANVIER 1947 Cette nuit je suis resté debout pour voir si ma soeur se levait encore. Oui, elle se lève. Je la suis, elle va dans la cuisine puis dans le jardin puis dans la forêt. Je vois que l'ours en peluche bouge dans sa main. J'entends un bruit derrière moi, je me retourne. Ma soeur n'est plus là. Je commence à la chercher.

pièce et de nouveau sous la table j'entends ce bruit métallique ... Je regarde discrètement et de nouveau je trouve une pièce au-dessous de la table. Une pièce d'or ; aucun dessin de pieuvre sur le côté face mais le chiffre 100. Je lance encore une fois ma pièce ; elle tombe sur "face" et de nouveau j'entends un bruit métallique ... une autre pièce d'or au dessous de la table, . Je tire une dernière fois la pièce avec le dessin du kraken et cette fois elle tombe sur pile ; à ce même instant le bateau de croisière commence à trembler et on entend un bruit qui ressemble à celui qu'on avait entendu auparavant alors qu’on jouait dans la piscine. Un bruit sourd .... comme si on voulait arracher quelque chose du sol du bateau. Puis les sons cessent. Curieux, mon ami et moi allons voir le capitaine dans sa cabine pour lui de-

-mander ce que sont ces bruits étranges. Le capitaine nous répond que c' est apparemment un calamar colossal qui s’est accroché au bateau. A ces mots, je reste sans voix : c'est une coïncidence incroyable si je pense au dessin du céphalopode sur la pièce. Un calamar est en train d'attaquer le bateau !! Je rejoins&nbsp; ma chambre accompagné de Max. Alors que nous discutons, je lance de nouveau la pièce&nbsp; d'or du kraken ; je fais tout mon possible pour qu'elle tombe du côté face afin que je puisse obtenir une pièce d'or. En effet, toutes les fois où elle était tombée du côté face je m'enrichissais d'une nouvelle pièce d'or ...

8 Juin

9 Juin

Le jour n'est pas encore terminé ; je suis terrifié, je ne peux pas être tranquille sachant que je n'ai pas retrouvé l'enfant et qu'il se passe quelque chose d'étrange ici. Un éboulement a provoqué la chute d'un bâtiment et ce dernier bloque l'entrée du village ; je ne peux pas sortir. La nuit va tomber, je ne sais pas quoi faire, j'ai très peur et je vais devoir passer la nuit ici. 

Je suis très fatigué. Je n'ai toujours pas dormi, je n'ai trouvé aucun indice et j'ai l'impression de perdre la tête. La peur pénètre mon corps ... Le spectre est là devant moi, encore une fois. Je reprends mon chapelet mais j'entends les pas du fantôme de l'enfant se rapprocher de moi. Des pas bruyants, très bruyants. Je ne sais pas quoi faire. Je ferme les yeux et je l'entends. Le spectre est en train de me parler ... il ne veut pas me faire de mal me dit-il. 

Le spectre me raconte qu'il ne s'est jamais perdu. Ses parents l'ont trompé et l'ont abandonné ici. Tout comme moi il est resté coincé à cause des forts et nombreux éboulements dans la zone, mais il veut que ses parents soient punis ; il doit sortir de ce village pour s'en assurer et je dois l'aider. 

1 - L'enquête du journal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 2 - La chapelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 3 - Le massacre de Lahrs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 4 - La pièce du Kraken . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 5 - Le revenant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 6 - Le journal magique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 7 - Le couloir maudit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57

ses volets bleus lui donnaient du charme, il était apparu tout en lumière à mes yeux au milieu de ce mur rougeâtre; des livres, des produits manufacturés étaient disposés minutieusement sur les étagères. C’est sans doute cela qui me poussa à y entrer. Le commerçant, un gentil bonhomme d’une quarantaine d’années, était en train de ranger des livres dans la bibliothèque. Je lui demandai s’il avait des journaux intimes. Il me répondit aimablement qu’il y en avait dans le rayon C. Quand je me trouvai en face des journaux, un en particulier attira mon attention: il était couvert de cuir brun et un élastique noir l’entourait. Il me rappela un journal que j’avais eu dans mon enfance. C’est celui-ci que je pris pour offrir à ma fille. Le soir même, pendant qu’on dînait, je fis cadeau à Kate du beau journal que je lui avais acheté.&nbsp; Le lendemain matin, Valérianne, notre bonne et moi, à notre grande surprise, trouvâmes dans le journal rien de plus

qu’un poème. Celui-ci disait: “J’me sens seule. Même avec tous les autres autour de moi, j’me sens seule parce que tu n'es pas là.”C’était sûrement l’écriture de Kate, qui avait sans doute déjà commencé à utiliser son journal. Mais, un doute me perçait quand même - la tête. Je n'étais pas sûr que ce soit elle qui avait écrit ces lignes, qui a mon avis avaient été écrites par un adulte et non pas par un enfant de neuf ans. Toutefois, si ce n’était pas ma fille, qui alors avait écrit cela&nbsp;? Il était absurde de penser que quelqu’un d’autre avait utilisé le journal car celui-ci était neuf. L’unique explication, Kate l’avait déjà utilisé. Peut-être que la veille, elle avait eu le besoin de se confier à son journal. Valérianne, pour sa part, en était sûre, c’était Kate qui avait écrit ces phrases.&nbsp; Alors, je me suis résolu à aller chercher ma fille pour savoir si c’était bien elle qui avait écrit ce poème. Mais, je ne la trouvai pas. Une idée me traversa l'esprit ; elle était certainement allée

Je suis en croisière dans l'Atlantique près de la Colombie avec mon ami Max. Nous dormons dans la même chambre, nous passons tout notre temps ensemble. Vers 15h00 je lui propose d'aller à la piscine ; il accepte. Nous jouons un peu au ballon. Soudain, nous entendons un cri monstrueux et une vibration traverse tout le bateau. Tout le monde se penche sur le bord du bateau pour regarder la mer et avec Max nous faisons de même dans notre coin. On voit une ombre d'environ 30 mètres de circonférence. C’est sous la mer et nous ne pouvons pas vraiment voir de quoi il s’agit, mais je pense personnellement que c'est une baleine. Après quelques minutes, l'ombre pénètre au plus profond de la mer et nous ne pouvons plus la voir. Nous allons ensuite dans notre chambre pour nous doucher et nous ha-

 -biller ;  nous restons plus ou moins 2 heures dans le salon à jouer à ma xbox et à 18h nous allons dîner. Nous arrivons au restaurant, un restaurant très luxueux ; nous demandons une table pour deux. Je commande des frites avec du poulet au curry et Max commande une pizza. Alors que nous sommes en train de manger j'entends le bruit d'une pièce de monnaie sous la table.  Je regarde et je vois une pièce d'or avec un dessin de pieuvre sur le côté face ;&nbsp; le dessin me fait penser à un Kraken. Mon ami me demande ce que c'est. Je lui montre la pièce et lui dis que je l'ai trouvée au-dessous de la table. Je tourne alors la pièce côté pile et je vois écrit 888 ; je n'y attache pas d'importance. Je lance de nouveau la 

maléfice et dans mon dernier instant de vie je pense à mon chien Canela. La dernière chose que je vois c'est une lumière blanche avant que tout devienne noir ... Puis je me réveille dans un lit qui n'est pas le mien ; il y a des machines partout autour de moi, et un monsieur en blouse blanche. Je suis à l'hôpital ; une surdose certainement ... On m'a retrouvé dans la rue. Un cauchemar ? A moins que ...

Les élèves de la 4V2 ont écrit des nouvelles fantastiques. Le principe ? Tirer au sort parmi 68 cartes, une carte "lieu", une carte "personnage", et une carte "objet" , et inventer un récit autour de ces éléments tout en respectant les caractéristiques du fantastique. L'objectif ? Vous faire peur ! Frissons garantis.

Où ont-il disparu ? Que se passe-t-il ? J'angoisse, je vais perdre mes moyens ... Un frisson d'angoisse me saisit. Je retourne immédiatement chez le vendeur pour demander des explications. Il ne comprend pas ... les journaux qu'il achète à son fournisseur arrivent emballés ; c'est impossible que quelqu’un l’ait utilisé avant l'achat. Il ne peut malheureusement pas m’aider… Nous alertons les services de sécurité du bateau et après une recherche approfondie ils reviennent vers nous pour nous annoncer qu’ils n’ont trouvé aucune trace des enfants. Rien. Et s’ils sont tombés dans la mer… ? Et si on les y a poussés ? Peut-être ont-ils été kidnappés ? Quelle horreur… Mon sang ne fait qu'un tour. Ma femme et moi sommes terrifiés et imaginons les pires scénarios. Ayant pris connaissance de la dispari-

-tion des enfants par le système de sécurité du bateau, un homme m’approche et me propose son aide. En effet, il est aussi détective privé et ensemble nous serons peut-être plus efficaces pour retrouver les enfants. Monsieur Poireau, mon nouvel associé, a la bonne idée de consulter le magicien ensorceleur qui se donne en spectacle tous les soirs sur le bateau. Il saura peut-être déchiffrer la formule ... en effet il la reconnaît de suite. C’est précisément la formule qu’il utilise pour son spectacle de magie lorsqu’il veut faire disparaître le lapin blanc du chapeau ! Heureusement, il connaît la formule pour faire réapparaître le lapin. Espérons que cette deuxième formule permettra de faire apparaître les enfants ! Le magicien s’empresse donc de répéter la seconde formule… Et voilà pas que les trois enfants réapparaissent 

6 Juin

Tout commence un 6 juin 1966. Il pleut beaucoup, je regarde par la fenêtre et je réfléchis ... Quelle va être ma prochaine mission ? Détective ou exorciste ? J'exerce les deux activités. Quelques instants plus tard mon téléphone sonne ; je réponds. C'est un homme et une femme ; à leur voix je devine qu'ils sont inquiets. Ils me disent que c'est urgent, je dois aller chez eux très vite car ils ont perdu leur enfant. J'arrive chez eux. Ils m'expliquent plus tranquillement la situation : leur enfant a disparu lors d'une excursion familiale ; il avait demandé à ses parents s'il pouvait aller aux toilettes, il n'est jamais revenu. Ils pensent qu'il est peut être dans un village des alentours. Je prends immédiatement mon sac et pars au village à la recherche de l'enfant.

Arrivé au village je découvre une ambiance terrifiante : tout est dévasté, les maisons et les bâtiments sont complètement détruits. J'aperçois alors quelques chose ... je suis paralysé ; c'est l'ombre d'un enfant. Est-ce lui ? Mais est-ce vraiment une ombre ? L'ombre me regarde fixement ; je m'approche. Oui, c'est un spectre ! Je prends alors mon chapelet et espère exorciser l'ombre mais tout d'un coup ça commence à bouger incroyablement fort. Un éboulement ! C'est un éboulement de terre ! Le spectre disparaît et j'entends quelque chose tomber.

coeur se met à battre à cent à l'heure. Il faut redescendre et partir. Mais ... elle est là ... dans les escaliers ... La nonne est là, juste en face de nous ; elle nous bloque le chemin. Maintenant elle ne prie plus mais nous pointe avec son crucifix. " Oh! Horreur! Sortez d'ici et ne revenez jamais! " dit-elle. Nous courons rapidement pour sortir de la chapelle mais malheureusement nous oublions de prendre tous nos objets personnels ; comment allons-nous faire pour les récupérer ? Nous prenons notre courage à deux mains et revenons à la chapelle ; on prend ce qui nous appartient et on s'échappe en courant avec une étrange sensation dans la poitrine. Nous n'avons pas revu la nonne mais le soir même au moment du coucher, chacun d'entre nous entend des prières. On essaie de les ignorer et de s'endormir ; pas facile ... Quelques semaines plus tard nous

entendons encore des prières, mais malheureusement nous ne les entendons plus seulement le soir ... nous les entendons tout au long de la journée. Un matin, alors que nous étions dans la rue avec mes amis, nous avons vu passer une ombre semblable à celle de la nonne...

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Elle est née à Santiago au printemps 2009. Fille de deux parents intelligents, elle lit beaucoup de genres d' histoires. Elle commence à écrire à l'âge de huit ans sous l'influence de sa grand-mère paternelle. Son grand passe-temps, la musique. Depuis toute petite, elle participe à de nombreuses activités artistiques: la danse, chant et le théâtre. Elle écrit plusieurs histoires toutes différentes les unes des autres: romans policiers, nouvelles fantastiques, littérature jeunesse, chansons, histoires réalistes...

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