EPI 2021 Jules Supervielle

Mes racines

Souvenir fondateur

Le souvenir que j’ai choisi est vraiment très triste, mais c’est grâce à lui que je suis si gai aujourd'hui. Ce souvenir c’est la maladie et la mort de mon chien. Je venais d’arriver d’un merveilleux week-end à la plage mais mon chien, Mondrian, avait une petite blessure avec un peu de sang. Dans le moment on pensait qu’il s’avait blesse en jouant et ce n'était pas grave, on ne pouvait pas être plus loin de la réalité. En effet, il avait un Lymphome, qui est un type de cancer. Pendant les mois suivants on va faire tout le possible pour le sauver mais c'était une bataille contre le temps, plus tôt que tard on allait perdre. Malheureusement ma famille et moi on avait un voyage aux Etats-Unis planifié avant qu’il ne tombe malade, donc on a décidé de le faire comme même. Et le pire est arrivé, un jour son corps simplement ne pouvait plus résister à la maladie ni au traitement et il est parti. Mondrian était avec moi depuis que j’avais quatre ans et il était parti et je n’avais pas été avec lui dans ces derniers moments, au contraire j'étais en train d’avoir de très bonnes vacances mais d’un moment à un autre toute la joie est devenue tristesse et haine. Finalement toute cette expérience c’est ce qui m’a fait apprendre à réellement apprécier toutes les bonnes choses qui m'arrivent tous les jours, aussi insignifiantes qu’elles puissent paraître car en un clin d'œil tout peut changer.

Apprentissage

L’apprentissage duquel je vais vous parler c’est le jour où j'ai appris à nager. En premier pour vous mettre en contexte, depuis que j'étais dans le ventre de ma mère j’allais à une plage appelée “Chichiriviche de la costa” qui se trouve aux côtes vénézuéliennes à peu près à deux heures de la capitale. Ma famille a une maison là- bas depuis 50 ans donc c'était une tradition d’y aller presque tous les week-end. Donc j'étais vraiment habitué à la plage, ce qui a facilité mon expérience. Bon, retournons au thème principal, j’avais à peu près 5 ans quand j’ai appris à nager, j'étais avec mon père et ma mère et ils me prenaient et me lançaient entre eux, quand soudain ils ne m’ont pas lancé suffisamment fort ce qui m’a fait nager jusqu'à l'un des deux. C’est une nuit que je ne vais jamais oublier. La joie de ma mère et de mon père à ce moment précis, c’est seulement un de ces moments qui te touchent et restent avec toi pendant toute ta vie.

Histoire de mon prénom
Sebastian, un prénom si commun mais si spécial. Comme j'imagine que vous avez déjà déduit mon prénom est effectivement Sebastian. Le prénom Sebastian provient du grec “sevasteia” ce qui veut dire celui qui honore ou l'honore. En fait mes parents n’avaient aucune idée de ça. Par contre dans l'année 2006, un célèbre conducteur colombien de F1 avait eu un fils et l’avait appelé Sebastian. Donc, comme mes chers parents aimaient
beaucoup ce conducteur, ils ont décidé de me mettre le même prénom que son fils. Honnêtement je n’adore pas l’histoire de pourquoi on a choisi mon prénom puisque je ne sais même pas qui est ce conducteur. Mais je ne peux pas me plaindre non plus, j’aime mon prénom. Par contre, l'autre prénom que j’allais avoir n'est pas du tout mon préféré, c'était “Carlos”. Je trouve que le prénom en lui-même n’est pas mal du tout mais le problème
c’est qu’il y a déjà deux” Carlos” dans ma famille. Mon père qu’on appelle ”Carlos" et mon cousin qui est aussi'' Carlos" mais on l’appelle “Carlitos”. Donc moi un troisième “Carlos” j'allais être “Carlititos” ou “Carlitos jr” ce qui aurait été simplement horrible.
Le prénom que j’aurais eu si j'avais été une fille c’est “ Sofia”. J’aime
beaucoup ce prénom et mes parents aussi, tant que c’est le deuxième prénom de ma petite sœur, donc ils ont accompli leur désir d’avoir une fille qui s' appelle Sofia.
Un prénom que j’aime c’est “Gerardo” et je pense que ça aurait été un bon prénom. Simplement ça me fait plaisir de l'écouter, répétez-le vous dans votre tête et vous verrez ce que je dis. Même si j’aurais aimé le prénom “Gerardo” je suis vraiment content avec mon prénom et je pense que mes parents ne pouvaient pas mieux choisir.

"Le conducteur de F1 avec son fils sebastian"

Je me souviens

Je me souviens des grands petits déjeuners en famille. Les sourires et les arepas ne manquaient jamais.

Je me souviens de l’odeur de la mer et du vent salitre sur mon visage quand je descendais la fenêtre de la voiture en arrivant à la plage.

Je me souviens de la perfection de mon lit à Caracas. Le parfait équilibre entre la suavité et la dureté.

Je me souviens de la première fois que j’ai goûté du poisson. Horrible.

Je me souviens des jours d'élection au Venezuela. Des déceptions et de l’impuissance plus grandes à chaque fois.

Je me souviens de l'émotion avant l'arrivée de papa noël. Je paierais pour cette sensation.

Je me souviens quand je pensais que j’avais le COVID au Mexique. L'incertitude c’est la pire des peurs.

Je me souviens de la réaction de mon chien quand on revenait de voyage. Ce que je donnerais pour revivre ça.

Je me souviens de moi et ma mère pleurant quand nous nous sommes retrouvés après la première fois que j’ai voyagé tout seul. Un moment qui m’a vraiment touché.

Je me souviens des festivités en famille. Indiscutablement la meilleure sensation au monde.

Mon essence

Monde idéal

Un monde idéal, une idée qui est impossible à matérialiser mais qui est jolie à imaginer
. Pour commencer dans mon monde idéal ils n’y aurait pas d'inégalités, je pense qu'il y a des personnes qui se préoccupent d' acheter des chaussures de 500 ou 600 $ tandis qu’il y a des gens qui n’ont rien à manger c’est simplement horrible.
Puis un monde où il aurait un parfait équilibre entre le développement économique et l’environnement, deux choses aussi importantes mais malheureusement notre société priorise l'économie.
Un monde dans lequel tout le monde serait libre d'être soi-même sans peur d'être jugé. Un monde où il n'aurait pas de guerre et la paix régnerait.
Un monde dans lequel les droits des hommes et des animaux seraient respectés et finalement un monde dans lequel on pourrait tous vivre heureux.
Je sais que ce monde est une utopie est est impossible à réaliser à cause du modèle de société dans lequel on est mais quand même, rêver c’est gratuit et je pense qu’on devrait le faire plus, ça nous aiderait beaucoup.

Lettre au moi dans dix ans.

Cher Sebastian du futur,

Bonjour, c’est moi et toi mais il y a dix ans. Dix ans, c’est incroyable comme le temps passe, dans un clin d'œil tu seras en train de lire cette lettre que toi même a écrit quand tu avais seulement quinze ans.
J'espère que tu as déjà résolu ton problème nerveux et que tu commences à voir que la vie est trop belle pour se préoccuper pour des choses stupides.
J'espère que tu as déjà fini l'université soit en France ou en Espagne. J’espère que tu as déjà une copine qui t’aime aussi autant que tu l’aimes et que vous avez un joli chien. J'espère que tu feras maman et papa fiers même si ce n’est pas facile.
J'espère que tu ne t'exiges plus autant, ce n'est pas bien pour nous.
Mais finalement le plus important et ne l'oublie jamais, c’est être joyeux. Ça ne m'intéresse pas si tu as toutes les choses qu’on veut maintenant si tu n'es pas joyeux.
Donc n’oublie jamais que notre objectif final c’est d'être joyeux.Je t’aime, on se voit dans dix ans.
Avec amour, Sebastian du passé.