Une classe surréaliste

Les soirées à Sidi Bou Said Et au café des délices. Cette vision rencontre mon esprit. Juillet, partir est mon dernier souhait. Entre les maisons bleues et blanches. Elle est une jeune fille qui aime et qui rêve. Elle rêvait du jour d'aujourd'hui. Et voyant tant de joie que mon chagrin vint. L'odeur du jasmin. Cet homme avec sa guitare chante une atmosphère fleurit. rêve, de cette maison qui force les "t". Yasmine Etteyeb et Juliette Denis

Premier noël sans toi, Mais cette soirée censée être la plus arrosée, comme ils disaient, n’était pourtant que des visions. Son âme explose en mille morceaux Ces nuits d’étés où je ne dormais jamais La petite fille rêve Cette maison remplie de souvenirs d’enfance où nous étions si inconscients, innocents. Elle ouvre les yeux sur un mur pâle Ce parfum, cette douceur et le soleil qui tape sur ma peau et ces millions de reflets sur l’eau Elle flotte dans l’air C’est toi qui avances, habillé en noir mais pourtant je ne te vois déjà plus. Elle court Elle suffoque Elle meurt LEDOIGT Candice&nbsp;/ PIERRET Moïra&nbsp;/ MINART Clara

Classe de 2e4, atelier d’écriture

Je suis à la plage d’un bleu turquoise le soleil reflète mon âme l’odeur des gaufres chatouille mes narines&nbsp;&nbsp;&nbsp; le doux parfum des vacances éveille en moi un sentiment de gaieté qui fait de moi cet oiseau vivant l’hiver pleinement&nbsp; Theophane, Adrien

Nuit mortifiée Ce soleil couchant couleur sang, Se reflète dans l’abysse du temps, Leurs teints blafards et pâles, Noyés dans le désarroi glacial, Sous le regard des astres éveillés. Il expire son âme fatiguée, Ses racines en sanglot à son chevet. L’écume éclabousse sa barque percée. Son crâne le heurte, Plongé dans une mélancolie profonde, Elle lui manque, La douleur le submerge. Il s’enfonce dans une eau rougie… Partis le même jour, L’envie de vivre leur avait échappé. Alix Reynier Éloïse Sorel Julia Godeaux.

L’odeur de cette nuit sombre, en plein Barcelone, une atmosphère angoissante, une ville où tout est possible, Le 8 mars 2017 à jamais une date ancrée dans ma mémoire. Au cœur de ce chaudron, je contemple ce choc telle une enfant devant son nouveau jouet. L’horreur de ce que je viens d’affronter, une tristesse sans nom, une soirée insupportable, une tombe, la défaite de mon équipe, un dédale de rues sans fin. Adrien Marie et Adrian Riet-Longuet

La porte claque, les nuages se réunissent L’horizon se brise Posée sur la roche, elle écoute l’alarme Le monde s’affole Son dernier jour, son dernier regard Le temps défile Elle crie, elle hurle, elle meurt Celle qui s’arrête Elle recule de plus en plus Au rythme des vagues Les flammes Lancinantes la dévorent L’emmènent sous terre Des rires éclatent, semblables à ceux des films Déchue, elle s’envole Lily-jeanne Cayla et Juliette Coignet 2018&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;O toi ma douce, toi qui te caches sous ce soleil couché Dans la mer scintillante comme si c'était un secret Te souviens-tu de ce jour&nbsp;? Un café en Espagne, le soleil caresse ton visage. Te souviens-tu de ce lieu&nbsp;? Une belle maison, des fêtes au beau milieu des paysages. Ce lieu à nous, ce lieu secret Te souviens-tu… des photos d'été, de nos souvenirs Depuis je n'ai plus grand-chose à t'offrir Tu survoles cette forêt, sans sentir la douleur Où le parfum de campagne, sucré Envahit ton cœur. Rose Droguet Bertrand Beatriz Freitas Roman Franceschi

A cette soirée d’été Une journée tant rêvée Ces deux souvenirs, effacés, remplacés L’aube, le soleil se levaient. O toi, gymnase aux allures indépendantes Les cloches de Mai sonnent Les bouquets de Muguet me rappellent son arrivée Une poussée d’adrénaline m’envahit Sous un soleil scintillant Nous sommes là, rigolant chaleureusement. Le bonheur n’est qu’éphémère Nous faisions la paire Nous sommes deux inconnus Nos rêves au creux de la main Sont envolés aux rayons du soleil.&nbsp; Anais Fontenit Abby Carré

Il y a nous, le 9 septembre 2017 au pied de la cheminée la bouteille tremblant dans le feu. Il y a nous, au pied de la Tour Eiffel, sous ce soleil brillant. Il y a nous, en Martinique au bord de la mer qui ne cesse de bouger. Observant le coucher du soleil sur la plage des Trois Ilets. Il y a nous, chantant cette chanson qui se forme en cœur. Il y a nous, le 21 octobre 2017 dans cet accident d’avion me séparant de toi à jamais. Maëlys et Louise

C’est moi, qui regarde à mon tour le ciel Sur la plage d’Omaha Beach en Bretagne. Elle, regarde la fenêtre et mange du miel C’est moi, qui me souviens d’elle Les personnes disparaissent, Et ne reviennent jamais Elle est brune aux yeux bleus purs Et regarde le ciel aveuglant C’est moi, qui regarde au large les bateaux qui voguent Elle vole dans le ciel et les nuages Avancent comme des pirogues. Fanny Besson Laura Fernandes

Je me noie, Le vent dans les cheveux dans un cirque réunionnais Je me souviens du temps qui passe Chez moi dans la maison des neiges L’idée vient m’assoupir Des souvenirs reviennent On joue dans le sable, belle découverte Dans les plaines recouvertes D’une fine couche blanche, neige Et du coucher de soleil sur l’eau calme de la mer, Entre les lacs et les montagnes Que tu admirais tant Souvenir du 11 juin tu prends place dans mon esprit Mes derniers jours avec toi Je me souviens de toi Maman dans sa robe blanche, papa dans son costume La nuit tombe, la mer est mouvementée Et je revois encore ton corps, rapporté par les vagues, inerte et froid J’étais celle qui regardait et admirait Le souvenir s’effaça Je me souviens et me souviendrai toujours de toi Je revois l’image de ma famille qui se détruit Et ton dernier mot du 17 aout Margaux GOUGELET Clara LEBLANC&nbsp;

La fenêtre était ouverte et le vide de plus en plus près. Une larme coulait. Ce premier baiser incroyable, mémorable.&nbsp; Elle était montée dans cette voiture frappée de cette nouvelle qu’elle avait apprise. La voiture l’emmenait vers ce nouveau voyage, cette nouvelle aventure. Sans toi. 24 août 1994 sans jamais t’oublier. Tu la comblais.&nbsp;Elle se souviendra de ton dernier fou rire qui a résonné dans cette pièce où tu lui apprenais ce qu’elle ne savait pas. Elle pleurait pour vous, pour toi&nbsp;, pour elle.&nbsp;Devant elle, le soleil se couchait. Puis quelques temps plus tard, elle voyait des étoiles. Elle te voyait toi.

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une festivité &nbsp; Une herbe omniprésente Qui murmure des rêves éteints, Emmène la disparition de toute couleur. Seule la vivacité de l'enfance reste. Ses cheveux flamboyants caressent Ses épaules dénudées par une robe de jasmin. Ici les effluves bousculent tous les sens, Nous poussent toujours plus loin. Jusqu'à ce qu'elle attrape ses pieds de porcelaine, Tout en voyageant dans sa vie. Une longue mélopée s'élève, Arrête le temps d'une nuit sombre, Appelle la peur à se soumettre à la naïveté Pour qu'elle bombarde le ciel De projectiles bicolores. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Meiling Cardot et Marion Courmont 2018

Le feu d’artifice brûle mes pieds Mes yeux sont des braises ardentes Je décide de me baigner Les anges déchus me hantent Ils se rapprochent, leurs hurlements m’étouffent Les gouttes passent comme des secondes Le six juin comme un nouveau souffle Les masques de l’église grondent La ville m’oppresse L’écume de la vie s’échoue sur la plage La mort me tient en laisse &nbsp;La nuit est mon sarcophage&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Mathilde Gaubert Romane Voillemin&nbsp;

Ma vie se résume dans un catalogue Je regardais au large les bateaux qui voguent Je naviguais au bord de l’Amazone sur ma pirogue Je suis née le 13 juin 2002 en Italie Je rêve que tous mes amis sont partis Malgré ça je n’éprouve aucune rancœur Comme cette école où tous les élèves sortaient heureux Une école avec des murs grisâtres et du ciment autour de la neige Je me baladais en Bretagne, avec mon chien… qui gambadait gaiement Des rêves et des cauchemars Malgré le soleil le ciel était noir Le sable glissait entre mes orteils Et je m’ouvris le pied sur un tesson de bouteille

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