Péril au-delà des mers

Couverture : travail de sérigraphie, élèves de 3èmes du collège
Carole Gallois (professeur d'arts plastiques)
Romain Pacia (artiste)

Ambiances sonores : Céline Bottin (professeur des écoles), Mario Parutto (professeur de musique CIM Bar-le-Duc)

Illustrations : élèves des écoles primaires du secteur de Ligny en Barrois (monstres marins), élèves de 6.2 du collège Robert Aubry

Partenariat : Fondation La main à la pâte, Littérature Jeunesse
Médiathèque Jeanne Ancelet-Eustache,
Ligny en Barrois, Stéphanie Castellar.

Scénario : élèves de 6.2 du collège Robert Aubry

Collège Robert Aubry :
Mme Bodig (français)
Mme Godey ( Physique-chimie)
Mme Boron (anglais)
Mmes Bottin, Vaillant et Vautrin (écoles primaires)

CHAPITRE 1 : l'étrange trouvaille

Il était une fois une jeune-fille qui se nommait Leila, elle avait 18 ans et portait de longs cheveux bruns. Elle était grande, avec des yeux bleu-vert magnifiques. Sa peau mate reflétait le soleil et elle portait un collier d’émeraudes. Elle vivait à Noirmoutier avec Loïc, son frère, qui avait 26 ans. Il était roux avec de grands yeux bleus, très gentil et passionné par la mer : d’ailleurs il était capitaine dans la marine. Il avait appris à Leila à naviguer, à se repérer sur l’océan grâce à une boussole. Il prenait soin de sa soeur depuis deux ans, depuis la disparition de leurs parents.
Ces derniers étaient en effet partis faire le tour du monde en bateau ; leur dernière trace était une photo qu’ils leur avaient envoyée lors de leur premier séjour au Maroc.
Un matin, en faisant le ménage, elle trébucha sur une latte du plancher et glissa. Elle trouva alors sous son lit dans une petite boîte une clé d’argent ornée de motifs de créatures aquatiques.

Au centre était sculpté un trident. Il y avait d’étranges créatures aquatiques dessinées, elle observa un dessin et lut cette description :

« Dragonquiss est un dragon marin, il mesure vingt mètres de long. Ce prédateur possède deux têtes en forme de vagues effrayantes surmontées par des cornes pointues. Ses dents acérées sont des armes très dangereuses et peuvent déchiqueter le moindre poisson qui passe. Ses quatre nageoires lui permettent d’avancer rapidement ; sa queue immense, recouverte d’écailles, lance des piques empoisonnés à ceux qui osent l’attaquer. Sa couleur bleue passe inaperçue sous l’océan, ce qui lui permet de se camoufler pour attaquer ses proies. Le monstre est âgé de 914 ans »

Elle essaya toutes les portes de la maison mais aucune ne convenait. Elle descendit à la cave
et trouva une porte dissimulée derrière une armoire. Elle mit la clé dans la serrure, et là, la porte s’ouvrit sur des escaliers. Elle les descendit et vit une étagère poussiéreuse sur laquelle étaient posés des bouteilles étranges et des livres de géographie consacrés au Maroc, aux îles Salomon, au Japon et à d’autres pays.
Sur une autre étagère, elle vit un globe ancien couvert de toiles d’araignées.
Surprise, elle souffla dessus et découvrit
des flèches qui indiquaient l’itinéraire
qu’avaient prévu ses parents pour leur
tour du monde.

Elle remonta dans sa chambre, regarda une photographie de famille sur sa table de nuit et prit une grande décision : partir à la recherche de ses parents et retrouver sa vie d’avant.
Dès le lendemain, elle prit avec elle un carnet dans lequel elle avait recopié les noms des pays visités par ses parents. Elle retira tout l’argent sur le compte que ses parents lui avaient ouvert en prévision de ses études, emporta des vêtements et son passeport et prit la direction de Rennes et s’envola pour sa première destination.

CHAPITRE 2 : le Maroc

Elle arriva au Maroc après avoir survolé la mer Méditerranée, précisément à Rabat. Leila vit des femmes avec des voiles et de longues robes, d'autres les cheveux au vent et portant des tuniques de toutes les couleurs. La chaleur était lourde et étouffante. La jeune-fille se promena, elle vit une épicerie et elle acheta une bouteille d’eau qui lui coûta 5 dirames. Elle l'ouvrit et la bouteille fut engloutie en moins de 30 secondes.

Elle découvrit la ville et ses rues puis elle eut une petite faim, alors elle se dirigea vers un restaurant marocain. Elle y mangea un très bon tajine et du couscous avec de délicieux légumes.

Après avoir dégusté tout cela, Leila vit le chef, elle le félicita pour le délicieux repas
et ils commencèrent à discuter ensemble.

Elle lui parla de ses parents et de la raison de son voyage. Le chef lui dit alors qu'il se rappelait d’un couple de Français, les deux très sympathiques. Il s’en rappelait car ils avaient été ses premiers clients lors de son ouverture, deux ans auparavant. Il lui dit de patienter quelques minutes, il revint avec une boite remplie de photographies, fouilla dedans et en sortit plusieurs puis il lui en tendit une qui datait de quelques mois.

C’est alors qu’elle reconnut ses parents qui posaient, assis sur le banc du restaurant. Leila fut alors excitée, contente et triste : ces sentiments n'allaient pas du tout ensemble. Elle montra au cuisinier ses parents du doigt, elle avait enfin une trace d'eux !