L'affaire arc-en-ciel

Là-bas la professeure nous attendait et nous a accueillis avec un grand sourire et tous ensemble avons fait le tour du château. Nous avons visité le rez-de-chaussée et nous avons vu la cuisine et les grandes salles pour les célébrations. Au première étage il y avait les chambres pour les hôtes, une grande bibliothèque et un séjour avec une cheminée. Tous les meubles étaient de style baroque, dans le sous-sol il y avait la cave à vin, le&nbsp;garde- manger et les anciennes oubliettes du château, c'étaient un peu sinistres. Après, nous sommes allés dans nos chambres et nous nous sommes habillés pour dîner.

Le soir nous avons fait la fête dans une grande salle avec tous les copains et la prof, nous nous amusions beaucoup. Mais pendant la fête la prof a disparu. Le lendemain, nous avons reçu un colis mystérieux. Il venait de Paris!

Après, nous avons ouvert le parapluie et nous avons découvert qu’il y avait des instructions dedans,&nbsp;sur son fonctionnement. C’était une surprise pour nous, c’était un parapluie gadget. En fait, il avait une toile blindée et il pouvait devenir une arme, pour nous défendre et nous protéger. Et il y avait aussi une note, qui disait de ne pas avertir la police. En plus, il y avait des coordonnées. Nous avons pensé que c’était&nbsp;le lieu où la professeure était cachée. Mais nous ne savions pas encore de quoi ou de qui nous devions nous protéger.

Alors, nous avons décidé d'aller chercher un hôtel pour nous reposer avant de continuer. Il&nbsp;faisait nuit et froid et nous imaginions que nous serions plus d’un jour à Paris.

Jaume Borbón, Cristina Condal, Ramon Bernat, Lorena Sales, Eduard Herrero

Nous avons vu une fenêtre cassée. Nous étions en train d’y entrer quand nous avons entendu des voix. Au fond de l’usine, il y avait une personne qui parlait au portable. À ce moment-là nous avons entendu une voiture qui arrivait et nous nous sommes cachés. Puis, nous avons vu deux hommes entrer dans l’usine et nous les avons suivis jusqu'à une pièce où la professeure était attachée à une chaise. Alors nous avons entendu quelqu'un qui demandait&nbsp;de l’argent à la professeure avec insistance.

L’objectif était d’acheter les explosifs et de les introduire en Espagne dissimulés dans les bagages des étudiants. C'est pour ça qu'elle nous avait donné des viennoiseries droguées. Mais tout a mal tourné. Les trafiquants n'avaient pas de bombes et ils ont décidé d'enlever la professeure pour lui voler l'argent de la vente. Le garçon qui nous avait aidé était un agent secret d’un autre pays, qui collaborait avec l’opération Arc-en-ciel. Il était aussi infiltré, mais dans la bande de trafiquants.

Nous voulions aller à la police mais la professeure a refusé. Plus tard, elle nous expliquerait tout, Juliette a dit. Nous sommes tous allés à l'hôtel, où elle nous a donné beaucoup d’explications, qui ont dissipé tous nos doutes. Puis, nous avons téléphoné au reste des élèves pour leur communiquer que nous avions finalement trouvé la professeure.

Nous sommes arrivés à Paris à midi et nous avons pris le métro pour aller au quartier de Montmartre. Nous sommes descendus à Abbesses, où il y avait beaucoup de personnes qui finissaient la séance du matin et allaient déjeuner.

Nous avons vu un gardien de sécurité et nous lui avons demandé comment on pourrait arriver au cabaret. Il nous a indiqué l'adresse et nous a dit qu´il &nbsp;n’ouvrait pas ses portes avant dix-neuf heures, c'est pour cela que nous avons décidé de manger dans le restaurant qu'il y avait en face de la gare.

Le temps des explications

L´explication n'est pas simple: Notre professeure ne s'appelle pas Juliette Dupont, c’est son pseudo. Son nom réel est Cristina Torrent. Elle est un agent secret qui travaille dans l'opération ARC-EN-CIEL. Sa mission était d’agir comme agent infiltré dans un groupuscule d’extrême droite radicale espagnole qui voulait mettre une bombe pendant la fête LGBTI à Barcelone.

Le chef du groupe était le conducteur de l’autobus. Lui et la professeure voulaient profiter du voyage de la fête du Jour de l’An en France pour se trouver avec une bande de trafiquants&nbsp;russes d'armes.

Grâce à nous, ses intrépides élèves, leur plan n’a pas fonctionné. Nous l’avons sauvée avant de leur donner l'argent. Après que Cristina nous a expliqué l´histoire, elle a téléphoné à sa supérieure pour informer et ordonner la détention des terroristes. Quand nous sommes retournés en Catalogne, le Conseiller d'Intérieur nous a félicités pour notre intervention dans la solution de l'affaire.

Une semaine plus tard nous avons rencontré tous les élèves le jour de la fête LGTBI pour faire un repas de célébration.

Tôt le matin nous avons cherché sur internet les coordonnées qui nous signalaient la périphérie de Paris, dans une banlieue dangereuse. Nous avons pris des précautions car nous ne voulions pas manger des pissenlits par la racine. Une fois arrivés, nous marchions silencieusement vers le lieu, une usine abandonnée.

Ensuite, nous avons pris le bus pour continuer le voyage. Nous ne nous souvenions de rien d’autre, car bizarrement nous nous sommes tous endormis sauf le conducteur. Nous croyons qu’il était dans le coup. Nous nous sommes réveillés très surpris quand nous sommes arrivés au château.

Nous avons pensé comment nous pourrions la sauver. Nous avons décidé de nous séparer et faire du bruit dans différents endroits pour distraire les ravisseurs. Pendant un moment, l’un d’entre nous a profité de l’occasion pour détacher la professeure. Après, nous nous sommes retrouvés dehors.

Jusque là tout allait bien, mais un ravisseur a vu que nous avions sauvé la professeure et il a commencé à tirer. Grâce au parapluie, qui nous a protégé des coups de feu, nous avons pu arriver jusqu’à une voiture. Les clés étaient dedans, donc nous sommes partis très vite avec elle. À ce moment-là nous avons compris pourquoi nous avions besoin du parapluie. En plus, les ravisseurs sont restés sans leur voiture.

À 19 heures le cabaret était en train d’ouvrir quand quelqu'un est venu vers nous et nous a donné un parapluie, long et noir. C’était étrange, car il ne pleuvait pas. C’était un garçon mince, brun, déglingué et décoiffé. Il a dit quelque chose en une langue bizarre que nous ne comprenions pas et puis il est parti rapidement.

1. La fête dans le château_________________________________page 4 2. Le voyage à Montmartre________________________________page 8 3. Le parapluie mystérieux________________________________page 12 4. Le sauvetage_______________________________________page 14 5. Le temps des explications_______________________________page 18

Le 31 matin nous sommes partis en bus en France, mais elle n’est pas venue avec nous. Elle y est allée avec sa&nbsp;voiture. Nous nous sommes rejoints à Perpignan pour prendre un petit déjeuner. Alors, elle nous a donné des viennoiseries pour tous.

Après le déjeuner nous avons marché jusqu'au&nbsp;cabaret. Nous y sommes arrivés à dix-huit heures et nous nous sommes assis sur la terrasse du café qui était en face pour surveiller et attendre l'ouverture du Lapin Agile.

L'AFFAIRE ARC-EN-CIEL

La célébration de la fête du jour de l'an de quelques étudiants de français devient un voyage incroyable plein d'aventures avec agents secrets, terroristes et trafiquants d'armes.

Nous avons ouvert&nbsp;le colis et puis nous avons lu le message&nbsp;qui nous disait de nous rencontrer avec une personne dans le cabaret Le Lapin Agile au quartier de Montmartre. Cinq d’entre nous, nous avons décidé d’aller à Paris. Nous avons pris le train à la gare à côté du château. Nous sommes sortís très tôt et pendant le voyage nous parlions de tout ce qui s’est passé. Nous étions inquiets pour la situation.

Le train était bondé et nous regardions toutes les personnes parce que nous croyions que là il y avait quelqu’un qui nous observait et qui était probablement dans le coup.

La Fête dans le château

Juliette Dupont est notre professeure de français ou c’est ce que nous pensions. Cette année-là nous avons décidé de célébrer la fête du Jour de l’An tous ensemble, les élèves et les professeurs de l’EOI de Lleida. C’était une fête particulière dans un château, à la campagne française. Le trimestre s’est bien passé, mais nous avons détecté quelques choses bizarres. La prof arrivait souvent en retard et elle parlait beaucoup au téléphone. Nous avions l’impression qu’elle cachait un secret.

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