Les secondes 6 se livrent

 J'étais calme, apaisée, dans un autre monde. Mon livre m'offre un nouvel univers, je cours au fond des bois au côté des elfes, je suis dans un monde de mystères et de magie, vivant de maintes aventures au côté d'incroyables héros, parcourant le monde, découvrant des peuples inconnus, en quêtes de découvertes, de mystères et d'aventures. Un moment de répit dans ma vie où il ne se passe jamais rien. Oui, rien; pas d'aventures palpitantes, pas de mystère, nada, rien; le néant total! Plus je grandissais et plus les livres étaient longs alors il finissait toujours de lire en me disant : "la suite au prochain épisode". 

Aujourd'hui, beaucoup de choses ont changés. On s'est beaucoup éloignés. Il ne me lit plus d'histoires et ne m'accompagne plus au cheval. On ne se parle pas trop tous les deux et je suis devenue très pudique sur mes sentiments par rapport à lui. J'ai parfois l'impression de le décevoir et de ne pas être à la hauteur. J'adorais ma vie d'avant. C'était le bonheur du rire facile, la douceur des larmes enfantines.

Je me suis blessé pendant presque un an, je ne pouvais pas faire de sport. Je m’ennuyais. Je m’ennuyais donc je pensais. Je me suis souvent questionné sur les raisons de mon existence. A quoi je sers&nbsp;? La vie ne tient qu’à un fil, il suffit qu’un camion roule trop vite et ne me remarque pas, et celle-ci prend fin. Il me dit qu’elle est partie il y a quelques mois, et que c’est de la faute de ce virus dont on parle tout le temps au JT. Et si ma mère disparaissait&nbsp;? Quand je passe le palier de la porte, j’en ai marre de ses «&nbsp;comment s’est passée ta journée&nbsp;» ou des «&nbsp;des nouvelles notes&nbsp;?&nbsp;». Je n‘ai qu’une envie, me réfugier dans ma chambre.

Ma chambre est un refuge, elle est si accueillante. Mon lit, sur lequel je passe parfois mes journées, mes cahiers empilés en désordre sur mon bureau que je n’utilise jamais. En face, la fenêtre ouverte, par laquelle j’aperçois des corbeaux. Les murs, remplis de posters de basket que j’avais affichés il y a 6 ans. A coté de moi, ma table de chevet. Et si ma mère disparaissait&nbsp;? J’ai des images de nous qui vendons ses affaires, de mon père qui ne voit plus que nous et a perdu sn humour, ses blagues que je raconte à la virgule près à mes amis au collège. Est-ce que c’est normal d’avoir ces pensées là&nbsp;? Je ne suis qu’un ado banal au final, un ado parmi tant d’autres. Ca me donne mal à la tête. Ca fait tellement mal et tellement de vide.

Un Amour Artificiel

Stars pattern

C'est le bonheur du rire facile, l'histoire de deux amis rencontrés par hasard un après-midi de mai lors d'une récréation mouvementée. J'ai sept ans et j'ai l'impression que mon réhausseur va s'envoler à chaque fois que les basses résonnent. Niais n'est-ce pas ? Et pourtant c'est tout ce que je souhaite : rire, pleurer, s'amuser, écrire une histoire avec elle; écrire l'histoire d'une vie : la nôtre. Mon cœur s'accélère, je sens l'adrénaline monter en moi ! Cette musique m'envoute.

Je ne l'ai jamais entendue et évidement je ne la connais pas. J'imagine qu'elle restera un souvenir pour toujours magnifique, et que jamais je ne saurais. Si elle n'avait pas été là, avec moi, cette soirée n'aurait sans doute pas eu la même valeur à mes yeux. C'était un parcours assez grand. Ce dont je me souviens le mieux, c'est de son sourire : la joie qu'exprimait son visage à cet instant là, le reflet de toutes ce éclatantes couleurs dans ses yeux, dans tout ce vacarme d'explosives couleurs la voir si heureuse ramène le silence.

Deux blessés sont aux sols, déboussolés. Comment cela à t-il pu arriver si vite ? J'ai presque envie de pleurer. Après les cicatrices nettoyées et l'esprit remis en place nous faisons connaissance. En la regardant je sais que mes sentiments mon amour lui sont destinés. Le temps reprend son cours. Après la beauté et l'espérance de son éternité, la réalité et la médiocrité

La Rentrée Scolaire Par Aure, Servane et Malo

Elle comprend. Finalement, le grand jour est arrivé. Nous sommes vêtus de chemises blanches et pantalon bleus pour les garçons et robes blanches pour les filles. Nous attendons le départ de la musique dans le petit couloir qui relie les salles de classe à la cour de récréation. Je lui parle, je m'assois, on discute, connaissance. la cloche sonne. Un nouveau cours. Elle m'accompagne dans la bonne classe, un étage au dessus, je souffle enfin. La porte s'ouvre en grand sur ce qui allait me suivre  reste de l'année : de nouveaux camarades, une nouvelle maîtresse, une nouvelle moi.

Les secondes 6 se livrent : Souvenirs d'enfance

Est ce que les maisons pleurent lorsque leurs locataires les quittent ?

Les souvenirs, messieurs dames, les souvenirs, vous ramènent toujours à ce que vous voudriez oublier.

C'est comme ça que j'ai rencontré mon meilleur ami. 

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Nous sortons de la gare et nous nous dirigeons vers un coin isolé. Je me retrouve face à la porte. J ’attrape la poignée et l’ouvre, enfin j’y suis. À l’accueil de l’hôtel, il y a toujours un bocal en verre rempli de bonbons. Dès lors que l’on entre pour la première fois dans la chambre, je ne pense qu’à la visiter dans tous ses recoins.   J ’aime cet endroit pour tous les beaux souvenirs qui lui appartiennent.

Craft paper border

Sur de moi, croyant tout connaitre de mon propre chez moi, je vis un livre intriguant se démarquer du lot. Le passage. Quel passage ? Un passage vers un lézard blanc sur fond jaune ? Ce soir la c’était soirée crêpe. Je me rappelle en plier une en deux, puis la rouler et la déguster en une bouchée. Aussitôt le repas rapidement englouti, je file dans ma chambre.

" Sur de moi, croyant tout connaitre de mon propre chez moi, je vis un livre intriguant se démarquer du lot. Le passage. quel passage ? Un passage vers un lézard blanc sur fond jaune ? Ce soir la c’etait soiree crêpe. Je me rappel en plier une en deux, puis la rouler et la déguster en une bouchée. Aussitôt le repas rapidement engloutie, je file dans ma chambre."

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Je pense qu’on était à la Toussaint. Ou Pâques, peut-être. Il faisait froid, il y avait du vent. Ma mère dans ses pensées&nbsp;: «&nbsp;Hé&nbsp;! La côte d’Ivoire me manque&nbsp;». On a pris le bateau, «&nbsp;le Bac&nbsp;». En entrant, nous sommes passés par la partie voiture. Remplie de voyageurs et d’automobiles. Nous sommes nombreux sur le pont. Je vois ma maman souffler avec son masque sous son nez.

 Le voyage ne devait pas durer plus de 45 minutes mais j’avais l’impression de partir pour le bout du monde.

Le temps ne passe pas, j’ai vraiment hâte d’y retourner. Mais aujourd’hui c’est le jour J. 9 heures du matin. Que faire&nbsp;? Moitié endormie, je me pose sur le canapé et m’apprête à recommencer cette journée. Le temps ne passe pas. 10 heures, Cécilia m’appelle. 13 heure, elle doit me laisser, je vais préparer des pâtes et me remettre devant la télé.

J ’arrive dans mon salon silencieux et vide, à l’exception de mon chat qui dort paisiblement sur un fauteuil. Fatiguée de caresser mon animal endormi, je m’affale sur mon canapé, je me remets devant ma série et goûte à mon gâteau. Pourquoi ne mettrais-je pas ce temps à profit pour travailler et m’avancer ? Et bien parce que je suis incapable de me concentrer, sachant que je ne fais cela que pour passer le temps. Le temps ne passe pas. Je décide alors de commencer à me préparer.

Ma mère m’a toujours rappelée que j’étais le fruit d’un amour immortel de son adolescence. Je ne l’ai jamais crue j’ai toujours pensé qu’elle ne voulait juste pas de moi. Mais, je l’aime ma mère. Le 20 septembre 2021 j’ai reçu l’appel de mon père&nbsp;: j’ai mon visa. Et j’ai pleuré justement parce que je devrais partir et que j’ai pleuré. Hein&nbsp;? Je ne comprends pas mes pensées. POURQUOI&nbsp;? Ma mère a parlé&nbsp;: «&nbsp;Il faisait chaud dans la voiture, c’était long&nbsp;!&nbsp;».

Je cherchais partout un livre. Puis, en regardant bien sûr mon bureau. Le bureau où plus le temps passe, plus j’y passe du temps. Un grand bureau, une grande planche de bois posée sur deux rangées verticales de tiroirs. Mon bureau. Je l’ai vu. “Gardiens des cités perdues”. Sur la couverture, deux personnes, une fille et un garçon brun-roux, les cheveux au vent. Pas si mal comme couverture.&nbsp;

Abandonné avec d'autres livres poussiéreux, encore en attente d'être ouverts. Seuls quelques accessoires se sont ajoutés à cette collection: des figurines, des petits tableaux, des dessins, des photos, des plantes, des coupes et une magnifique maquette de la Cadillac series 62 de 1963 en édition limitée tirée du film Scarface.

Ils sont arrivés en 2008. Ils étaient quatre&nbsp;: bébés criards, parents hystériques&nbsp;; bref, tout ce qu’il ne faut pas pour entamer une bonne relation… Les enfants faisaient craquer mon plancher, dessinaient sur mes murs, criaient sous ma douche … Me tapaient sur le système électrique, quoi&nbsp;! Et leurs parents… Toujours en train d’hurler, crier, jurer, mugir, beugler, rugir&nbsp;!

Elle ne cherche pas à me parler d'elle. Ce jour-là, je n'entendrais pas plus qu'un "tu me passes un stylo ?" Je n’échappe pas au sort puisque moi aussi je commence à couiner comme un petit chiot apeuré, et comme tout le monde, je pars me réfugier dans les bras de mes parents, le sentiment de tristesse s’accroit encore, ce qui fait que à présent je ne peux arrêter de pleurer par moi-même. Pour vous, ça peut ne paraitre rien, mais pour moi, c’était un sentiment de honte profond.

Elle n'est plus seule, la superbe brune type tysmey sucrée bombe atomique super sociable est avec elle. Si le malaise m'avait parut grand, celui-ci est incomparable. Je sens mes joues rosir, presque me brulent elles. Je me présente de manière brève, rien d'original mais l'intention y est , on m'attribue une place je respire à nouveau. Toutefois, les pleurs continuent de plus en plus forts chaque enfant qui constitue ce bal est en train de fondre en larmes. Nouvelle prof, nouveau plan de classe, la brune à côté de moi contrairement à la fille aux cheveux couleur d'or.

Maintenant que faire&nbsp;? J ’ère dans ma maison, à la recherche d’une activité quelconque. Je suis devant ma bibliothèque, mais je n’ai pas envie de lire. J ’essaye de lire "Mme Bovary", plus de 300 pages d’ennui, j’abandonne. Je me décide à sortir de ma chambre à la conquête d’un passe-temps. Ça m’énerve. La petite horloge blanche dans l’entrée m’indique qu’il est 16 heures. Le temps ne passe pas. Je décide de me faire un gâteau.

Allaient-ils partir un jour&nbsp;? Voilà la question qui me taraudait… Je commençais à me faire vieille. Des fissures&nbsp; apparaissaient sur mon visage plein de coulures grisâtres … Je fatiguais, je m’affaissais, je flanchais. A ce moment-là, j’aurais tout fait pour les voir s’en aller. Et mon seul vœu s’est retrouvé exaucé… Au bout de huit ans de cohabitation, ils ont fini par déménager.

Quelle question saugrenue&nbsp;! me direz- vous… Eh bien moi, je vous la pose messieurs, dames&nbsp;! Connaissez-vous nos vies&nbsp;? Non&nbsp;! Vous n’êtes pas à notre place. Vous ne ressentez pas ce que nous ressentons. Je viens ici, aujourd’hui, pour rétablir la vérité sur les maisons&nbsp;! … Je viens devant vous en tant que porte -parole. Je représente toutes les demeures du monde…J’ai vécu de nombreuses ruptures dans ma vie. Mais il y en a une en particulier qui m’a énormément marquée...

Bientôt, j’aurai terminé ce livre. Il faudra que je dise au revoir à tous les personnages qui m’ont accompagné pendant un petit bout de ma vie. Cela me rend nostalgique. Malgré tout, la vie s’offre à moi et il faudrait vraiment être bête pour ne pas en profiter. Il faut la saisir à deux mains. Donc je vis ma vie et savourent les moments importants. Je crois que je n’aime pas que les choses&nbsp; finissent tout court.

Iris&nbsp;: Je m’apprête à monter sur scène . On est dans le théâtre du lycée Rabelais . Mohand&nbsp;: Septembre 2016, rentrée en CM1 . C’est le début d’un tournoi de foot, a l’école du Val à Meudon , douze équipes déterminées à gagner . Iris&nbsp;: Je suis excitée à l’idée de commencer , de voir le publique , de réciter mon texte , en, mettant les intonations&nbsp;, les pauses, les mouvements… Mohand&nbsp;: Dans mon équipe je suis le milieu de terrain, celui qui va distribuer le ballon aux attaquants pour marquer des buts . On est pas les meilleurs mais on se donne à fond&nbsp;.

Iris&nbsp;: 4 ans plus tard , rien ne me semble plus dur que d’affronter le regard des autres&nbsp;. Elles me jettent un regard et éclatent de rire . J’ai conscience qu’elles se moquent de moi . Je ne suis pas comme elles , pas belle , pas maquillée , pas bien habillée, on ne m’écoute pas et on ne me respectent pas du premier regard . Mohand&nbsp;: Le match continue , l’adversaire met la pression pour récupérer la balle et tenter des tirs dangereux . Un tir a même touché la barre avant que le ballon sorte des limites du terrain , malgré toutes leurs tentatives pour marquer , on résiste . Malheureusement , on craque dans les dernières minutes d’un but sur corner , le joueur adverse met une très belle tête bien placée qui finit au fond des filets .

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في موطن، والدي ، بلغاريا ، حدث لي حادث مؤسف.2017 كنت أنا وأبي سنقابل صديقًا لم يره منذ سنوات. الثريات. في زاوية الشارع هنا صديقة طفولتها ، وهما صغيران كانت الفتيات يلعبن في حديقة الأطفال. كان يجب أن أنتظر ، لقد كان كثيرًا مبكر. أردت أن أفعل ذلك ، لمحاولة (جنون الشباب المتهور). رأيت بعض الأشخاص يفعلون ذلك ، خاصة على الإنترنت أو في الأفلام ، اعتقدت أنه سيكون نفس الشيء. يا له من خطأ. يجب أن يقال أنه كان فعل غير مدروس وفي نفس الوقت متعمد بكفاءة. كان ضروريا حاول يومًا ما ، هذا صحيح ، أردت إعادة اكتشاف هذا الشعور الذي أشعر به لم أستطع العيش بدوني في ذلك الوقت ، لكن في النهاية لم يكن شيئًا جيدًا لإحضار لي. يجب أن يقال إنني كنت أكبر سنًا مقارنة بهم ، وأنا سأصر على هذه النقطة لأنني أعتقد أن هذا هو سبب امتلاكي لـ عار. أحاول الدخول إلى الحفرة ، لكنها صغيرة جدًا. كنت قد قررت الانضمام إليهم على سلحفاة رخامية. أنا أتسلق على ثقب في القشرة والأمور تسوء. فجأة اصطدم رأسي بالأرض وخرجت من خلال هذه الفتحة الصغيرة جدًا برأسي الدموي. أهرع إلى والدي الذي يحاول تهدئتي وشفائي. تمكن من إيقاف الدم ، ولكن لدي الآن جرح كبير على جبهتي بطول 3 سم وعمق جدًا

شفاء ، أغلق الجرح بأدواتهم وها أنا قد شفيت. ترك هذا الحدث لي ندوبًا لأنه منذ ذلك اليوم لدي نتوء يخدع بعض الناس. كان عندي أحشومة ولكن الآن لا بأس يا حمد الله

En passant par le désert, sachant que le calvaire n’est pas terminé. Pendant ce temps j’étais en Côte d’Ivoire à me vanter du fait que mes parents sont à Binger. A ce moment-là, je n’ai qu’une envie&nbsp;: de plonger dans l’eau fraîche de la piscine. Cela n’a pas été facile car c’était soit tu meurs dans l’eau ou soit les Libyens te tuent et le retour était impossible. Les larmes me montent aux yeux. 

Tous sont déjà assis, à croire qu'ils attendent déjà passivement mon arrivée, je me délivre face a eux tel le clou du spectacle. De l’autre côté du mur, des parents attendant leurs enfants avec impatience, avec des regards qui pour nous semblent effrayants. Nous commençons à danser. Pour l’instant, tout se passe bien, les danses sont bientôt terminées mais la pression sur nos petites épaules reste forte. Puis arrive l’heure du slow, la musique démarre, nous entamons la danse mais soudain, les pleurs d’un des garçons se font entendre partout dans le public, il va vite se réfugier dans les bras de ses parents.

Remerciements Nous tenons à remercier l'écrivaine Dalie Farah pour les séances d'écriture fructueuses qu'elle a réalisées avec Madame Jolles, notre professeure de Lettres dans le cadre d'un atelier d’écriture scolaire. Un grand merci à la Médiathèque de Meudon qui nous a reçus et qui a proposé une bibliographie pour étoffer notre projet. La participation de notre professeure documentaliste, Mme Jaxel, qui nous a permis d'enregistrer les textes grâce à la Web Radio du CDI a été très précieuse. C'est le résultat de cette collaboration qui est retranscrit dans ce Numook réalisé lors des cours de S.N.T par la classe de seconde 6 du Lycée Rabelais de Meudon (92).

Une photo en particulier m'intrigua plus que les autres, une photo de moi, assis au milieu d'un champs de blé, chez mes grands-parents. Je prend les meubles de ma chambre, les colle contre ma porte, ma chambre disparaît. Ce n'était en fait pas un livre en lui même mais bien un livre de photos souvenirs, je suis téléporté dans le lieu de cette histoire, aux cotés des personnages les conseillant sur leurs choix.

&nbsp;Alors, je me promène dans mes souvenirs…Tout me revient&nbsp;: la joie de vivre des gamins lorsqu’ils découvraient toutes ces nouvelles , les émerveillements soudains de ces enfants pour les petites habitudes quotidiennes de leurs parents, leur peur aussi du bruit tonitruant de l’aspirateur qui les faisait hurler, la petite fille qui chuchotait au creux de l’oreille de son jumeau alors qu’ils ne savaient pas encore parler-je me demande bien ce qu’ils pouvaient se raconter- les beaux moments, comme les fois où leur mère leur lisait des histoires à voix haute et qu’ils la regardaient les yeux écarquillés par l’attention et l’admiration, les moments de honte lors d’une grosse bêtise…

Seuls sur scène

Mon kabatho me manque, le soleil qui me caressait me manque, le feu de bois et les insectes volants à Ferké me manquent – c’est le village de ma maman. 

La traversée est animée par l’arrivée d’un voilier. Un superbe voilier, un de ceux qu’on voit parfois dans les ports. Une fois la bonne distance atteinte, les photographes appuient sur l’obturateur, et, au même moment, à la même seconde, mon père se jette devant les caméras avec un large sourire.&nbsp;Il est alors&nbsp; le principal élément de chaque cliché. Le voilier hors de portée, les touristes déçus et mon père content de sa blague.

J’ai l’ahchouma. C'est le bonheur du rire facile, la douceur des larmes enfantines. 1ère classe de ma dernière année de collège, nouvelle classe, nouveau prof, nouvelle élève. 2015 : rentrée de CE2, nouvelle école, nouvelle maison, nouvelle ville, tout va bien trop vite je stresse mais mon pied franchit la porte. J’ai l’ahchouma. Je ne peux m’empêcher. En ce super printemps ensoleillé, je suis actuellement en grande section, la maîtresse (dont je suis le chouchou) a prévu un bal de danse à la fin de l’année avec toutes les grandes sections. 

Elle se cache, l'ai timide fuyant les regards et les murmures des uns et des autres "mais c'est qui ?". Des cheveux blonds de la couleur du sable, celui qui te brule les pieds en aout, lui encadrent son visage dépourvu de toute imperfection ou de marque distinction. C'est bon j'y suis plus qu'à trouver ma place. 3 mois avant ce bal, les répétitions ont commencé. C’est alors que la maîtresse annonce qu’elle a déjà planifié les duos. Les semaines passent, les entrainements également puis arrivent les sept derniers jours. Quelques jours plus tard, l’institutrice nous rappelle l’ordre de passage des musiques l’espace à disposition et l’installation du public.

Sur la photo de mariage de ma mère, il y a aussi mon père. Il porte un costume noir et une chemise. Il est très classe. Mon père est assez grand et imposant. Il sourit a ma mère et l'a regarde avec amour. J'adorais mon père, il me faisait rire. Tous les soirs, lorsqu'il rentrait du travail, il me lisait une histoire. C'était mon moment préféré de la journée. J'étais calme, apaisée, dans un autre monde. 

Mon papa est grand et il n’aime pas aller aux fast–food. A la descente de l’avion, ma mère dit « Je déteste la France ». Par contre, il adore le ski, la montagne et la neige. Et là, ma mère dit « Francie ma digné ». La France ne me plaît pas.

Nous nous dirigeons alors vers l’hôpital le&nbsp; plus proche en voiture. Les médecins me soignent, referment la plaie à l’aide de leurs instruments et me voilà guéri. Cet évènement m’a laissé des séquelles car depuis ce jour-ci j’ai une bosse qui intrigue certaines personnes. J’ai eu l’Ahchouma mais maintenant ça va Hamdoullah.

J’ai l’Ahchouma, je ne peux m’en empêcher. Durant l’été 2017, dans le pays natal de mon père, La Bulgarie, il m’est arrivé une mésaventure. Mon père et moi allions voir une de ses amies qu’il n’avait pas vu depuis des lustres. Au coin de la rue voici son amie d’enfance, ses deux petites filles jouaient dans le parc pour enfants. J’aurais dû attendre, c’était trop tôt. J’avais envie de le faire, d’essayer (folie insouciante de la jeunesse). J’ai vu certaines personnes le faire, surtout sur internet ou dans les films, je pensais que cela serait pareil. Quelle erreur ! Il faut dire que c’était un acte à la fois irréfléchis et à la fois compétemment délibéré. Il fallait bien tenter un jour, c’est vrai, j’avais envie de retrouver cette sensation dont je ne pouvais plus me passer à l’époque, mais cela n’avait finalement rien de bon à m’apporter. Il faut dire que j’étais trop vieux par rapport à elles, et je vais insister sur ce point car je pense c’est la raison pour laquelle j’ai la honte. Je tente de rentrer dans le trou, mais c’est trop petit. J’avais décidé de les rejoindre sur une tortue en marbre. Je monte sur la carapace trouée et cela tourne mal. Ma tête heurte brusquement le sol et je ressors par ce même trou trop petit avec ma tête ensanglantée. Je me précipite vers mon père qui tente de me calmer et de me soigner. Il parvient à arrêter le sang néanmoins j’ai désormais sur le front une grosse entaille d’une longueur&nbsp; de 3 cm et d’une profondeur assez importante.

Vous savez, c’est comme lorsque vous, les humains, vous finissez un livre. Au début, vous avez une sensation de satisfaction totale, vous vous dites que votre devoir est terminé et que vous avez accompli votre tâche. Vous êtes apaisés. Mais, c’est plus tard que cela arrive… Le néant, un vide en vous, il vous manque quelque chose. Eh bien, il m’est arrivé exactement la même chose. Ce vide infini, triste et nostalgique de l’avant et surtout la peur de l’après. Où étaient passés les bruits&nbsp;? Et les couleurs&nbsp;? Les dessins&nbsp;? Les meubles&nbsp;? Qu’allais-je faire si je me retrouvais de nouveau avec un colocataire ennuyeux ? Allais-je supporter le silence long et fade des dimanches sans histoires&nbsp;? Je me lamentais sur mon sort. Et me lamente encore&nbsp;! Vous connaissez bien vous aussi, cette sensation d’avoir fait le mauvais choix, d’avoir toujours pensé à mal. Je sais maintenant ce que je ne voulais pas m’avouer… &nbsp;Ces petits êtres insupportables et horripilants avaient une place dans mon vieux cœur de brique. C’est toujours lorsque l’on vous quitte que vous ouvrez les yeux et comprenez à quel point la personne était importante…

Hein&nbsp;? 18 heures 39&nbsp;? Je dévale les escaliers. Je mets mes chaussures, prends mes clefs et claque la porte. Dans la précipitation, j’oublie de prendre une veste. L ’air froid me brûle les poumons. Nous courrons, nous montons dans le train. Je tripote mon téléphone, les minutes sont longues. Le temps ne passe pas.

Dans la chambre de mon enfance, j’aurais aimé un hamac. Pour voyager au pays des vagues et du sable chaud. Mais cette époque est révolue, maintenant ma vie se partage entre le lycée, la famille et le sport. Un cycle impossible à briser. Heureusement ma chambre. Ma chambre bleue. Bleu sur les murs, bleu sur la moquette. 

Lorsque la maisonnée commence à se réveiller, j’ai déjà lu cinquante pages. Je les contemple avec un plaisir doublé de crainte, je n’aime pas qu’un livre finisse. J’ai commencé à lire celui-là il y a à peine quelques jours.&nbsp;

Et c’est ainsi que ce récit se termine.

Tout m’intrigue et me fascine comme un enfant devant ses nouveaux jouets pourtant je n’ai pas peur. Les retournements de situations me provoquent des hoquets de surprise. Je commence à avoir du mal a respirer.

Iris&nbsp;: 1 partout . J’entre&nbsp;. Aucun stress , aucune peur . Mes pas résonnent sur la scène . Je porte mon sac de mes deux mains . Je commence mon monologue. Et j’oublie le publique . Il ne me fait pas peur . Je profite . Mohand&nbsp;: Le deuxième match débute , cette fois-ci , nous sommes les favoris pour gagner cette rencontre . Pour être honnête&nbsp;, avec tout le respect , l’équipe en face est extrêmement nulle , et ça se ressent sur le terrain . Iris&nbsp;: victoire 4-0 . Elles m’ont trahit ces deux pestes . J’ai l’impression de moins en moins compter que les autres ces derniers temps . Je me retourne . Elles éclatent de rire entre elles en me regardant . J’ai l’impression qu’on me gribouille l’estomac .

Mohand&nbsp;: le troisième match est décisif , soit on gagne et on se qualifie pour un prochain tour, soit on perd et on dit au revoir à la compétition . En face , ils sont meilleurs , plus à l’aise techniquement et ils sont plus grand que nous en taille , mais on ne va pas se dégonfler et on y va&nbsp;! Le résultat&nbsp;? Défaite&nbsp;, sur le plus petit des scores&nbsp;. Iris&nbsp;: 1-0 ., A force d’avoir répété mon texte , il,me vient très naturellement . La gestuelle suit , simple , facile . D’autre personnages entrent . Les dialogues sont fluides , aucune erreur dans les déplacements . Je rentre complètement dans mon personnage . Mohand&nbsp;: La suite est la plus belle qui pouvait arriver . A la surprise générale , on finit vainqueur de ce magnifique tournoi . Iris&nbsp;: Je me sens bien . C’est facile le théâtre . Plus que la vie .&nbsp;&nbsp;

Sommaire <a href="bookcreator://page/-NVkYwZ4JNtfLP5hg8HU">Est-ce-que les maisons pleurent lorsque leurs locataires les quittent ?</a> <a href="bookcreator://page/6AN6aWmmT_KLKU0a4PNdIw">Pensées obscures</a> <a href="bookcreator://page/zqII_xcJRA-7DsppgISBCw">Le temps ne passe pas</a> <a href="bookcreator://page/-NT_RgRgSxMQS-qIlsop">La rentrée des classes</a> <a href="bookcreator://page/OZ8hDQYWQJqTHSxY4Z_eTg">Ma mère</a> <a href="bookcreator://page/AuHocNX0Q3GdZDVFHtpmFw">L'Ahchouma</a> <a href="bookcreator://page/jp7w7DbJSO22lO74PH4BcQ">La chambre de mon enfance</a> <a href="bookcreator://page/aS6F_55ZSjGvMt04nTKNoQ">Voyages</a> <a href="bookcreator://page/X6B4pp_8TKSd-xssp2WKFw">Seuls en scène</a> <a href="bookcreator://page/-NT_Fka6MimxLA_lWsc9">U amour artificiel</a> <a href="bookcreator://page/rmcQqN_NTOm6yB5c_kVpFg">Rencontre d'un meilleur ami</a> <a href="bookcreator://page/sbjeQ5gKTyyj7OEa9CK06Q">Une étrange découverte</a> <a href="bookcreator://page/-NTTksfole29MmMdGjIG">La suite au prochain numéro</a> <a href="bookcreator://page/2efDVlS9QDaIZ9ZFTO111g">Mention des contenus multimédias utilisés </a> <a href="bookcreator://page/VlgilEO8QrSd5lxTn4IssQ">Remerciements</a>

Elle est au fond de la classe, à côté d'elle une chaise vacante. Dans cette nouvelle classe j'ai laissé tous mes amis derrière moi ça me réchauffe le coeur. Je commence alors à chercher mon nom sur une des tables de la classe mais rien n'y fait je ne le trouve nul part. Peut-être me suis-je trompée de classe ? La maîtresse remarque ma solitude et mon regard perdu, elle m'interroge du regard. 

Les animateurs sortaient les vélos et trottinettes à 3 roues du cabanon. Julien, mon animateur favori, me donna le vélo rouge et jaune avec les poignets et les freins bleus. Il savait que c'était mon préféré. Une fois que tous les coureurs avaient leur bolide, nous nous mettions sur la ligne de départ. La tension était palpable. Le compte à rebours était lancé. Top départ ! La course était serrée malgré le fait que beaucoup d'enfants s'étaient rentrés dedans. J'avais pédalé de toutes mes forces et cela a payé puisque j'ai fini premier.

Elle se cache, l'ai timide fuyant les regards et les murmures des uns et des autres "mais c'est qui ?". Des cheveux blonds de la couleur du sable, celui qui te brule les pieds en aout, lui encadrent son visage dépourvu de toute imperfection ou de marque distinction. C'est bon j'y suis plus qu'à trouver ma place. 3 mois avant ce bal, les répétitions ont commencé. C’est alors que la maîtresse annonce qu’elle a déjà planifié les duos. Les semaines passent, les entrainements également puis arrivent les sept derniers jours avant le «&nbsp;Jour J&nbsp;», nous commençons à être fin prêts. 

RENCONTRE D'UN MEILLEUR AMI

2016, rentrée en CM1, en ce jour, je ne me sentais pas bien. J'avais un mal de ventre, je ne ressentais pas l'envie d'aller à l'école. A 8 heures, je retrouvais mes amis et nous étions très heureux de nous revoir. A la pause méridienne, le moment le plus attendu de la journée, nous avions le temps de jouer à tous nos jeux préférés.

Имам Ahchouma, не мога да помогна. През лятото на 2017 г. в родната страна на баща ми, България, ми се случи нещастие. С баща ми щяхме да се видим с негов приятел, когото той не беше виждал от години. полилеи. На ъгъла на улицата тук е нейният приятел от детството, нейните две малки момичета играеха в детския парк. Трябваше да изчакам, беше твърде много рано. Исках да го направя, да опитам (безразсъдна лудост на младостта). Виждал съм някои хора да го правят, особено в интернет или във филми, Мислех, че ще е същото. каква грешка Трябва да се каже, че беше а акт, който е едновременно необмислен и в същото време компетентно преднамерен. Беше необходимо опитайте един ден, вярно е, исках да преоткрия това чувство, което аз не можеше да живее без мен по това време, но в крайна сметка не беше нищо добро да ми доведеш. Трябва да се каже, че бях твърде стар в сравнение с тях и аз ще настоявам за това, защото смятам, че това е причината да имам срам. Опитвам се да вляза в дупката, но тя е твърде малка. Бях решил да се присъединя към тях на мраморна костенурка. Катеря се на дупка в черупката и нещата се объркват. Главата ми изведнъж се удря в земята и излизам през същата тази твърде малка дупка с окървавената си глава. Втурвам се към баща ми, който се опитва да ме успокои и излекува. Той успява да спре кръвта, но сега имам голяма рана на челото, дълга 3 см и доста дълбока.

Parchment

Dans la chambre de mon enfance, il y a la trace d’une main.

A 14h sonnait la reprise des cours et je ressentais à nouveau ce mal de ventre. J'ai demandé à la maitresse si je pouvais aller aux toilettes, cette dernière répondit négativement. C'était le moment, ça devait sortir, cette flatulence fit du bruit et mon camarade rit.

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