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EPI 2021 Jules Supervielle

by Victoria Fontana

Pages 4 and 5 of 89

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I- SOUVENIRS ET RÉMINISCENCES: 

Souvenir fondateur
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J’ai toujours aimé dessiner. Depuis toute petite je gribouille, je peins, je colorie. Mais, il y a eu un déclic.  Il y a eu, il a dû y avoir un moment où je me suis dit: "Victoria, ça, ça c’est ce que tu veux faire. Tu veux dessiner pour gagner ta vie”. Je ne me souviens pas exactement du moment où j’ai décidé de mon avenir, mais plutôt de la période où j’ai eu, puis-je dire, cette révélation. 

J’avais environ dix ans. J’étais au début de ma sixième et j’habitais encore au Mexique, mais je savais déjà qu’on allait déménager en Argentine. Fait important à noter: malgré que je fasse ma sixième avec le CNED (maths, anglais et sciences), j’allais tous les jours à ma petite école française -nous étions environ 10-15 élèves dans ma classe- pour y travailler en autonomie mais pas seulement, puisque Martine, l’adorable et gentille bibliothécaire, me donnait les cours de français. De plus, je participais aux projets ludiques que le professeur de ma classe organisait. C’est donc un projet très chouette qui a changé ma vie. 

Nous allions devoir faire une bande-dessinée de deux pages pour un concours international de toutes les écoles françaises du monde organisé dans le cadre du Festival d'Angoulême. Nous avions donc commencé par comprendre le concept de BD. Comment est-elle composée? Quelles sont ces caractéristiques? Nous avons ensuite attaqué la partie dessin. Le professeur projetait au tableau des tutoriels qui nous montraient comme dessiner avec un style “BD” et nous recopions. Je pourrais même ajouter que mes recopiages étaient relativement bons. J’aimais voir mon stylo danser et effleurer la fine feuille de papier, tracer des lignes, les voir s’assembler et former finalement quelque chose de cohérent.
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I- SOUVENIRS ET RÉMINISCENCES: 

Souvenir fondateur
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J’ai toujours aimé dessiner. Depuis toute petite je gribouille, je peins, je colorie. Mais, il y a eu un déclic.  Il y a eu, il a dû y avoir un moment où je me suis dit: "Victoria, ça, ça c’est ce que tu veux faire. Tu veux dessiner pour gagner ta vie”. Je ne me souviens pas exactement du moment où j’ai décidé de mon avenir, mais plutôt de la période où j’ai eu, puis-je dire, cette révélation. 

J’avais environ dix ans. J’étais au début de ma sixième et j’habitais encore au Mexique, mais je savais déjà qu’on allait déménager en Argentine. Fait important à noter: malgré que je fasse ma sixième avec le CNED (maths, anglais et sciences), j’allais tous les jours à ma petite école française -nous étions environ 10-15 élèves dans ma classe- pour y travailler en autonomie mais pas seulement, puisque Martine, l’adorable et gentille bibliothécaire, me donnait les cours de français. De plus, je participais aux projets ludiques que le professeur de ma classe organisait. C’est donc un projet très chouette qui a changé ma vie. 

Nous allions devoir faire une bande-dessinée de deux pages pour un concours international de toutes les écoles françaises du monde organisé dans le cadre du Festival d'Angoulême. Nous avions donc commencé par comprendre le concept de BD. Comment est-elle composée? Quelles sont ces caractéristiques? Nous avons ensuite attaqué la partie dessin. Le professeur projetait au tableau des tutoriels qui nous montraient comme dessiner avec un style “BD” et nous recopions. Je pourrais même ajouter que mes recopiages étaient relativement bons. J’aimais voir mon stylo danser et effleurer la fine feuille de papier, tracer des lignes, les voir s’assembler et former finalement quelque chose de cohérent.