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Les confidences des monuments toulousains

by 4ème3 Montastruc année scolaire 2020-2021(Mylène SPITALERI)

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Confidences des
monuments toulousains
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Chut ! Silence ! Venez écouter les confidences des monuments toulousains. Ils ont bien des secrets à vous révéler...
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Projet patrimoine des 4ème3
Collège Georges Brassens à Montastruc-la-Conseillère
Année scolaire 2020-2021
Professeur de français : Mylène SPITALERI
Professeur documentaliste : Mariane CHOVEAU
Ecoutez-les, ils ont vécu tant de choses qu'ils souhaitent vous en parler, qu'il s'agisse :
- du Capitole (Maelle A.)
- de la fontaine de la place des Oliviers (Benjamin B.)
- du pont Neuf (Elliot B.)
- du château d'eau (Violette B.)
- de la rue Bayard (Antoine C.)
- du pont Saint-Pierre (Clément C.)
- du Capitole (Brendon D.)
- du pont Saint-Pierre (Gil-Marie D.)
- de la fontaine de la place des Oliviers (Antoine F.)
- du pont Neuf (Nasir G.)
- de la place Wilson (Camille G.)
- du pont Neuf (Sarah G.)
- du Grand Rond (Benoit G.)
- de la gare Matabiau (Alan G.)
- du Grand Rond (Lea M.)
- de la fontaine de la place des Oliviers (Robin M.)
- de l'hospice de la Grave (Salome M.)
- du pont Saint-Pierre (Antoine M.)
- du Capitole (Lisa O.)
- de la gare Matabiau (Djouan O.)
- de la rue Alsace-Lorraine (Sarah P.)
- de la rue Alsace-Lorraine (Ambre P.)
- du pont Neuf (Emma R.)
- du pont Neuf (Lea R.)
- de la gare Matabiau (Elfie S.)
- du Grand Rond (Evan V.)
Lors de votre lecture, cliquez sur si vous souhaitez revenir sur le sommaire.
Je suis né en 1190 dans le but d’être le siège social du pourvoir municipal.
Retouché plusieurs fois, en 1750 et 1884, de nombreux chantiers ont été menés spécialement pour moi au début du XVIème siècle et pendant plus de cinquante ans. Je suis utile pour les marchés, hôtels, cafés, restaurants, pour les victoires du Stade Toulousains, les concerts ou encore pour installer la guillotine lors de la Révolution Française. On creusa un métro, en 1993, et j’eus droit à ma propre station. J’ai été gâtée ! On m’installa aussi en 1542 une nouvelle façade possédant des tourelles d’angles de protection ; en 1750 j’eus droit à une place royale et au début XVIIème siècle fut créée ma grande et magnifique galerie. Pour finir, au début du XIXème siècle, fut achevé le théâtre que je porte aujourd’hui en mon sein.
J’ai la silhouette d’un rectangle et je mesure 126 mètres de long, 92 mètres de large, pour une superficie d’environ 12000 mètres carrés.
Comme vous l’avez deviné, je suis le Capitole !                     
Maelle A.
Bien le bonjour, habitants de Toulouse. Je vais aujourd’hui vous conter mon histoire. Je suis née en juin 1875, pour commémorer les victimes des inondations. Le quartier de Saint-Cyprien, où j’habite, me raconta un jour les inondations à cause desquelles j’étais née. Il me raconta l’horreur de vivre un moment comme celui-là, de mourir. Avant de trépasser, il avait vu la quasi-totalité des ponts s’effondrer tels des châteaux de cartes, sauf le pont Neuf qui avait survécu à ce drame (il n’était d’ailleurs pas si neuf que ça, il avait quand même plus de 400 ans !). Il avait été saisi d’angoisse lorsqu’il avait vu cette meute enragée surgir en lui et le détruire. Il mourut en souffrant ainsi que la plupart de ses habitants. Il ressuscita plus tard, et il apprit avec un grand étonnement que la Garonne avait réussi à détruire toute la rive gauche, autrement dit les « bas quartiers ». Il apprit aussi qu’un monument était né en lui : moi, la Fontaine de la place des Oliviers.
Beaucoup de personnes viennent se recueillir devant moi, et j’en suis heureux, car cela montre que les gens n’ont pas oublié que d’autres personnes sont mortes durant les inondations de 1875. Mon père, le confiseur-chocolatier Hippolyte Olivier, ne me rend plus visite. J’entends souvent des gens dire qu’il est mort et que son fils a pris sa succession. Je rêve cependant de le rencontrer un jour. La place des Oliviers m’éleva et fut pour moi comme un père adoptif.

Benjamin B.
Bonjour ! Je me présente, j’ai été construit par Jacques Lemercier de 1544 à 1632, je suis en briques, et je possède sept arches avec des becs et des dégueuloirs, et des dos d’âne pour éviter les barrages lors des grandes crues de la Garonne. J’ai été inauguré par Louis XIV et je suis donc le plus vieux pont de Toulouse.
Je vais vous expliquer ce que j’ai vécu lors de l’inondation du 23 juin 1875 : aux environs de 18 heures, les eaux de la Garonne commencèrent à monter fortement, elles atteignirent 9,47 mètres de haut ! Je vis alors mes congénères tomber : le pont d’Empalot, le pont Saint Michel et le pont Saint Pierre. Je fus terrifié à l’idée y d’y passer peut-être moi aussi. Il y eut plus de deux cent morts ! Après cette inondation, J’ai vu tous les survivants venir au secours des blessés et des morts et je me suis retrouvé seul sur la Garonne. Tous mes amis étaient morts, écroulés. Je fus donc le seul pont à rester debout. 
Elliot B.
Mon histoire débute en 1788, j’habite à St. Cyprien et je suis composé de briques, de tuiles, de voûte en berceau et d’un dôme circulaire. Je suis installée en bordure de la Garonne et je suis vêtue d’une architecture originale.
Je contiens un mécanisme permettant de faire monter l’eau et de l’acheminer jusqu’à la place Rouaix en passant par le pont neuf. J’ai permis pendant longtemps aux Toulousains d’avoir de l’eau claire et pure. Mais ma galerie filtrante a fini par se boucher et la municipalité a dû trouver un moyen d’acheminer plus d’eau.
En 1974, j’ai accueilli ma première exposition après avoir été restaurée.
Aujourd’hui, ma prairie, la prairie des filtres, est devenue un « poumon vert » de Toulouse.
Je suis bien sûr le château d’eau
Violette B.
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