Sur le chemin de nos histoires

Après ce que j’ai vécu, je n’ai plus l’envie de vivre. Cela m’est insupportable de vivre avec ce poids sur le dos&nbsp;! C’est moi la victime, mais j’ai l’impression d’être la coupable, alors que je n’ai rien fait pour&nbsp;mériter cela. Les gens que je connais me rejettent, mes amies sont devenues des ennemies. Personne ne comprend ma douleur, qu’elle soit mentale ou physique. Recevoir des insultes à longueur de journée, être frappée et bousculée, me dire que je ferais mieux de mourir au lieu de vivre. C’est trop dur à supporter, je n’ai plus la force de continuer. Je veux avoir ma vie d’avant, quand je n’avais aucun problème, au temps où mes amis ne me harcelaient pas, être heureuse comme en ce temps-là. A cause d’une seule personne, ma vie est fichue. Si on pouvait revenir en, arrière, je ne serais pas passée par ce chemin pour aller acheter un manga. Juste parce que je me suis fait violer, personne ne veut me parler. C’est pour cela que je te dis adieu&nbsp;!&nbsp;

-Tu m’énerves, vire de ma maison&nbsp;! C’étaient les derniers mots hurlés par ma mère à mon père avant qu’il ne parte en m’embarquant dans la voiture… Vous savez, c’est compliqué les divorces, quand votre famille part en cacahuètes. -Tu sais Chloé, c’est très tendu entre ta mère et moi en ce moment, je suis désolé que tu aies dû assister à cette dispute… -Ce n’est pas grave… J’avais l’habitude de ce genre de disputes. Ma mère et mon père sont mariés depuis bientôt six ans maintenant. C’est normal que l’on se lasse de de la personne au bout d’un moment. Personnellement, je ne crois pas à l’amour éternel.

-Pour te changer les idées on peut aller acheter quelques mangas à la Fnac, je sais que tu aimes ça&nbsp;! Oui, comme beaucoup d’adolescentes de 15 ans je suis une fan de mangas. En passant par «&nbsp;One Piece, Shingeki no Kyojin, Tokyo Ghoul, Black Butler&nbsp;» et beaucoup d’autres encore… Je suis ce que l’on peut appeler" une Otaku", un terme péjoratif pour certaines personnes, mais pas pour moi&nbsp;: je considère ça plutôt comme une fierté.

A peine la voiture arrivée devant la Fnac, j’en sautai, mon père me suivant de très près. J’arrivais avec lui au rayon manga et en pris cinq. Au moment de passer en caisse, mon père vit tout le monde. -Tu ne veux pas passer seule en caisse&nbsp;? Je n’ai pas vraiment pas envie d’attendre, je suis fatigué… Par gentillesse et en sachant ce que vivait mon père en ce moment, je lui répondis que oui, ce n’était pas grave s’il ne restait pas avec moi. Après une attente interminable, je passai enfin à la caisse.

Lorsque je me dirigeai vers la sortie, je vis un homme commencer à me suivre de loin… Il avait un manteau noir et avait l’air alcoolisé. Je commençai à accélérer, et là, quelqu’un me mit un sac noir sur la tête et sa main devant ma bouche. Je ne pouvais rien faire à part tenter de me débattre mais d’un coup, je pris un coup sur la tête qui me fit perdre connaissance… Je me réveillai, accrochée à un lit dans une chambre sombre. Une seule lampe éclairait faiblement la pièce. Qu’allais-je devenir&nbsp;?

Au cours de ces deux semaines, nous avons beaucoup travaillé avec lui, il a une intelligence extraordinaire mais tout ce travail l’affaiblit plus encore. Comment lui en vouloir à son âge, c’est le seul à nous avoir proposé de l’aide à ce jour,

Cela fait maintenant trois mois que Horu travaille avec nous, pendant tout ce temps nous avons mis en place son projet. Comme il est très riche, il en a financé une partie, heureusement car cela nous aurait coûté vraiment très cher&nbsp;! Le projet de Horu était de créer une plate-forme au- dessus de l’eau : grâce à elle nous allons être sauvés !

Il nous a avoué qu’il nous avait contacté car sa belle soeur était morte à cause de cette catastrophe l’an dernier. Hospitalisé pendant 6 mois, il n’a pas pu nous joindre auparavant d’autant que son frère va toujours très mal. Horu s'en veut car Kourou  était venu lui rendre visite suite au décès de sa bien aimée Aby qui a tout de même réussi à écrire une lettre avant de mourir,  Kourou nous en a donné une copie.

Maman, papa, Je vous remercie de m’avoir mis au monde et de vous être occupés de moi avec une telle tendresse. Vous m’avez pourrie gâtée pendant mon enfance et moi j’en demandais toujours plus, comme tous les enfants de cet âge, enfin je crois… Je vous remercie beaucoup également de m’avoir supportée durant toutes ces années avec mon fort caractère, et encore pire pendant ma crise d’adolescence… Là je crois, c’étaient les pires années d’insolence de ma vie&nbsp;; je me demande encore comment vous avez fait pour vous retenir de m’arracher les yeux avec une fourchette rouillée. Mais maintenant, il faut se rendre à l’évidence, ce temps-là est révolu… Alors avant de rendre mon dernier souffle et de quitter cette terre je tenais à vous dire, merci et au revoir… Je vous aime. Chloé

Cher Père Je suis désolée que cette lettre soit le seul souvenir de moi qu’il te restera mais je ne peux plus continuer comme ça, j’ai atteint ma limite. Pendant quelques temps, je faisais comme si tout allait bien pour ne pas t’inquiéter, te voir heureux quand je rentrais le soir et que la simple vue de mon visage te remplissait de joie. Je ne pouvais pas t’impliquer dans mes histoires de peur de ne plus voir ton sourire. Alors je me suis tue. Je sais que tu n’as personne d’autre que moi depuis que maman nous a quittés&nbsp;; et je sais que c’est égoïste d’agir comme ça alors que tu as tant fait pour moi, mais comme tu me l’as toujours dit, le plus important c’est de se sentir heureux dans ce monde. Malheureusement pour moi, je ne le suis plus, quoi que je fasse. Mais ne sois pas triste, le bon côté des choses, c’est que je vais rejoindre maman, nous t’attendrons toutes les deux là-haut. Alors à très vite. Je t’aime.

La lettre d'Aby Nous sommes le 12 novembre 2055 et comme tous les soirs, je regarde les informations à la télé en buvant mon thé à la menthe et en pensant à toi... Tu me manques vraiment : ça fait seulement trois mois que tu es parti au Japon, j'ai l'impression que ça fait trois ans. A la télé, ils disent que la banquise est en train de fondre, et même si notre maison n’est pas vraiment proche, j'ai un mauvais pressentiment. De toute manière j'aurai le temps de partir avant que l'eau n'atteigne la maison, mais bon je n'ai pas à m'inquiéter, je ne pense pas que l'eau va arriver jusqu'à nous. Elle va sûrement s’écouler dans la mer avant. Bon ! fini de discuter, il se fait tard, je suis vraiment fatigué de ma journée. Vivement que tu reviennes. Je t'aime. &nbsp;Je sais, c'est bizarre, je t’écris encore alors que j'avais fini cette lettre, mais il est cinq heures du matin et je viens tout juste d'être réveillée par un bruit en bas. Toutes les vitres se sont brisées car une énorme vague vient de toucher la maison. Je sais que tu ne vas pas me croire mais c'est vrai, j'ai trop peur, je ne peux pas descendre, le rez de chaussée est inondé ! Le choc de la vague a créé un court-circuit à l'étage, les chambres sont en train de prendre feu. La fumée commence à pénétrer dans notre chambre... J'ai du mal à respirer mais je préfère utiliser mes dernières forces à t’écrire. Jamais je n'aurais pensé que l'eau allait nous atteindre, c'était impossible ! ça doit être la fin du monde, ne t'inquiète pas je ne souffrirai pas, je veux que tu restes fort avec ou sans moi. Reste auprès de Horu, il a besoin de toi ! Tu es la seule famille qui lui reste, cela sert à ça un frère, tu sais. J’aurais aimé passer du temps auprès de mes proches, fonder une famille avec toi, voir nos enfants courir dans la maison, attendre que tu rentres du travail en préparant à manger pour toute la famille, entendre le chien aboyer dans le jardin… Mais je ne peux pas, aujourd’hui est mon jour, tout le monde meurt un jour, c’est comme ça… Sache une chose : je t'ai toujours aimé ! A en mourir ...

Sommaire : 1- Histoire d'eau Lettre d'Aby 2- Funestes Mangas Lettre de Chloé et les autres 3-Colis piégés Lettre d'Eva

Classe de 2AMARPIPB Lycée Georges Brière REIMS

Je revenais de la Fnac après avoir acheté ma dernière collection de mangas. J’ai bien dû patienter 45 minutes avant de passer en caisse. Il était tard, la nuit était déjà tombée quand je suis sortie. Je n’avais plus de batterie pour appeler mon père qui devait être mort d’inquiétude. J’ai donc décidé de prendre tous les raccourcis possibles pour rentrer le plus tôt chez moi, même si mon père m’avait dit de ne jamais prendre ces chemins la nuit car cela pouvait être dangereux. Je courais aussi vite que possible, en passant dans des rues étroites. La lumière d’un bar m’avait alertée pendant un instant, je ne regardais plus devant moi et cela m’a porté préjudice.

Mon pied cogna contre un carton qui me fit trébucher, mon genou heurta le sol et je me retrouvai à terre. Impossible de bouger ma jambe qui était en sang ! A ce moment-là je me sentis perdue mais je ne savais pas que c’était le début du cauchemar….

Quelques secondes plus tard, un homme sortit de ce fameux bar. Il avait une aura sombre, son regard était noir et il était vêtu d’un long manteau noir, d’un chapeau et de gants en cuir. Je n’arrivais pas à distinguer son visage dans la nuit mais tout ce que je savais c’est qu’il n’était pas venu pour m’aider. Il commença à s’approcher de moi avec de longs pas, ce qui me parut une éternité.

J’essayai de lui parler en lui demandant s’il pouvait m’aider à me relever mais au lieu de ça il continua à s’approcher de moi en souriant d’un air vicieux, la peur commença à me submerger, mes larmes coulaient toutes seules. Ce que je pensais qu'il allait arriver arriva : il me toucha, j’ai voulu crier mais il mit sa main sur ma bouche pour m’empêcher d’alerter quelqu’un. Ce calvaire dura quelques minutes qui me semblèrent des heures. Après cela, je n’avais même plus la force de faire le moindre mouvement pour me sortir de ce pétrin, j’ai bien cru qu’il allait me tuer pour ne pas que je parle, mais non ! Il partit aussi simplement qu’il était venu.

«&nbsp;Nous serons toujours ensemble, je te le promets…&nbsp;» Je ne sais pas pourquoi j’ai voulu tenir une promesse que je ne suis pas capable de respecter… Je pensais en être capable, mais non ! Nous sommes samedi, une journée comme les autres. Rien de spécial à part un réveil différent par rapport à celui de d’habitude. Ce n’est pas le SMS de mon frère qui m’as réveillée mais la sonnette cassée de mon petit appartement. C’était le facteur. Personne ne vient jamais chez moi, mon frère y compris&nbsp;; il est bien trop occupé à son travail pour me rendre visite, malheureusement. Le facteur me dépose un colis inattendu devant la porte et s’en va. Quel métier&nbsp;! J’ai du mal à croire que certaines personne l’aiment. Il n’apporte rien de bien, je n’arrive pas à comprendre comment on peut aimer "se faire râler dessus" par les gens de bon matin… Se lever tôt&nbsp;? Quelle horreur&nbsp;! Je ne supporterais pas de me lever à cinq heures du mat’ pour conduire un vélo et monter des escaliers toute la journée… BREF&nbsp;! Je prends le colis et je le pose sur la table du salon. Étant à peine réveillée… Je le fixe pendant une demi-heure. Sans rien faire. Juste lui et moi.&nbsp;

Puis, je commence à l’inspecter, en oubliant complètement mon téléphone et le SMS régulier de mon frère. Je vois que le colis est à mon nom, mais qu’il n’y a aucune autre information. Pas d’étiquette, juste mon prénom et nom de famille… Louche, très louche…&nbsp;

Mais je suis trop curieuse de savoir ce qu’il contient&nbsp;! J’ouvre le carton… Et dedans : trois autres boîtes. Je suis sûre que c’est une blague de mon frère&nbsp;! C’est sa façon de me parler dans la vraie vie. Et puis… Il joint toujours un mot gentil dans ses colis.&nbsp;

Je déballe la première boîte et à ma grande surprise… Il y a un briquet. Juste un simple briquet. OUI&nbsp;! Le truc qui fait des flammes et qui as servi à brûler de nombreuses personnes… Un briquet ! C’est pas son genre de faire ça&nbsp;! Une farce… Ça doit être ça&nbsp;! Une blague… Une petite blague… Rien de plus, pas vrai&nbsp;?&nbsp;

Nous sommes en 2056, une immense catastrophe est en train de se produire, cela fait un an que les banquises fondent. Personne ne sait réellement pourquoi : certains disent que c’est dû au réchauffement climatique, d’autres pensent que c’est la fin du monde mais pour l’instant ce n’est pas sur cela qui faut s’attarder. Il voudrait mieux se concentrer sur comment aider les gens car l’eau a déjà atteint quelques villes et a fait quelques morts et ce n’est que le début. Je l’ai déjà dit, la banquise fond et elle fond très vite, il faut réagir avant qu’elle ne fasse encore d’autres victimes.

Ces derniers temps, nous avons commencé à chercher des solutions pour aider ces pauvres gens, le problème c’est que nous n’avons pas vraiment les moyens de financer des projets de ce type. Hier nous avons reçu le coup de fil d’un homme qui disait avoir un plan pour aider ces gens, nous avons alors décidé de le rencontrer. Malheureusement il vit au Japon et nous ne pourrons pas le rencontrer avant la semaine prochaine

Vous direz que c’est stupide d’accepter l’aide d’un inconnu, qu’il nous joue peut-être une blague, mais nous sommes tellement débordés que nous ne pouvons accepter la moindre petite proposition d’aide. L’entretien vient de se terminer. L’homme s’appelle Horu, il a 88 ans et il est Japonais, je ne sais pas si c’est le voyage mais il a l’air vraiment fatigué et sans force, mais bon, nous verrons ce qui va se passer. J’espère qu’il va retrouver son énergie car il n’a pas l’air d’être en capacité de faire grand-chose. Ce qui m’a réellement choqué, c’est qu’il était accompagné d’un chat qui, contrairement à Horu, débordait d’énergie et de rapidité.

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Cher frère, C’est dur d’écrire cette lettre, mais il le faut. J’ai l’impression de couler, j’ai du mal à respirer et je ne sens plus mes membres. Je sens quelque chose de très douloureux au fond de moi, quelque chose qui grossit de plus en plus depuis des mois. Une douleur insupportable qui semble aspirer mon esprit et drainer mon sang. Cela fait des mois, six peut-être&nbsp;? Je ne sais plus.. Cette chose me fait tout oublier. Je ne sais plus qui je suis. Je ne me reconnais pas. J’étais pourtant contre tout ça... Mais il faut bien que l’addiction emporte les gens pour les faire sombrer, c’est désormais mon tour. J’aurais dû t’écouter depuis le début, tu avais raison. Cette chose est nocive, et elle est venue voler mes souvenirs et mon ancien moi. Je ne suis plus le même… Je ne peux le dire que par lettre, malheureusement, mais soit fort. Ne laisse pas les gens te changer. J’ai peur de ce qui va arriver. Je me sens mal.&nbsp;Je souffre. Je ne sais plus rien… Mais j’espère de tout cœur que tu lui survivras. Soit plus fort qu’elle&nbsp;! Courage, Eva.

Lycée Georges Brière, Reims, Marne

Auteurs, illustrateurs et conteurs&nbsp; : Valentin Bienfait, Léa Bourgeois, Lindsey Breuiller, Emma Casagrande, Maxime Challard, Mélissa Dumas, Lucas Durand, Nicola Frugier, Loïc Leseure, Achille Lignier, Romain Paille, Tiago Ribeiro, Léa Templier, Enzo Wery.

Enseignants participants&nbsp;: Dehbia Deghmous-Delmotte, lettres-anglais Brigitte Lopez, documentaliste Merci à Etienne François et Philippe Touret pour le coup de main.

Année d’édition 2018&nbsp;

Les partenaires locaux Intervenant(s) d’ateliers d’écriture : Aude Biren pour Lecture jeunesse Médiathèque ou bibliothèque de proximité : Rémi Spinassou, Médiathèque Croix-Rouge Les partenaires de Lecture Jeunesse Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) Canopé Bibliothèque nationale de France (BnF) La Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse

Ce projet est soutenu par&nbsp;:

Et bien… J’ouvre le deuxième carton et… des espèces de petits papiers tout fins, les mêmes papiers que l’on utilise pour fumer des cigarettes… J’ai peur. Il doit y avoir quelque chose à comprendre, c’est obligé… J’ouvre le dernier colis, et ma respiration monte d’un coup. M****e&nbsp;! J’avais complètement oublié, mon asthme&nbsp;! Je reprends ma Ventoline, mes esprits et je réalise que… Mon frère vient de m’envoyer de la drogue !

Imbécile&nbsp;! Tu as failli me tuer&nbsp;! Je lui envoie un message, sans réponse. COMME PAR HASARD&nbsp;?! Bon. J’ai entendu dire que plein de gens en sont morts, ou qu’elle cause beaucoup de problème de santé, comme la cigarette&nbsp;! Je cherche sur internet en gardant un œil sur ce truc, et je me connecte sur mon forum préféré. Je crée un post, et je reçois quelques réponses en un instant&nbsp;! Elles me disent toutes d’essayer. «&nbsp;C’est sans risque, il n’y a aucune peur à avoir… Il y’a une première fois à tout&nbsp;!&nbsp;»

Je ne sais pas. Mais ça vient de mon frère, ça ne peut pas être si horrible que ça&nbsp;!&nbsp; Mais non&nbsp;! Réfléchis un peu&nbsp;! Va voir la police et fait quelque chose&nbsp;! Non… Au pire... Ça vient de mon frère, ça ne peut pas être si horrible que ça&nbsp;! J’essaye de rouler, de le préparer… et j’y arrive&nbsp;! Après avoir tout tassé, certes, mais j’ai réussi&nbsp;! Bon… Le briquet… J’allume le mélange et je le mets à la bouche… J’inspire un grand coup… Je tousse. Je me sens mal mais… Qu’est-ce que je me sens réveillé&nbsp;!

Mon cœur bat très vite, ça fait tellement du bien&nbsp;! J’inspire, j’expire, je recommence… Encore et encore… C’est si bon&nbsp;!&nbsp; Mais il faut que j’en parle à mon frère&nbsp;! Mais non&nbsp;! C’est ma vie&nbsp;! Il faut que je garde des choses pour moi&nbsp;! C’est si bon… Je recommencerai ce soir&nbsp;! Un mois que j’ai reçu ce colis. J’ai un stock énorme&nbsp;! J’en ai au moins pour un an… et tout ça gratuit&nbsp;! Je continue tous les jours, matin et soir, et je m’endors. Je ressens moins le besoin de parler à mon frère, même s’il m’envoie toujours des messages.

Je lui réponds, mais je n’ai plus les mêmes conversation qu’avant… Peu importe&nbsp;! Cette chose le remplace petit à petit… Trois mois que j’ai reçu ce colis, et je n’ai plus aucune conversation avec mon frère. Je ne réponds que très rarement....&nbsp;

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