Préface
Dans le cadre du bicentenaire de la mort de Napoléon, l’Institut français Firenze organise un cycle de débat sur les héritages de Napoléon en France et en Italie, articulé autour de quatre thèmes : les arts décoratifs, l’aménagement du territoire, la santé et l’administration.
Les invités, guidés par un modérateur, évoquent le legs de Napoléon dans leur travail et l’évolution jusqu’à nos jours des structures mises en place. Les rencontres sont organisées dans les murs de l’Institut français Firenze selon des modalités hybrides. L’Institut français Firenze et le musée Napoléon Ier de Fontainebleau ont décidé de s’associer dans l’élaboration du cycle de débat, offrant au public une riche illustration associée aux contenus des débats grâce à l’iconographie de référence du musée.
Le musée Napoléon Ier a ouvert en 1986 dans une aile du palais ex-impérial de Fontainebleau. Reconfiguré en 2018 selon l’axe « la France et l’Europe sous l’œil et dans la main de Napoléon », il offre un triple élargissement dans le temps vécu, l’espace dominé et l’épaisseur humaine. La scénographie et les œuvres présentées permettent au public de suivre la trajectoire complète de la fulgurante carrière de Napoléon Bonaparte, des débuts italiens à l’exil à Sainte-Hélène. La collaboration avec la Scuola di Scienze Politiche Cesare Alfieri de l’Université de Florence a permis d’associer des étudiants en formation et des professeurs spécialistes de la période napoléonienne. Enfin, un partenariat avec RAI Cultura permet de diffuser largement l’évènement: les quatre débats, sous-titrés en français ou en italien selon la langue de l’intervenant, sont visibles sur le canal de RAI Storia à partir du 5 mai 2021 et en replay.
Dans le cadre du bicentenaire de la mort de Napoléon, l’Institut français Firenze organise un cycle de débat sur les héritages de Napoléon en France et en Italie, articulé autour de quatre thèmes : les arts décoratifs, l’aménagement du territoire, la santé et l’administration.
Les invités, guidés par un modérateur, évoquent le legs de Napoléon dans leur travail et l’évolution jusqu’à nos jours des structures mises en place. Les rencontres sont organisées dans les murs de l’Institut français Firenze selon des modalités hybrides. L’Institut français Firenze et le musée Napoléon Ier de Fontainebleau ont décidé de s’associer dans l’élaboration du cycle de débat, offrant au public une riche illustration associée aux contenus des débats grâce à l’iconographie de référence du musée.
Le musée Napoléon Ier a ouvert en 1986 dans une aile du palais ex-impérial de Fontainebleau. Reconfiguré en 2018 selon l’axe « la France et l’Europe sous l’œil et dans la main de Napoléon », il offre un triple élargissement dans le temps vécu, l’espace dominé et l’épaisseur humaine. La scénographie et les œuvres présentées permettent au public de suivre la trajectoire complète de la fulgurante carrière de Napoléon Bonaparte, des débuts italiens à l’exil à Sainte-Hélène. La collaboration avec la Scuola di Scienze Politiche Cesare Alfieri de l’Université de Florence a permis d’associer des étudiants en formation et des professeurs spécialistes de la période napoléonienne. Enfin, un partenariat avec RAI Cultura permet de diffuser largement l’évènement: les quatre débats, sous-titrés en français ou en italien selon la langue de l’intervenant, sont visibles sur le canal de RAI Storia à partir du 5 mai 2021 et en replay.
Premessa
In vista del bicentenario della morte di Napoleone, l'Institut français Firenze organizza un ciclo di dibattito sulle eredità napoleoniche in Francia e in Italia, articolato su quattro temi: arti decorative, pianificazione territoriale, salute e amministrazione.
I relatori, guidati dal moderatore, discutono delle eredità napoleoniche nel loro lavoro e dell'evoluzione, fino ad oggi, delle strutture messe in opera. Gli incontri sono organizzati tra le mura dell'Istituto Francese Firenze secondo modalità ibride e diffusi online. L'Institut français Firenze e il museo Napoleone I di Fontainebleau hanno deciso di unire le forze per sviluppare il ciclo del dibattito, offrendo al pubblico una ricca illustrazione legata al contenuto dei dibattiti grazie all'iconografia di riferimento del museo.
Il museo Napoleone I è stato inaugurato nel 1986 in un'ala dell'ex palazzo imperiale di Fontainebleau. Riconfigurato nel 2018 secondo l'asse "Francia ed Europa sotto gli occhi e nelle mani di Napoleone", offre un triplo ampliamento del tempo vissuto, dello spazio dominato e dello spessore umano. La scenografia e le opere presentate consentono al pubblico di seguire l'intero percorso della folgorante carriera di Napoleone Bonaparte, dagli inizi italiani all'esilio a Sant'Elena. La collaborazione con la Scuola di Scienze Politiche Cesare Alfieri dell'Università degli Studi di Firenze ha permesso di associare studenti in formazione e professori specializzati nel periodo napoleonico. Infine, una partnership con RAI Cultura permette di diffondere ampiamente l'evento: i quattro dibattiti, sottotitolati in francese o in italiano secondo la lingua del relatore, sono visibili sul canale RAI Storia dal 5 maggio 2021 e in replay.
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SOMMAIREI Un système pyramidal émanant de la personne du souverain
Rouages humains et armature judiciaire
II Les assises du Grand Empire
Emprise territoriale, grands travaux, industrie nationale, effort de guerre
III Armature intellectuelle du Grand Empire
Sciences et santé
IV La Toscane
Elisa, une grande-duchesse encourageant les arts
Postface: Napoléon exilé
Bibliographie
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SOMMARIO I Un sistema piramidale emanato dalla persona del sovrano
Ingranaggi umani e quadro giudiziario
II Le basi del Grande Impero
Influenza territoriale, grandi opere, industria nazionale, sforzo bellico
III Quadro intellettuale del Grande Impero
Scienze e salute
IV Toscana
Elisa, una granduchessa che promuove le arti
Epilogo: Napoleone esiliato
Bibliografia
I Un système pyramidal émanant de la personne du souverain
Rouages humains et armature judiciaire
Le fondateur du système et le moteur de la machine
Anne-Louis Girodet et son atelier. Portrait de Napoléon Ier en souverain justicier, vers 1812. Huile sur toile, 261 x 184 cm. Château de Fontainebleau, musée Napoléon Ier, préemption de l’État, F 2005.33.
À l’apogée de l’Empire, le Grand Juge, ministre de la Justice, passa commande à Girodet d’une représentation officielle de l’Empereur en trente-six exemplaires, destinés à autant de cours d’appel réparties sur tout le territoire de l’Empire français comptant cent trente départements. Le souverain, vêtu du grand manteau impérial fourré d’hermine et portant le grand collier de la Légion d’honneur, debout et tenant dressé son sceptre d’une main assurée, dégage une impression de puissance et de stabilité. Aux classiques imperialia (sceptre tenu de la main gauche, globe crucifère reposant sur un coussin, main de justice astucieusement disposée parallèlement au bras droit de l’Empereur) s’ajoute, habile invention de Girodet, le Code des lois civiles paru en 1804, et appelé en 1807 Code Napoléon, attribut du prince justicier et législateur.
Rouages humains et armature judiciaire
Le fondateur du système et le moteur de la machine
Anne-Louis Girodet et son atelier. Portrait de Napoléon Ier en souverain justicier, vers 1812. Huile sur toile, 261 x 184 cm. Château de Fontainebleau, musée Napoléon Ier, préemption de l’État, F 2005.33.
À l’apogée de l’Empire, le Grand Juge, ministre de la Justice, passa commande à Girodet d’une représentation officielle de l’Empereur en trente-six exemplaires, destinés à autant de cours d’appel réparties sur tout le territoire de l’Empire français comptant cent trente départements. Le souverain, vêtu du grand manteau impérial fourré d’hermine et portant le grand collier de la Légion d’honneur, debout et tenant dressé son sceptre d’une main assurée, dégage une impression de puissance et de stabilité. Aux classiques imperialia (sceptre tenu de la main gauche, globe crucifère reposant sur un coussin, main de justice astucieusement disposée parallèlement au bras droit de l’Empereur) s’ajoute, habile invention de Girodet, le Code des lois civiles paru en 1804, et appelé en 1807 Code Napoléon, attribut du prince justicier et législateur.
I Un sistema piramidale emanato dalla persona del sovrano
Ingranaggi umani e quadro giudiziario
Il fondatore del sistema e il motore della macchina
Anne-Louis Girodet e la sua bottega. Ritratto di Napoleone I nei panni di sovrano giustiziere, 1812 circa.
Olio su tela, 261 x 184 cm. Castello di Fontainebleau, museo Napoleone I, prelazione dello Stato, F. 2005.33.
All'apogeo dell'Impero, il Grande Giudice, ministro della Giustizia, commissionò a Girodet una rappresentazione ufficiale dell'Imperatore in trentasei copie, destinate a tutte le corti d'appello sparse in tutto il territorio dell'Impero francese composto da 130 dipartimenti. Il sovrano, vestito con un grande mantello imperiale di ermellino e con la grande collana della Legione d'onore, in piedi, tenendo in alto e con determinazione il suo scettro, sprigiona un'espressione di potenza e di stabilità. Ai classici imperialia (scettro tenuto in mano sinistra, globo crucigero poggiato su un cuscino, mano della giustizia astutamente disposta parallelamente al braccio dritto dell'Imperatore), si aggiunge, abile invenzione di Girodet, il Codice civile apparso nel 1804, e rinominato nel 1807 Codice Napoleonico, attributo del principe giustiziere e legislatore.
Ingranaggi umani e quadro giudiziario
Il fondatore del sistema e il motore della macchina
Anne-Louis Girodet e la sua bottega. Ritratto di Napoleone I nei panni di sovrano giustiziere, 1812 circa.
Olio su tela, 261 x 184 cm. Castello di Fontainebleau, museo Napoleone I, prelazione dello Stato, F. 2005.33.
All'apogeo dell'Impero, il Grande Giudice, ministro della Giustizia, commissionò a Girodet una rappresentazione ufficiale dell'Imperatore in trentasei copie, destinate a tutte le corti d'appello sparse in tutto il territorio dell'Impero francese composto da 130 dipartimenti. Il sovrano, vestito con un grande mantello imperiale di ermellino e con la grande collana della Legione d'onore, in piedi, tenendo in alto e con determinazione il suo scettro, sprigiona un'espressione di potenza e di stabilità. Ai classici imperialia (scettro tenuto in mano sinistra, globo crucigero poggiato su un cuscino, mano della giustizia astutamente disposta parallelamente al braccio dritto dell'Imperatore), si aggiunge, abile invenzione di Girodet, il Codice civile apparso nel 1804, e rinominato nel 1807 Codice Napoleonico, attributo del principe giustiziere e legislatore.
