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L'histoire de Yao, ce garçon ordinaire
C’était un brave garçon né dans une grande famille à revenus modestes. Il n’avait aucun projet d’avenir et n’avait jamais d’argent alors que ses camarades possédaient toujours quelques pièces, quelques billets pour s’acheter de quoi se faire plaisir. Il caressait l’espoir d’être connu un jour mais sans argent, cela était impossible. Il n’était pas compris par les autres et n’était pas aimé. Il n’avait pas d’amis. Parfois, les autres pour mieux se moquer de lui l’invitait dans leur groupe et l’incitait à envoyer des nudes. Et lui, pour être apprécié, le faisait à contre-cœur.
Il était grand, tatoué, d’une allure ordinaire, très sensible. Sa sensibilité le rendait étrange aux yeux des autres et c’est pour cela qu’il était renfermé et peu sociable. Alex Yao vivait en internat et se faisait harceler tous les jours. Pour chasser l’ennui, il jouait des heures aux jeux-vidéo. Cela lui permettait d’oublier sa triste vie. Et lorsqu’il se regardait dans le miroir il ressentait du dégoût et de la gêne. Tous les jours en se regardant il se disait à lui-même que ça irait mieux avec une voix tremblante qui témoignait de son manque d’estime.
C’était un brave garçon né dans une grande famille à revenus modestes. Il n’avait aucun projet d’avenir et n’avait jamais d’argent alors que ses camarades possédaient toujours quelques pièces, quelques billets pour s’acheter de quoi se faire plaisir. Il caressait l’espoir d’être connu un jour mais sans argent, cela était impossible. Il n’était pas compris par les autres et n’était pas aimé. Il n’avait pas d’amis. Parfois, les autres pour mieux se moquer de lui l’invitait dans leur groupe et l’incitait à envoyer des nudes. Et lui, pour être apprécié, le faisait à contre-cœur.
Il était grand, tatoué, d’une allure ordinaire, très sensible. Sa sensibilité le rendait étrange aux yeux des autres et c’est pour cela qu’il était renfermé et peu sociable. Alex Yao vivait en internat et se faisait harceler tous les jours. Pour chasser l’ennui, il jouait des heures aux jeux-vidéo. Cela lui permettait d’oublier sa triste vie. Et lorsqu’il se regardait dans le miroir il ressentait du dégoût et de la gêne. Tous les jours en se regardant il se disait à lui-même que ça irait mieux avec une voix tremblante qui témoignait de son manque d’estime.
Il avait des idées sombres, il stressait tous les matins avant d’aller à l’école. Il savait bien qu’il serait harcelé comme tous les jours. Un jour, Yao sentit la pression plus forte que d’habitude et l’angoisse l’envahit. Il fit une tentative de suicide mais elle échoua car un homme l’empêcha de sauter sur les rails et le raccompagna chez lui. Erling était l’homme qui le sauva de ce funeste destin. Sur la route, Yao ne parlait pas à Erling, et Erling n’osait pas lui parler non plus. Il se disait qu’il devait être bien triste pour vouloir attenter à sa vie et ne voulait pas rajouter à sa souffrance. Une fois arrivés devant la maison, Erling insista pour voir les parents de Yao auxquels il raconta la tentative de suicide que l’adolescent s’apprêtait à commettre. Sa mère fût sous le choc et, paniquée, elle posa une série de questions à Yao. Alors, il raconta pourquoi il avait voulu se suicider.
Sa mère prit la décision de l’inscrire à des cours par correspondance afin de le protéger. Même si la famille ne jouissait pas de cette aisance financière, elle fit quelques sacrifices pour que Yao se sente mieux dans son corps et dans son esprit. La maman rencontra le directeur de l’école à qui elle fit cette demande particulière. Celui-ci déscolarisa Yao de l’établissement et aida la maman dans cette démarche. Le problème du harcèlement à l’école était devenu monnaie courante et les établissements scolaires étaient souvent dépassés par ces évènements. Il était difficile d’y remédier bien que des remédiations étaient mises en place pour parvenir à retrouver une sérénité à l’école. Lorsque Yao fût scolarisé à distance, il reprit une vie d’adolescent comme les autres.
Sa mère prit la décision de l’inscrire à des cours par correspondance afin de le protéger. Même si la famille ne jouissait pas de cette aisance financière, elle fit quelques sacrifices pour que Yao se sente mieux dans son corps et dans son esprit. La maman rencontra le directeur de l’école à qui elle fit cette demande particulière. Celui-ci déscolarisa Yao de l’établissement et aida la maman dans cette démarche. Le problème du harcèlement à l’école était devenu monnaie courante et les établissements scolaires étaient souvent dépassés par ces évènements. Il était difficile d’y remédier bien que des remédiations étaient mises en place pour parvenir à retrouver une sérénité à l’école. Lorsque Yao fût scolarisé à distance, il reprit une vie d’adolescent comme les autres.
Le lendemain il devait commençait les cours à distance avec son prof. Les cours se passèrent bien et au bout d’une semaine il recommençait à revivre. Il commençait à sortir avec sa famille. Puis, maintenant qu’il se sentait mieux, il voulait renouer des liens avec des adolescents de son âge. Un soir, alors qu’il dinait avec ses parents, il fit part de sa décision à ses parents.
- Mais tu es sûr que c’est une bonne idée ? lui dit sa mère étonnée par ce qu’elle venait d’entendre.
- Oui, je pense que maintenant tout le monde m’a oublié. Il me sera facile de revenir et de tourner la page sur ce qui m’est arrivé. Je pourrai enfin me faire de nouveaux amis.
- Non, dit son père. Tu ne devrais pas. Tu as quand même tenté de te suicider !
- S’il te plaît papa, comprends-moi. Je ne vais pas rester toujours à la maison. Il faut que j’apprenne à m’ouvrir aux autres. Mes séances avec le psy m’ont fait un bien fou et maintenant je me connais mieux et je me sens bien. S’il te plait, permets-moi d’essayer !
Et Yao reprit les cours au lycée. Il était déterminé à reprendre une vie normale auprès de ses camarades mais il ne pouvait effacer les souvenirs liés au passé.
Récit imaginé par Matys Konate, Kamel Drif et Frédérick Essam
- Mais tu es sûr que c’est une bonne idée ? lui dit sa mère étonnée par ce qu’elle venait d’entendre.
- Oui, je pense que maintenant tout le monde m’a oublié. Il me sera facile de revenir et de tourner la page sur ce qui m’est arrivé. Je pourrai enfin me faire de nouveaux amis.
- Non, dit son père. Tu ne devrais pas. Tu as quand même tenté de te suicider !
- S’il te plaît papa, comprends-moi. Je ne vais pas rester toujours à la maison. Il faut que j’apprenne à m’ouvrir aux autres. Mes séances avec le psy m’ont fait un bien fou et maintenant je me connais mieux et je me sens bien. S’il te plait, permets-moi d’essayer !
Et Yao reprit les cours au lycée. Il était déterminé à reprendre une vie normale auprès de ses camarades mais il ne pouvait effacer les souvenirs liés au passé.
Récit imaginé par Matys Konate, Kamel Drif et Frédérick Essam
