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Fantômes
et autres histoires terrifiantes au collège...
Des nouvelles écrites par les élèves
de 4ème3 et 4ème4
de 4ème3 et 4ème4
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Des nouvelles écrites par les élèves de 4ème3 et 4ème4
Mars 2023
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Des nouvelles écrites par les élèves de 4ème3 et 4ème4
Mars 2023
Ces nouvelles ont été écrites en classe par mes élèves de 4èmes 3 et 4 du collège Louise Weiss de Cormeilles-en-Parisis.
Les illustrations ont été réalisées par Enzo, élève de 4ème4, Waël, Shanèz et Selma, élèves de 4ème3.
Chers élèves, merci pour votre implication !
Sandrine Verguet, professeur de Lettres
Les illustrations ont été réalisées par Enzo, élève de 4ème4, Waël, Shanèz et Selma, élèves de 4ème3.
Chers élèves, merci pour votre implication !
Sandrine Verguet, professeur de Lettres
Par Farès et Gabriel
The lost friend
Savez-vous ce qu’est que l’horreur ? Cette sensation d'effroi et de répulsion ? Je me présente. Je m’appelle Léo. Depuis ce jour où j'ai ressenti cette terreur, ma vie a changé. Je dois vous raconter.
Tout s'est passé au collège Louise Weiss, à Cormeilles-en-Parisis. J’étais resté en heure de colle avec mon ami Julien. Tout allait bien, nous finissions à 17h et avant de partir nous nous dirigeâmes vers les toilettes car Julien était pressé. Nous étions les seuls, ici, à part notre professeure de français, Mme V...., qui n’avait pas l’air d’être heureuse de finir si tard un vendredi soir, pour une simple histoire de chiclette. J'attendais Julien qui mettait plus de temps que prévu. Je toquai à la porte de sa cabine mais il ne me répondit pas. Puis je vis que la serrure de sa cabine n’était pas bloquée alors je pris la décision d’ouvrir au risque de le voir, il commençait en effet à m’inquiéter.
Mais rien ! Aucune trace de Julien ! Je le cherchai aux alentours mais toujours aucune trace de lui ! Cela me fit peur ! Je l’appelai, il ne répondit pas, alors je courus prévenir la professeure en espérant qu’il sortirait de sa cachette, mais en entrant dans la salle de Mme V...., je découvris toutes ses affaires éparpillées dans la salle, toutes ses copies et toutes les tables retournées, empilées, brisées ! Même sa tasse avait explosé au mur laissant derrière elle une grande trace de café ! J’étais terrifié alors je courus dans les couloirs criant le nom de mon ami et de ma professeure. Je me trouvais seul, dans les couloirs de mon collège. Mais malgré cette solitude glaçante, je me sentis épié. Puis tout à coup, la sonnerie du collège retentit ! Alors je me rendis à la loge en me disant que quelqu’un était là.
Mais une fois sur place, personne ! Comme si la personne dont la main avait activé la sonnerie était partie juste après...
C’en était trop pour moi, j’ouvris la porte du portail et montai sur mon vélo. Je rentrai chez moi terrorisé.
Tout s'est passé au collège Louise Weiss, à Cormeilles-en-Parisis. J’étais resté en heure de colle avec mon ami Julien. Tout allait bien, nous finissions à 17h et avant de partir nous nous dirigeâmes vers les toilettes car Julien était pressé. Nous étions les seuls, ici, à part notre professeure de français, Mme V...., qui n’avait pas l’air d’être heureuse de finir si tard un vendredi soir, pour une simple histoire de chiclette. J'attendais Julien qui mettait plus de temps que prévu. Je toquai à la porte de sa cabine mais il ne me répondit pas. Puis je vis que la serrure de sa cabine n’était pas bloquée alors je pris la décision d’ouvrir au risque de le voir, il commençait en effet à m’inquiéter.
Mais rien ! Aucune trace de Julien ! Je le cherchai aux alentours mais toujours aucune trace de lui ! Cela me fit peur ! Je l’appelai, il ne répondit pas, alors je courus prévenir la professeure en espérant qu’il sortirait de sa cachette, mais en entrant dans la salle de Mme V...., je découvris toutes ses affaires éparpillées dans la salle, toutes ses copies et toutes les tables retournées, empilées, brisées ! Même sa tasse avait explosé au mur laissant derrière elle une grande trace de café ! J’étais terrifié alors je courus dans les couloirs criant le nom de mon ami et de ma professeure. Je me trouvais seul, dans les couloirs de mon collège. Mais malgré cette solitude glaçante, je me sentis épié. Puis tout à coup, la sonnerie du collège retentit ! Alors je me rendis à la loge en me disant que quelqu’un était là.
Mais une fois sur place, personne ! Comme si la personne dont la main avait activé la sonnerie était partie juste après...
C’en était trop pour moi, j’ouvris la porte du portail et montai sur mon vélo. Je rentrai chez moi terrorisé.
Le soir, lors du repas je ne dis rien de tout cela à mes parents, même si je sentais qu’ils se doutaient de quelque chose.
Pendant la nuit, il me fut impossible de dormir. Le lendemain, le samedi, je passai la journée chez mon oncle qui habitait à 5 kilomètres de là et même si je m’amusais, je m’inquiétais de ce qui s’était passé la veille.
Plus tard, pendant que mon oncle dormait, je pris mon sac avec une lampe torche et mon téléphone pour filmer et prendre des photos car je voulais en savoir plus sur ce qui s’était passé.
Une fois devant le collège, j'escaladai le grillage et atterris dans les buissons de la cour. Bizarrement il n'y avait pas d’alarme. Je me dirigeai vers la salle de Mme V.... et découvris avec stupeur que tout le désordre de la veille avait disparu ! Les tables avaient été replacées et réparées, ses affaires étaient à nouveau à leur place et même la taches avait été nettoyées ! C’était vraiment surréaliste ! En me baladant dans le deuxième étage, je retrouvai cette sensation d’être observé par une personne et je la sentais proche de moi. Je stressais tellement que tout ce qui me paraissait inhabituel, je le photographiais. Soudain, sans que je comprenne pourquoi, la lumière de ma lampe s'éteignit. Ce fut le pire moment de ma vie ! J’étais tout seul, dans le noir, dans un collège, avec des événements paranormaux !
J’entendis un bruit résonnant dans le couloir, ressemblant à des bruits de pas lourds, un bruit strident de dents grinçant, des griffes creusant les murs du collège et enfin le bruit d’un grognement féroce d’une bête affamée. Devenais-je fou ? Puis tout d’un coup, plus rien ! Seulement un silence long et froid. J’étais au milieu du couloir, assis les yeux fermés, je voulais croire que rien de tout ça n'était réel, mais pourtant si ! C’était bel et bien réel ! Quand j’ouvris les yeux, la lumière était revenue et les bruits avaient totalement disparu.
Pendant la nuit, il me fut impossible de dormir. Le lendemain, le samedi, je passai la journée chez mon oncle qui habitait à 5 kilomètres de là et même si je m’amusais, je m’inquiétais de ce qui s’était passé la veille.
Plus tard, pendant que mon oncle dormait, je pris mon sac avec une lampe torche et mon téléphone pour filmer et prendre des photos car je voulais en savoir plus sur ce qui s’était passé.
Une fois devant le collège, j'escaladai le grillage et atterris dans les buissons de la cour. Bizarrement il n'y avait pas d’alarme. Je me dirigeai vers la salle de Mme V.... et découvris avec stupeur que tout le désordre de la veille avait disparu ! Les tables avaient été replacées et réparées, ses affaires étaient à nouveau à leur place et même la taches avait été nettoyées ! C’était vraiment surréaliste ! En me baladant dans le deuxième étage, je retrouvai cette sensation d’être observé par une personne et je la sentais proche de moi. Je stressais tellement que tout ce qui me paraissait inhabituel, je le photographiais. Soudain, sans que je comprenne pourquoi, la lumière de ma lampe s'éteignit. Ce fut le pire moment de ma vie ! J’étais tout seul, dans le noir, dans un collège, avec des événements paranormaux !
J’entendis un bruit résonnant dans le couloir, ressemblant à des bruits de pas lourds, un bruit strident de dents grinçant, des griffes creusant les murs du collège et enfin le bruit d’un grognement féroce d’une bête affamée. Devenais-je fou ? Puis tout d’un coup, plus rien ! Seulement un silence long et froid. J’étais au milieu du couloir, assis les yeux fermés, je voulais croire que rien de tout ça n'était réel, mais pourtant si ! C’était bel et bien réel ! Quand j’ouvris les yeux, la lumière était revenue et les bruits avaient totalement disparu.
Alors je me précipitais vers la sortie quand soudain j’entendis un cri, un cri familier. Et je reconnus la voix de mon ami Julien ! Je criai son nom pour avoir une réponse, je me dirigeai vers les toilettes d’où provenaient les bruits. Une fois arrivé devant les toilettes, je vis Julien s'avancer vers moi comme si de rien n'était, je me précipitai vers lui et le bousculai en lui criant :
-Où est-ce que t’étais ?
-Bah, je viens juste de sortir des toilettes ? me répondit-il.
-Impossible ! Tu avais disparu ! ça fait deux jours !
-N'importe quoi !
Il sortit son téléphone et me montra la date. Vendredi 5 décembre.
J'étais sous le choc. Puis il prit son sac et partit vers la sortie du collège, je l’accompagnai en m’expliquant mais il me répondit naturellement, comme si rien de tout cela n’avait existé ! Nous rentrâmes chez nous et je gardai cette aventure horrifique pour moi. Mais pourtant au fond de moi, j’ai encore ce sentiment que tout ceci était vrai. Et vous, qu'en pensez-vous ?
-Où est-ce que t’étais ?
-Bah, je viens juste de sortir des toilettes ? me répondit-il.
-Impossible ! Tu avais disparu ! ça fait deux jours !
-N'importe quoi !
Il sortit son téléphone et me montra la date. Vendredi 5 décembre.
J'étais sous le choc. Puis il prit son sac et partit vers la sortie du collège, je l’accompagnai en m’expliquant mais il me répondit naturellement, comme si rien de tout cela n’avait existé ! Nous rentrâmes chez nous et je gardai cette aventure horrifique pour moi. Mais pourtant au fond de moi, j’ai encore ce sentiment que tout ceci était vrai. Et vous, qu'en pensez-vous ?