1 - Aventures parallèles

Et elle part en courant, comme l'autre employé un peu plus tôt. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je me retrouve donc seul, au milieu du magasin. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une autre femme arrive quelques instants plus tard, les bras chargés d'habits, elle me donne les vêtements et me dit qu'elle a entendu ce qui s'est passé avec les deux autres employés. «&nbsp; Merci, moi c'est Kyle et les gens me prennent pour un fou, car je suis mouillé et je ne sais pas où je suis. ― Mouillé? Vous êtes tombé dans la Seine? ― Non ce n'est pas ce qu’il s'est passé. Écoutez-moi et je vous raconterai.&nbsp;» Elle écoute patiemment, jusqu'au bout puis réagit: «&nbsp; Cela me parait insensé! &nbsp;― Si si, je vous raconte bel et bien la vérité. La preuve: je ne ressemble en rien à vous, à eux. ― Vous avez deux bras, deux jambes... et un fort joli minois,&nbsp;» ajoute-t-elle en rougissant.

«&nbsp;Merci. Comment vous appelez-vous? ― Mademoiselle Baudu. Pour vous ce sera Denise! ― BAUDU ! Venez ici immédiatement!&nbsp;» Crie une voix féminine. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Denise se sauve. Elle me laisse un trousseau de clés et un petit mot en me disant que ce sont les clés de sa maison. Je reste figé et lis la lettre, je vois alors une adresse: 7 rue Michodière. Je suis Denise du regard. Elle parle à une dame assez grande, le visage fin, les cheveux tirés en chignon, le regard sévère. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je me dirige alors hors du magasin à la recherche de cette rue. À force de tourner en rond, je découvre que c’est celle du magasin et que la maison est juste en face de moi. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;J'hésite à ouvrir la porte. Au moment où je me décide enfin, un voisin me questionne. «&nbsp;Vous êtes le nouveau propriétaire&nbsp;&nbsp;? ― Non. C’est Denise qui m'a prêté ses clés, c'est bien sa maison&nbsp;&nbsp;?

Roxane. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Mais l’esprit ?… Cyrano. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Votre conscience et votre esprit sont tout aussi considérables que votre beauté extérieure. Roxane. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Eh bien ! Si ce moment est venu pour nous deux, &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Quels mots me direz-vous ? Cyrano. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Vous sentir loin de mon cœur, j’en suis chagriné, &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je me perds dans vos yeux qui m'ont ensorcelé, &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Parler avec vous me fait chavirer mon âme, &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Comme un papillon qui tourne autour des flammes, Christian, sous le balcon. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Un baiser ! Roxane, se rejetant en arrière. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Hein ?

Roxane, un peu déçue. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Vous n’insistez pas plus que cela ? Cyrano. Mon bouquet rose, mon soleil rouge je t'aime, Mon joli plaisir tu es ancrée dans mon cœur Tu es entrée dans ma vie la plus intime, Je voudrais que tu viennes vivre dans ma demeure. Soudain, on entend des craquements tout autour de nous. Roxane se met à beugler et le balcon s'écroule.

Deux voix au chevet du personnage&nbsp;- Voix 1 : Réveillez-vous. Vous avez eu un accident. Vous m'entendez ? (Claquement de doigts) Vous êtes à l'hôpital. Revenez parmi nous ! Voix 2 : Mais non, pas d'accident...Il est temps de se réveiller...oui mais pour vraiment ouvrir les yeux... Voix 1 : Wowowo. Vous êtes qui vous ? Voix 2 : J'habite la péniche en face, je m'appelle Cidrolin... &nbsp;Voix 1 : Encore un extrait de bouquin ? Vous êtes bien gentil, mais je vois où vous voulez en venir. Notre ami est plongé dans un coma littéraire. Une simple prise de conscience lui permettra de revenir à la réalité. Alors, lâchez-le, hein ? Voix 2 : Seriez-vous le duc d'Auge, bel ami? Voix 1 : Je ne suis ni duc, ni baron, ni comte, mais l'écho de la voix d'un spécialiste du cerveau. Oui monsieur ! Alors, respect ! Et vous, ne l'écoutez pas ! Il va encore vous balancer dans un abîme sans consistance !

Voix 2 : Ah! Le bougre! Il n'ose pas dévoiler son identité ! Quelle est donc cette voix manipulatrice qui embrume le cerveau? Je ne sais...mais il vous mènera au pire...Un spécialiste du cerveau ? Vous n'êtes pas malade! Vous allez vous réveiller, revenir à la réalité car on vous a menti depuis le début...on vous a placé dans un rêve artificiel pour vous traiter comme des cobayes. Vous allez pouvoir toucher au but. Suivez-moi pour finir de rêver, pour sortir de ce piège. Sinon vous êtes perdus! Voix 1 : Alors là, j'en reste sans voix. Je préfère me taire, tiens. De toute façon, la réalité vaincra ! Voix 2 : Oui, vous restez sans voix... Vous n'existez pas... La réalité vaincra. Mais pas vos illusions! Ne suivez que Cidrolin Retrouvez vit' vos esprits. Fuyez le Malin! Il va vous perdre! Surtout...ne m'oubliez pas...

Je me réveille et je me trouve dans une chambre blanche qui semble celle d'un hôpital et une dame en blouse bleue vient vers moi. «&nbsp;Comment te sens-tu ? - J'ai un peu mal à la tête, mais pourquoi suis-je ici ? - On t'a retrouvé, inconscient. Tu as fait un AVC. - Comment cela ? - Un accident vasculaire arrive n'importe quand... Tu as eu un sommeil très agité. - Où sont mes amis? - Tes amis ? Quels amis ? À l'orphelinat, on nous a dit que tu étais plutôt solitaire. - Ah oui&nbsp;! J’avais oublié. - Je te mets un peu de musique ? - Pouvez-vous mettre du Mozart s'il vous plaît? - Bien sûr.&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'infirmière lance le CD et sort de la pièce. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je commence à écouter et d'autres souvenirs me reviennent: des images

de mes parents, mon orphelinat, mon chat, mon perroquet, Roxane, le poulpe et Denise ... J'essaie plusieurs fois de me lever et quand j'y parviens, je me dirige vers la fenêtre pour admirer le paysage. Je suis enfin de retour à New York. «&nbsp;Qu'est-ce que vous faites debout&nbsp;&nbsp;? - Je regarde le paysage.&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Celui qui vient de m'interpeller ne ressemble pas à un docteur. Il est habillé en personnage de Joker, dans Batman. Des grelots sont accrochés à ses oreilles. Comme je connais l'histoire, je suis d’abord surpris mais plutôt terrorisé. ― Que faites-vous ici Joker&nbsp;? Je suis pourtant revenu à mon époque... «&nbsp;Mais d'où viens-tu ? Réellement ? - Ben d'ici, en 2018, quelle question… - Tu n'aurais pas été inventé, mon petit Kyle ? - Mais comment connaissez-vous mon prénom ? - Je sais tout de toi. Je sais aussi que tu vas... mourir!&nbsp;»

Une fois dans la bibliothèque du capitaine, une seule chose me surprend : l'énorme hublot qui donne vue sur le paysage marin. De longues algues rouges et de merveilleux poissons en tous genres passent devant le hublot. «&nbsp;Voici donc notre passager clandestin ? - Exact, capitaine, mais cela n’empêche que j'ai sauvé votre équipage. - Absolument ! Vous êtes un héros... Dans le cas contraire, on vous aurait jeté par-dessus bord. - Et maintenant qu'allez-vous faire de moi ? - Bonne question... Je vais faire de vous... un ennemi de l'Empire britannique ! Un révolté ! Un terroriste des profondeurs marines ! - Me laissez-vous le choix ?&nbsp;» Nemo se raidit. «&nbsp;Votre accent ! Vous êtes anglais! - Non. Américain. Pourquoi ? - Prouvez-le. Alors ? Pas de réponse ? Ned!» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Un marin costaud entre dans la bibliothèque.

«&nbsp; Mets cet espion aux fers. -Vous ne pouvez pas me faire ça, je ne suis qu'un enfant!&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ned s'approche. Il fait deux têtes de plus que moi. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il s'empare de moi et me conduit de force dans la cellule. Je me débats, mais rien à faire, il est trop musclé. «&nbsp;Comment je fais maintenant pour être à l'heure au dîner de l'orphelinat?&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Au moment où Ned m'emmène, une secousse énorme ébranle le Nautilus. Il me lâche. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je jette un coup d’œil dans sa direction et cours chercher une cachette. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une sirène de danger retentit. Tout le monde panique et court pour bloquer les entrées. «&nbsp; Nous sommes aspirés par le maelstrom !&nbsp;» hurle un marin. «&nbsp; Que faut-il faire alors ? - RIEN ! Nous sommes perdus !&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le Nautilus se met à tourbillonner dans tous les sens.&nbsp;

C'est un échec, mais je ne perds pas espoir. J'ouvre d'autres livres en espérant que ça marche. Je ne suis pas déçu mais le résultat n'est pas celui que j'attendais. Je me retrouve une nouvelle fois non pas chez moi, mais dans un nouvel univers totalement différent du mien… …sur un sous-marin, en pleine mer, entouré par des poulpes géants qui attaquent. Ils attrapent les survivants avec leurs tentacules et les jettent à l’eau. Les marins hurlent des directives vers moi. «&nbsp;Va dans le sous-marin, prends la hache et coupe le plus de tentacules qui seront à ta portée!&nbsp;» Je cours et cherche l'arme des yeux. Une fois que je l’ai trouvée, je repars en direction du combat et coupe quatre tentacules, dont une qui tenait un marin. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;La bestiole m'attrape par la cheville et m'entraîne dans l'eau. Je me débats de toutes mes forces, mais je ne parviens pas à me détacher et au bout de quelques secondes, l'air me manque. Puis tout s’estompe autour de moi. Mon corps devient aussi lourd que de la pierre. Mais je me souviens de mes parents et cela me redonne la force de remonter à la surface. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je coupe&nbsp;les tentacules restants et sauve l'équipage du Nautilus. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;De retour dans le sous-marin, les marins me félicitent. Nous nous remettons en route. Un marin vient me voir. «&nbsp;Le Capitaine te demande. - J'arrive !&nbsp;»

1. Aventures parallèles

À la fin du tourbillon, j'arrive dans une sorte de grande galerie marchande couverte. Ici tout est démesuré, plusieurs piles de tissus et de rubans s'entassent sur des balustrades, des miroirs et des glaces sont à tous les coins de l'enseigne et d'immenses lustres pendent au plafond. A New York, je n'avais jamais vu ça. Chez moi il y a juste des rayons où sont entreposés plein d'objets de tous genres ainsi que de la nourriture. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans ce monde les clients sont bien habillés : les femmes portent d'élégantes robes et des chapeaux... «&nbsp;Monsieur ?&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Un employé vient de m'adresser la parole. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je me retourne et réponds : «&nbsp;Oui ? - Euh ! Vous êtes tombé dans la Seine?&nbsp;» Étonne, je dis :

«&nbsp;Non, mais c'est une trop longue histoire pour être expliquée. Nous sommes à Paris?&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'autre me regarde avec une drôle d'expression. «&nbsp;Vous allez bien, monsieur ? - Oui, mais j'ai un peu froid. Et pourquoi êtes-vous aussi curieux ? - Mon dieu, un fou !&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'employé s'éloigne à reculons, puis en courant. «&nbsp;Je ne suis pas fou !&nbsp;»&nbsp;Dis-je en vociférant. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Mais il est déjà parti. Tous les clients me regardent avec un air apeuré. Je me dirige vers le rayon de vêtements le plus proche. Je demande à la vendeuse : «&nbsp;Auriez-vous quelques habits à me donner? - À vous donner ? Mais, monsieur, nous ne les donnons pas! - Oui je sais bien, mais si je n'ai pas de vêtements propres je vais attraper froid et je n'ai pas d'argent. - Restez là. Ne bougez surtout pas.&nbsp;»

«&nbsp;Hmm...Intelligent, sage, malin, commence le choixpeau. Mais ce garçon et je le dis tout haut, n'est pas un sorcier !&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Tous tournent la tête dans ma direction et me dévisagent de haut en bas. Je me sens soudain gêné, et je quitte la salle en courant. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les élèves se lancent à mes trousses et me pourchassent. Je n'ai pas de repère et pas une seconde à perdre. Au bout de quelques minutes de course, je pénètre dans une pièce qui ressemble étrangement à une immense bibliothèque. J'ai à peine le temps de me reposer qu'une furie ouvre la porte, mais je l'esquive à temps avant qu'elle ne m'attrape. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je continue de courir et arrive au bout d'un rayon. Je me cache derrière un tas de livres. J'en ouvre un en espérant être aspiré de la même façon que la première fois. C'est un échec, mais je ne perds pas espoir. J'ouvre d'autres livres en espérant que ça marche. Je ne suis pas déçu mais le résultat n'est pas celui que j'attendais. Je me retrouve une nouvelle fois non pas chez moi,

mais dans un nouvel univers totalement différent du mien… «&nbsp;Hmm...Intelligent, sage, malin, commence le choixpeau. Mais ce garçon et je le dis tout haut, n'est pas un sorcier !&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Tous tournent la tête dans ma direction et me dévisagent de haut en bas. Je me sens soudain gêné, et je quitte la salle en courant. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les élèves se lancent à mes trousses et me pourchassent. Je n'ai pas de repère et pas une seconde à perdre. Au bout de quelques minutes de course, je pénètre dans une pièce qui ressemble étrangement à une immense bibliothèque. J'ai à peine le temps de me reposer qu'une furie ouvre la porte, mais je l'esquive à temps avant qu'elle ne m'attrape. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je continue de courir et arrive au bout d'un rayon. Je me cache derrière un tas de livres. J'en ouvre un en espérant être aspiré de la même façon que la première fois.

Le joker fonce sur moi, la bouche grande ouverte. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Arrivé à ma hauteur, le Joker essaie de m'attraper, mais je parviens tout juste à l'éviter et à sortir de la pièce en courant. J'attrape les ciseaux d'infirmiers et les lui plante dans l’artère du cou. Je quitte l'hôpital en me remémorant les incroyables aventures qui me sont arrivées: des Aventures Parallèles.

― Ah! La petite Baudu ! Si elle vous a donné ses clés, c'est pour une bonne raison, mais qui êtes-vous? ― Une nouvelle connaissance. Kyle Jonhson. Je suis américain.&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;J'ouvre la porte.&nbsp; Un souffle d’air soulève mes cheveux. Ça n’a rien à voir de l’autre côté! Où vais-je encore tomber... &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Un bras habillé de flanelle surgit, m’attrape par le col, et m’attire dans ce nouvel univers.

Acte 3 Scène VII ROXANE, CHRISTIAN, CYRANO, d’abord caché sous le balcon. Roxane, entrouvrant sa fenêtre. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Qui donc m’appelle ? Christian. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Moi. Roxane. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Qui, moi ? Christian. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Christian. Roxane, avec dédain. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;C’est vous ? Christian. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je voudrais vous parler. Cyrano, sous le balcon, à Christian. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Bien. Bien. Presque à voix basse. Roxane. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Non ! Vous parlez trop mal. Allez-vous-en ! Christian. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;De grâce !…

Roxane. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Non ! Vous ne m’aimez plus! Christian, à qui Cyrano souffle ses mots. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;M’accuser, -justes dieux!- &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;De n’aimer plus… quand… j’aime plus ! Roxane, qui allait refermer sa fenêtre, s’arrêtant. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Tiens, mais c’est mieux ! Christian, même jeu. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L’amour grandit bercé dans mon âme inquiète… &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Que ce… cruel marmot prit pour… barcelonnette ! Roxane, s’avançant sur le balcon. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;C’est mieux ! ― Mais, puisqu’il est cruel, vous fûtes sot &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;De ne pas, cet amour, l’étouffer au berceau ! Christian, même jeu. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Aussi l’ai-je tenté, mais tentative nulle &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ce… nouveau-né, Madame, est un petit… Hercule.

4eA et 4eB du collège Pierre Suc de Saint-Sulpice-la-pointe Année scolaire 2017-2018.

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Bonjour, moi c'est Kyle Johnson. En ce moment je suis en pleine lecture de mon livre préféré: Harry Potter. Depuis la mort de mes parents je ne le lis que dans le jardin de mon orphelinat. Il est assez petit avec une balançoire cassée où aucun enfant n'a joué depuis des années, avec un vieil arbre, son tronc creusé où je lis pendant de longues heures. Au premier abord ce jardin paraît inquiétant, mais je m'y suis habitué. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Parfois j'ai comme l'impression que les ombres de mes parents viennent me déranger et me parler. Je n'ai d’eux que de vagues souvenirs, mais je me souviens du regard de mon père et de la douce odeur de ma mère, mais tout cela reste quand même très flou. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'orphelinat se trouve dans un quartier assez calme de Manhattan. Quelques bus de ramassage scolaire passent de temps à autre. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Contrairement à mon habitude je suis toujours pressé de connaître la fin du livre, mais aujourd'hui je veux faire un effort, je vais

lire l'ouvrage en entier. Pour l'instant je n'en suis qu'au tome 1, chapitre 7, le moment où Harry est sélectionné dans sa classe. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Plus je lis et plus le paysage se déforme autour de moi et devient comme fantastique. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;Soudain, je me retrouve... dans une salle haute de plafond. Des bougies flottent dans l'air. Dumbledore se tient en face de moi et m'appelle. «&nbsp;Approche, n'aie pas peur. - Tout de suite, monsieur. - Comment t'appelles-tu ? Je ne me souviens pas de t'avoir vu à Poudlard auparavant. - Kyle. Kyle Johnson. - Bien.&nbsp;» &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dumbledore pose le choixpeau sur ma tête.

Roxane. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;C’est mieux ! Christian, même jeu. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;De sorte qu’il… strangula comme rien… &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les deux serpents… Orgueil et… Doute. Roxane, s’accoudant au balcon. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ah ! C’est très bien. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Mais pourquoi parlez-vous de façon peu hâtive ? &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Auriez-vous donc la goutte à l’imaginative ? Cyrano, tirant Christian sous le balcon et se glissant à sa place. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Chut ! Cela devient trop difficile !… Roxane. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Aujourd’hui… &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Vos mots sont hésitants. Pourquoi ? Cyrano, parlant à mi-voix, comme Christian. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;De quoi parlez-vous&nbsp;? Je n'ai pas tout suivi...

Roxane. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les miens n’éprouvent pas difficulté pareille. Cyrano. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Je vous assure que je n'ai pas de problème, mais je bégaie un peu. Roxane, lui montrant le banc qui est sous le balcon. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Grimpez sur le banc, alors, vite ! Cyrano, reculant avec effroi dans la nuit. Merci ma chère, j'aimerais discuter plus avec vous ce soir. Sans monter sur votre balcon… Roxane. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Sans se voir ? Cyrano. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Oui, je ne préfère pas monter, car je ne suis pas un sauvage. Roxane. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;C’est vrai que vous avez une toute autre voix. Cyrano, se rapprochant avec fièvre. Je veux vous déclarer ma flamme, pour moi vous êtes une personne éblouissante.

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