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13-19 mars 2021Loading...
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Les élèves de 3è2 et 3è4, dans le cadre de leur parcours artistique et culturel ont analysé le texte de Anne Sylvestre Une sorcière comme les autres, puis écrit des poèmes sur le modèle de cette chanson engagée. Ce livre constitue le recueil de leurs textes, qu'ils ont déclamé, telles de brigades poétiques, dans tout l'établissement.
À toutes les femmes du monde entier
Et à toutes celles qui pourront se reconnaître
A toutes celles qui rêvent d’équité,
A toutes celles qui se sont révoltées,
Qui se sont battues pour notre égalité,
Pour que nous aussi ayons le droit d’exister.
Avant elles étaient souvent considérées inférieures,
Éternelles mineures, elles devaient se contenter des charges du foyer ;
Heureusement aujourd’hui beaucoup de choses ont changé,
Mais pourquoi y a-t-il toujours autant d’inégalités ?
Les droits des femmes ont évolués,
Elles ont le droit de travailler,
Mais beaucoup sont souvent sous payées,
Harcelées, manipulées ou encore exploitées.
Les inégalités existent, subsistent et persistent,
Je ne suis pas féministe mais juste réaliste.
Les meilleures places restent pour les hommes,
A croire qu’elles sont considérées hors normes,
Combien d’elles sont chef d’entreprise ?
Alors qu’elles ont les compétences acquises.
Elles veulent se faire entendre,
Ici c’est encore possible,
Mais d’autres pays c’est impossible.
Ailleurs c’est bien pire, elles n’ont pas le droit de sortir,
Ça me fend le cœur quand je les vois autant souffrir.
Je trouve que c’est inadmissible.
Amélya
Et à toutes celles qui pourront se reconnaître
A toutes celles qui rêvent d’équité,
A toutes celles qui se sont révoltées,
Qui se sont battues pour notre égalité,
Pour que nous aussi ayons le droit d’exister.
Avant elles étaient souvent considérées inférieures,
Éternelles mineures, elles devaient se contenter des charges du foyer ;
Heureusement aujourd’hui beaucoup de choses ont changé,
Mais pourquoi y a-t-il toujours autant d’inégalités ?
Les droits des femmes ont évolués,
Elles ont le droit de travailler,
Mais beaucoup sont souvent sous payées,
Harcelées, manipulées ou encore exploitées.
Les inégalités existent, subsistent et persistent,
Je ne suis pas féministe mais juste réaliste.
Les meilleures places restent pour les hommes,
A croire qu’elles sont considérées hors normes,
Combien d’elles sont chef d’entreprise ?
Alors qu’elles ont les compétences acquises.
Elles veulent se faire entendre,
Ici c’est encore possible,
Mais d’autres pays c’est impossible.
Ailleurs c’est bien pire, elles n’ont pas le droit de sortir,
Ça me fend le cœur quand je les vois autant souffrir.
Je trouve que c’est inadmissible.
Amélya
J’étais celui qu’on négligeait
Mais j’étais souvent le plus coloré
Avant j’étais maltraité et asservi
Me voilà obscurci
Dans un bus dégradé vous m’avez sauvagement ostracisé
Serait-ce par rapport à ma couleur foncée ?
Dans la rue vous m’avez humilié et étouffé
Mais pour autant je n’ai jamais cessé de revendiquer mon droit d’exister
Ai-je été étiqueté
Pour le simple fait d’être né coloré ?
Rayan
Mais j’étais souvent le plus coloré
Avant j’étais maltraité et asservi
Me voilà obscurci
Dans un bus dégradé vous m’avez sauvagement ostracisé
Serait-ce par rapport à ma couleur foncée ?
Dans la rue vous m’avez humilié et étouffé
Mais pour autant je n’ai jamais cessé de revendiquer mon droit d’exister
Ai-je été étiqueté
Pour le simple fait d’être né coloré ?
Rayan
J’incarnais la vie
Mais la nuit m’a envahie
J’étais le fleuve dormant
Mais le torrent je suis maintenant
Mon âme, vous l’avez abîmée
Et dans les abîmes je me suis noyée
J’étais la fine buée
Dans ce brouillard vous m’avez enfermée
Mais un jour la mèche prend feu
C’est le début de la Révolution, Mesdames, Messieurs
La flamme devient brasier
Depuis les enfers vous ne serez pas oubliés
Vous le savez maintenant, la Salamandre
Renaît de ses cendres.
Nous serons les fleurs du printemps
Une renaissance prend du temps
Les mauvaises herbes n’ont pas enterré les fleurs finalement
Léonie Safa
Mais la nuit m’a envahie
J’étais le fleuve dormant
Mais le torrent je suis maintenant
Mon âme, vous l’avez abîmée
Et dans les abîmes je me suis noyée
J’étais la fine buée
Dans ce brouillard vous m’avez enfermée
Mais un jour la mèche prend feu
C’est le début de la Révolution, Mesdames, Messieurs
La flamme devient brasier
Depuis les enfers vous ne serez pas oubliés
Vous le savez maintenant, la Salamandre
Renaît de ses cendres.
Nous serons les fleurs du printemps
Une renaissance prend du temps
Les mauvaises herbes n’ont pas enterré les fleurs finalement
Léonie Safa
Tu étais celui qui réchauffais mon cœur
Mais tu es aussi celui qui cause mes pleurs
J’en brûlais pour toi
Mais aujourd’hui je me noie
Tu étais mon dieu romain
Tu n’as apporté que du chagrin
En toi je cherchais mon Roméo
Mais tu n’étais qu’un pauvre blaireau
J’aurais aimé être ta Juliette
Mais tu as fui comme une mauviette
Tu hantais mes pensées
Tandis qu’une autre hantait les tiennes
Toutes mes nuits éveillées
Je rêvais que tu viennes
J’ai compris que ce n’était pas moi
Mais je continue de t’aimer
Sans pouvoir me contrôler
Tu finiras par le regretter, crois-moi
Aya, Clara, Jannis, Andréa
Mais tu es aussi celui qui cause mes pleurs
J’en brûlais pour toi
Mais aujourd’hui je me noie
Tu étais mon dieu romain
Tu n’as apporté que du chagrin
En toi je cherchais mon Roméo
Mais tu n’étais qu’un pauvre blaireau
J’aurais aimé être ta Juliette
Mais tu as fui comme une mauviette
Tu hantais mes pensées
Tandis qu’une autre hantait les tiennes
Toutes mes nuits éveillées
Je rêvais que tu viennes
J’ai compris que ce n’était pas moi
Mais je continue de t’aimer
Sans pouvoir me contrôler
Tu finiras par le regretter, crois-moi
Aya, Clara, Jannis, Andréa
J’avais peur de marcher seule dans la nuit
Je pensais être seule sous la pluie
Toutes ces personnes qui m’ont interpelées
Sans jamais vouloir s’arrêter
Je pensais être la seule…
En raison de ma jupe tu as osé me siffler
J’ai continué mon chemin avec indifférence
Tu as commencé à m’insulter
Tes mots avaient tant de violence
Je pensais être la seule…
J’étais là, assise sur le côté
Tu affichais un sourire faussement gentil
Tu as commencé à te rapprocher et à me toucher
Mais qui te l’avait permis ?
Je pensais être la seule…
Nous étions seules mais ne l’avons jamais vraiment été
Toutes ces situations ne nous sont pas personnellement destinées
Alors ne vous méprisez plus
Vous avez été entendues
Nous ne serons plus jamais seules.
Léna Emilie
Je pensais être seule sous la pluie
Toutes ces personnes qui m’ont interpelées
Sans jamais vouloir s’arrêter
Je pensais être la seule…
En raison de ma jupe tu as osé me siffler
J’ai continué mon chemin avec indifférence
Tu as commencé à m’insulter
Tes mots avaient tant de violence
Je pensais être la seule…
J’étais là, assise sur le côté
Tu affichais un sourire faussement gentil
Tu as commencé à te rapprocher et à me toucher
Mais qui te l’avait permis ?
Je pensais être la seule…
Nous étions seules mais ne l’avons jamais vraiment été
Toutes ces situations ne nous sont pas personnellement destinées
Alors ne vous méprisez plus
Vous avez été entendues
Nous ne serons plus jamais seules.
Léna Emilie