Voyages extraordinaires des collégiens de Jules Verne

Sommaire
Ils sont neuf. Neuf enfants ou adolescents qui, un jour, ont choisi ou ont été obligés de tout abandonner pour vivre un voyage extraordinaire. Chacun d'entre eux nous raconte ici son histoire...

Texte 1 :

Texte 2 :

Texte 3 :

Texte 4 :

Une aventure entre amour et drame
(Juliette, Lina,
Manon, Ellie)

L'histoire de Tom Worm
(Lougna, Ali, Maëlys,Yohan)

Le fabuleux voyage de Maxime Taïdon
(Ahmed, Léo)

Un vol très particulier
(Léandra, Malory, Sarah)

Une aventure entre amour et drame

Kate Williams est une jeune fille âgée de 16 ans, elle vient d’Angleterre plus précisément de Londres. Sa mère est ingénieure et son père pilote. C’est une fille très brave mais la plupart du temps inconsciente. Elle adore tester les inventions de ses parents car depuis toute petite, elle est plongée dans cet univers. Un jour, elle décide de tester avec eux une de leurs inventions : la reconstitution d’un prototype d’avion dessiné par Leonard De Vinci. Mais tout ne va pas se passer comme prévu. Car malheureusement son aéroplane n’est pas assez résistant… Vous imaginez donc la suite …

- Papi, raconte-moi une histoire !
- D’accord ma puce, je vais te chercher ça mais d’abord, je vais te raconter l’histoire du journal que je vais te lire… Elle remonte à mon enfance. J’avais 12 ans, et j’étais en vacances dans un hôtel 5 étoiles sur l’île de Wapiti, une île très touristique. Il y avait une immense plage, des cabanes dans les arbres et une végétation tropicale. Un beau matin, je jouais à cache-cache avec ma petite sœur Emma qui avait huit ans. J’eus la brillante idée de me cacher dans une grotte sombre et effrayante. J’entendis ma sœur arriver au loin donc je reculai, trébuchai, tombai, me relevai et tombai à nouveau. A ce moment-là, je sentis une pointe en métal sous ma chaussure donc je décidai de la déterrer. Je découvris alors une boîte en métal avec, à l’intérieur, un journal ancien et moisi mais encore lisible. Sur la couverture était gravé le nom de Kate. J’étais si impatient à l’idée de le lire…
Je vais donc te lire ce qui y est écrit.

Le grand-père, nostalgique, ouvrit ce journal et commença à lire voix haute.

29 juin 1963
Je commence à écrire ce journal car il m’arrive quelque chose d’incroyable...Hier comme c’était une belle après-midi d’été, mes parents et moi avons décidé de tester d’anciens avions de Clément Ader (L’Éole, le Zéphyr et l’Aquilon) au-dessus de l’Océan Atlantique Sud, mais en plein vol l’hélice de mon avion s’est détachée peu à peu et celui-ci a commencé à descendre de plus en plus. J’ai crié à l’aide en espérant que mes parents m’entendent mais personne ne m’a répondu. Après avoir traversé les nuages, j’ai aperçu une île au loin. L’ avion a commencé à faire des zigzag et à devenir de plus en plus rapide. La vitesse de cet engin en plein crash aurait pu me tuer si je n’avais pas sauté de l’appareil en feu avant de perdre connaissance. Quelques minutes plus tard, je me suis réveillée sur la plage après m’être fait pincer par un crabe.

Après avoir repris mes esprits au bout de quelques heures, j’ai décidé de découvrir cette mystérieuse île. J’ai été émerveillée par la beauté de ce lieu, il y a des plantes plus incroyables les unes que les autres, des animaux de toutes les couleurs encore jamais découverts ! Mais quelque chose a attiré mon attention. C’étaient des cabanes en bois. Je suis alors montée dans l’une de ces maisonnettes. Arrivée à l’intérieur, j’ai découvert une scène d’horreur : on aurait dit qu’une attaque avait eu lieu, tout était en désordre et presque vide ! C’est sûr, les habitants sont partis ou bien … morts !

Je me suis installée dans une de ces petites maisonnettes. J’ai ramassé des objets comme une lampe à pétrole, quelques jardinières de fleurs et quelques morceaux de tissus cachés sous du bois pour faire des rideaux afin de décorer et m’installer au mieux. Je vais pouvoir enfin me reposer avant d’entreprendre l’exploration de cette grande île. Je me suis assise sur une bûche, j’ai sorti de mon sac le livret technique que j’emporte toujours avec moi et dont l’encre s’est effacée pendant le naufrage. Je vais m’en servir pour rédiger mon journal de bord. Je l’ai posé sur mes genoux. J’ai ramassé un stylo trouvé par terre, et j’ai commencé à écrire mes péripéties.

30 juin 1963
La nuit a été difficile cette cabane est humide et froide. Sa façade est composée de planches de bois assemblées et se dresse au sommet d’un arbre sur lequel on monte par une échelle. Au pied de la cabane pousse une dizaine de plantes tropicales toutes aussi belles les unes que les autres. Cette nuit, j’ai entendu comme des bruits de pas à l’extérieur, j’ai été intriguée donc je suis descendue sans regarder où je mettais les pieds. Quand tout à coup, je suis tombée dans un trou noir et profond.

J’ai attendu des heures avant d’apercevoir soudain un garçon. J’ai crié pour qu’il me vienne en aide mais il est parti. Quand il est revenu quelques minutes plus tard muni d’une corde, il m’a fait remonter et nous avons discuté très longtemps au bord d’un feu. Durant cette conversation, il m’a appris qu’il s’appelait Arthur Jacq, et qu'il avait dix-sept ans. C’est un jeune botaniste français qui a les cheveux marron et les yeux bleus. De taille, il est un peu plus grand que moi.

31 juin 1963

Ce matin Arthur m’a proposé qu’on aille à la recherche des végétaux qui se trouvent sur l’île. Après quelques minutes de marche, nous sommes arrivée dans un endroit rempli de plantes et de fleurs, mais un seul fruit a retenu mon attention Tout d’abord, l’arbuste sur lequel les fruits nommés «Mora» poussent ressemble très fortement à un mûrier. En revanche son fruit est de la couleur d’une orange, mais comme la mûre, une multitude d’espèces de ronds tous de tailles différentes le recouvre entièrement. Il possède également une tige sur laquelle se trouvent deux petites feuilles vertes. Et sa couleur est semblable à celle d’un geai bleu. L’odeur de ce merveilleux fruit m’a laissée bouche bée : c’est un mélange de fraise et de vanille vraiment très agréable à sentir. Quant à sa saveur, je ne pourrais vous la décrire tellement il était succulent. Je n’ai jamais goûté un aussi bon fruit, c’est incroyable ! Il y en a une multitude sur cette île, j’ai donc décidé d’en faire une réserve. Demain j’y retournerai munie d’un panier pour m’ approvisionner .