Semaine des arts chez madame Simonon

Nous avons vraiment beaucoup aimé cette activité. Tout au long de la journée et même à la maison, nous avions ce chant "Banaha" en tête. Il nous a accompagné pendant toute la semaine du matin au soir. Il restera encore présent longtemps dans nos têtes.

Après avoir chanter "Banaha" plusieurs fois, madame nous a trouvés prêts pour le chanter en canon. Elle a fait deux groupes puis nous nous sommes lancés. Il fallait bien nous concentrer car chanter un canon pose toujours quelques difficultés. Il faut être capable de chanter sa voix sans se laisser perturber par les autres voix chantées en même temps par d'autres personnes. Il faut veiller à ne pas être dérangé par les autres voix. En fait, nous chantons en décalé.

Ensemble, nous avons appris les paroles du chant. Pour nous aider, nous en avions une copie devant nous.

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Mais ce n'était pas fini! En plus de chanter, madame nous a appris des rythmes corporels. Les rythmes à faire sur les deux premières strophes du chant étaient imposés. Par contre, pour la dernière strophe, madame Simonon a fait appel à notre imagination et chaque groupe a inventé ses propres rythmes. Ce n'était pas facile d'associer gestes, rythmes et chant mais nous étions déterminés à le faire le mieux possible. Voici le résultat:

Cette chanson provient de la Province du Katanga, située au sud du Congo. De nos jours, on la chante dans le monde entier.

Les paroles signifient en français Au pied de la plante d'ananas, Yaku verse une louche de banane dans le chapeau rouge de sa tante. ( bis )

Banane, banane Yaku verse une louche de banane dans le chapeau rouge de sa tante. ( bis )&nbsp;

Chant africain en canon Sisi, sisi, dolada Yaku sine ladu banaha. Sisi, sisi, dolada Yaku sine ladu banaha. Banaha, banaha, Yaku sine ladu banaha. Banaha, banaha, Yaku sine ladu banaha. Ha, banaha, Yaku sine ladu banaha. Ha, banaha, Yaku sine ladu banaha.

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Elle nous a dit: "Nous allons chanter". Tiens donc! Chanter avec madame Simonon, ça n'a rien d'étonnant. Nous avons donc commencé par l'écouter chanter ce chant congolais.

Cette chanson a fait le tour du monde quand un prêtre belge nommé&nbsp;<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Missa_Luba">Père Guido Haazen</a>&nbsp;a essayé de disséminer la musique du Congo à l'étranger avec une chorale qu'il avait montée et qui s'appelait Les Troubadours du Roi Baudouin. Ils ont fait une tournée de six mois en Europe en 1958 et ont même chanté à la Foire Internationale de Bruxelles. On appelle souvent "Banaha" "Banaha, Soldiers Song" (chanson des soldats).

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La semaine des arts chez Madame Simonon

En entrant dans la classe, quelle surprise de voir tous ses drapés colorés sur les bancs et madame Simonon en tenue africaine. Elle nous a tout d'abord parlé du Congo qui a été une propriété du roi Léopold II dès 1885 et qui devient " Le Congo belge " sous l'autorité du gouvernement belge en 1908 jusqu'à son indépendance en 1960.

Quand madame Simonon nous a raconté qu'elle était née au Congo, à Kinshasa, nous étions toute ouïe. Elle nous a raconté quelques anecdotes sur sa vie là-bas avec toute sa famille.

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