Un volcan pas si mort…

Ismaël Manevy
5.7

Je ne pus en croire mes yeux, jamais de tous mes voyages n’avais-je vu un tel paysage. Ce volcan n’était pas pareil à ceux que je connaissais. Il était plein de vie! De grands éléphants se baladaient sur une petite plage, des cristaux majestueux brillants comme les étoiles gouvernaient le lac au centre de tout cela. Des poissons volants jouaient avec un ananas tombé d’un arbre au bord de l’eau. Un véhicule ressemblant au Nautilus flottait sur l’eau, le capitaine Nemo m’expliqua que cet étrange engin était le Shark Rider, un bateau de secours qu’il avait construit avant le Nautilus et qu’il avait gardé en cas de besoin…

Une villa immense se tenait sur un cristal, elle était comparable aux logements luxueux que les monarques d’Angleterre ont le privilège d’utiliser comme maison de vacances… De la lumière entrait par le cratère du volcan, telle une douce pluie de printemps que je connaissais si bien. Des oiseaux de diverses sortes en profitaient en se baignant dans le soleil. Ce paysage était un chef-d’oeuvre de la nature, un tableau dépassant les limites de mon imagination. La lumière, un vieil ami qui ne m’ennuierait jamais, me quitta pour la nuit tandis que le soleil se couchait sur ce phénomène.

Je m’apprêtais à partir quand soudain, je sentis des tremblements sous mes pieds. Un énorme rocher tomba devant l’unique entrée derrière nous. Je compris tout de suite: c’était un séisme sous-marin, un phénomène de la nature très mystérieux, car seuls quelques rares survivants avaient le courage de se remémorer un tel événement.

Nous n’avions plus de sortie accessible. Dès ce moment, je sus que nous n’étions pas dans une bonne situation. Le 24 avril fut le deuxième jour de cet exil. Nous découvrîmes un nouveau problème: nous manquions de nourriture pour tout l’équipage, nous étions trop pour survivre plus d’un mois. Et même, à ce rythme, quelques semaines. Une des extrémités du cratère était tombée sur l’autre, bloquant toute lumière. Le Nautilus nous gardait un peu de clarté, au moins… Jour 5, 9h43. Nous manquions de ressources, nous étions affamés. Nous mourions lentement. Même à cet instant je me rappelle de la terreur horrible. Soudain, le séisme retentit encore une fois. Nous étions dans le Nautilus, le quatorzième jour, prêts à mourir quand tout à coup, le rocher bloquant l’entrée se fissura et se brisa en deux, ouvrant la porte. Le séisme du 21 avril, nous ayant exposés à la mort de si près, nous sauva le 4 mai, à 13h58. Nous étions libres.

Un volcan pas si mort…

Le professeur Aronnax et ses compagnons visitent un volcan soi-disant mort… Ils ne pensaient pas que de telles choses allaient se passer! Suivez leur aventure durant cette visite intrigante et mystérieuse de cette 8ème merveille du monde!

D’après le roman de Jules Vernes « Vingt mille lieues sous les mers »

Ismaël Manevy

Jeune auteur du 21ème siècle, après avoir appris les bases de l’écriture d’un roman, sa professeure de français lui a fait écrire un livre inspiré du fameux roman de Jules Verne.

Éditions Manevy