La RENAISSANCE Février 2024
"Un enfant, un enseignant et un livre peuvent changer le monde" Malala Yousafzai
Son Excellence Monsieur ROMATET :
" Le sens des mots"
Son Excellence l'Ambassadeur de France M. ROMATET et Mme LEVY, Proviseure du LIAD.
Suite aux évènements liés à l’assassinat d’un professeur Dominique Bernard au Lycée Gambetta, dans le Pas-de-Calais, et pour répondre aux problématiques et aux tensions vivifiées en cette période de l’année, Stéphane ROMATET, actuel Ambassadeur de France en Algérie, a fait l’honneur de sa présence au LIAD pour permettre un libre échange avec le personnel enseignant.
Ce Lundi 06 octobre 2023, Monsieur l'Ambassadeur de France en Algérie a rencontré les enseignants au CDI dès 16 heures. Accompagné de Madame LEVY, notre Proviseure, il souhaitait répondre à leurs questions, apaiser leurs inquiétudes et apporter des outils pour mieux appréhender la situation «entre nous».
Le journal des élèves du lycée International Alexandre Dumas MARS 2023
Remplissant progressivement la salle, les professeurs des différentes matières et de tous les niveaux partageaient déjà leurs impressions et manifestaient leurs attentes. C’est donc dans une ambiance oscillant entre sérieux et délassement que la rencontre a débuté. La Proviseure a invité les professeurs à s'asseoir devant. Il semblerait que les élèves ne soient pas les seuls à choisir de se mettre au fond… Mais leur timidité est justifiée !
Après les rires et les remerciements, Madame LEVY a amorcé la séance en posant la première question à Monsieur l’Ambassadeur, en guise d’exemple et d’introduction. Le sujet portait sur la question de savoir si l’école française est un outil d'influence.
Sa voix portant jusqu’aux oreilles tendues les plus lointaines, Monsieur ROMATET engagea à son tour la discussion. Il commença par évoquer les grandes fonctions qui incombent aux professeurs et a abordé les événements récents, « des moments de grande gravité, de grande exigence sur le métier, couplés à une grande vulnérabilité.»
Dans la situation du lycée, avec une population au croisement de plusieurs nationalités, il a annoncé : "vous êtes aux avant-postes." Un rôle accru, d’autant plus lorsqu’il s’agit de communiquer le modèle français et ses valeurs.
Il a ensuite et surtout été question de la guerre impliquant la Palestine et Israël, des différentes tragédies déjà survenues. Il a manifesté une volonté de rassurer et de mieux guider le personnel dans leur approche du sujet avec les élèves.
À la deuxième question portant sur les conseils à partager pour continuer à enseigner en toute confiance, Monsieur l’Ambassadeur a admis qu’il s'abstiendrait bien de leur en donner, détendant l’atmosphère par la même occasion.
Il a pris tout de même l’initiative de rappeler la nécessité de favoriser l’échange et d’écouter les élèves. Leurs angoisses, leurs véhémences, leurs formulations voire leurs dénonciations de la position de la France, au centre de leurs préoccupations, doivent être accompagnées d’une discussion voire d’un débat encadré.
Monsieur ROMATET a également souligné le besoin d’expliquer le sens des mots aux élèves, nombre d’entre eux ayant perdu de leurs significations. L’idée est de contribuer à faire progresser leur réflexion sans provoquer de malaise, grâce aux mots des éducateurs, libérant la parole pour désamorcer, aiguiller et soulager leurs étudiants, avec qui la relation de confiance est primordiale: « il ne faut pas mettre le couvercle sur la marmite» a souligné une auditrice.
Enfin, tenues au secret professionnel, vos reporters se garderont bien de communiquer jusqu’aux détails englobant l’intimité des enseignants. Du moins, de cette escapade en milieu scolaire, nous avons beaucoup appris en envisageant le lycée depuis d’autres points de vue. Documentalistes, professeurs, élèves, Proviseure ou Ambassadeur, nous avons tous un rôle et une expérience qui influencent notre perception de l’éducation. Mais il est surtout possible de pouvoir apprendre des autres, notamment dans un contexte adapté, comme cela peut être le cas au LIAD.
Beaucoup de professeurs sont intervenus, voyant les interrogations dissipées. Parfois sceptiques, ils ont reçu les informations et les recommandations de l’invité avec ouverture d'esprit.
Alors prenons soin de choisir les bons mots et ne cessons jamais de parler !
Un article signé OKA Maya Elissa accompagnée de HAMDIS Faffa Anella, en Terminale.
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Visite de l'Ambassadeur de France au LIADLoading...
Le 19 septembre 2023 son Excellence l’Ambassadeur de France en Algérie, Monsieur Stéphane ROMATET, a rendu visite au lycée français d’Alger accompagné de Madame Ahlem GHARBI, directrice de l’Institut Français d’Alger et Conseillère de Coopération et d’Actions Culturelles. Il s'est entretenu avec la Direction de l’Etablissement, il a rencontré des enseignants porteurs de projets pédagogiques pour l’année scolaire 23/24. Après un bon déjeuner en présence du Maître d’œuvre du Grand LIAD et de la Cheffe de service immobilier de l’Agence, les ateliers MESSAOUDI lui ont proposé une visite du chantier du Grand LIAD.
(Sources: site du LIAD)
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Photos tirées du site du LycéeLoading...
Evénement
Un reporter au SILA
Je ne sais pas par où commencer. Un an à peine, et impossible de se souvenir. Droite ou gauche ? Dans la masse vivante, chacun se déplace dans une direction, mené par la curiosité. J’avance en jouant des coudes, je me faufile dans la foule incertaine, cherchant mon chemin à chaque mètre. Je ne trouve plus leurs emplacements, revenir sur mes pas ? Je ne sais plus où j’ai posé le pied il y a quelques minutes. Des sons différents, des paroles, des cris d’enfants me parviennent aux oreilles. L’odeur de la sueur mêlée à celle de la boiserie traverse l’air. Mon œil s’affole, mes pas s’accélèrent. Je mène ma propre dance dans cet enchaînement de tournants, un labyrinthe qui passe de l’orange au bleu, du jaune au vert, je me sens poussé vers l’avant, attiré par une force dont je ne saurai désigner la source, attisé par la curiosité et le stress. Je suis déjà passé devant cette affiche, je crois le repérer en levant la tête plus haut. Je me traîne, je m’élance, pense avoir trouvé la source, le but de cette course effrénée. Pavé rouge et blanc, je tourne autour, rentre par l’ouverture couronnée du grand C cardinal. Je fends le stand, trouve la collection et passe la main sur les couvertures, blanches comme neige, marquées de taches de sangs. Points rouges et nombreux.
Lettres écarlates que j’examine, déchiffrant les titres donnés aux univers, imprimés et ancrés dans ces pages. Mon doigt s’arrête tout d’un coup, certain, remonte le dos du livre pour le retirer. Doux papier blanc et noir, qui frôle la peau de mon pouce, et qui apaise mon esprit encore bousculé.
Je relève la tête, regarde le plafond blanc, les murs orangés qui contiennent cette foule déchainée. C’est le SILA !
Article écrit par Anir Guerfi, 1ere
Lettres écarlates que j’examine, déchiffrant les titres donnés aux univers, imprimés et ancrés dans ces pages. Mon doigt s’arrête tout d’un coup, certain, remonte le dos du livre pour le retirer. Doux papier blanc et noir, qui frôle la peau de mon pouce, et qui apaise mon esprit encore bousculé.
Je relève la tête, regarde le plafond blanc, les murs orangés qui contiennent cette foule déchainée. C’est le SILA !
Article écrit par Anir Guerfi, 1ere
Interview exclusive du Proviseur Adjoint par Maya Oka.
BIENVENUE à Monsieur Tremblot de la Croix
M. Tremblot de La Croix, actuel Proviseur-Adjoint du LIAD depuis cette nouvelle année scolaire, a accepté de répondre à nos questions dans le cadre d'une interview pour le journal « La Renaissance » ce Lundi 25 septembre 2023. Voici, en quelques points, le résumé de la rencontre.
1. Tout d'abord, où exerciez-vous et en quoi consiste votre fonction dans
cet établissement ?
J'exerçais en France, à Langres : une petite ville en Haute-Marne, située dans le département Sud du Grand Est (une grosse région en fusionnant trois anciennes). J'y étais Proviseur-Adjoint pendant 4 ans au lycée Diderot et avant cela professeur d'histoire-géographie, surtout dans le département de l'Aube, à Troyes. J'ai plutôt travaillé au lycée, comme celui de Marie-de-Champagne mais j'ai aussi une expérience du collège, à Lusigny-Sur-Barse par exemple (sic. "Si vous voulez des noms exotiques !")
2. Des études particulières avant d'accéder à ce poste ?
J'ai fait des études d'histoire, succédant à mon Bac ES (économique et social), équivalent à la spécialité SES aujourd'hui.
D'abord en classe préparatoire littéraire (hypokhâgne et khâgne), j'ai échoué au concours de l'Ecole Normale Supérieure (ENS), et j’ai alors intégré l'Université Paris IV de la Sorbonne. J'y ai fait en histoire une licence et une maîtrise (équivalent d'un Master 2 à l'époque) en histoire du Moyen-Age.
L'année dernière (en 2022), j'ai par ailleurs obtenu un Master 2 en Management des Organisations Scolaires, après avoir repris les études pendant 2 ans avec une formation adaptée au système éducatif.
3. Qu'est-ce qui explique ce changement de parcours ?
Au départ, j'aimais l'histoire et j'étais bon élève : j'ai alors continué pendant 12 ans sur cette voie.
Et puis c'est au gré des rencontres, avec des Principaux de collèges, des Proviseurs de lycées qui m'ont fait partager leur quotidien et leurs missions que le métier m'a plu. Je me suis renseigné pour finalement passer le concours de Personnel de Direction en 2019, que j'ai obtenu.
cet établissement ?
J'exerçais en France, à Langres : une petite ville en Haute-Marne, située dans le département Sud du Grand Est (une grosse région en fusionnant trois anciennes). J'y étais Proviseur-Adjoint pendant 4 ans au lycée Diderot et avant cela professeur d'histoire-géographie, surtout dans le département de l'Aube, à Troyes. J'ai plutôt travaillé au lycée, comme celui de Marie-de-Champagne mais j'ai aussi une expérience du collège, à Lusigny-Sur-Barse par exemple (sic. "Si vous voulez des noms exotiques !")
2. Des études particulières avant d'accéder à ce poste ?
J'ai fait des études d'histoire, succédant à mon Bac ES (économique et social), équivalent à la spécialité SES aujourd'hui.
D'abord en classe préparatoire littéraire (hypokhâgne et khâgne), j'ai échoué au concours de l'Ecole Normale Supérieure (ENS), et j’ai alors intégré l'Université Paris IV de la Sorbonne. J'y ai fait en histoire une licence et une maîtrise (équivalent d'un Master 2 à l'époque) en histoire du Moyen-Age.
L'année dernière (en 2022), j'ai par ailleurs obtenu un Master 2 en Management des Organisations Scolaires, après avoir repris les études pendant 2 ans avec une formation adaptée au système éducatif.
3. Qu'est-ce qui explique ce changement de parcours ?
Au départ, j'aimais l'histoire et j'étais bon élève : j'ai alors continué pendant 12 ans sur cette voie.
Et puis c'est au gré des rencontres, avec des Principaux de collèges, des Proviseurs de lycées qui m'ont fait partager leur quotidien et leurs missions que le métier m'a plu. Je me suis renseigné pour finalement passer le concours de Personnel de Direction en 2019, que j'ai obtenu.
Monsieur TREMBLOT DE LA CROIX, Proviseur Adjoint du LIAD
BIENVENUE à Monsieur Tremblot de la Croix
1. Tout d'abord, où exerciez-vous et en quoi consiste votre fonction dans
cet établissement ?
J'exerçais en France, à Langres : une petite ville en Haute-Marne, située dans le département Sud du Grand Est (une grosse région en fusionnant trois anciennes). J'y étais Proviseur-Adjoint pendant 4 ans au lycée Diderot et avant cela professeur d'histoire-géographie, surtout dans le département de l'Aube, à Troyes. J'ai plutôt travaillé au lycée, comme celui de Marie-de-Champagne mais j'ai aussi une expérience du collège, à Lusigny-Sur-Barse par exemple (sic. "Si vous voulez des noms exotiques !")
2. Des études particulières avant d'accéder à ce poste ?
J'ai fait des études d'histoire, succédant à mon Bac ES (économique et social), équivalent à la spécialité SES aujourd'hui.
D'abord en classe préparatoire littéraire (hypokhâgne et khâgne), j'ai échoué au concours de l'Ecole Normale Supérieure (ENS), et j’ai alors intégré l'Université Paris IV de la Sorbonne. J'y ai fait en histoire une licence et une maîtrise (équivalent d'un Master 2 à l'époque) en histoire du Moyen-Age.
L'année dernière (en 2022), j'ai par ailleurs obtenu un Master 2 en Management des Organisations Scolaires, après avoir repris les études pendant 2 ans avec une formation adaptée au système éducatif.
3. Qu'est-ce qui explique ce changement de parcours ?
Au départ, j'aimais l'histoire et j'étais bon élève : j'ai alors continué pendant 12 ans sur cette voie.
Et puis c'est au gré des rencontres, avec des Principaux de collèges, des Proviseurs de lycées qui m'ont fait partager leur quotidien et leurs missions que le métier m'a plu. Je me suis renseigné pour finalement passer le concours de Personnel de Direction en 2019, que j'ai obtenu.
cet établissement ?
J'exerçais en France, à Langres : une petite ville en Haute-Marne, située dans le département Sud du Grand Est (une grosse région en fusionnant trois anciennes). J'y étais Proviseur-Adjoint pendant 4 ans au lycée Diderot et avant cela professeur d'histoire-géographie, surtout dans le département de l'Aube, à Troyes. J'ai plutôt travaillé au lycée, comme celui de Marie-de-Champagne mais j'ai aussi une expérience du collège, à Lusigny-Sur-Barse par exemple (sic. "Si vous voulez des noms exotiques !")
2. Des études particulières avant d'accéder à ce poste ?
J'ai fait des études d'histoire, succédant à mon Bac ES (économique et social), équivalent à la spécialité SES aujourd'hui.
D'abord en classe préparatoire littéraire (hypokhâgne et khâgne), j'ai échoué au concours de l'Ecole Normale Supérieure (ENS), et j’ai alors intégré l'Université Paris IV de la Sorbonne. J'y ai fait en histoire une licence et une maîtrise (équivalent d'un Master 2 à l'époque) en histoire du Moyen-Age.
L'année dernière (en 2022), j'ai par ailleurs obtenu un Master 2 en Management des Organisations Scolaires, après avoir repris les études pendant 2 ans avec une formation adaptée au système éducatif.
3. Qu'est-ce qui explique ce changement de parcours ?
Au départ, j'aimais l'histoire et j'étais bon élève : j'ai alors continué pendant 12 ans sur cette voie.
Et puis c'est au gré des rencontres, avec des Principaux de collèges, des Proviseurs de lycées qui m'ont fait partager leur quotidien et leurs missions que le métier m'a plu. Je me suis renseigné pour finalement passer le concours de Personnel de Direction en 2019, que j'ai obtenu.
Monsieur TREMBLOT DE LA CROIX, Proviseur Adjoint du LIAD
« Donnez-vous de la peine, au sens de vous investir et de croire en ce que vous faites, et ne lâchez pas vos envies ! »
4. Ce qui m'amène à vous demander : qu'est-ce qui vous motive tous les jours à venir travailler ?
Dans ce métier nous ne sommes pas seuls : c'est un travail d'équipe aussi bien avec l'administration qu'avec les professeurs. Avec cela, je pense que nous travaillons tous, entre autre, pour la même chose : aider les élèves, que ce soit pour résoudre leurs difficultés à un moment donné ou pour progresser en classe. Et d'une certaine manière, évidemment sous l'autorité de Mme Levy, j'essaye de favoriser le meilleur environnement possible pour que vous, élèves, puissiez apprendre dans les meilleures conditions. Et cela, compte tenu de la situation (lycée français en Algérie, lycée en chantier etc...)
5. Pourriez-vous par ailleurs nous en dire plus sur vos hobbies
personnels ? Une éventuelle passion secrète ?
Le jardinage quand j'ai du temps (et un jardin, donc plutôt en France), écouter de la musique (autant du rap que du classique... je suis assez éclectique, du moment que cela me plaît) et le cinéma : pas trop de science-fiction, mais j'adore absolument Louis-de-Funès (je recommande La Folie des Grandeurs, s'il fallait choisir mon préféré). L'actualité également, et je lis : romans, essais, journaux. En ce moment, j'ai commencé à lire L'Échiquier de Jean-Philippe Toussaint (mais je n'en suis qu'aux premières lignes, nous verrons bien.)
6. Et alors l'incontournable : pourquoi avoir choisi de venir en
Algérie plutôt qu'ailleurs ?
D'abord pourquoi l'étranger ? La volonté d'aller voir ailleurs et de changer radicalement d'environnement (j'étais en milieu rural dans une petite ville qui ressemblait plutôt à la campagne.) Avec Alger, je suis passé de cinq mille habitants à trois millions. C'est aussi parce que l'organisation du lycée français permet de rencontrer le collège avec le lycée, et que j'aimais bien l'idée en tant que Proviseur-Adjoint, avant peut-être d'être Proviseur plus tard, de voir des deux. J'ai donc fait des vœux, et l'on m'a proposé l'Algérie : que j'ai accepté car parmi ma tête de liste. Déjà, ce qui m'intéressait était le pays, que je ne connaissais pas, et qui, comme ancien professeur d'histoire géographie, m'évoquait des choses (étant donné l'histoire commune entre la France et l'Algérie.) De même que sa géographie, puisqu'il s'agit d'un grand pays qui propose des paysages extrêmement différents d'un coin à l'autre, laissant beaucoup à découvrir. Mais c'est aussi le Liad qui m'a paru intéressant, car il montrait beaucoup de projets et de choses différentes à faire.
7. Quelles premières impressions avez-vous eu du LIAD dans un contexte aussi particulier que les travaux en cours ?
J'en ai l'image d'un grand lycée, où il se passe plein de choses. Un lycée changeant et qui se développe, aussi. J’ai eu vent de l'ancien tableau (très vert, avec un beau jardin.) Mais comme je ne l'ai pas connu, je vois plutôt ce qui va arriver et je pense que cela avance plutôt vite. C'est aussi une occasion unique de voir un chantier en vrai, sous nos yeux. D'un autre côté, je remarque beaucoup de manœuvres qui se font pour aider les élèves et leur donner les meilleures conditions pour travailler, à mon avis, comme les projets pédagogiques de sorties avec l'ambition qu'il y a de vous faire rencontrer des gens de l'extérieur, malgré les contraintes. Les élèves quant à eux ont l'air, lorsqu'on les croise, contents d'être là et attachés à leur établissement, prouvant bien qu'il s'y passe quelque chose de particulier.
8. Enfin, y a-t-il un message que vous souhaiteriez transmettre à la
jeunesse liadoise d'aujourd'hui et de demain ?
J'ai envie de vous dire : « croyez en vous, en vos projets et en vos rêves, d'une certaine manière, accrochez-vous et donnez le meilleur de vous-mêmes car cela en vaut la peine, de mettre de l'énergie dans vos études et dans ce que vous faites. Vous vivez une très belle période de votre vie et vous êtes aussi dans un bel environnement (même si en chantier !) donc profitez-en. Donnez-vous de la peine, au sens de vous investir et de croire en ce que vous faites, et ne lâchez pas vos envies ! »
9. Un dernier mot ?
Je suis très content d'être là, de vous rencontrer et j'ai surtout hâte de vous connaître.
Longue vie à Renaissance et aux projets des élèves !
Maya Oka, Terminale 5
Dans ce métier nous ne sommes pas seuls : c'est un travail d'équipe aussi bien avec l'administration qu'avec les professeurs. Avec cela, je pense que nous travaillons tous, entre autre, pour la même chose : aider les élèves, que ce soit pour résoudre leurs difficultés à un moment donné ou pour progresser en classe. Et d'une certaine manière, évidemment sous l'autorité de Mme Levy, j'essaye de favoriser le meilleur environnement possible pour que vous, élèves, puissiez apprendre dans les meilleures conditions. Et cela, compte tenu de la situation (lycée français en Algérie, lycée en chantier etc...)
5. Pourriez-vous par ailleurs nous en dire plus sur vos hobbies
personnels ? Une éventuelle passion secrète ?
Le jardinage quand j'ai du temps (et un jardin, donc plutôt en France), écouter de la musique (autant du rap que du classique... je suis assez éclectique, du moment que cela me plaît) et le cinéma : pas trop de science-fiction, mais j'adore absolument Louis-de-Funès (je recommande La Folie des Grandeurs, s'il fallait choisir mon préféré). L'actualité également, et je lis : romans, essais, journaux. En ce moment, j'ai commencé à lire L'Échiquier de Jean-Philippe Toussaint (mais je n'en suis qu'aux premières lignes, nous verrons bien.)
6. Et alors l'incontournable : pourquoi avoir choisi de venir en
Algérie plutôt qu'ailleurs ?
D'abord pourquoi l'étranger ? La volonté d'aller voir ailleurs et de changer radicalement d'environnement (j'étais en milieu rural dans une petite ville qui ressemblait plutôt à la campagne.) Avec Alger, je suis passé de cinq mille habitants à trois millions. C'est aussi parce que l'organisation du lycée français permet de rencontrer le collège avec le lycée, et que j'aimais bien l'idée en tant que Proviseur-Adjoint, avant peut-être d'être Proviseur plus tard, de voir des deux. J'ai donc fait des vœux, et l'on m'a proposé l'Algérie : que j'ai accepté car parmi ma tête de liste. Déjà, ce qui m'intéressait était le pays, que je ne connaissais pas, et qui, comme ancien professeur d'histoire géographie, m'évoquait des choses (étant donné l'histoire commune entre la France et l'Algérie.) De même que sa géographie, puisqu'il s'agit d'un grand pays qui propose des paysages extrêmement différents d'un coin à l'autre, laissant beaucoup à découvrir. Mais c'est aussi le Liad qui m'a paru intéressant, car il montrait beaucoup de projets et de choses différentes à faire.
7. Quelles premières impressions avez-vous eu du LIAD dans un contexte aussi particulier que les travaux en cours ?
J'en ai l'image d'un grand lycée, où il se passe plein de choses. Un lycée changeant et qui se développe, aussi. J’ai eu vent de l'ancien tableau (très vert, avec un beau jardin.) Mais comme je ne l'ai pas connu, je vois plutôt ce qui va arriver et je pense que cela avance plutôt vite. C'est aussi une occasion unique de voir un chantier en vrai, sous nos yeux. D'un autre côté, je remarque beaucoup de manœuvres qui se font pour aider les élèves et leur donner les meilleures conditions pour travailler, à mon avis, comme les projets pédagogiques de sorties avec l'ambition qu'il y a de vous faire rencontrer des gens de l'extérieur, malgré les contraintes. Les élèves quant à eux ont l'air, lorsqu'on les croise, contents d'être là et attachés à leur établissement, prouvant bien qu'il s'y passe quelque chose de particulier.
8. Enfin, y a-t-il un message que vous souhaiteriez transmettre à la
jeunesse liadoise d'aujourd'hui et de demain ?
J'ai envie de vous dire : « croyez en vous, en vos projets et en vos rêves, d'une certaine manière, accrochez-vous et donnez le meilleur de vous-mêmes car cela en vaut la peine, de mettre de l'énergie dans vos études et dans ce que vous faites. Vous vivez une très belle période de votre vie et vous êtes aussi dans un bel environnement (même si en chantier !) donc profitez-en. Donnez-vous de la peine, au sens de vous investir et de croire en ce que vous faites, et ne lâchez pas vos envies ! »
9. Un dernier mot ?
Je suis très content d'être là, de vous rencontrer et j'ai surtout hâte de vous connaître.
Longue vie à Renaissance et aux projets des élèves !
Maya Oka, Terminale 5