Recueil photos et textes d'élèves de 1er MALEC MSPC

Allez-vous entrer dans le paysage?

Moment de pause et de réflexion le temps de se sustenter.

L’esprit de Mr Roulle est comme la lumière qui est faite par l’éclat d’un verre grâce au soleil. J’ai creusé dans un marécage où j’ai trouvé un colonie de tiges où je suis resté stagner. Ces tiges étaient si fines qu’elles évoquaient des aiguilles qui reflétaient la lumière du soleil, cette lumière qui m’aveugla que quelques minutes. Cette tige rose aspire l’esprit du public. Leurs âmes sont partie en 450CRF sur la lune. Les rêves peuvent-ils se réaliser ? La chaise est blanche et claire. Sur ma chaise je me questionne car il paraît que le soleil illumine ce ciel bleu. J’ai creusé dans un marécage où j’ai trouvé une colonie de tiges où je suis resté stagner. Un plancton assis sur une chaise flasque plein d’acariens qui ont la lèpre.

Les montagnes majestueuses se dressent devant moi Leurs sommets enneigés touchent le ciel c'est un émoi Leurs flancs escarpés sont couverts de pin et des roches Et leur vallées profondes abritent des réseaux et des lacs

Je suis un expert en électricité, Je sais comment faire le montage: du TP électrique du moteur, Je suis capable de le faire sans aucun sabotage .

Je travaille sur les chantiers, Je suis toujours sur mes pieds, Mes chaussures de sécurité personnalisées me protègent et me donnent de la crédibilité.

Nous avons passé quatre jours ensemble, le premier jour il y a eu un atelier d'écriture en classe, le deuxième nous avons fait une sortie à Nyons, au col de pontias, le troisième jour il y a au un atelier d'écriture en atelier, et le quatrième jours nous avons travaillé au CDI pour créer nos cartes/cheminements.

Là, c'est moi, Ayoub Habouz, qui ai décidé d'écrire une histoire intitulée "Tous les souvenirs". Mon carnet de poésie a été d'une grande aide pour raconter cette histoire.

Dans cette histoire, j'ai noté les différences entre la vie à la montagne et la vie en ville, en mettant en avant les sentiments et les émotions que l'on peut ressentir. Ce n'est pas tout. J'ai également fait se croiser quatre personnages essentiels : Lorenzo et père, Nina et son père. Ces personnages jouent un rôle important dans le déroulement de mon récit.

Deux gars qui dessinent, c'est une belle histoire Leurs crayons glissent sur le papier, c'est leur territoire

C'est par le silence d'une absence que l'on mesure l'importance d'une présence. AYOUB HABOUZ

Paper texture

Deux potes inséparables Des liens indestructibles

La présentation au public. Ils et elles arrivent et regardent et se penchent et écoutent nos explications.

Les mots de la classe sont comme des perles, Chacun unique et brillant en soi, Ils sont la richesse de notre école, Et ensemble, ils créent un beau symbole

il n’y a pas de son que le bruit des oiseaux ou du vent

J'aime prendre un moment pour moi, pour pouvoir renaître, être seul avec mes crayons et laisser mon imagination maître  .

L'amitié n'est pas l'amer à boire mais la mer à voir. AYOUB HABOUZ

Dans ces deux images on voit le travail d'un camarade de classe. Elles vont refléter les traces de pas sur les routes de gravier. Sur le premier dessin on voit une route, vous pouvez imaginer que c'est la route que nous avons pris lors de cette sortie Ayoub Habouz

Lors de cette exposition, il y avait des poèmes, des histoires et simplement des dessins qui ont reflétés les mots et sens de la montagne. Ayoub Habouz

Restitution de Entrer dans le paysage.

Dans cet endroit, je me sens un peu à l'étroit. Mais, je suis heureux d'être ici, et de pouvoir y passer du temps avec toi .

On avait pas sur quoi poser notre cahier pendant la randonnée. Alors j'ai attendu un peu avant de trouver un support pour écrire mes idées.

Durant la randonnée, on a collecté des mots qui ont servi à écrire ou dessiner nos poèmes. Puis, on a exposé nos créations au CDI.

"J'ai vécu un court moment de solitude en ressentant l'air frais de l'altitude et le sol instable de la vallée en entendant les oiseaux qui chantent."  

C'est une belle photo ! J'aime la façon dont la lumière éclaire les fleurs. La chaleur ramène une jolie couleur.

Un fossile sans cils Figé dans le temps immobile Un témoignage silencieux Et mystérieux à nos yeux .

En collaboration avec le cipM (Centre International de Poésie de Marseille), le parc des Baronnies provençales, Le chargé de mission des Baronnies Mathieu Morard, la poétesse Ester Salmona, nos professeurs Madame Merelli et Madame Rahouti, les élèves de première MELEC et MSPC du lycée Ferdinand Revoul de Valréas ont réalisé un livre qui raconte leurs échanges poétiques.&#160;

Ce sont des cahiers dans lesquels nous avons écrit, Des mots glanés au fil de la montagne Ces mots devaient nous guider vers des poèmes, des histoires Dans ces instants solitaires, écartés de tous Quinze minutes s'écoulaient isolés de tous Et puis venait le temps, d'écrire, Dans nos cahiers, nos mini-poèmes De paysages capturés par nos yeux Et ressentis par nos coeurs Ayoub Habouz

Le jour de l'exposition nous avons utilisés ses mots-là. Ce sont des mots que nous avons écrit auparavant, avec ma classe de 1 melec. Et quand nous étions avec les 1mspc, il s'agissait de mots qui était en rapport avec l'industriel . Ayoub Habouz

câblette de terre	clef à pipe	phase		terre	disjoncteur	contacteur		va-et-vient		adaptation	modification		simple allumage	minuterie		pince à dénuder	double allumage		soudure à l’arc			soudure à l’étain			MIG		capteur		fusible		collier de serrage		nucléaire		argon			relai thermique		sectionneur fusible			télérupteur		prise RJ45		bouton-poussoir

montage/démontage

platine chaussures de sécurité tableau électrique multimètre triphasé monophasé porte-fusible EPI : équipement de protection individuel diode gaine isolant bobine commande conducteur turbine intensité voltage résistance voyant tertiaire rotur stator

Ambiance de création intensive : la ruche MELEC / MSPC

Loins des bruits des moteurs et des colères des gens la solitude dans la nature fait vider les cœurs et fait entendre les chants

Caillou sec et perdu Souffle gazouillé bleu de l’eau du ciel des volets senteurs herbacées plein de tout, faim à la fin bois verts vers écopap

Un être perdu croyait voir un reflet lumineux qui était en fait une personne vivante, entre le trou et la clôture. J’ai oublié la rose occupée du coin en entendant le train à la rosée du Matin sur la platine du tableau électrique alimenté par son panneau photovoltaïque. La chaise est blanche et claire, comme le pelage de l’animal derrière la clôture à côté d’un plongeur tirant une gaine avec un triphasé pour une ampoule. Sur ma chaise je me questionne, car il paraît que le soleil illumine ce ciel bleu. L’éclat lumineux du ciel bleu égaré par cet animal doré occupé par son esprit flasque d’une puissance inconnue. Il paraît que les chaises sont creuses. Il paraît que les chaises sont creuses quand je prends ma pause café tous les jours à 10 heures sur le chantier perdu industriel, point. Les rêves peuvent-ils se réaliser, qu’un animal doré fait du vélo en public, en voyant une centrale nucléaire, le relai thermique envahit le ciel bleu perdu.

Sur le chemin dessiné, Je marche avec légèreté, Les couleurs et les formes s'entremêlent, Et mon imagination s'envole comme une hirondelle.

La CPE du lycée est fière De ses deux meilleurs élèves sans frontières Ils travaillent durs avec passion Et obtiennent toujours la meilleure mention .

Quand mes amis sont là, je n'ai pas besoin de support. Leur présence me donne de la force, et me rend plus fort.

Les mains sont aussi le soutien, la consolation, l'entraide, l'amitié, ce qui nous relie sur notre chemin. Êtes-vous prêts à suivre le nôtre ?

J'ai voulu raconter que finalement c'est surtout les différences entre la ville et les montagnes, les différences d'émotions et aussi des sentiments ensuite il y a aussi une petite histoire d'amour. Sur le coté j'ai fait un dessin de comment le garçon a vu la première fois celle qui allait être la femme de sa vie.

Nous entrons dans notre paysage technique.

Le jeune homme contemple le paysage et s'imprègne de cette beauté sauvage Il se laisse emporter par la nature Et oublie tous ses soucis sans censure.

Se dresse le grillage, sa trame de fer, symbole de câblage, électrique et humain qui sont liés à un piquet de terre.

Allez tout en haut de la montagne pour regarder l'horizon vous laissez entendre les oiseaux chantants et regarder les paysages fascinants vous ramènera des sentiments hallucinants Ayoub Habouz

Après une longue marche, mes jambes sont fatiguées. J'ai besoin d'une pause pour me reposer et me ressourcer.

Les pages "blanches"  attendent les élèves... de grandes pages blanches (couleur kraft en fait)... Mais les "sacs" de mots sont accrochés aux murs du CDI, prêts à s'envoler vers les feuilles paysages des élèves!

Comme une fleur qui s'épanouit avec le temps, Une amitié demeure un trésor important. Et dans nos cœurs, elle brille éternellement.

Notre amitié fille garçon est spécial et unique , Nous partageons des moments forts sans jamais nous mettre en critique  .

Esther Salmona, poète, intervenante, avril/mai 2023

Merci à tous et toutes pour ce beau travail, cette énergie et cet intérêt. Merci à Ayoub, Rayane, Loïc, Adil, Aymeric, Adil, Moussa, Samir, Maïssa, Walid, Yassine, Walid, Mathis, Matéo, Ichem, Mathias, Diego, Mathys, Flavio. Merci à Mme Rahouti, à Mme Merelli, à Mme La Directrice du Lycée Ferdinand Revoul de Valréas, à Matthieu et Jacob du PNR des Baronnies Provençales, Mme Steffen du cipM...

Les jeunes faisant le jeûne étaient fatigués, ils ont donc décidé de se poser pour se reposer. Ayoub Habouz

Cette photo d'amis heureux ne tombera jamais dans un oubli malheureux .

Une amitié qui ne cesse de croitre est une amitié qui ne finira jamais en plâtre .

Regarder le paysage avec mes jumelles me fait ressentir des émotions inhabituelles .

Dans cette super classe Les élèves sont plein d'audace Ils apprennent avec passion Et font preuve d'imagination

Présentation du projet Entrer dans le paysage au CDI

Dans la&nbsp;solitude, le solitaire se ronge le cœur ; dans la multitude, c'est la foule qui le lui ronge. Ayoub HABOUZ

C'est dans la&nbsp;solitude&nbsp;et le silence qu'on apprend les plus belles leçons de la vie. Ayoub HABOUZ

puissance soleil claire geste paraître questionnement lumineux bleu trait	 tige marécage confiné	 colonie rêve imprécis ferme rose plastique mémoire occuper consistance mécanique pneumatique électricité soudure

À Nyons, nous partons marcher au col de Pontias, avec de quoi noter. Des carnets faits pour nous par madame Esther. Levés tôt, un petit trajet en car et nous sommes prêts à découvrir le paysage. Voici le circuit de notre marche.

Ce lieu est le C.D.I. C'est ici que tous les mots et dessins ont été imaginés sur du papier kraft puis exposés.

On essaye de trouver des mots en rapport avec la sortie, qui nous passent par la tête. Loïc

Le schéma électrique révèle un moteur puissant. Ses fils entrelacés tissent un ballet vibrant, Où naît la puissance, où germe l'instant.

Je suis un pro du schéma électrique, je mets tout en ordre avec logique.

Pour écrire et dessiner sur la balade, nous n'hésitons pas à nous mettre au sol, pour permettre à la mémoire de mieux travailler et laisser toute la place à l'imagination.

Les garçons se baladant à côté des champs se rattachant sur la route pour former une troupe errante. AYOUB habouz

La longue balade lasse les élèves L'envie de rentrer chez eux germe en eux Pensant que c'est mieux !

Le moment m’a fait penser à l’année dans laquelle nous étions confinés. Les reliefs de la montagne me donnent le vertige tel qu’un moteur en marche. Une maison jaune accompagné de son arbre rouge où vit Mr Roulle. Insatiables pour intarissables. Tu es incompréhensible comme élève. Pourquoi tout est grand ici ? L’odeur elle est à côté de toi toute la journée en fait… La solitude et les chants des oiseaux sont des roulements pour avoir un sentiment pour vider votre esprit&nbsp;&nbsp;et mettre votre cœur à zéro. L’imagination des traces de pas qui allongent la montagne. Sur une courbe de gravier noir qui ne les efface pas. Les hirondelles et les arbres qui se font éblouir par un soleil envahissant sur lequel on aimerait jamais partir. Les reliefs de la montagne me donnent le vertige. Ça compte aujourd’hui.

Prendre de l'altitude permet de nous recentrer sur la vie et nos émotions. 																									Evan Montlahuc

Ils marchent en ayant l'espoir de voir le bus sur leur route.

Un moment de réflexion pour partager mon idée avec Esther.

Une petite pause le temps de se ressourcer

L’esprit du personnage d’un animal a été égaré le temps d’un rêve. Grâce au silence, j’ai pu parvenir à entendre la nature ainsi que tous les animaux qui y sont cachés. Grâce à cette nature sans clôture, j’ai pu prendre un bon bol d’air pur. J’ai vécu un court moment de solitude en ressentant l’air frais de l’altitude et le sol instable de la vallée en entendant les oiseaux qui frétillent. J’ai pu ressentir l’air naturel des hauteurs terrestres en voyant du vert à perte de vue. Dans le froid au bord d’un falaise le soleil m’éblouit. Dans les bois seul je pense à ma vie. J’étais seul avec mon Bobino quand mon bon binôme m’a rejoint. Seul sur la colline assis sur une chaise de pierre. Le silence est d’or et riche en observations.

Le geste d'écrire et de noter, le geste de régler et utiliser les machines : les mains sont les premiers outils pour communiquer et construire. Mais est-ce que marcher est un geste ?

Le silence peut mettre les coups les plus forts Ayoub Habouz