A l'origine de ce livre, un coup de téléphone. Une journaliste a vu mon site. Je comprends qu'elle cherche un photographe qui s'intéresse à la Wallonie et à la beauté des paysages wallons.
Elle pense que j'ai fait un livre sur le sujet... non, juste un site amateur ! On échange, on discute, elle me questionne. Cueilli au milieu d'une journée de travail, l'interview est rapide et spontanée.... on verra ce que cela donne.
3h du matin, je me réveille en repensant à ce qui s'est passé, à l'interview, aux questions, aux réponses... J'ai dit des choses, j'en ai oublié d'autres. J'ai envie de compléter ! Trop tard... quoi que, je lui ferai un mail. Je me rends compte aussi que sur mon site il y a déjà 4 livres mais aucun sur mon projet Wallon !
Bien entendu celui-ci n'est pas clôturé... mais quand même... ça manque ! Il faut résoudre cela. Un site sur la photo en Wallonie sans livre qui lui soit spécifiquement consacré est un non sens. Je réfléchis un peu et trouve le titre et l'idée du projet. La motivation est là, j'ai envie de faire un livre mettant en avant ce qui, pour moi, caractérise un beau paysage ou participe à une belle photographie de paysage... un livre aussi sur l'éphémère et l'instant présent... deux éléments non mis en avant dans l'interview mais qui me semblent pourtant fondamentaux et participer à la beauté d'un paysage.
Dès lors, pour démarrer ce livre et avant de vous livrer toute une série d'autres éléments sur la beauté en photographie de paysage, je vous offre cette pâquerette. Son nom scientifique, Bellis Perennis, met en avant sa beauté et son caractère pérenne ; pérenne au fil des siècles mais tellement éphémère aussi pourtant... et donc tellement belle !
Elle pense que j'ai fait un livre sur le sujet... non, juste un site amateur ! On échange, on discute, elle me questionne. Cueilli au milieu d'une journée de travail, l'interview est rapide et spontanée.... on verra ce que cela donne.
3h du matin, je me réveille en repensant à ce qui s'est passé, à l'interview, aux questions, aux réponses... J'ai dit des choses, j'en ai oublié d'autres. J'ai envie de compléter ! Trop tard... quoi que, je lui ferai un mail. Je me rends compte aussi que sur mon site il y a déjà 4 livres mais aucun sur mon projet Wallon !
Bien entendu celui-ci n'est pas clôturé... mais quand même... ça manque ! Il faut résoudre cela. Un site sur la photo en Wallonie sans livre qui lui soit spécifiquement consacré est un non sens. Je réfléchis un peu et trouve le titre et l'idée du projet. La motivation est là, j'ai envie de faire un livre mettant en avant ce qui, pour moi, caractérise un beau paysage ou participe à une belle photographie de paysage... un livre aussi sur l'éphémère et l'instant présent... deux éléments non mis en avant dans l'interview mais qui me semblent pourtant fondamentaux et participer à la beauté d'un paysage.
Dès lors, pour démarrer ce livre et avant de vous livrer toute une série d'autres éléments sur la beauté en photographie de paysage, je vous offre cette pâquerette. Son nom scientifique, Bellis Perennis, met en avant sa beauté et son caractère pérenne ; pérenne au fil des siècles mais tellement éphémère aussi pourtant... et donc tellement belle !
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Éphémère, voici en effet pour moi l'un des éléments fondamentaux qui participe à l'intérêt et à la beauté d'un paysage. Et quoi de plus éphémère, que ces moments si particuliers qui entourent le lever ou le coucher du soleil. On parle de l'heure dorée ou de l'heure bleue... même si ces moments sont bien plus éphémères et ne durent, en réalité, que quelques minutes ! Quoi qu'il en soit, toutes deux amènent une ambiance et une lumière sublimant l'instant présent et permettant de découvrir un paysage sous un jour nouveau et avec une douceur tout à fait particulière. Ces deux photographies prises sur le plateau des fagnes et dans la vallée de la Warche en sont un parfait témoin.Loading...
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La douceur. Voici un autre élément non évoqué en première intention et qui, pourtant, dans certains cas, amène indéniablement un plus à la beauté d'une photographie.
Essentielle à la vie par le plaisir délicat qu'elle procure, la douceur embellit aussi une photographie. Elle laisse imaginer un mouvement lent et progressif et stimule ainsi l'imaginaire de celui qui regarde la photo. Le spectateur devient acteur, se crée sa propre histoire autour du paysage figé par la photographie... le paysage prend alors une autre dimension... il prend sens, il fait sens.
Ici un cygne du jardin d'Annevoie qu'on imagine glisser délicatement sur l'eau, là de hautes herbes d'une lande abandonnée au milieu des fagnes se laissant bercer par le vent, dans les deux cas, le début d'une histoire, l'envie d'en savoir davantage !
Essentielle à la vie par le plaisir délicat qu'elle procure, la douceur embellit aussi une photographie. Elle laisse imaginer un mouvement lent et progressif et stimule ainsi l'imaginaire de celui qui regarde la photo. Le spectateur devient acteur, se crée sa propre histoire autour du paysage figé par la photographie... le paysage prend alors une autre dimension... il prend sens, il fait sens.
Ici un cygne du jardin d'Annevoie qu'on imagine glisser délicatement sur l'eau, là de hautes herbes d'une lande abandonnée au milieu des fagnes se laissant bercer par le vent, dans les deux cas, le début d'une histoire, l'envie d'en savoir davantage !
L'envie. Sentiment de désir mêlé d'irritation; désir de jouir d'un plaisir égal à celui d'autrui. Dans sa définition l'envie a un petit quelque chose de négatif. Pour Bertrand Russsel, il s'agirait même de la plus importante cause de malheur moral... et pourtant...
Un paysage ou une photographie qui donne envie en dit sans doute long sur la beauté de celui-ci. Bien entendu on n'envie pas seulement le beau... mais quand même ! N'est-ce pas souvent le cas ? L'envie n'est donc pas ce qui fait la beauté d'un paysage mais bien un sentiment possible face à un paysage d'une beauté certaine. Devrait-on pour autant s'en priver ?
L'envie peut aussi venir d'une certaine curiosité... l'envie de savoir ; savoir ce qui s'est passé entre ces deux êtres qui se déchirent et se séparent sur cette escalier de la tour et des plateformes d'observation de Bouillon !
Que de sentiments en tout cas... voici peut-être en réalité l'ingrédient qui contribue à la beauté d'un paysage... il fait naître des sentiments, des émotions !
Un paysage ou une photographie qui donne envie en dit sans doute long sur la beauté de celui-ci. Bien entendu on n'envie pas seulement le beau... mais quand même ! N'est-ce pas souvent le cas ? L'envie n'est donc pas ce qui fait la beauté d'un paysage mais bien un sentiment possible face à un paysage d'une beauté certaine. Devrait-on pour autant s'en priver ?
L'envie peut aussi venir d'une certaine curiosité... l'envie de savoir ; savoir ce qui s'est passé entre ces deux êtres qui se déchirent et se séparent sur cette escalier de la tour et des plateformes d'observation de Bouillon !
Que de sentiments en tout cas... voici peut-être en réalité l'ingrédient qui contribue à la beauté d'un paysage... il fait naître des sentiments, des émotions !
Un beau paysage donc aussi celui qui provoquerait des émotion ; qui bouleverse notre état affectif de manière intense ; amenant plaisir ou douleur, joie, colère, tristesse, peur, dégoût, surprise... peu importe en fait !
L'émotion est le signe qu'on vit... et, quand on prend le temps d'y penser... quoi de plus grisant que la vie. Un beau paysage est donc aussi celui qui nous ramène à la vie, à qui l'on est et à ce qu'on ressent.
Pas besoin pour cela de rechercher l'exceptionnel car les émotions peuvent naître de partout...
La nostalgie au détour d'un site industriel désaffecté près de Martelange, la compassion pour un cheval au regard perdu... et tant d'autres choses encore à découvrir au détour de chaque sentier, de chaque point de vue, de chaque "attraction" pour peu qu'on se laisse simplement le temps d'être touché par l'immensité et le divin qui omniprésent !
L'émotion est le signe qu'on vit... et, quand on prend le temps d'y penser... quoi de plus grisant que la vie. Un beau paysage est donc aussi celui qui nous ramène à la vie, à qui l'on est et à ce qu'on ressent.
Pas besoin pour cela de rechercher l'exceptionnel car les émotions peuvent naître de partout...
La nostalgie au détour d'un site industriel désaffecté près de Martelange, la compassion pour un cheval au regard perdu... et tant d'autres choses encore à découvrir au détour de chaque sentier, de chaque point de vue, de chaque "attraction" pour peu qu'on se laisse simplement le temps d'être touché par l'immensité et le divin qui omniprésent !