Les aventures de Rickie et Dédé

Les aventures de Rickie et Dédé

CE2-CM1-CM2 Villevallier
Année scolaire 2021-2022

Aujourd'hui, Rickie a décidé de se balader sous la pluie. Rickie est une petite fourmi (p 12 et 13)« Myrmica" qui habite dans l’immense forêt de Bouffier.
Rickie est une fourmi (p 67) gourmande : elle adore déguster des fraises des bois. Son abdomen est donc plus gros que celui des autres fourmis. Rickie est une fourmi exploratrice (p 12 à 15). Elle aime partir à la recherche de nourriture chaque jour. Elle est très active et n’hésite pas à grimper aux arbres pour avoir un point de vue. Malheureusement, c’est une fourmi maladroite : elle a même réussi à casser le collier de la reine !
Rickie a un meilleur ami, Dédé le scarabée (p 69 à 70). Ils se sont rencontrés à la piscine des insectes. Dédé a fait une bombe pour éclabousser tout le monde ! Cela a beaucoup amusé Rickie et elle l'a aidé à sortir de l'eau puisqu’une fourmi peut porter cent fois son poids. Ils sont devenus comme les cinq doigts de la main. Parfois, la fourmi fait entrer son ami en secret dans la fourmilière pour lui faire goûter le lait des pucerons (p 16 à 17)

Ce scarabée est facilement reconnaissable : il a un tatouage sous le thorax. Il a trouvé un stylo qui fuyait. Il s’est roulé dans l’encre et , depuis ce jour, il est fluorescent la nuit. Dédé est un ami attentionné et drôle, il adore raconter des blagues. Pourtant, il reste jaloux de son amie. Il adorerait être une fourmi pour pouvoir manger du lait de pucerons tous les jours.
Aujourd'hui, Rickie est donc postée au sommet d’un chêne avec son ami Dédé. C’est alors qu'ils entendent un bruit horrible au niveau du sol et leur arbre se met à tanguer de plus en plus fort.
Rickie a juste le temps d’apercevoir en bas une énorme mâchoire ( p24 à 25)avec des centaines de dents avant d’entendre un CRAC terrifiant.
Leur chêne (p38 à 41) s’écrase sur le sol et, très vite, ils sont transportés au sommet d’une machine qui roule et qui laisse de grosses traces sur le sol. Que faire ?

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- Saute vite ! dit Dédé
- Tu es fou... Je te rappelle que je ne suis pas une princesse (p71)qui a des ailes pour partir se reproduire. Je ne suis qu' une petite ouvrière
- Rickie... Malheureusement mes ailes ne sont pas assez puissantes pour nous deux. Je refuse de t’abandonner. On reste et on attend !
Après un long moment , nos deux héros arrivent à destination. Ils ne le savent pas encore mais leur chêne a été transporté jusqu'à la scierie (p 20 à 25)la plus proche pour y être découpé.

ils ont juste le temps de se glisser le long de la plaque froide de la machine qui roule et de trouver refuge dans une pile de bois à portée de pattes. Leur répit allait être de courte durée.
Une nuée d’ abeilles (p 26, 27et 32, 33)avait justement décidé d'en faire également sa maison.

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Tout à coup, un bourdonnement énorme se rapproche. Rickie et Dédé décident de reculer au fond d'une fissure dans une planche de bois.
- Je crois qu'on peut discuter avec ces abeilles (p 30 à 31)dit Rickie. Il y a certainement un moyen de s’entendre . Elles ont la réputation d'être plus intelligentes et moins méchantes que les guêpes (p 28, 29 et 34, 35)

Elle commence à parlementer avec la première arrivée. C’est une abeille qui semble commander les autres.

- Nous ne vous voulons aucun mal dit-elle.Mais nous avons besoin de cette cachette nous aussi pour pouvoir échapper au terrible guêpier (p 72)qui rôde.

Rickie et Dédé comprennent très bien la situation et décident donc de sortir de leur cachette et de reprendre la route.
- J’ai faim dit Dédé.
- Moi aussi dit Rickie. Je rêve d'une grande étendue de fraises des bois.

- Tu peux toujours attendre. Ici, il n y a que de longues lignes droites goudronnées faites pour les machines roulantes des humains
Rickie et Dédé marchent, marchent , marchent. Leurs six pattes les font souffrir.
Ils ont l’idée de se reposer à l’intérieur d’un gland de chêne qu’ils trouvent à proximité d’une clairière.
À peine installés, ils s’endorment profondément. Ils sont réveillés en sursaut par un cri terrifiant : le geai des chênes( p42, 43) cherchait son déjeuner. Et, bien sûr, il avait choisi leur gland comme repas.
- Quelle poisse ! s’énerve Dédé.
Ils ont juste le temps d’apercevoir ses belles couleurs et son bec grand ouvert avant de filer en douce. Direction la forêt la plus proche !
A peine arrivés, ils se précipitent sur quelques feuilles tendres pour reprendre des forces.
Rickie commence à avoir le moral à zéro :
- Jamais , je ne reverrai mes sœurs de la fourmilière !

- Ne dis pas n importe quoi répond Dédé.
Je te rappelle que nous pouvons marcher jour et nuit : je suis fluorescent dans le noir, nous verrons les dangers tout de suite !
- On va se faire croquer à cause de ta lumière, pas moyen d’être discret !!
D'ailleurs, c’est quoique ce truc jaune là bas au pied de ce chêne ?
- Ooooooooooooh ! Mais on dirait un Blob (p 44 à 49). C’est un être incroyable : il vient de la préhistoire et est quasi immortel ! Viens , on va discuter un peu. Il pourra peut-être nous dire où on est et comment retourner chez nous. C’est un être si intelligent !
- D’accord, bonne idée Dédé !

Mais la chance n’est décidément pas de leur côté car un nouveau danger mortel approche.
L’ araignée (p50 à 57)vient de finir de tisser sa toile près de ce Blob et attend patiemment son repas avant la nuit. Elle est grosse et noire. Les deux insectes sont tellement heureux de trouver du réconfort auprès du Blob qu’ils ne se méfient pas . . . Et sont vite englués !
- On va mourir cette fois dit Rickie .

- Mais non, fais moins confiance. On peut la vaincre !
- Mais comment ? Pleure Rickie
- Nous avons nos mandibules pour nous défendre (p 73). Et tu as ton précieux jet d’acide !!
- Tu as raison, on ne va pas se laisser dévorer !!

De son côté, l’araignée ne se presse pas. Elle sait que la partie est gagnée et qu’elle va faire un festin ! Elle avance doucement, ses crochets en avant pour mordre et répandre son venin.

- Ça a été un bonheur de t’avoir comme ami, Dédé!
- Moi aussi Rickie !

A ce moment, une tornade nommée torcol fourmilier (p 58 à 61) sort de nulle part et tombe en piqué sur la toile la faisant voler en mille morceaux. L’araignée n a rien vu venir et est envoyée au sol à dix mètres de là. Elle est furieuse mais contente d’être en vie.
De son côté, le torcol fourmilier prend délicatement dans son bec nos deux amis.

Dédé

- Monsieur, sachez que même si je sais que vous allez nous déguster dès que vous vous poserez, je vous suis reconnaissante de nous avoir tirer des griffes de cette créature dit Rickie très fière.

- Mais pas du tout dit le torcol. C’est votre reine qui m’envoie : elle est très inquiète depuis votre disparition . Vous avez raison : normalement je vous aurais avalé immédiatement...Mais votre reine m’a promis, si je vous ramenais en vie, de demander à toute ses ouvrières de faire mon nid au printemps prochain. C’est une offre qui ne se refuse pas ! Je vais avoir plus de temps pour séduire une femelle !