Projet H24

10cm au dessus du sol

Corinna Schreiber

L‘histoire

Le film parle d'une femme qui nous raconte comment elle commence un nouveau travail de réceptionniste. Elle doit accompagner les clients dans les bureaux de la maison. Lorsqu'elle accepte le poste, elle ne sait pas qu'elle doit porter des talons de 10 centimètres. Elle porte des derbys et ses employeurs, choqués par cette situation, la forcent à se procurer des talons hauts. Elle refuse de le faire. Elle est alors licenciée.

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La perspective des pieds, ou plutôt des chaussures, est dominante pour le film.
Le film fait réfléchir les gens et montre de manière très critique l'oppression et l'exploitation des femmes dans la société. Il confronte les spectateurs et nous oblige automatiquement à nous pencher sur le film.
Le film utilise comme moyen d'expression la musique menaçante et l'accent mis sur les femmes en talons hauts.

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Le film montre une forme de sexisme. Les femmes sont utilisées, sans aucune considération, pour servir d'objet sexuel afin d'influencer les clients, en particulier les hommes.

Le message

Le texte est raconté du point de vue de la femme. Ainsi, nous entendons directement ses sentiments et ses pensées. Elle se parle quasiment à elle-même et imite les autres qui essaient de lui dire comment elle doit s'habiller. Ce faisant, sa colère est très claire et on peut bien comprendre son opinion, car c'est la seule qui est présentée dans le film, puisqu'elle est la seule narratrice.

01:25

2021

La musique de fond est menaçante. Cela montre le danger pour les femmes de se blesser en portant des chaussures hautes ou d'être exploitées par des hommes comme objet sexuel.

Alice Zeniter
(l‘auteur)

ARTE France & Les Batelières Productions

5min

https://www.arte.tv/fr/videos/090629-002-A/h24/

07H - „Signes“ https://www.arte.tv/fr/videos/090629-001-A/h24/ 🚌

l‘auteur: Angela Lehner
la sortie: 2021
la production: Les Batelières Productions
la durée: 4 min

le synopsis:
Après avoir travaillée toute la nuit elle s’endore dans un bus plein. Un monsieur assis a côté d’elle la touche presque discrètement, pour que elle se réveille. Puis il lui montre son portable sur le quelle il a écrit : "Je peux lécher ta chatte ?" Lorsqu'elle le rejette à plusieurs reprises et qu'il ne veut toujours pas se rendre à l'évidence, elle lui crie " Va te faire foutre ! ". Irrité, embarrassé et en colère, il se lève et se dirige vers les portes du bus encore en route. Il se convainc que rien ne s'est passé.

Mon avis:
Je pense que ce court-métrage est très réussi. C‘est une histoire q‘on a déjà entendu très souvent, mais elle est racontée et réalisée d'une manière différente. Cela permet une nouvelle perspective, en s’imaginant à la place de quelqu’un d’autre. Je trouve très important que ce soit raconté du point de vue de l'homme mais par la victime. On comprend ainsi pourquoi elle réagit comme elle réagit, mais aussi ce qui se passe dans la tête de l'agresseur, pourquoi il ne se laisse pas aller.
Ma scène préférée est celle où il ne comprend pas comment, après tous les prétendus indices, elle ne montre aucun intérêt pour son « offre ». Et puis tout à coup, il croit d’avoir comprit qu'elle n'a pas comprit, alors il essaie à nouveau. Je la trouve importante, car elle montre clairement qu'il dépasse les normes, mais qu'il n'en est visiblement pas conscient, alors qu'il devrait l'être.

analyse:
La vidéo critique la perception de personnes qui interprètent des circonstances accidentelles comme signe en leur faveur. Les indices qu’ils pensent avoir perçue leur servent ensuite comme justification qui leur donne raison. Ils ne veulent pas percevoir ou/et accepter les signes clairs indiquant le contraire, dans ce cas, que la femme n’est pas intéressé. Et bien que la femme se sente visiblement harcelée, personne autour n'intervient. Bien au contraire, une dame âgée hausse les épaules en souriant lorsque l’agresseur se lève, surpris et désemparé, et marche vers l'avant.
Ce qui semble particulier et important dans ce clip, c'est que la victime elle-même raconte et rejoue l'histoire. Ainsi, elle interprète les événements, ce qui est important pour se mettre à sa place. Pour refléter de manière authentique les actions, les sentiments et les émotions, tout est filmé en gros plan dans un angle normal. Ce qui est très intéressant, c'est que « l'homme » dit ce qu’il pense directement vers l’objectif de la caméra.

…et comment nous faisont le con…

https://www.arte.tv/fr/videos/090629-015-A/h24/

https://create.kahoot.it/share/lheure-21-les-details/4013d257-9eb4-4fe6-bdf9-21e293ab8179

La violence faires aus femme - un Analyse d´un Court-metrage

Le lien internet : https://www.arte.tv/de/videos/090629-003-A/h24-24-frauen-24-geschichten/

Le titre : Revenge porn

L‘auteur : Valérie Urrea & Nathalie Masduraud

La sortie : triste, incite à la reflexion

La Production : Les Batelières Productions

La dureé : 4 minutes 15 seconds

Les figures de style : La voix de la mère est à la fois en colère, triste et désespérée. Elle porte peu ou pas de maquillage et semble très épuisée. Pour le montrer, le film comporte de nombreux gros plans sur elle. Les couleurs du film sont également plutôt gris-bleu. Cela crée une ambiance pesante. Au début, la musique est plutôt une musique lente pour piano. Mais dans les moments de tension, elle s'accélère et se développe.

Le synopsis : Le contenu du film peut être rapidement résumé. Le film parle d'une mère en deuil.
Un film porno de sa fille a été mis en ligne. Sa fille s'est suicidée. La mère se fait justice elle-même, car des gens essaient de faire passer sa fille pour une salope. Elle collecte les données des personnes qui regardent et commentent la vidéo. Elle envoie ensuite les informations aux familles des hommes. Parfois, elle s'imagine que sa fille est encore en vie. La tombe de sa fille se trouve dans le jardin. La mère désespère de lutter pour la justice.

Mon Avis :Je trouve que le message du film est très bon. Le revenge porn est quelque chose de très réel, qui se produit tous les jours sur Internet. Souvent, la justice n'intervient pas dans ce domaine, car les auteurs sont trop difficiles à tenir pour responsables. Ma scène préférée est celle où la mère se tient à la fenêtre et regarde la tombe de sa fille. Le suicide est un sujet socialement tabou et pourtant il est abordé. Le film incite fortement à la réflexion. Il montre comment on peut détruire la vie d'une autre personne à cause de la haine et de la blessure. La femme a très bien joué son rôle de mère, car on voyait très bien la souffrance dans ses yeux. Je pense qu'il devrait y avoir plus de projets de courts métrages qui nous confrontent à la souffrance des femmes et qui ouvrent les yeux des gens.

La Message : Je pense que le message principal est que l'objectivation et l'hypersexualisation d'une jeune fille peuvent devenir une grande souffrance pour elle et pour tous ceux qui l'entourent. La personne qui a publié cette vidéo par vengeance n'a pas seulement fait du mal à la jeune fille. La vie de la mère sera détruite à jamais. Elle doit également en subir les conséquences. De plus, les auteurs sont toujours les seuls coupables. Pourtant, on voit comment la victime est présentée comme une personne coupable. La mère doit sacrifier toute sa vie pour montrer que ce n'est pas le cas. Elle semble être complètement abandonnée, car la justice ne s'occupe pas de la souffrance des femmes comme d'un délit lié à la drogue.

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