16 histoires incroyables sorties de notre imagination

Elle m’expliqua alors qu’elle n’était pas morte&nbsp;: l’homme qui avait créé le plus de virus au monde Jon Holydeur avait tenté de l’écraser car elle avait vaincu certains de ses virus. Comme elle était celle qui avait détruit le plus de virus informatiques au monde, la police l’avait protégée. J’étais tellement heureux. Je lui chuchotai de ma voix informatique&nbsp;:

Une petite poule maline habitait dans une ferme. Elle aimait bien se promener. Un jour, elle vit un loup, deux, puis trois… quatre, cinq&nbsp;loups&nbsp;! Elle ne savait pas quoi faire. Elle réfléchit et eut une idée. Rusée, elle passa entre les pattes du premier loup. Elle courut, et courut encore. Mais les loups sont rapides et la rattrapèrent. La poule se mit à faire l’imbécile tandis que les loups tentaient de l’encercler. L’un sauta par-dessus elle, l’autre s’arrêta derrière. Elle semblait bloquée devant et derrière… mais pas sur les côtés. Elle s’enfuit à toute vitesse. Elle vit alors deux chemins, un noir et un blanc. La petite poule choisit le second.&nbsp;Elle marcha des kilomètres et des kilomètres jusqu’à découvrir une ferme. Elle courut et vit des vaches, des chevaux, des cochons et des petites poules, comme elle&nbsp;! Une fois installée à la ferme, elle tenta de s’habituer à de nouvelles règles. Mais la petite poule aimait toujours autant se promener. Au bout d’une année, elle se rappela son ancienne ferme. Elle se demanda comment y retourner. Elle quitta alors les lieux ne sachant dans quelle direction aller. Au loin, elle vit dix chemins. Elle en emprunta un, marcha 50 kilomètres et réussit enfin à rejoindre sa ferme d’origine.&nbsp;

SOMMAIRE <a href="bookcreator://page/SGDbl5bfQZG1QlPOO6D2Kg">L'ordinateur cassé</a>, Mila Archambault <a href="bookcreator://page/6A3ODnOjRK2xFsxx6Pzl2Q">Une famille effroyablement étrange</a>, Alan Billon <a href="bookcreator://page/m2a2ce6kRGG4zLNYsSaBuw">Un mercredi mouvementé</a>, Clémentine Bucheron <a href="bookcreator://page/Nzg70CymRkugKi8fhOeZqg">Attaque en pleine nuit</a>, Noa Chaudron <a href="bookcreator://page/swyrZkZuRBqpTh-Uh0o2MA">La princesse et le rat</a>, Marylou Christensen <a href="bookcreator://page/T-5oImtmQwyiWrfvn6Hogw">La sorcière et le chevalier</a>, Gabin Decousier <a href="bookcreator://page/KQz21pHBRpePCxukwu57GQ">L'ordinateur gobeur</a>, Côme Goulley <a href="bookcreator://page/Ksd-aFj4QSi0RtQUMXL1FA">La sorcière et le poireau</a>, Philippine Grand-Clément

Les aventures d'une petite poule maline, Inès Nistor

Nous entendîmes une voix de robot qui répétait «&nbsp;Super Surge&nbsp;». Surge était là. Il possédait un cercle d'énergie. Il mit une baffe au chat. Alan en profita pour tirer une nouvelle pastille antiradiotique. Osis redevint alors le chat qu’il était. Et toute la famille d’Alan revint à la vie. Le foyer redevint paisible.&nbsp;

Le mystérieux poireau, Clémence Jourdier

<a href="bookcreator://page/iXfgLbe0QCCWEcdkWKTR6A">Une maison... des sifflements</a>, Agathe Henry <a href="bookcreator://page/C8TilWWiRAax9wtHgjtjTw">L'ordinateur qui voulait retrouver sa propriétaire</a>, Clémence Henry <a href="bookcreator://page/4Nxlrs2wSMyZvYhMroz7Zg">Le mystérieux poireau</a>, Clémence Jourdier <a href="bookcreator://page/zmr6D5DaS0SVeiT0jOwmVA">L'ordi-malheur</a>, Batiste Lambert <a href="bookcreator://page/7_uojl8hQKi8GsyQPfko6w">Une amitié monstrueuse</a>, Antonin Lanier <a href="bookcreator://page/2EdUDsnHSjGYwzHrEBdt_w">Les aventures d'une petite poule maline</a>, Inès Nistor <a href="bookcreator://page/JYnyJE7TSEG3xtx_y_Lo6A">Les ordinateurs envahisseurs</a>, Tom Perrot <a href="bookcreator://page/iXBikq3UR6KzYOHNLq-xPA">L'ordinateur déformé</a>, Anthyme Plessy

Un recueil écrit, raconté et illustré par les élèves de CM1-CM2 de l’école Sainte-Marie, Decize

Une famille effroyablement étrange, Alan Billon

16 HISTOIRES INCROYABLES

SORTIES DE NOTRE IMAGINATION

Une amitié monstrueuse, Antonin Lanier

En 2020, une princesse vivait dans une tour avec son prince. Elle répondait au doux prénom de Marie. Elle possédait une armoire… hantée. Et elle le savait. Elle le savait parce que la nuit, l’armoire bougeait, gémissait de plus en plus fort, à chaque minute qui passait. La princesse et son prince étaient effrayés. Ils ne pouvaient plus fermer l’œil de la nuit. Tombant de fatigue, Marie décida par un samedi ensoleillé d'ouvrir l'armoire. Elle l’ouvrit avec frayeur. La porte grinçait et elle vit un rat enragé lui sauter dessus. Ses yeux rouges lui faisaient peur, sa petite bouche mouillée la mordilla sur la bouche. La princesse, troublée, en pleura. Le prince sauta de son lit pour refermer l'armoire. Il demanda à la princesse d'aller se recoucher… Le lendemain matin, la princesse, têtue, rouvrit l'armoire hantée&nbsp;: le rat avait disparu. Il avait sûrement rejoint les égouts pour y passer le reste de sa vie. Le prince et la princesse dormirent heureux pour la vie.&nbsp;&nbsp;

En voyant la petite fille, le chevalier sans tête, se lança à sa poursuite. Elle se mit à courir. Le chevalier arriva au château de la sorcière. Il la tua. Avant de mourir, elle maudit la petite fille d’avoir mené le chevalier à sa demeure. La fillette se transforma alors en sorcière. Elle se vengea et tua le chevalier sans tête. Puis, elle détruisit tout sur son passage. Deux années passèrent. La sorcière se regarda un jour dans son miroir. Elle se trouvait si laide qu’elle se liquéfia sur place et mourut. On dit que son fantôme hante les forêts… C’est à ce moment-là que Lisa se réveilla de son cauchemar.

Il était une fois, un vendredi 4 décembre, un jeune garçon du nom de Timéo alluma son ordinateur. Il habitait à New York. Ses yeux étaient verts, ses oreilles beiges et son sang rouge. Son père Benoît, sa mère Éloïse et Paul, le dernier de la famille, aimaient passer du temps sur les ordinateurs. Ce vendredi 4 décembre donc, Timéo vit apparaitre sur l’écran de son ordinateur un visage sur lequel n'apparaissaient que des yeux globuleux et une bouche déformée. L'homme à l'écran semblait en colère.

Timéo eut très peur. Il courut se réfugier dans sa chambre, et claqua la porte. Une fois enfermé, il se cacha sous sa couette bleue et parsemée d'étoiles. Coincé, il ne put aller à l'école. Il avait trop peur de son ordinateur&nbsp;: des touches manquaient et l'écran était cassé, tout comme le clavier. Timéo, quant à lui, portait des lunettes rondes parce qu'il voyait flou. Peu de temps après, dans son bureau, son père alluma son ordinateur. Sur son écran, il lut&nbsp;: «&nbsp;Je vous envoie ce message parce que je sais ce que vous avez fait&nbsp;! Vous avez assommé quelqu'un dans la rue à New York. Dans un instant, vous allez subir la colère du tonnerre de la mort qui va vous passer dans l’oreille gauche et ressortir par l’oreille droite. A 19h17 précisément, vous vous rendrez au stand de tir pour que je vous tire dessus avec ma carabine de calibre 5-5 mm. Vous vous installerez devant la cible et j'appuierai sur la gâchette…&nbsp;».&nbsp; Benoît se rendit au rendez-vous mais il échoua au test&nbsp;: l’ordinateur était trop fort et il le tua.

Dans la maison d’Alan, alors que nous dormions paisiblement, nous entendîmes un cri. Nous nous précipitâmes dans le jardin&nbsp;: au loin, nous aperçûmes Antoine Griezmann, un cannibale vêtu tout en blanc. Ses dents étaient acérées, ses cheveux rouges, son maquillage identique à celui du clown tueur… Il était en train de danser le floss. En nous voyant, il nous fonça dessus comme une flèche ! On courut se mettre à l’abri à la maison. Les parents d'Alan et son frère avaient disparu. Les lumières ne cessaient de s’allumer et de s’éteindre.&nbsp;Nous paniquions&nbsp;: « Aaah&nbsp;! Un tueur essaie de rentrer chez nous ! ». Osis le chat d’Alan se transforma alors en loup-garou. «&nbsp;Qu’est-ce qui se passe ici&nbsp;? », m’inquiétai-je. Le loup-garou voulait maintenant nous dévorer ! Et Antoine Griezmann nous chuchota&nbsp;: « Ouh ouh, je vous vois…&nbsp;» Alan réussit à parler&nbsp;: « Cette fois-ci, on n’a plus le choix&nbsp;!&nbsp;» Nous allâmes au sous-sol pour prendre des armes. Une fois revenus à l’étage, nous réussîmes à transformer Antoine Griezmann en humain grâce à une pastille antiradiotique. Alan m’expliqua&nbsp;: «&nbsp;La pastille antiradiotique a le pouvoir de faire redevenir normale la personne touchée par la malédiction. Et c’est pareil pour les animaux&nbsp;». Osis avait de plus en plus les yeux rouges et sa fourrure était de plus en plus épaisse. Il avait bien l’intention de nous dévorer. Alan et moi, nous lui tirâmes une pastille dans l’œil mais rien ne changea dans son comportement&nbsp;!

L'ordinateur qui voulait retrouver sa propriétaire, Clémence Henry

Un ordinateur tout cassé par des humains décida de se venger. Il était tout noir. Quand on touchait son clavier noir, il envoyait du poison. Un jour, Jérôme entra dans la maison où l’ordinateur était. Il le vit, s’approcha de lui, puis voulut télécharger une application. Dès qu’il le toucha, il reçut du poison qui le tua. Depuis ce jour, on ne l’a jamais revu. Quelques semaines plus tard, une fille qui s’appelait Lilas entra dans la maison et entendit l’ordinateur parler. Prise de panique, elle monta à l’étage. Elle était perdue. - Mon dieu, cet ordinateur parle ! pensa-t-elle. Sa copine Camille, qui l’attendait dehors, monta à l’étage pour retrouver Lilas. Elle la vit et lui demanda si tout allait bien. - Oui je vais bien. Mais viens vite, on doit sortir d’ici&nbsp;! Les portes se fermèrent derrière elles. - Viens, on va se cacher dans la chambre, proposa Camille. Elles entendirent alors une voix. C’était l’ordinateur qui cherchait à tuer des gens pour se venger. Heureusement, Lilas et Camille réussirent à s’enfuir de la maison. - Ouf, on a eu chaud&nbsp;!&nbsp;

Il y a très longtemps, une petite fille âgée de dix ans s’appelant Lisa lut un livre sur un chevalier sans tête, puis elle s’endormit. Elle plongea alors dans un rêve étrange où elle voyait un manoir. Il était effrayant. La petite fille entra dans la demeure. Elle vit un homme terrifiant avec une bosse. Il était tout ébouriffé. - Bienvenue petite fille, la salua-t-il. Mon maitre déteste les visites. - Oh, je suis désolée mais je ne sais pas où je suis, chuchota-t-elle, peu rassurée. - Tu es sur les terres du chevalier sans tête, mon maître. Attention, il déteste les enfants… - Ah bon&nbsp;? Mais que leur arrive-t-il&nbsp;? - Ils sont égorgés, puis brûlés sur le bûcher&nbsp;! - C’est horrible, gémit la fillette. - Mon maitre arrive. Bonjour maitre, avez-vous besoin de moi&nbsp;? - Oui, la sorcière nous assiège&nbsp;! Il faut l’attaquer dans une heure&nbsp;!

Nous sommes le 28 octobre 2015. Je m'appelle Katia, j 'ai 11 ans et je vis au Canada. Je vais vous raconter mon histoire. Ce mercredi-là, je venais de me lever. Après avoir pris mon petit-déjeuner, je me suis lavé les dents et je me suis habillée. Les heures passaient, il était déjà 10h54. Je n'arrêtais pas de chercher maman quand soudain j'entendis une voix aigüe qui n'arrêtait pas de répéter : - Katia ! Viens me voir ! J'avais peur. Je croyais que c'était un fantôme ou un monstre. Je ne savais plus quoi faire. Je pris mon courage à deux mains. J'avançais avec crainte et je faisais des pas de souris. Puis, quelque chose d’autre arriva. Un sifflement qui me menait autre part. J’avais trop peur et je partis dans le sens inverse. Je retrouvai la voix aigüe qui me conduisit jusqu’au pont des Martel, nos voisins. J'avais entendu comme un rire. Me rappelant soudain qu’Halloween arrivait dans trois jours, je vis surgir devant moi ma mère déguisée en chauve-souris et mon chat Patapouf en petit diable. Nous nous sommes mis à rire&nbsp;: ils voulaient simplement me faire peur&nbsp;! Nous sommes alors rentrées à la maison où nous avons bu un grand verre de limonade. Papa est rentré, nous a regardées et a rigolé&nbsp;: - J'ai manqué quelque chose on dirait…

Dans la maison du voisin, il y avait un vieil ordinateur bizarre et fin. Au cœur du quartier, les enfants jouaient souvent au football. Parmi eux, Antoine était un garçon blond et maigrichon aux cheveux bouclés. Il était souvent habillé d’un tee-shirt bleu. Il portait des chaussures noires et un pantalon de la même couleur. Un jour, il tira dans le ballon noir et blanc qui atterrit sur l'ordinateur du voisin. Ce n’était pas la première fois qu’un ballon atterrissait dans sa maison. Comme le voisin n'était pas là, Antoine et ses amis pénétrèrent à l’intérieur pour aller récupérer la balle. Fatigué de toujours recevoir ce ballon, l’ordinateur se leva et tua le groupe d’amis. Depuis ce jour, il se faisait appeler l'ordi-malheur. Son propriétaire lui avait versé de la potion maléfique pour le rendre agressif. Tous ceux qui habitaient dans le quartier mouraient un par un. Dorian, un enfant de 11 ans qui était l'ami d’Antoine, habitait à la campagne. Un jour, il décida de prendre une hache et de détruire l'ordinateur. À sa mort, toutes ses victimes ressuscitèrent. Chacun considérait Dorian comme un héros jusqu’à ce qu’il meure de vieillesse.&nbsp;

Les ordinateurs envahisseurs, Tom Perrot

L'ordinateur gobeur, Côme Goulley

La sorcière et le poireau, Philippine Grand-Clément

Alors, la sorcière le prit entre ses mains et en fit une soupe&nbsp;! Depuis ce jour, la sorcière était toute seule et toute triste.

Chanson interprétée par les CM1-CM2 : Noël n'est pas au magasin, Anne Sylvestre

Attaque en pleine nuit, Noa Chaudron

Il était une fois des ordinateurs qui vivaient à Paris. Ils étaient stockés dans une maison près de la Tour Eiffel. Le plus surprenant était quand le soleil de l'après-midi tapait sur la Tour Eiffel et aveuglait l'écran de ces machines. Quatre pattes se mettaient à pousser lentement sous les ordinateurs… Des dents aiguisées et féroces apparaissaient sur l'écran, prêtes à dévorer les humains en une seconde. Mais dès lors que le soleil déclinait, les ordina-tueurs redevenaient des ordinateurs à part entière. Par une belle après-midi estivale, le chef des ordina-tueurs, le plus gigantesque, le plus effrayant et le plus puissant de tous, utilisa ses pouvoirs magiques pour lancer des boules de feu sur les Parisiens. En effet, il tenait ses pouvoirs des rayons du soleil. Il détruisit toute la planète. Pour assurer la survie de son espèce, il créa un virus permettant à ses camarades de ne plus jamais se retransformer en gentil ordinateur dès le soleil couché. C’est ainsi que les ordina-tueurs régnèrent sur le monde.

L'ordinateur cassé, Mila Archambault

Tim était un garçon étrange et intrigant. Il n'avait plus que sa mère Cerise. Elle portait une chemise à carreaux et buvait beaucoup. Son père était mort, il y a de cela quelques années. Cambrioleur, sa dernière escapade dans une banque lui valut de se faire tuer par la police. Tim portait constamment des tenues qui n’étaient pas reconnaissables&nbsp;: il choisissait des habits très sombres. Il vivait dans une sorte de manoir… ou plutôt une maison grise tirant vers le noir. Elle était très ancienne. Après le décès de son père, Tim, assommé par la tristesse, vécut trois jours entiers dans la forêt. Il revint chez lui d’une manière assez étrange, et par la fenêtre. Sa mère était très inquiète. Tim ne lui parlait plus. Elle décida donc de le filmer. Le lendemain matin, elle visionna la vidéo. Son fils agissait bizarrement mais elle ne comprenait pas. Elle interrogea ses amis. Ils lui indiquèrent que Tim grandissait à toute vitesse. C’était inimaginable&nbsp;! Elle comprit alors les images&nbsp;: les bras de son fils dépassaient de la couette, ses pieds ne tenaient plus sur le matelas. Elle continua de le filmer. Une nuit, elle le surprit en train de se comporter comme un singe. Il arpentait sa chambre, mais également la sienne à elle. Elle poussa alors un cri strident. Pour toute réaction, Tim lui ouvrit la bouche, semblant cracher ou aspirer quelque chose. Il repartit ensuite dans sa chambre.

La sorcière et le chevalier, Gabin Decousier

Dans le jardin d'une vieille sorcière, il y avait un poireau magique qui s'appelait Arthur. Il était vert et blanc comme un poireau. Il n'avait ni bouche ni yeux comme un poireau. Mais il parlait le&nbsp;poirion, la langue des légumes verts. Il mangeait par les racines et il regardait par les feuilles. En revanche, il ne marchait pas… comme un poireau&nbsp;! Son pouvoir était d'exaucer tous les vœux au monde. Un jour, la sorcière alla dans son jardin pour cueillir des légumes. Le poireau dit à la sorcière&nbsp;: « Ne me cueille pas, je suis un poireau magique qui exauce tous les vœux ». La sorcière n'en croyait pas ses oreilles. Elle comprenait bien sûr toutes les langues de ses légumes verts. «&nbsp;Tu exauces vraiment tous les vœux ?&nbsp;». «&nbsp;Oui, dit le poireau. J'exauce vraiment tous les vœux. » Elle lui demanda alors&nbsp;: « Est-ce que je peux avoir un chaudron magique s’il-te-plait ? ». «&nbsp;Bien sûr, dit le poireau. Mais comment le veux tu ton chaudron ? ». La sorcière le voulait gris. Elle voulait qu'il fasse un mètre de hauteur et un mètre de diamètre. «&nbsp;D’accord&nbsp;!&nbsp;» Et le poireau exauça son premier vœu. Maintenant, la sorcière et le poireau étaient amis. La sorcière était si contente qu'elle n'arrêtait pas de lui demander des vœux. Mais un jour, le poireau Arthur tomba malade. Il n'avait plus de force pour exaucer les vœux car il en avait exaucé beaucoup trop. Ce que la sorcière ne savait pas, c’est qu'elle ne pouvait en demander que vingt.

Une princesse s'appelait Neige parce qu'il neigeait le jour de sa naissance, en 2000, dans un royaume perdu de Normandie. Neige avait une fille qui s'appelait Marie. Jeune fille de 5 ans, elle était blonde. Son rêve était d'avoir un beau et énorme poireau parce que c'était la mode. Le fameux poireau était partout en publicité, et les enfants du royaume adorait cette pub. Comme il était en promo, tous les parents étaient d’accord pour acheter le poireau en question. L’unique vendeuse de ce légume était très gentille, et elle en vendait tout plein depuis quelques semaines. Le secret de ce poireau magique était qu’il pouvait se multiplier. La vendeuse pouvait donc en vendre autant qu’elle le voulait, sans limite. Un jour, quelques personnes se mirent à douter de quelque chose. Elles l’invitèrent pour tenter d’en savoir plus. Pendant plusieurs semaines, elles cherchèrent encore et encore sans jamais découvrir ce qu’elle cachait. Le secret du poireau mystérieux était bien gardé. Le groupe se dirigea dans tous les champs du monde mais aucun n'avait ce genre de poireau. Une nuit, le petit groupe se rendit chez la vendeuse. Il découvrit plein de cartons remplis de poireaux mais un était tout seul. Le groupe s'approcha, le prit et l'emporta. Chacun remarqua qu'il pouvait se multiplier. Le groupe annonça à tout le village qu'il existait un poireau magique. Tous les enfants étaient déçus car, une fois le secret dévoilé, il avait fallu détruire le fameux poireau !

Une épouvantable odeur les enveloppa soudain. Ils avancèrent pourtant, serrés l'un contre l’autre. Ils pénétrèrent dans une pièce très sombre, puis dans une autre encore plus lugubre. L'odeur était de plus en plus insupportable, épouvantable même. C’est là qu’ils virent des cadavres décomposés. Ils avaient tous un point commun : ils sifflaient&nbsp;! Du sang partout. Le sol était maculé de sang.&nbsp;Marie et Valentin se crispèrent à cette vue effroyable. Ils se retournèrent pour rejoindre la porte d’entrée, tentèrent de l’ouvrir mais échouèrent… Coincés, ils étaient coincés ! Depuis cette nuit, plus personne ne les revit, mais la rumeur veut que de nouveaux sifflements apparurent dans la maison qui sifflait.&nbsp;

Le monstre resta avec Marc jusqu'à sa mort. Le monstre avait alors 119 ans. Il vécut encore jusque 2&nbsp;000 ans. Entretemps, il s'était marié et eut dix petits-fils monstres. Comme avec Marc, il était serviable avec toute la famille. Ainsi, à son enterrement monstrueux, il y eut beaucoup, beaucoup de monde pour lui rendre un dernier hommage.

L'ordinateur déformé, Anthyme Plessy

Une maison... des sifflements, Agathe Henry

La princesse Marie inventa alors une nouvelle mode : la crème de poireau pour le visage. Les enfants retrouvèrent le sourire. Quant à la vendeuse du poireau mystérieux, elle était furieuse et partit dans un autre village.

Nous avons ensuite passé une excellente soirée. Pourtant, je n'arrêtais pas de repenser à se sifflement qui m'inquiétait tant. Je me relevai et là… quelqu'un ou quelque chose s'empara de mes pieds. Cette chose était affreusement gluante. Heureusement, maman m'attrapa la main et me sortit de là. Elle m’apprit que c’était l'anguille des maisons&nbsp;! Elle avait déjà tué trois personnes en ville. Alors nous avons déménagé à New York pour une nouvelle vie.

Un mercredi mouvementé, Clémentine Bucheron

À Londres, en Angleterre, se trouvait une maison abandonnée. On l'appelait la maison qui sifflait. Celui qui l'avait construite sifflait tout le temps. On disait des choses mystérieuses à son propos. Depuis 30 ans, la maison était en ruines. Du lierre poussait tout autour, les vitres étaient brisées et le toit était en train de s’effondrer. Marie, 35 ans, infirmière, et Valentin, 37 ans, architecte, habitaient juste à côté. Ils trouvèrent leur maison grâce à une annonce immobilière postée sur un site internet. La première fois, ils la trouvèrent magnifique, mais depuis leur déménagement, ils étaient préoccupés par des bruits étranges… Des sifflements plus précisément. Ils en avaient parlé aux policiers, mais ils considéraient que ce n’était pas de leur ressort. Un soir, Marie rechercha des informations sur cette mystérieuse maison qui était à côté de la leur. Elle obtint des informations plutôt effrayantes. Certains pensaient que cette maison était hantée par l’homme qui l’avait construite. Il était mort d’une façon cruelle dans sa demeure. La rumeur voulait que l’on entendît encore et encore ses sifflements. Marie avala brusquement sa salive. Elle appela Valentin&nbsp;: les sifflements devinrent alors de plus en plus puissants. Intrigué, le couple sortit de sa maison pour voir ce qui se passait. Arrivés devant la fameuse demeure, ils ouvrirent doucement la porte…

J'étais un petit ordinateur plein de vie. J'étais utilisé par Marie, une jeune fille très talentueuse qui avait reçu un grand prix pour avoir éliminé des virus informatiques. Elle avait 16 ans et je l'aimais beaucoup. Si j'avais pu l'embrasser, je l'aurais fait sans réfléchir, mais je n’étais qu’une machine. Un jour, malheureusement, elle mourut dans un accident de voiture. J'étais tellement triste&nbsp;! Après quelque temps, une nouvelle utilisatrice s’occupa de moi, Marine. Elle ne m'utilisait pas souvent. Alors, pour me rappeler mon ancienne propriétaire, tous les jeudis, avec la webcam, je faisais tout le tour de la petite chambre étroite. Puis, je tapais doucement sur mes petites touches dorées afin d’éliminer les virus que je trouvais. Aucun ne réussissait à se faufiler, d'où mon surnom d'ordina-tueur. Un jour, je trouvai un site inconnu où je tombai sur un prénom, Marie, et une adresse, celle de l’ancienne maison où je vivais. Je croyais me tromper mais en y regardant de plus près, j’avais bien raison… C'était la Marie que j'avais connue ! Je me débrouillai pour me rendre chez elle. J'étais dans une petite pièce en attendant son retour. En me voyant, son visage sourit. Elle était contente de me retrouver.&nbsp;

Sa mère était tombée dans les pommes. Attirés par le cri, les amis de Cerise arrivèrent. Ils n’en crurent pas leurs yeux&nbsp;: une masse noire gluante et visqueuse poussait dans le dos de Cerise. Sous le choc, ils ne virent pas Tim s’approcher. Il en profita pour aspirer leur âme…&nbsp;

La princesse et le rat, Marylou Christensen

Une nuit, Marc entendit un cri. Il descendit l'escalier à toute vitesse pour rejoindre le salon. Marc vit alors un voleur. Il portait une cagoule noire, et sa tenue était noire et blanche. Il tenait un pistolet… chargé, et portait un couteau à la ceinture. Marc avait réussi à être discret. Il prit son fusil de chasse et pointa son arme sur le voleur. Quelle surprise&nbsp;! Son visage ne lui était pas inconnu. Ils étaient à l’école ensemble, et il faisait beaucoup de mal à Marc, se souvint-il subitement. Marc chargea son fusil et s'approcha du voleur. C’est à ce moment-là qu’il se rappela sa jeunesse. Quand il était petit, il voyait un monstre et ses parents chaque fois qu’il se rendait au parc. Une famille de monstres née de son imagination&nbsp;! Au fur et à mesure, le petit monstre grandissait comme Marc. Mais chaque nuit le monstre devenait réel. Tellement réel qu’il rendait service à Marc pour les tâches ménagères ou l’écoutait comme un ami. Cette nuit-là, donc, le voleur était tombé sur le monstre. Il réussit à le faire prisonnier. Le monstre cria. C’est ce cri déchirant que Marc entendit. Pour ne pas que son ami monstre soit découvert, Marc appela la police seulement le lendemain quand le monstre avait disparu. Le voleur fut emprisonné.

Une nuit, Agathe télécharge un fichier sur son ordinateur blanc qu'elle possède depuis bientôt vingt ans. Malgré son âge avancé, cette machine fonctionne seulement quand elle l'a décidé. C'est l'ordinateur le plus têtu au monde. De plus, il est incapable d'afficher un historique. Agathe ne peut guère compter dessus pour faire des recherches ou se souvenir de ses mots de passe. En ouvrant un fichier venant de son ami Tom, un virus invincible au nom étrange de Contilo détruit tout ce qu'il rencontre sur son chemin. Cette nuit-là, c'est au tour d'Agathe d'être gobée par Contilo. Elle rejoint ainsi ses amis, Erine, les deux Elena et Jean, au cœur de la machine devenue un effroyable ordina-tueur. Ils sont tous téléportés 20 ans en arrière à l'époque de la naissance de l'ordinateur, à Paris. Depuis cette nuit, impossible de rentrer chez eux. Contilo est bel et bien invincible.

L'ordi-malheur, Batiste Lambert

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