REGARDS CROISÉS

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Page 17 Manuel scolaire En Contacto, Espagnol, 2nd, 2019 p.198

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Page 21 https://theaztecempirehist121.weebly.com/food-and-agriculture.html https://www.gob.mx/siap/articulos/tianguis-origen-y-tradiciones?idiom=es <a href="https://www.perfil.com/noticias/sociedad/la-escritura-mas-antigua-de-america-es-mexicana-nacio-en-veracruz-como-el-futbol.phtml">https://www.perfil.com/noticias/sociedad/la-escritura-mas-antigua-de-america-es-mexicana-nacio-en-veracruz-como-el-futbol.phtml</a> &nbsp;http://www.americas-fr.com/es/civilizaciones/aztecas/dioses.html http://www.bolsadenoticias.com.ni/2014/Septiembre/24/ecosyvoces.html &nbsp;https://www.voyage-webguides.com/mexique-civilisations/ &nbsp;https://arte.laguia2000.com/escultura/piedra-del-sol-azteca https://www.mediastorehouse.com.au/fine-art-finder/schools/aztec/br-232-fol70r-human-sacrifice-codex-12923991.html https://www.mexicomipais.com/cultura-azteca https://www.unprofesor.com/ciencias-sociales/vestimenta-de-los-aztecas-4221.html https://www.mediastorehouse.com.au/fine-art-finder/schools/aztec/br-232-fol70r-human-sacrifice-codex-12923991.html

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ABUELO : Les Auchtotones croient au Dieu&nbsp;« Quetzalcoátl », qui ressemble à un serpent à plumes. Dans la légende,&nbsp;le Dieu sort de l’eau avec un animal qui serait une découverte pour les indigènes. Un jour, les colons sont arrivés sur l’île avec à bord de leurs bateaux des animaux inconnus : c’étaient des chevaux. Les indigènes n’en connaissaient pas l’existence. Les Espagnols ont profité de la situation, les indigènes les vénéraient, croyant que c’étaient la réincarnation de leur Dieu, ils leurs ont offert des offrandes telles que de la nourriture ou bien leurs propres filles.&nbsp; Si vous vous rappelez le tableau de Diego Rivera, quand les Espagnols sont arrivés, ils semblent discuter avec les autochtones. Les autochtones ont l’air intrigués et curieux, méfiants&nbsp;mais bienveillants. Les Espagnols semblaient en paix, la discussion semblait saine et amicale. On voyait Hernán Cortés se diriger vers les autochtones pour leur serrer la main.&nbsp; PABLO: Se engañaron..&nbsp;¿puedes explicar cuáles fueron las impresiones de los índigenas al ver a los españoles? ABUELO: Según los indígenas, los españoles parecían impresionantes porque eran físicamente opuestos a ellos: eran muy altos y pálidos; tenían el pelo largo, barba y bigote mientras que los indígenas eran imberbes.&nbsp;&nbsp;

Photos prises au Musée du Quai Branly à Paris

MIGUEL : Ah bon ? Ils ont fait quoi de mal ? MARÍA ISABELA : Je ne sais pas… Demandons à grand-père. MARÍA ISABELA et MIGUEL :&nbsp;Abuelo,&nbsp;Abuelo !!! Raconte-nous,&nbsp;c’est quoi la&nbsp;Noche triste ? ABUELO : La&nbsp;Noche Triste&nbsp;n’est pas un peuple,&nbsp;c’est une triste nuit pour les Espagnols, mais une belle victoire pour notre peuple. MARÍA ISABELA : Et c’était vraiment aussi grave que ça,&nbsp;Abuelo ? ABUELO&nbsp;:&nbsp;Vous voulez que je vous raconte l’histoire de la&nbsp;Noche triste ? MARÍA ISABELA et MIGUEL&nbsp;:&nbsp;Oui, oui, oui, on veut savoir ! ABUELO&nbsp;: Les autochtones ont tué environ&nbsp;quatre cents&nbsp;Espagnols dans la nuit du 30&nbsp;juin au 1er&nbsp;juillet 1520. Les autochtones ont attaqué les Espagnols. MARÍA ISABELA: Esta vez los índigenas salieron victoriosos, aunque la historia es triste porque hay muertos...

Teyo est construite sur une colline. Les rues sont donc en pente. Elles sont très larges et pavées. Sur les trottoirs,&nbsp;il y a des bancs et de nombreux arbres pour que les habitants puissent se reposer à l’ombre. Il y a de nombreux parcs, très grands avec des fontaines pour se rafraîchir. Les immeubles sont très colorés. Ils ont en général quatre étages et des terrasses sur le toit pour y étendre le linge, s’y reposer le soir quand il fait frais. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Au centre de la ville se trouve la résidence du roi, on la distingue&nbsp;par les bancs chamaniques de chaque côté de la porte. Les habitants viennent y déposer leurs offrandes. Dans la demeure du roi, on trouve un temple qui mène au monde des Dieux. Tout autour, il y a des grilles recouvertes de feuilles&nbsp;d’or. La résidence n’est pas très grande,&nbsp;mais elle est magnifique et très luxueuse.&nbsp; MIGUEL : Le roi est très proche des habitants. Il veille à&nbsp;ce que les habitants aient tout&nbsp;ce qu’il&nbsp;leur faut pour être le plus heureux possible.&nbsp; Le royaume a de bonnes&nbsp;relations&nbsp;avec les pays voisins. MARÍA ISABELA : Vous vous rappelez les photos que&nbsp;Tia&nbsp;Magdalena et&nbsp;Tio&nbsp;Luis ont prises dans ce musée à Paris…

MARÍA ISABELA: ¡Yo también sé cosas sobre esta matanza! Leí el libro&nbsp;No me preguntes como pasa el tiempo&nbsp;de Emlio Pacheco y los colones justificaban sus acciones con argumentos como: la voluntad de civilizar a los indígenas; evitarles las tentaciones o diciendo que era en nombre de dios.

ABUELO: Parece que ya no me necesitáis.&nbsp;¡Ya sabéis mucho ! MIGUEL:&nbsp;¿Hubo otras matanzas? ABUELO&nbsp;: Eh oui, mes enfants, la fameuse&nbsp;Noche triste. MIGUEL : Maria, Maria, dis-moi c’est quoi la&nbsp;Nochetriste ? MARÍA ISABELA : Je crois que c’est un peuple qui a fait quelque chose de mal.

Regards croisés sur la colonisation du "Nouveau Monde"

Una charla entre un abuelo y sus nietos sobre uno de los acontecimientos más importantes de la Historia... 

MIGUEL: Pourquoi tu dis ça ? PABLO :&nbsp;En 1550, il y a eu un débat en Espagne sur la façon dont les populations autochtones des Amériques devaient être traitées. Certains pensaient que les Espagnols avaient le droit de les traiter en esclaves, car ils pensaient que les Indiens étaient inférieurs aux Espagnols et qu’ils n’avaient pas d’âme. D’autres personnes ont défendu le droit des Indiens à être traités avec dignité.&nbsp; Les gens impliqués dans le débat étaient Bartolomé de Las Casas, Juan Ginés de Sepúlveda, Charles Quint et Fray Francisco de Vitoria.&nbsp; Le débat a montré que les pratiques coloniales étaient en contradiction avec la doctrine chrétienne. Finalement, des lois ont été adoptées pour protéger les Indiens contre l’esclavage et la violence, mais malheureusement, les abus ont continué pendant des siècles. Les Amérindiens subissent les travaux forcés, bien que Charles Quint interdise cette forme d’esclavage en 1526. ABUELO&nbsp;: Et à toute cette violence s’ajoute le choc microbien. Eh oui, il y a des conséquences à l’arrivée des Européens en Amérique, comme l’arrivée de nouvelles maladies inconnues des Amérindiens et qui les déciment.

Auteurs du projet: Lycée Marcel Pagnol 4, avenue de la Terrasse Prolongée 91200 ATHIS-MONS

Élèves ayant participé au projet:

A.S ABDOU Hadiza AZZOUZI Zyad BALME Julie BEN BRAHIM Ayoub BENSEGHIR Liana BOLOU Chris David BOUMAIZA Esra CHOPANOV Aliskan CRISPINO Erwann DOUMBIA Aboubacar EL BAHRAOUI Roukaya GUYART Louane INNOCENT Emily JEAN Kyllyann

KELENDA Gilbert KHEKHOEV Adam KOITA Ali LANDU MAPANDA Osee LINGIBE Elyse MARDHEL Lucas OULLAI Rayan PRALIN Léonce SC.L SIRMA Enes SLAMANI Kamel SRIJEGAN Kishani TOPALIAN Sim TOURE Keylia ZERBIB Linda ZORZIN Romane ZOUHIR Adam

I. MORNET (professeure d'histoire-géographie et EMC) L. LOPES (professeure d'espagnol)

Según ellos, los españoles no parecían humanos porque todo su cuerpo estaba cubierto de hierro; se decía que “eran mitad hombre mitad venado”. Los indígenas no conocían las armas de fuego. Tampoco habían visto caballos, pensaban que eran perros. PABLO: Tuvo que ser un choque para ellos,&nbsp;¿no ? MIGUEL:&nbsp;¿Cómo así nunca habían visto caballos? Pablo contestó inmediatamente a su primo: PABLO:&nbsp;¡En su tierra, no había caballos hasta la llegada de los españoles! MIGUEL:&nbsp;¡Ah vale! ABUELO:&nbsp;¡Calma chicos! Efectivamente fue un verdadero choque para ellos. Los indígenas (los mayas) tomaron a los españoles por dioses venidos del mar.

1. Récit ........................................................................................... p.8-57 2. Contenus multimédias ............................................................ p.58-60 3. Bibliographie ............................................................................... p.62 4. Partenaires financiers du dispositif Numook........................... p.62

MIGUEL&nbsp;: Grand-père, les Aztèques ont-ils essayé de les arrêter ?&nbsp; ABUELO&nbsp;: Oui, oui ! La première fois, les Aztèques ont pu chasser les Espagnols, mais Cortés est revenu et a réussi son plan. MARÍA ISABELA&nbsp;: Et du coup, que s’est-il passé au Mexique&nbsp;après la colonisation ?&nbsp; ABUELO&nbsp;: Je vous montrerai le tableau de Diego Rivera. Le gouvernement du Mexique a demandé à Diego Rivera de faire ce tableau en 1942. Ce tableau montre les éléments importants qu’on a sur la colonisation. Au palais national de Mexico, on peut voir un tableau de Diego Rivera représentant l’arrivée des Espagnols en Amérique latine. Il se nomme&nbsp;La esclavitud: territorio y memoria.&nbsp;Les Espagnols sont les maîtres,&nbsp;on aperçoit à l’arrière-plan des esclaves indigènes. Cela montre bien la domination des Européens sur les Amérindiens : c’est la colonisation

PABLO : Oui, tiens,&nbsp;regarde, je les ai encore… Cet objet est un tambour, dit « tambour à langues » et est appelé&nbsp;teponaztli.&nbsp; C’est un cylindre fait en bois. On peut y voir des dessins propres à leur tribu au milieu et aux extrémités, gravés dans le bois. Sur le dessus, une double feinte qui servait sûrement à faire résonner les coups de baguettes à bout de caoutchouc, avec lesquelles ils tapaient sur le tambour pour faire de la musique.&nbsp; Cette musique était jouée durant les cérémonies religieuses et les batailles. Pour ces peuples, cela faisait partie de leurs rites culturels. MARÍA ISABELA : Et cet objet en haut à droite de l’image servait probablement d’assiette. Les objets ressemblant à des bols devaient sûrement être des récipients en vannerie. Ils étaient utilisés principalement pour le transport, à la conservation de denrées ou de liquides&nbsp;et à des fins cérémonielles. On peut distinguer deux sortes de sangles,&nbsp;qui pouvaient servir à transporter les vases ou autres&nbsp;types de récipients. Sur ces sangles,&nbsp;il y a des décorations,&nbsp;elles sont faites de perles et de cordelettes. Pour finir,&nbsp;il y a une bande faite avec plein de petits bâtons&nbsp;de bois avec les extrémités brûlées. Tous ces éléments ont sûrement dû être retrouvés près d’anciennes habitations de civilisation indigène,&nbsp;car ils ressemblent tous à des objets du quotidien&nbsp;de&nbsp;ces civilisations.

Page 40 Primer homenaje a Colón (12 de octubre de 1492), José Garnelo y Alda, 1892, Museo Naval, Madrid (España) <a href="https://artsandculture.google.com/asset/the-first-tribute-to-columbus-october-12-1492-jos%C3%A9-garnelo-y-alda/VAE99Cq1orTiLw?hl=es">https://artsandculture.google.com/asset/the-first-tribute-to-columbus-october-12-1492-josé-garnelo-y-alda/VAE99Cq1orTiLw?hl=es</a>

Page 44 Episodio de la Conquista, La matanza de Cholula, Felix Parra (mexicano), 1877 Manuel scolaire, Dilo en voz alta, 2019, p.127

Page 51-53 Photos prises au Musée du Quai Branly à Paris

Page 8 <a href="https://www.101soundboards.com/boards/26531-nature-sounds-soundboard">https://www.101soundboards.com/boards/26531-nature-sounds-soundboard</a>

Page 44 <a href="https://www.mayaztequemexique.fr/noche-triste-le-jour-ou-hernan-cortes-a-pris-la-fuite-5819">https://www.mayaztequemexique.fr/noche-triste-le-jour-ou-hernan-cortes-a-pris-la-fuite-5819</a> http://sucripant.emonsite.com/album/schemacommercetriangulaire.html <a href="http://www.ipernity.com/doc/daniela.lucie/4397578">http://www.ipernity.com/doc/daniela.lucie/4397578</a>

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MARÍA ISABELA: Muy bien si es para abuela, lo hago dice María Isabela.&nbsp; María Isabela se da la vuelta hacia su primo más pequeño diciéndole:&nbsp; MARÍA ISABELA: Podrías ayudarme, no es porque eres el más pequeño que no debes participar. MIGUEL: Pero por qué ayudaré si no sé para qué va a servir esta ofrenda. El abuelo los interrumpe entonces y les explica: ABUELO: Mañana por la noche, iremos a las tumbas de nuestros parientes y dejaremos ahí ofrendas como flores de cempasúchil (para guiar a los difuntes hacia el altar), velas y el pan de muerto que está preparando tu prima. Todo esto participará al ambiente festivo. Veréis. Miguel contesta entonces:&nbsp; MIGUEL: Pero yo pensaba que para esta fiesta, solo teníamos que&nbsp; disfrazarnos y pedir calaveritas.

MIGUEL: No, ¿en serio? Estoy un poco decepcionado, no es tan divertido como lo pensaba... ABUELO: Sabes, la meta de esta fiesta es sobre todo repartir la alegría y no olvidar a nuestros parientes que se fueron muy temprano. Miguel contesta entonces:&nbsp; MIGUEL: Ahora ya no veré esta fiesta como antes.&nbsp; María Isabela interviene: MARÍA ISABELA: ¿Bien… seguimos? Tenemos mucho trabajo por delante con todos estos preparativos... Miguel me ayudas, ¿no? MIGUEL: Vale... Los nietos vuelven a sus preparativos, pero este pequeño intercambio sobre las tradiciones despertó en ellos mucha curiosidad sobre el pasado de su país.&nbsp;

Miguel revient voir son grand-père et lui pose la question suivante :&nbsp; MIGUEL :&nbsp;Abuelo, peux-tu me dire qui a découvert l’Amérique&nbsp;?&nbsp; ABUELO&nbsp;: On raconte cette histoire depuis des générations à chaque&nbsp;Dias de los muertos&nbsp;et aujourd’hui,&nbsp;c’est à votre de tour de connaître l’histoire de vos ancêtres et ce qu’ils ont subi… Eh bien,&nbsp;Miguel, l’Amérique a été&nbsp;« découverte »&nbsp;en 1492 par Christophe Colomb. Mais en réalité,&nbsp;d’autres navigateurs,&nbsp;comme l’Islandais Eriksson,&nbsp;l’avaient fait plusieurs siècles avant lui. Quand Christophe Colomb découvre l’Amérique, ce dernier est certain d’avoir rejoint les Indes. Il est totalement satisfait d’avoir atteint son but.&nbsp;À&nbsp;ce moment-là, il ne sait pas qu’il découvre un nouveau continent. PABLO : Mais,&nbsp;Abuelo, comment c’est possible ? Qui a trouvé le nom de l’Amérique ?&nbsp; ABUELO&nbsp;: Attends que je m’asseye… Alors, je disais, le nom de l’Amérique est trouvé par le géographe Martin Waldseemüller, qui est chargé de tracer et graver les cartes. Il se souvient que le « nouveau monde » avait été décrit par&nbsp;Amerigo&nbsp;Vespucci et décide de nommer ces terres nouvelles Americus ou America, en son honneur.&nbsp;

Si le Mexique n’avait pas été colonisé, les Aztèques, qui ont construit&nbsp;el Templo Mayor&nbsp;à Mexico il y a plus de 700&nbsp;ans, auraient sans aucun doute continué à régner sur la ville. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les Aztèques auraient pu faire du commerce avec les autres grandes civilisations précolombiennes de l’époque, telles que les Mayas au sud ou les Incas au sud-ouest. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Finalement, l’histoire de Mexico et du Mexique dans son ensemble aurait été très différente si les Espagnols n’avaient jamais colonisé la ville. La ville aurait continué à prospérer en tant que ville autochtone importante d’Amérique centrale, et elle aurait pu avoir des relations d’égalité avec les pays du reste du monde. Pablo, rêveur : Dans la capitale de Teyo, la vie grouille. Dans cette ville, un marché se déroule quotidiennement, on y vend de la nourriture, des animaux (poules, agneaux, vaches, chèvres), des vêtements colorés avec des broderies et des fils d’or, car les habitants aiment la couleur.&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les enfants se retrouvent tous les soirs après l’école. Pour se divertir, ils jouent à&nbsp;la marelle, au ballon, aux billes, à la corde à sauter, à chat, à cache-cache. Les habitants se déplacent à cheval, à pied ou à vélo.&nbsp;

PABLO: Y abuelo tengo otra pregunta.&nbsp;¿Por qué celebramos el 12 de octubre?&nbsp;¿Qué es ?&nbsp;¿Solamente se celebra en nuestro país? ABUELO: El 12 de octubre conocido como&nbsp;“el día de la Hispanidad”&nbsp;celebra el descubrimiento de América por Cristóbal Colón. Este día representa la fusión entre dos mundos y pone de relieve aportes como la religión, la lengua y la mezcla de razas. Sin embargo, hoy hay dos miradas que se oponen sobre ese día: la de los españoles y la de los latinoamericanos. PABLO:&nbsp;¿Cuál es la diferencia entre los dos? MARÍA ISABELA: Yo lo sé; te voy a explicar hermanito.&nbsp; En España, el 12 de octubre es un día festivo, hay discursos oficiales, desfiles, etc. En Latinoamérica, este día es considerado de varias formas.&nbsp; De hecho, en función de los países, ese día tiene nombres diferentes como “el día de la descolonización" en Bolivia; “el día de la nación pluricultural” en México; “el día del encuentro entre dos mundos” en Chile o “el día de los pueblos indígenas” en Estados Unidos.&nbsp; Este día les recuerda el genocidio que padecieron sus antepasados y la pérdida de una forma de vivir más auténtica.

En espagnol: Extrait de Historia de las Indias, Fray Bartolomé de Las Casas, 1550 Extrait de La princesa de Indias, Inma Chacón, 2005 Extrait de No me preguntes cómo pasa el tiempo, José Emilio Pacheco, 1969

MIGUEL : Et&nbsp;Abuelo,&nbsp;Abuelo ! Dis-moi ?&nbsp;Qui est&nbsp;Christophe Colomb ?&nbsp; ABUELO&nbsp;: Cristoforo Colombo, que l’on connaît sous le nom de Christophe Colomb, est né à Gênes,&nbsp;en Italie,&nbsp;en 1451. Christophe Colomb était le fils d’un tisserand, Domenico Colombo,&nbsp;un artisan. Christophe Colomb refuse cette vie d’artisan et décide de devenir marin.&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Après avoir essuyé un refus du roi&nbsp;du Portugal,&nbsp;Jean&nbsp;II, il rencontre donc les monarques espagnols et leur demande leur aide : « J’ai besoin d’argent pour faire ce voyage, imaginez la gloire que vous pourriez en tirer. » &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Un des monarques propose :&nbsp;« Je te prête trois bateaux, la&nbsp;Pinta, la&nbsp;Niña&nbsp;et la&nbsp;Santa&nbsp;Maria. »&nbsp;Le plus grand bateau était la&nbsp;Santa&nbsp;Maria, c’était le navire amiral,&nbsp;et les deux autres bateaux les plus petits. La&nbsp;Niña&nbsp;et la&nbsp;Pinta&nbsp;étaient des caravelles. La&nbsp;Pinta&nbsp;était le bateau le plus rapide, seules la&nbsp;Pinta&nbsp;et la&nbsp;Niña&nbsp;devaient revenir en Europe. La&nbsp;Santa&nbsp;Maria&nbsp;est le plus grand bateau utilisé par Christophe Colomb pendant son voyage à la conquête de l’Amérique, ce bateau était un&nbsp;nau. Tout en haut du mât, il y avait&nbsp;le drapeau&nbsp;espagnol&nbsp;avec le symbole de l’Espagne sur les voiles,&nbsp;ce&nbsp;symbole était une croix rouge.

MARÍA ISABELA: De hecho, había un mito que decía que un dios, una serpiente emplumada llamada Quetzalcóalt iba a llegar del mar para salvarlos. Los indios se alegraron de su llegada porque vieron en ellos “salvadores”. Así que les hicieron ofrendas: comida o incluso a sus hijas.&nbsp; PABLO:&nbsp;¿En serio Isa? MARIA ISABELA: Pero&nbsp;¿qué te pasa ? PABLO:&nbsp;¡Abuelo acaba de contarnolos hace 2 minutos!&nbsp;¿No escuchaste o es para hacer como si lo supieras todo ? Tonta… MIGUEL:&nbsp;¿Hernán Cortés hizo la misma cosa que Cristóbal Colón? Es decir un encuentro pácifico para luego utilizarlos.&nbsp;

ABUELO: ¡Ja ja ja! Tienes razón; de hecho de camino a Tenochtitlán, entre la noche del 18 y 19 de octubre de 1519, Hernán Cortés llevó a cabo uno de los actos más crueles en la Conquista de México: la matanza de Cholula. Al parecer murieron 6000 personas en menos de dos horas.

Miguel est âgé de 8 ans. Il est blond aux cheveux courts, petit de taille et un petit peu gros, il a des fossettes. Miguel est habillé en costume blanc, ceinture noire et chaussures marron. C’est un garçon timide avec les personnes qu'il ne connaît pas mais avec sa famille il est très à l'aise. Miguel a les yeux verts. Maria-Isabela&nbsp;est âgée de 14 ans, elle a les cheveux longs châtain.&nbsp;Elle est petite et maigre. Elle est très active et elle s’intéresse à l’histoire que son grand père lui raconte. Elle porte un haut col V rayé et une jupe blanche, elle a les yeux marrons. Pablo a 17 ans, le crane rasé. Pour la fête de famille, il est tout de blanc vêtu et porte un pantalon et une chemise. Il a l'air sombre mais dans le fond, il est très gentil, surtout avec ses cousins. Grand père Gustavo est vieux, il a une calvitie et une grande moustache, il est très ridé. Il est habillé d’un&nbsp;pantalon noir et une chemise blanche. Le grand père est posé à l'aise en racontant les histoires à ses petits-enfants. Il a beaucoup d'humour. Gustavo a les yeux marrons.&nbsp;

MARÍA ISABELA : Pourtant,&nbsp;moi j’ai toujours des bonne notes avec Wikipedia… Ahhhhh,&nbsp;c’est bon,&nbsp;j’ai trouvé. C’était une maison royale espagnole où tout marchand venant des Indes devait se rendre pour y verser 20&nbsp;% de taxes sur les marchandises importées. Et comment ont-ils réussi à exploiter ces ressources ? ABUELO&nbsp;: L’exploitation de ces ressources s’est ralentie pendant la&nbsp;deuxième&nbsp;moitié du&nbsp;XVIe&nbsp;siècle,&nbsp;car il n’y avait pas assez de main-d’œuvre pour les exploiter. Les Portugais et ensuite les Espagnols ont donc ramené des esclaves d’Afrique pour travailler dans les mines et les plantations. Les ressources étaient ensuite envoyées vers les ports d’Anvers ou de Séville pour être transformées et exportées en Europe.&nbsp; MARÍA ISABELA : Et quelles ont été les conséquences de cette exploitation sur les populations indigènes ? ABUELO : Malheureusement,&nbsp;mi hija, cette exploitation a eu des conséquences néfastes pour les populations indigènes d’Amérique du Sud. Les colons ont pris les terres des indigènes, ont imposé leur culture et leur religion, et ont soumis les populations à des conditions de travail inhumaines. Cela a conduit à la mort et à la séparation violente de nombreux groupes indigènes.

Maria Isabela demande : Des nouvelles maladies ? ABUELO : Oui, de nouvelles maladies comme&nbsp;la rougeole ou la grippe. MIGUEL :&nbsp;Abuelo, tu me racontes comment s’est passée la rencontre ?

Primer homenaje a Colón (12 de octubre de 1492), José Garnelo y Alda, 1892, Museo Naval, Madrid (España)

Pablo revient dans le salon : J’ai récemment entendu parler de la Malinche, tu sais qui c’est, toi ?&nbsp; MARÍA ISABELA : Malinche ? J’ai bien entendu Malinche (revenant de la cuisine).&nbsp;Je crois que la Malinche est une personne un peu connue. MIGUEL : Mais pourquoi elle est connue ? MARÍA ISABELA : Un jour,&nbsp;j’ai entendu Pablo parler de cette dame, et si je me souviens bien, je crois que c’était une Amérindienne qui est connue pour avoir fait quelque chose de plutôt grave. MIGUEL : C’est vrai ?! Alors dis-moi qui&nbsp;est&nbsp;la Malinche ? MARÍA ISABELA : Bah,&nbsp;moi je&nbsp;ne sais&nbsp;pas qui c’est, j’en ai juste entendu&nbsp;parler. PABLO : Si vous voulez, je peux vous raconter&nbsp;son histoire. MIGUEL, MARÍA ISABELA : OUI OUI OUI !!! Raconte-nous son histoire, Pablo !!!

Estamos en vísperas del día de los muertos, el 2 de noviembre. La historia ocurre en un pequeño pueblo de México en el cual una familia se prepara para celebrar el día de los muertos. Los Fuentes están preparando el altar en homenaje a la abuela y ahí empieza una conversación entre nietos y abuelo.&nbsp;

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ABUELO: - Oficialmente sí, pero un grupo de frailes también intentó ayudarlos. Antón de Montesinos era un fraile que llegó a América con el primer grupo de frailes en 1510. Pronunció un discurso en la isla de Santo Domingo en 1511 que se dirigía a los colones y trataba de los daños de la Conquista.&nbsp; De hecho, acusó a los colones de haberlos hecho la guerra; de haberlos matados; de haberlos explotados y de hacerles padecer hambre. Apareció como un portavoz, un defensor de los indígenas. MARÍA ISABELA: - Por fin alguién que tenía corazón… ¡Jolín! ¡Qué hombre! ¿Pero lo dejaron hacer? ABUELO: En aquel momento los colones reaccionaron de manera violenta; pues querían que Montesinos se volviera a España, lo insultaron de traidor y lo amenazaron de muerte. Querían que se callara. Montesinos defendió a los indígenas hasta su muerte… Lo mataron en Venezuela. MARÍA ISABELA: - ¡Qué horror! No es una actitud humana… PABLO: Heureusement que tous les Espagnols ne sont pas les mêmes…

María Isabela,&nbsp;d’un air très mécontent :&nbsp;Oh,&nbsp;c’est horrible ! Pablo s’exclame : Ouais,&nbsp;de fou ! MIGUEL : Mais pourquoi les gens avant avaient des esclaves ?&nbsp; MARÍA ISABELA : Ils en avaient pour faire le travail à leur place, les forçaient à aller travailler dans les champs. Et s’ils ne le faisaient pas, ils&nbsp;étaient maltraités et malmenés.&nbsp; MIGUEL : Mais comment ils choisissaient leurs esclaves ?&nbsp; MARÍA ISABELA : Au milieu du&nbsp;XVe&nbsp;siècle&nbsp;et&nbsp;jusqu’en 1700,&nbsp;les explorateurs espagnols ainsi que les&nbsp;navigateurs&nbsp;portugais venaient chercher de l’or et non des esclaves. La situation a changé&nbsp;avec les plantations de canne à sucre. Les Européens avaient besoin de main d'oeuvre pour travailler dans ces domaines, d’abord sur les îles de l’Atlantique, comme Madère ou São&nbsp;Tomé et Príncipe, puis dans le Nouveau Monde qui est aujourd’hui l’Amérique. Car la culture de la canne à sucre demandait une bonne main-d’œuvre. C’était une tâche très pénible, que les travailleurs européens libres se refusaient à exercer. Attends,&nbsp;je vais chercher un globe. Ils allaient là ! En Afrique,&nbsp;pour les chercher.

Mientras que los niños están reuniendo las ofrendas para elaborar el altar (papel picado, velas, carabelas…), uno de los nietos que se llama Miguel, pregunta a su abuelo:&nbsp; MIGUEL: "¿De dónde viene esta tradición? ABUELO: Es muy antigua ¿sabes? Esta costumbre es una mezcla de la cultura de las civilizaciones precolombinas (totonaca, mexica y maya) y española. Durante la época precolombina, los indígenas festejaban un viaje hacia la muerte el 2 de noviembre (el viaje hacia el Mictlán) mientras que en España se rendía homenaje a los Santos. A la llegada de los españoles en 1492 estas dos fiestas se fusionaron; así que hoy hablamos de sincretismo. -Contesta el abuelo Gustavo-.&nbsp; MIGUEL: ¿En serio? Nunca habría pensado que esta fiesta existiera desde tanto tiempo y mucho menos que mezclaba varias culturas. Mientras Miguel está hablando con su abuelo, su hermana María Isabel está en la cocina preparando comida para celebrar el Día de los Muertos. Hace dos horas que está encerrada en la cocina y empieza a enfadarse.&nbsp;

MIGUEL: ¿Por qué no se volvieron amigos ? PABLO: Pero Miguel, ¿qué dices ? Fue horrible para los índigenas! Escuchaste lo que dijo nuestro abuelo? Claramente no era la intención de los colones. ABUELO : Mes enfants, si vous voulez mon avis, je pense que tout homme ayant participé à cette colonisation a perdu son humanité ! Christophe Colomb ne mérite pas d’être aussi reconnu pour sa&nbsp;prétendue&nbsp;« découverte » ! Ce fut une période importante et douloureuse pour nos ancêtres. En plus, les puissants royaumes européens de l’époque ont mis&nbsp;la main sur des terres nouvelles, qui étaient pleines de richesses potentielles. Les Européens ont rapidement rencontré les différents peuples autochtones qui peuplaient ces territoires. Ces rencontres ont parfois donné lieu à des alliances et d’autres fois à des conflits. Certains peuples autochtones résistent aux Espagnols en faisant la guerre et plusieurs peuples autochtones s’allient : les Aztèques,&nbsp;les&nbsp;Tlaxcala et&nbsp;les Tarasques. Mais on a supposé que les Tarasques ont trahi les autochtones. PABLO : Oh,&nbsp;les traîtres ! Pourquoi ont-ils fait ça ? ABUELO : Tout simplement pour les richesses et les privilèges, c’est honteux…

PABLO : Regardez ce vase en forme de visage humain, fait en terre cuite. C’est un vase antropomorphe. Il aurait pu être utilisé pour des occasions très spéciales,&nbsp;comme des réunions avec les représentants ou de grandes fêtes de famille. Ils auraient pu servir pour cuisiner ou pour manger directement dedans. MIGUEL : Tous ces objets auraient été utilisés dans ce monde sans colonisation… ABUELO&nbsp;: Si les Espagnols ne les&nbsp;avaient pas colonisés, les indigènes auraient sûrement continué leur vie comme ils l’avaient menée. Leurs territoires et habitats n’auraient peut-être pas changé totalement,&nbsp;tout comme leur culture, ils auraient continué de vivre en toute simplicité, sans violence. Leurs arts et leurs littératures&nbsp;auraient continué d’évoluer en s'appuyant sur la tradition. Ce peuple n’aurait pas été décimé par des maladies européennes comme la variole. Les ressources sud-américaines&nbsp;n’aurait pas été surexploitées car ils semblaient vivre en harmonie avec la nature, d’ailleurs cela nous aurait été utile en 2023. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Après,&nbsp;il est aussi possible qu’ils aient été&nbsp;confrontés à des défis comme le changement climatique ou qu'ils aient été en concurrence avec leurs voisins pour les ressources naturelles…

ABUELO&nbsp;: Et tu ne sais pas tout… Dis-toi que la violence arrive dès le début de la conquête de l’Amérique à cause des conquistadores. Ils s’amusent à détruire les empires précolombiens,&nbsp;tandis que Francisco Pizarro s’attaque à l’empire inca. Ils leur arrachent leurs terres au nom du roi espagnol. Et après avoir pris leurs terres, ils les redistribuent avec les systèmes des&nbsp;encomiendas, c’est-à-dire qu’ils donnent un pouvoir de commandement sur un territoire et ses populations à un Espagnol. Et ce pouvoir est donné par le roi. En plus des conquistadores, les Espagnols envoient des missionnaires. Ce sont des chrétiens qui ont pour but de partager l’évangile soit individuellement en donnant leur témoignage, ou alors publiquement en faisant des réunions en plein air.&nbsp; MIGUEL : Mais comment font-ils pour les christianiser ?&nbsp; ABUELO&nbsp;: Si tu ne m’avais pas coupé la parole, je l’aurais dit, Miguel, ils allaient à la rencontre des gens pour faire une sorte de propagande pour les convertir. Ils font construire des églises pour prier et pour attirer la population. Ils ont même bâti des&nbsp;plazas mayores&nbsp;pour installer un patrimoine linguistique et culturel.&nbsp; MARÍA ISABELA : ¿Todos los frailes estaban allí para evangelizarlos entonces ?

Su abuelo llega entonces:&nbsp; ABUELO : ¿Qué te pasa? MARÍA ISABELA: Estoy cansada, ¿por qué hacemos todo esto?, le contesta su nieta. ABUELO: Estás preparando el pan de muerto, una de las ofrendas más&nbsp;importantes del Día de los Muertos, le dice su abuelo. Sabes, la leyenda&nbsp;cuenta que este pan era bañado en sangre para honrar a los dioses. MARÍA ISABELA: ¿En sangre? Pero nosotros no lo vamos a hacer así, ¿no? ABUELO: ¡Claro que no! Esta tradición cambió con la llegada de los colones: la sangre fue reemplazada por azúcar rojo. MARÍA ISABELA : ¡Uf! Tuve miedo, responde más tranquilizada María&nbsp;Isabela. ABUELO : Además es una de las ofrendas que tu hermano va a necesitar para el altar de vuestra abuela. También lo necesitamos para las tumbas en el panteón.

PABLO : Comment les Espagnols ont-ils&nbsp;pu communiquer avec les autochtones ? ABUELO&nbsp;: Il y avait des traducteurs qui parlaient les deux langues : l’espagnol et&nbsp;leur&nbsp;langue natale. MIGUEL : C’est quoi,&nbsp;un autochtone ? PABLO : Un autochtone est une personne originaire du pays qu’il habite. Bon, je vais taquiner María Isabela !

Médiathèque Queneau de Juvisy-sur-Orge. Intervenants : Mmes Emilie Gévin (médiathécaire) et Marianne Stepanovic-Pauly (auteure).&nbsp;

Sur le bateau,&nbsp;il y avait&nbsp;cinq&nbsp;voiles. La&nbsp;Pinta&nbsp;est le bateau le plus rapide. On retrouve également dessus le drapeau de l’Espagne en haut du mât et la croix rouge sur la grande voile. Le bateau est équipé de trois voiles,&nbsp;une à l’avant,&nbsp;la grand-voile au milieu et une voile en forme de triangle à l’arrière du bateau. La&nbsp;Niña&nbsp;est le bateau le plus petit. On retrouve sur ce bateau également le drapeau de l’Espagne en haut du mât avec les symboles de l’Espagne sur les voiles. Les voiles,&nbsp;comparées à la&nbsp;Santa&nbsp;Maria&nbsp;et&nbsp;à&nbsp;la&nbsp;Pinta, sont en forme de triangle et il n’y&nbsp;en&nbsp;a que deux. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Donc,&nbsp;Christophe Colomb a commencé son premier voyage vers l’Ouest le 3&nbsp;août 1492. Il a ensuite fait une escale d’un mois&nbsp;aux&nbsp;Canaries, puis ses&nbsp;trois&nbsp;bateaux ont traversé l’océan Atlantique. Colomb atteint les Antilles. Il aborde Cuba puis Haïti. Ainsi, dans la nuit du 11 au 12&nbsp;octobre, après&nbsp;trente-six&nbsp;jours de navigation au lieu des&nbsp;quinze escomptés. Rodrigo Detriana, qui avait fait office de vigie sur la&nbsp;Pinta, crie pour de bon :&nbsp;« TIERRA!&nbsp;TERRE !&nbsp;Terre ! »&nbsp;Christophe Colomb imagine alors découvrir l’Inde.&nbsp;

Colonización o Llegada de Hernán Cortés a Veracruz, 4,92*5,27m Diego Rivera, 1951, Palacio Nacional, México

Al oír esto, sus primos se burlan de él, de manera cariñosa.&nbsp; ABUELO: No os burléis de él, tiene razón, pero es mucho más que eso.&nbsp; Primero, los disfraces no son únicamente bonitos, tienen un significado; se inspiran de la Catrina, un esqueleto muy famoso. Además, esta tradición viene de una leyenda prehispánica. La leyenda cuenta que... El abuelo no puede terminar su frase que Miguel lo interrumpe muy&nbsp;orgulloso:&nbsp; MIGUEL: ¡Sí, oí hablar de eso en la escuela ! Mi profe nos contó que un niño que no tenía suficiente dinero para comprar ofrendas para sus parientes muertos se habría transformado en serpiente para robar caramelos. ABUELO: Ja ja ja. No mi niño, dice su abuelo riéndose. Creo que estás mezclando dos leyendas diferentes. Debes hacer referencia a la famosa serpiente emplumada Quetzalcóatl de la leyenda maya (un salvador venido del mar). Sin embargo, tienes razón en lo que se refiere al niño, pero en vez de transformarse en serpiente solo se maquilló y luego fue a pedir ofrendas a la gente.

PABLO&nbsp;: Oui,&nbsp;mince. Le développement de l’esclavage entraîne des conséquences. MIGUEL&nbsp;: Du genre ? Quelles conséquences ? PABLO&nbsp;: Tu n’as qu’à regarder sur ton téléphone… MIGUEL&nbsp;: Ah oui, en effet, le Portugal se fait plein d’argent… MARÍA ISABELA&nbsp;: Surtout grâce au développement de l’économie sucrière… Et Lisbonne devient une ville cosmopolite… Pablo, la coupant : Mais le pire, c’est la déportation des peuples africains !&nbsp;L’esclavage se développe principalement grâce au commerce triangulaire entre les trois continents : l’Europe, l’Afrique et l’Amérique. L’Afrique envoie des esclaves en Amérique pour la main-d’oeuvre. Les matières premières sont produites et envoyées en Europe,&nbsp;qui envoie des armes et de l’alcool en Afrique pour payer les esclaves. MIGUEL : Dis donc, ce n’est pas très drôle,&nbsp;tout ça.

María Isabela,&nbsp;avec un air sérieux :&nbsp;Abuelo, comment était l’exploitation des ressources en Amérique du Sud par les colons espagnols ?&nbsp; ABUELO&nbsp;: Eh bien,&nbsp;ma fille, l’exploitation des ressources en Amérique du Sud enrichissait les Espagnols. Ils exploitaient surtout de l’or, de l’argent, du mercure et du bois. MARÍA ISABELA : Tout ça ! Et où est-ce qu’ils envoyaient ces ressources ?&nbsp; ABUELO&nbsp;: Les Espagnols ont commencé à envoyer ces ressources vers Séville,&nbsp;en Europe. La ville est devenue riche grâce au commerce et aux taxes encaissées à la&nbsp;Casa de Contratación. La ville est devenue riche et la population a triplé entre 1503 et 1520. MARÍA ISABELA : C’est quoi,&nbsp;la&nbsp;Casa de Contratación ?&nbsp; ABUELO&nbsp;: Va prendre ton téléphone dans ta chambre et cherche. Ensuite,&nbsp;reviens&nbsp;me voir… Et pas sur Wikipédia !

&nbsp;Après plus d’un mois de navigation, le voyage du retour commencé&nbsp;le 16&nbsp;janvier 1493 s’achève le 14&nbsp;mars 1493, quand Christophe Colomb arrive à Lisbonne, la capitale du Portugal. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Cuando el almirante&nbsp;&nbsp;Cristóbal Colón y su tripulación llegaron a la isla de Guanahaní el 12 de octubre de 1492 se encontró con los nativos.&nbsp; MIGUEL: ¿A qué se parecían? ABUELO: Según Cristóbal Colón, los indígenas eran mestizos, tenían el pelo largo y moreno. Eran altos. Eran pacíficos: no tenían armas peligrosas, solamente flechas para cazar. Los presentó como generosos e ingenuos. PABLO: Tenían una visión positiva de ellos,&nbsp;¿no? ABUELO: Pues más o menos, Cristóbal Colón se sentía superior a los indígenas porque los veía como objetos y mano de obra. Sabes, al fin y al cabo, los colones evangelizaron a los indígenas y los esclavizaron... PABLO: ¿Los esclavizaron?!

MIGUEL: ¡Uf! es mucho.&nbsp; ABUELO: ¡Fue una verdadera matanza! PABLO: Sí… Hice una salida escolar al museo y ví el cuadro&nbsp;Episodios de la Conquista: La matanza de Cholula&nbsp;de Félix Parra que ilustra este episodio histórico.&nbsp; Notamos la superioridad de los conquistadores. Aparecen todos de pie con su armadura y sus espadas mientras que los indios están en el suelo, semi desnudos. Están muertos o encorvados. La escena se desarrolla delante de un templo para mostrar la invasión de los españoles en el territorio de los indígenas. El guía nos dijo que fue un verdadero pillaje.&nbsp;

Sources : <a href="https://www.mayaztequemexique.fr/noche-triste-le-jour-ou-hernan-cortes-a-pris-la-fuite-5819">https://www.mayaztequemexique.fr/noche-triste-le-jour-ou-hernan-cortes-a-pris-la-fuite-5819</a> http://sucripant.emonsite.com/album/schemacommercetriangulaire.html <a href="http://www.ipernity.com/doc/daniela.lucie/4397578">http://www.ipernity.com/doc/daniela.lucie/4397578</a>

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Page 30 Colonización o Llegada de Hernán Cortés a Veracruz, (4,92*5,27) Diego Rivera, 1951, Palacio Nacional, México Le Livre Scolaire, Espagnol, 2nd, 2019, p.84

MIGUEL et MARÍA ISABELA : Mais c’est horrible ! MARÍA ISABELA : Quoi ? Les Amérindiens donnaient leurs filles ? PABLO : Eh&nbsp;oui,&nbsp;c’était une vrai pratique,&nbsp;tu sais,&nbsp;et malgré tout ça, les Espagnols les ont réduits&nbsp;en esclavage. MIGUEL&nbsp;: C’est qui, Hernán Cortés ? PABLO&nbsp;: Je ne sais pas, je sais juste que la Malinche a voyagé avec lui. MARÍA ISABELA&nbsp;: Moi, je crois que je connais un peu de l’histoire avec Hernán Cortés et la Malinche. ABUELO : Alors, je vais vous raconter l’histoire d’Hernán Cortés qui est en lien avec la Malinche. Hernán Cortés était un conquistador, un navigateur, un explorateur espagnol qui a participé à la colonisation du Mexique. Il a vaincu les Aztèques et a revendiqué le Mexique pour l’Espagne avec sa première expédition en 1519. Le but de son expédition était de renverser le souverain Montezuma des Aztèques et la capitale Tenochtitlán.

PABLO: Gracias por compartir todos tus saberes - dice Pablo con ironía. Nunca habría pensado que en España fuera un día festivo con muchas celebraciones. Es el opuesto de nuestro país.&nbsp; Órale, aprendimos muchas cosas durante la preparación de este Día de los Muertos. MIGUEL:&nbsp;¡Uf! por fin… ¿Terminamos? Super interesante pero ahora voy a jugar…

MARIA ISABEL, pensive : Sur le tableau de Diego Rivera, on voit que les Espagnols sont les maîtres, on aperçoit à l’arrière-plan que les indigènes sont traités comme&nbsp;des esclaves. Cela montre bien la domination des Européens sur les Amérindiens.&nbsp;Et si ça ne s’était pas passé ainsi ?&nbsp;Imaginez que nous ayons chassé les Espagnols après la&nbsp;NocheTriste…&nbsp;

PABLO: La Malinche est née en 1500 dans la ville de Painala et est morte vers 1529. Le nom original de la Malinche était Malinali. C’était une Amérindienne originaire de la tribu des Nahua, elle était mate de peau avec des cheveux longs&nbsp;et noirs, des yeux noirs, grande et maigre. Elle a été la maîtresse du conquistador Hernán Cortés, avec qui&nbsp;elle&nbsp;a&nbsp;eu un fils qui s’appelle Martin Cortés, qui était métis avec des yeux bleus. Elle joue un rôle central dans la conquête espagnole en tant que guide, interprète et informatrice.&nbsp;&nbsp; Son père est mort lors de son enfance. Son père était un chef local et sa mère était de la famille dirigeante du village voisin de Xaltipan. La petite fille est vendue à des commerçants de passage,&nbsp;donc elle quitte sa région natale qui est Veracruz et devient l’esclave d’un chef militaire de la région de Tabasco. Suite à une bataille perdue,&nbsp;elle est offerte&nbsp;à&nbsp;Hernán Cortés.&nbsp;

<a href="https://dbe.rah.es/biografias/12987/la-malinche">https://dbe.rah.es/biografias/12987/la-malinche</a>

Les Portugais sont les premiers à développer la mise en esclavage et la traite vers l’Amérique et ensuite le procédé s’est répandu. PABLO : Ces&nbsp;esclaves&nbsp;étaient principalement constitués par les prisonniers des guerres que se livraient les peuples d’Afrique noire. Ensuite, les&nbsp;esclaves&nbsp;étaient&nbsp;enfermés dans des cages puis&nbsp;emmenés&nbsp;dans des navires marchands appelés négriers,&nbsp;qui les déportaient vers les Antilles et les colonies américaines où ils étaient vendus pour effectuer du travail forcé.&nbsp; À leur arrivée en Amérique ou même avant les embarquements ils sélectionnaient entre&nbsp;trois&nbsp;et&nbsp;cinq&nbsp;esclaves pour voir s’ils n’étaient pas blessés ou autre. Les esclaves étaient vendus aux enchères aux propriétaires des plantations. MARÍA ISABELA : Oh j’ai vu un film récemment qui résumait exactement ce qu’on dit.. Je crois qu’il s’appelle&nbsp;The Woman King&nbsp;j’ai vraiment aimé !!&nbsp; MIGUEL : Les pauvres… heureusement que ce n’est plus le cas !! PABLO : On appelle donc cela la traite négrière océanique.&nbsp; MIGUEL&nbsp;: LA QUOI ?? MARÍA ISABELA : C’est la traite négrière atlantique,&nbsp;Wikipédia foireux…

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