Voyages et émotions
Lycée Gustave Eiffel de Reims (51)
Un projet réalisé en collaboration avec la Médiathèque Falala
2021-2022
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Première histoireLoading...
Un long voyage en étéLoading...
LéonardLoading...
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- Moi, je suis un jeune homme de 18 ans, né dans un petit pays à l’Est de l’Europe, en Albanie.Je viens d’une petite famille, j’ai une mère, un père, une grande sœur, un petit frère et une petite sœur.
J’ai passé la plupart de ma vie en Albanie où j’avais beaucoup d'amis, beaucoup de bonheur, mais pas d’argent.
En Albanie, l’école commence à 8 heures pour tout monde et termine à 13 heures.
L’après-midi est à nous. Perso, l’aprèm, je la passais à travailler la plupart du temps, parfois je la passais à jouer avec mes amis au foot, au billard, aux jeux vidéo.
À l'âge de 14 ans, ma famille décide de quitter le pays pour des raisons économiques.
Le 16 juin 2016, ce jour-là, ma famille et moi, on prend la route pour venir en France en voiture. C'est un long voyage et j’ai eu l’impression qu'il n'allait jamais finir.
Sept pays à traverser, sept jours de route, c'est une folie !!! Un long voyage fatigant, intéressant, avec plein de mystères qui se cachent.
Nous avons traversé le Monténégro, la Bosnie, la Croatie, l'Autriche, l'Allemagne, puis la France .
Le 23 juin 2016, j'ai mis les pieds sur le territoire Français pour la première fois. À Paris, ça bouge beaucoup.
La tour Eiffel, je l’avais vue juste dans mes rêves jusqu'à ce jour là.
Sept pays à traverser, sept jours de route, c'est une folie !!! Un long voyage fatigant, intéressant, avec plein de mystères qui se cachent.
Nous avons traversé le Monténégro, la Bosnie, la Croatie, l'Autriche, l'Allemagne, puis la France .
Le 23 juin 2016, j'ai mis les pieds sur le territoire Français pour la première fois. À Paris, ça bouge beaucoup.
La tour Eiffel, je l’avais vue juste dans mes rêves jusqu'à ce jour là.
Après nous être baladés à Paris au milieu de rien, par hasard, on a croisé une patrouille de police qui nous a arrêtés pour un contrôle.
Après avoir montré le passeport, ils nous ont donné l'adresse pour faire une demande d'asile.
Une fois qu'on l'a trouvée et qu'on a fait la démarche, on se trouve au milieu de la rue sans aucun avenir.
Après avoir montré le passeport, ils nous ont donné l'adresse pour faire une demande d'asile.
Une fois qu'on l'a trouvée et qu'on a fait la démarche, on se trouve au milieu de la rue sans aucun avenir.
Après nous être baladés à Paris au milieu de rien, par hasard, on a croisé une patrouille de police qui nous a arrêtés pour un contrôle.
Après avoir montré le passeport, ils nous ont donné l'adresse pour faire une demande d'asile.
Une fois qu'on l'a trouvée et qu'on a fait la démarche, on se trouve au milieu de la rue sans aucun avenir.
Après avoir montré le passeport, ils nous ont donné l'adresse pour faire une demande d'asile.
Une fois qu'on l'a trouvée et qu'on a fait la démarche, on se trouve au milieu de la rue sans aucun avenir.
A Paris ce n'est pas facile de se balader, chose qui ne m'était jamais arrivée avant. La nuit s'approche, il fallait trouver un endroit pour se reposer et dormir. Alors on est partis dans un magasin pour acheter une tente et l'installer dans un parc à côté de l'hôpital.
Le lendemain matin, on prend le train pour aller à Lille, car à Paris, trouver un bon endroit pour dormir ce n'était pas possible.
Fatigués, sans manger sans dormir, on prend le train pour Lille.
À notre arrivée, on a croisé une très bonne personne qui est devenue mon beau-père aujourd'hui.
Il nous a beaucoup aidés, il a essayé de nous trouver un foyer ou autre chose pour qu'on se repose et qu'on s'installe, mais sans résultat. Le soir, on a monté de nouveau la tente pour dormir. Le lendemain, on se réveille en espérant trouver un logement au foyer pour nous accueillir, mais toujours pas de résultat. Pendant deux semaines, jour après jour, sans s'arrêter, on cherche sans réussite.
Le lendemain matin, on prend le train pour aller à Lille, car à Paris, trouver un bon endroit pour dormir ce n'était pas possible.
Fatigués, sans manger sans dormir, on prend le train pour Lille.
À notre arrivée, on a croisé une très bonne personne qui est devenue mon beau-père aujourd'hui.
Il nous a beaucoup aidés, il a essayé de nous trouver un foyer ou autre chose pour qu'on se repose et qu'on s'installe, mais sans résultat. Le soir, on a monté de nouveau la tente pour dormir. Le lendemain, on se réveille en espérant trouver un logement au foyer pour nous accueillir, mais toujours pas de résultat. Pendant deux semaines, jour après jour, sans s'arrêter, on cherche sans réussite.
Désespérés, on décide de partir de Lille et de venir à Reims. À Reims, on a fait l'inscription au CADA, le centre d'accueil pour demandeurs d'asile, de la Croix Rouge, puis on a installé la tente dans un parc en face du CADA. A Reims, je me suis fait de nouveaux amis très sympas. Après trois mois, une bonne nouvelle est arrivée.
Un déménagement pour aller dans un foyer à Troyes. Très contents, ma famille et moi, on prend la route pour y aller. On s'installe dans un foyer pour les réfugiés.
Au foyer, on était très bien accueillis. Le foyer aubois était un grand foyer, il y avait des cuisiniers, des responsables, un directeur ...
L'assistante sociale nous a inscrits à l'école.
La premier jour d'école en France, c'était très spécial pour moi , car je ne savais pas parler français. Je ne connaissais personne, mais mes camarades étaient très sympas avec moi.
Un déménagement pour aller dans un foyer à Troyes. Très contents, ma famille et moi, on prend la route pour y aller. On s'installe dans un foyer pour les réfugiés.
Au foyer, on était très bien accueillis. Le foyer aubois était un grand foyer, il y avait des cuisiniers, des responsables, un directeur ...
L'assistante sociale nous a inscrits à l'école.
La premier jour d'école en France, c'était très spécial pour moi , car je ne savais pas parler français. Je ne connaissais personne, mais mes camarades étaient très sympas avec moi.
Désespérés, on décide de partir de Lille et de venir à Reims. À Reims, on a fait l'inscription au CADA, le centre d'accueil pour demandeurs d'asile, de la Croix Rouge, puis on a installé la tente dans un parc en face du CADA. A Reims, je me suis fait de nouveaux amis très sympas. Après trois mois, une bonne nouvelle est arrivée.
Un déménagement pour aller dans un foyer à Troyes. Très contents, ma famille et moi, on prend la route pour y aller. On s'installe dans un foyer pour les réfugiés.
Au foyer, on était très bien accueillis. Le foyer aubois était un grand foyer, il y avait des cuisiniers, des responsables, un directeur ...
L'assistante sociale nous a inscrits à l'école.
La premier jour d'école en France, c'était très spécial pour moi , car je ne savais pas parler français. Je ne connaissais personne, mais mes camarades étaient très sympas avec moi.
Un déménagement pour aller dans un foyer à Troyes. Très contents, ma famille et moi, on prend la route pour y aller. On s'installe dans un foyer pour les réfugiés.
Au foyer, on était très bien accueillis. Le foyer aubois était un grand foyer, il y avait des cuisiniers, des responsables, un directeur ...
L'assistante sociale nous a inscrits à l'école.
La premier jour d'école en France, c'était très spécial pour moi , car je ne savais pas parler français. Je ne connaissais personne, mais mes camarades étaient très sympas avec moi.
Je suis resté un an et trois mois à Troyes au foyer aubois. J'allais tous les jours à l'école. Puis, ma famille et moi, on a reçu un courrier de l'OFPRA de Paris. Ce jour-là, on apprend qu'on a eu les papiers français et qu'on est officiellement des résidents français.
Je vais enfin pouvoir construire un meilleur avenir pour moi et ma famille. Deux mois après, le foyer nous demande de partir et de trouver un logement, car il fallait laisser de la place pour les autres personnes qui se trouvaient dehors. Alors, sans perdre de temps, on a fait une demande de logement à Reims. On a eu une proposition de logement cinq semaines plus tard.
On a déménagé aussitôt. En arrivant, on a signé le bail de la maison et on a pris les clés de la maison.
Je vais enfin pouvoir construire un meilleur avenir pour moi et ma famille. Deux mois après, le foyer nous demande de partir et de trouver un logement, car il fallait laisser de la place pour les autres personnes qui se trouvaient dehors. Alors, sans perdre de temps, on a fait une demande de logement à Reims. On a eu une proposition de logement cinq semaines plus tard.
On a déménagé aussitôt. En arrivant, on a signé le bail de la maison et on a pris les clés de la maison.
On repart une dernière fois à Troyes. On prépare les valises et go à la maison. On était en novembre, l'année scolaire avait déjà commencé et moi, il fallait que je trouve un collège. Je suis allé au collège Trois Fontaines où j'ai pu m'inscrire grâce à l'assistante sociale.
Au collège, j'ai fait ma 3e, ça se passait plutôt bien.
J'ai lié des connaissances, de nouveaux amis très gentils. À la fin de la 3e, j'ai fait une demande pour venir au lycée Gustave Eiffel où j'apprends le métier de cuisinier.
Au collège, j'ai fait ma 3e, ça se passait plutôt bien.
J'ai lié des connaissances, de nouveaux amis très gentils. À la fin de la 3e, j'ai fait une demande pour venir au lycée Gustave Eiffel où j'apprends le métier de cuisinier.