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Une petite théorie sur les marais et autres milieux humides ● un voyage pour contempler la beauté de la nature à deux pas de chez nous
Ecole secondaire de la Courtine
Notre premier livre
Certains sont partis skier, d'autres sont restés. Mais aujourd'hui, tout le monde a voyagé.
Enjoy!
04
08
What's
INSIDE
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8
18
04. Marais, étangs et autres gouilles
Une question de profondeur.
06. Haut-marais et bas-marais
Une histoire de sels minéraux.
08. La beauté d'un voyage
L'art et la nature se rencontrent.
Une question de profondeur.
06. Haut-marais et bas-marais
Une histoire de sels minéraux.
08. La beauté d'un voyage
L'art et la nature se rencontrent.
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Une marre
Marais, étangs et autres gouilles...
Tout est une question de profondeur
Les étangs et les marais sont des réservoirs d’eaux stagnantes.
Chez nous, les étangs, peu nombreux, sont nés des activités de l’homme. Selon la surface et la profondeur de l’eau, on peut distinguer différentes zones humides à eaux stagnantes :
-l’étang, profond de 0,8 et 3 mètres
-la mare, peu profonde 0,2 à 0,8 mètres
-la flaque ou la gouille, moins de 20 cm, le plus souvent temporaire.
-le marais et le marécage, généralement sans eaux libre, mais les racines des plantes baignent constamment dans l’eau souterraine.
Les étangs et les marais sont des réservoirs d’eaux stagnantes.
Chez nous, les étangs, peu nombreux, sont nés des activités de l’homme. Selon la surface et la profondeur de l’eau, on peut distinguer différentes zones humides à eaux stagnantes :
-l’étang, profond de 0,8 et 3 mètres
-la mare, peu profonde 0,2 à 0,8 mètres
-la flaque ou la gouille, moins de 20 cm, le plus souvent temporaire.
-le marais et le marécage, généralement sans eaux libre, mais les racines des plantes baignent constamment dans l’eau souterraine.
Une histoire de sels minéraux
Haut-marais et bas-marais
Bas-marais : C’est un petit réservoir d’eau stagnante ou les plantes on accès aux minéraux.
Haut-marais : Dans ce milieu acide, favorisé par un climat frais et humide, une des rares plantes qui peut vivre dans ce milieu, ce sont les sphaignes. Elles sont isolées de l’air par l’eau, ne se décomposent pas et carbonisent lentement. Prenant une teinte brunâtre, elles se transforment en tourbe, formant une couche dont l’épaisseur peut dépasser 4 mètres. Par exemple, à Bellelay l’épaisseur maximale de tourbe mesure 5,75 mètres, ce qui correspond donc à un âge supérieur à 10000 ans. Cet écosystème fragile est menacé parce que les sphaignes des marais ne supportent pas l’azote d’origine anthropique (par exemple : combustion d’énergie fossile, …).
Haut-marais : Dans ce milieu acide, favorisé par un climat frais et humide, une des rares plantes qui peut vivre dans ce milieu, ce sont les sphaignes. Elles sont isolées de l’air par l’eau, ne se décomposent pas et carbonisent lentement. Prenant une teinte brunâtre, elles se transforment en tourbe, formant une couche dont l’épaisseur peut dépasser 4 mètres. Par exemple, à Bellelay l’épaisseur maximale de tourbe mesure 5,75 mètres, ce qui correspond donc à un âge supérieur à 10000 ans. Cet écosystème fragile est menacé parce que les sphaignes des marais ne supportent pas l’azote d’origine anthropique (par exemple : combustion d’énergie fossile, …).
Faune et flore au coeur du Jura (Gerber) et salamandre.ch
La sphaigne
La sphaigne est le principal facteur pour l’édification des tourbières. Il s’agit d’une sorte de mousse capable d’emmagasiner une grande quantité d’eau. Elle est capable de stocker 20 fois son propre poids en eau. La partie supérieure pousse indéfiniment, tandis que sa partie inférieure périt au fur et à mesure.
La sphaigne est le principal facteur pour l’édification des tourbières. Il s’agit d’une sorte de mousse capable d’emmagasiner une grande quantité d’eau. Elle est capable de stocker 20 fois son propre poids en eau. La partie supérieure pousse indéfiniment, tandis que sa partie inférieure périt au fur et à mesure.