Rencontre avec Ginette Kolinka

Ginette Kolinka:
gardienne de mémoire de la Shoah

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Comment la rencontre avec la Ginette Kolinka transcende-t-elle la simple notion de témoignage?

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Portrait de Madame Kolinka?

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juif

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francaise

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Nom de naissance : Cherdonsky

Nom d’usage : Kolinka

Prénom : Ginette

Date de
naissance : 04/02/1925

Lieu naissance : Paris

Nationalité : française

Signe particulier: tatouage bras (78599)

religion : juive

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Quelle motivation pousse Mme Kolinka à intervenir dans notre établissement et à se présenter devant vous?

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Mme Kolinka est venue dans notre établissement pour partager son histoire personnelle liée à la Shoah. Elle nous a livré un témoignage poignant sur sa déportation durant la 2 nde Guerre Mondiale. Son engagement en tant que gardienne de la mémoire vise à prévenir l'oubli parmi les génération futures.

Le périple d'une déportée:

La France dans la seconde guerre mondiale:

Le choc de la défaite de 1940 | Lelivrescolaire.fr

"Quelqu'un nous a dénoncés!"
La Gestapo nous embarqua mon père, mon frère de 12 ans, mon neveu de 14 ans et moi un midi. Nous avons passé une nuit en prison à Avignon puis nous avons été transférés à Marseille pour enfin rejoindre Drancy.
Le 13 avril, nous sommes partis pour la Pologne pour arriver trois jours plus tard en train. Le voyage a été très difficile et inhumain (serrés les uns contre les autres dans l'obscurité) jusqu'au camp de Birkenau.

Les moments clés de sa déportation:

Des wagons surchargés transportaient des personnes vers l'inconnu, vers des camps dans des conditions de voyages extrêmement difficiles.
Les juifs entassés étaient privés d'eau, de nourriture et de soins durant le long et épouvantable trajet sans aucune considération. Certains sont arrivés à destination déjà décédés.

Lorsque Ginette est arrivée au camp de Bergen Belsen à la fin d'octobre 1944.
C'est malheureusement là qu'elle y a célébré son vingtième anniversaire.

Les camps de déportation

Ginette a été déportée dans plusieurs camps, notamment Drancy, Bergen-Belsen, Raguhn (usine), Theresienstdat et Auschwitz-Birkenau.
Son parcours l'a également conduite à travers plusieurs villes, dont Marseille (prison des Beaumettes), Aix-les-Bains, Lyon et Paris.

Les conditions de transferts:

Ginette a été déportée vers le camp de Birkenau en train, où elle et ses camarades ont voyagé pendant des heures, entassés les uns sur les autres, sans toilette, seulement munis d'un petit seau pour satisfaire leurs besoins.
À son arrivée à Birkenau, les déportés en bonne santé ont été contraints de marcher sur plusieurs kilomètres dans la neige et le froid, tandis que les plus faibles ont été transportés en camionnette pour rejoindre le camp. Plus tard, Ginette compris qu'ils avaient été dirigés vers le crématoire.

La vie dans les camps:

Repos:
Ginette et ses camarades déportés passaient leurs nuits sur des planches en bois sans couette ni couverture dans des baraque en bois.
Nourriture:
Ils recevaient peu voire pas de nourriture (juste un morceau de pain pour le petit déjeuner).
Désespérée par la médiocre qualité de cette nourriture, Ginette fouillait souvent dans les poubelles des officiers à la recherche d'épluchures de légumes ou de fruits pour varier le goût de sa maigre pitance de bouillie et de pain.
Intimité:
Les toilettes étaient répugnantes, sans intimité et dégageaient une odeur nauséabonde.