Book Creator

Textes concours

by Roberta Paladina

Cover

Loading...
1er prix - collège
Une douce mélancolie
C’était un maussade jour d’hiver, capable d’opprimer toute pensée, où même la mélancolie ne pouvait être obscurcie par l’épais brouillard manal qui laissait sur son chemin des formes abstraites solitaires. Soudainement, quelque chose s’est produit dans mon corps, devenu immobile devant cee percepon inoffensive et fugive; une mélodie courageuse m'amena vers une légère insouciance esvale: le roucoulement de la tourterelle. Dans l’air l’odeur du maquis méditerranéen, sur ma peau la brise marine, dans mes yeux la majesté des pins.
Margherita Benesperi
Scuola media Leonardo da Vinci
Pistoia
2ème prix - collège
La mémoire des grands-parents
Il est 7 heures du matin.
J’entends le chant des oiseaux.
Un sentiment de joie m’envahit.
C’est le même sentiment que j’avais quand j’étais chez mes grands-parents en été.
J’ai l’impression d’être chez eux et je sens l’odeur de la sauce que ma grand-mère préparait. Soudain, j’ouvre les yeux.
Le sentiment de joie se dissipe et je suis nostalgique de l’époque où mes grands-parents étaient encore en vie.
Samuele De Felice
Scuola secondaria di primo grado "Domenico Cavalca" Vicopisano
3ème prix - collège
Un copain de vie
Une bonne âme aux yeux vert émeraude,
Comme les jardins de mon enfance où j’allais avec ma grand-mère pour jouer joyeusement.
Une bonne âme avec des moustaches, comme branches fins dépouillées sous une couche blanche,
En ce froid hiver, quand j’étais une enfant, j'avais l’habitude de jouer aux boules de neige.
Il me distrait en me frottant doucement au nez et me ronronne.
Et moi, cette bonne âme, je la garde avec moi dans une douce étreinte.
Matilde Pucci
Scuola media Leonardo da Vinci
Pistoia
1er prix - lycée
Bonheur
Tous les jours les mêmes actions: je me réveille, je prends mon petit déjeuner, puis je me lave, je m’habille, je vais à l’école et enfin je retourne à la maison. Chaque jour le même parcours. Chaque jour les mêmes personnes. Chaque jour rien de spécial.
Celles-ci étaient mes considérations quand un parfum avait bloqué le train de mes pensées: c’ était simplement du pain cuisiné maison mais pour moi il avait une valeur inestimable. Cet arôme irrésistible m’avait emporté aux après-midi printaniers passés avec ma grand-mère. Elle cuisinait pour moi le pain le plus délicieux que je n'aie jamais mangé: avec ses mains ridées elle créait une pâte souple et lisse. Toutes les fois elle en laissait pour moi un petit morceau que je pouvais utiliser pour jouer. Puis le pain était mis dans le four et rapidement toute la maison se remplissait d’ un parfum indescriptiblement doux. Après, ma grand-mère utilisait un couteau particulier, à mes yeux , pour diviser le pain en plusieurs tranches: deux étaient pour moi, la première et la dernière. Des tomates et quelques mots assortissaient cette délice. Je me sentais simplement heureuse.
Marilù Tumolo
Liceo Tedone
Ruvo di Puglia (Bari)
2ème prix - lycée
Comme par enchantement, une rafale de vent
Grondement de grand coffre, fracas de pas concités, ordres hurlés à droite et à gauche: ce jour de mars était entièrement consacré à l’entraînement militaire. Épuisés, terriblement fatigués, les fronts imperméables de sueur, les muscles endoloris : les élèves de l’école miitaire “Giulio Douhet” pouvaient à peine se tenir sur les jambes; j’étais entre eux.

Soudain, une bouffée d’air frais s’est levée sur nos corps épuisés, un soulagement momentané, une source d’énergie renouvelée. Et tandis que le tourbillon essuyait mes efforts, je me suis enveloppé d’un doux parfum vibrant de printemps, de cyclamens et de jonquilles.

Soudain, je fus catapulté dans une autre dimension, moi enfant, une claire journée d’avril, assis à l’ombre d’un grand arbre, avec le souffle brisé après une journée entière à se poursuivre. Suspendu dans cet enchantement, le gazouillis des oiseaux devenait de plus en plus lointain, les arômes colorés disparaissaient à la main, le ciel limpide devenait de plus en plus flou: heureux, mes yeux se refermèrent peu à peu, caressés par les douces mains de la nature.
Provoqués par le froid d’un matin d’hiver, des frissons me courent le long du corps lorsque mon vif réveil m’annonce le lever du soleil: il est ainsi que les journées difficiles commencent, mais il ne manque jamais un événement ou un mot qui me permettent de me réjouir d’avoir quitté le confort de mon lit. 

Ce jour-là, un épisode singulier s’est produit: dès que ma peau a été touchée par l’air frais et limpide que j'apercevais glisser dans mes narines, j’ai reconnu un parfum pur et confortable, ayant le pouvoir de me plonger doucement dans un état de complet apaisement. C’était un parfum insaisissable auquel seule ma sensibilité pouvait donner un sens. 

C'est à l'arrêt du bus, juste un moment avant que ce parfum soit caché par mon masque, qu’un souvenir me vient à l’esprit: c’est une image de ma grand-mère et de moi nous promenant le long de la côte à l’aube d’un jour de juin pendant mes grandes vacances, lorsque la brise marine, pure et non contaminée, anime les aiguilles des pins près de nous. 
Silvio Tulipano
Scuola militare aeronautica "Giulio Douhet"
Firenze
PrevNext