Le ventilateur de mots

LA TÉLÉVISION La grande télévision qui sait tout La télévision qui te montre ce que tu veux Enfin je te rencontre Tu es merveilleuse sous toutes tes formes La télévision comme une boule de cristal Objet de magicien Qui voit le futur et le passé Oh télévision raconte-moi tout, Les mystères de l'univers Et aussi mes rêves Mais je veux que tu m'aides Rends-moi tous mes souvenirs Pour ne jamais rien oublier Aide ce vieil homme Pour voir à nouveau mes sourires, Pour voir à nouveau mes rires, Pour écouter a nouveau ces bruits, Pour redevenir joyeux, À nouveau

LE VENTILATEUR DE MOTS

Anthologie de poèmes sur le thème de l'air et des objets

Mon oreiller Rempli de plumes Est mon oreiller, De toutes les couleurs imaginées, Mon oreiller sorcier, Pendant la nuit se réveille, Et commence à travailler. Il attrape les monstres, Et les cauchemars, Il les cache dans une armoire, Pour me protéger du noir,&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pour me protéger du mal, Il me protège de la nuit, Il m’aide à dormir, Rempli de plumes &nbsp;Est mon oreiller, Pour m’aider à voler. Grâce à mon oreiller, Je suis un pirate, une fée,&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Je suis n’importe qui, Car je suis protégée par mon cher oreiller.

Stars pattern

C’était la première nuit d’été, une de ces nuits pendant lesquelles ont transpire comme une cascade, une de ces nuits où il c’est impossible de dormir, et PUM! j'écoute un bruit semblable à celui d’une voiture de formule 1, d’un hélicoptère, c'était l’alarme de réveil que j’avais oublié d'éteindre, aprèes ca je n’ai plus pu pas dormir, et ma journée a commencé mais elle ne resemblait pas du tout au premier jour d’été, C'était plutôt comme le premier jour d'ecole.

Sous l’aspect d’une imprimante quelconque, Il y a sous cette fine couverture, Des engrenages chinois qui murmurent, Venus tout droit d’un Orient par joncques, Croyez-le ou non, cette machine est diabolique Avec ce son apocalyptique, De lourdes chaines trainées avec un certain dépit, Comme si cet endroit n’avait plus de vie, L’horizon est si grand et infini, Que nous ne voyons même plus le soleil couchant, Ce sentiment d’abandon, d’agonie, Peut se sentir et voir avec accablement, La vision de ce lieu est effrayante, Mais tout ceci reste trop bien caché, Et quand je finis de l’utiliser, Elle se tait, et avec elle ses nuisances.

Narrow ruled paper

J’aimerais parler des crayons, parce qu’ils sont simples mais à la fois compliqués et stressants comme quand la pointe du crayon à papier se casse. Les crayons sont comme les amis,&nbsp; si tu les aimes tu prend soin d’eux sinon tu les perds et tu ne les reverras jamais, ils t'accompagnent aussi&nbsp;dans les moments difficiles comme une évaluation ou quand tu dois signer un document officiel. Les crayons t’apportent des souvenirs,&nbsp; certains drôles, certains tristes comme le souvenir d’un parent décédé. D’autre part, tes amis les crayons ont beaucoup de variété, beaucoup de textures, beaucoup de couleurs&nbsp; qui te permettent de pousser ton imagination à la limite. Les crayons sont une chose belle&nbsp; très quotidienne que quelques-uns n'apprécient pas beaucoup&nbsp; mais une chose que tous doivent savoir est que le monde serait très différent sans les crayons.

Soudain, dans l’obscurité&nbsp; Une flamme s’est réveillée&nbsp; Pourra-t-elle me calmer? M’aider à soigner? Elle s’en va et revient Comme ces pensées Celles que je&nbsp;dois oublier Une flamme qui m’aidera Me soignera et retrouvera&nbsp; Mon essence perdue&nbsp; Dans cette forêt nue Prête à lâcher prise J'écoute le frottement de l’allumette Et je crois enfin avoir accepté Ce que je ne peux pas changer Et avoir appris à m’en détacher Une flamme emportant Un passé plein de douleur Avec sa lumière merveilleuse&nbsp; Pourra-t-elle enfin retrouver ma joie?

Arme artistique Je le prends je le lâche je l'efface avec ma gomme Je l'utilise Il diminue Je le prends Je dessine Des esquisses partout sur la table Le cahier Sur la main Clairement Craque la pointe Il rapetisse Je m'ennuie Je l'embête Et je finis par le tuer Comme une épée cassée

Marble

Mon téléphone Le téléphone avec ses images mentales vives. Mon téléphone! Prison de mes images du passé! Mon téléphone est ma mémoire fugitive, il est le souvenir et quelquefois comme un rêve à demi effacé. Mon téléphone est le coffre-fort de mes souvenirs et de mes images. Quand je suis loin de ceux que j'aime, mon téléphone est une extension de ma main ils peuvent à travers lui me toucher chaque fois qu'ils m'envoient un message et il vibre entre mes doigts Comme si la main des autres pouvait me toucher.&nbsp;

Antique paper texture

La lettre Oh, lettre, quel amas d'émotions! Elle peut donner des merveilleuses mot d’amour&nbsp; mais peut aussi donner des horribles nouvelles, c’est comme une tempête de pensées.&nbsp; Oh, lettre, quel amas d'émotions! Tant de mystère dans une seule âme. Sa douce blancheur á l'extérieur est comme la neige de la montagne. Oh, lettre, quel amas d’émotion! Elle nous raconte une histoire elle nous connecte à travers des phrases, à travers des mots et des lettres. Elle nous parle.&nbsp; Oh lettre, merci de surveiller mes plus belles émotions, merci de m’avoir laissé corrompre ta blancheur. Merci de m’avoir amené ma correspondance. Oh admirable divinité d'âme!&nbsp; Dis- moi, comment fais tu pour être aussi, expressif&nbsp; mais tellement silencieuse? &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Oh, lettre, quel amas d'émotions! Toi qui me fais verser des larmes dé tous les sentiments que tu évoques. Dis-moi, quel message gardes-tu cette fois?

Magdalena Contreras

Toi le Roi des condiments Dans l’orient comme dans l’Occident Ta présence incontestable dans tous les plats Même dans les sucrés parfois De ton origine dans L’Himalaya Plusieurs kilomètres il y a Pour arriver chez moi Tu prends la géométrie mais pas la grandeur&nbsp; De la tombe des Pharaons Par tes propriétés Mais surtout par ta couleur Ton futur a changé Pour rester à mes côtés À éclairer mes pensées De ta calme lumière rose Ma petite lampe de sel

mon journal mon journal, porteur de secrets secrets qui chuchotent secrets qui se cachent perdus dans l'infini des mots&nbsp; écrits sur les pages de mon journal mon journal, porteur de sentiments&nbsp; sentiments immortels sentiments oubliés gardés dans le temps&nbsp; écrits sur les pages de mon journal mon journal, porteur de souvenirs souvenirs de jeunesse&nbsp; souvenirs qu’on regrette&nbsp;&nbsp; défilent dans ma tête comme un rêve&nbsp; écrits sur les pages de mon journal mon journal, porteur d’histoires&nbsp; histoires d’amour, joie, peur et peine&nbsp; histoires de ma vie&nbsp; toutes inscrites pour ne jamais oublier&nbsp; sur les pages de mon journal

Tous les bruits, tous les accents, Sont dans l’écho merveilleux,&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Dans le creux de ma main, Qui emportent mon esprit Je ferme les yeux, Je me sens au bord de la mer, La lumière se reflète à sa surface, Le sable mouillé sous mes pieds, Et soudain je trouve le plus beau des trésors : un coquillage

Cette anthologie a été réalisée dans le cadre de notre participation au concours Poéclic. Ce concours comprend trois parties: la lecture expressive d'un poème "offert" à la classe par un auteur contemporain, dans notre cas, Catherine Bédarida; l'analyse et le commentaire de ce poème; et l'écriture d'un poème "offert en retour", avec la contrainte stimulante d'au moins un mot obligé dans le poème. Ces productions sont en tête de l'anthologie. Viennent ensuite des productions personnelles des élèves, sur le thème approché en classe - les objets- , accompagnées d'illustrations, de musiques, de lectures, au gré de leurs auteurs qui se sont aussi chargés de la mise en page de leur poème. Enfin, l'anthologie se termine sur des métaphores visuelles inspirées de l'artiste Javier Pérez Estrada. Le thème du concours Poéclic était, pour 2021, l'air. La thématique étudiée en classe était les objets. Cette anthologie jongle avec le léger et le lourd, le plein et le vide, la plume et le plomb, pour ne rien perdre de l'insaisissable poids irremplaçable de l'art.

Mon Livre J’ouvre mon livre J’ouvre mes pensées, Plein de mots à suivre Avec mes millions d'idées Je crée un monde&#160; Dans ma tête ronde Ce n’est que de l’imagination, Qui voyage comme un avion&#160; Oh beau livre Je te remercie Pour tes histoires infinies&#160; &#160; Qui s'allongeaient au lit. &#160; &#160; &#160; &#160; &#160; &#160; &#160; &#160; &#160; &#160; &#160; &#160; &#160; &#160;Cazu Araya.

Tous uniques et différents, Leurs exceptionnelles formes et leurs détails, Si simples mais si complexes, Les rendent incomparables à tout autre Se baladant sur les eaux,&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Ils attirent toute mon attention Ce petit objet, cette pierre extraordinaire Gagne complètement mon admiration J’approche mon oreille du coquillage J’entends le balancement des vagues, Le vent souffler, Les mille chants des sirènes&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Il garde tout un monde en son intérieur Au fond je vois l’océan caché, Je vois la danse de l’amour, Qui arrive au plus profond de l’âme

J’ai écouté un bruit à la fenêtre J’ai regardé et une petite tête d'oiseau est apparue J’ai regardé cet oiseau et ses yeux&nbsp;étaient bleus comme la mer Je veux un oiseau aux ailes vertes Comme les feuilles d’un arbre Je veux cet oiseau qui a eu un amour L'oiseau veut voler L’oiseau veut explorer L’oiseau veut être libre Cet oiseau voulait manger du pain Cet oiseau est comme une feuille Avec le vent il vole&nbsp; Et comme une feuille il est libre

Click Quand on allume la lumière de notre chambre&nbsp; C’est comme si on passait de la nuit au jour Comme si j'avais le pouvoir de contrôler le temps&nbsp; Et la chambre s'allume aussi vite qu’un éclair

Chaque fois qu’on allume la lumière, avec ce click c’est comme si un éclair tombait du ciel&nbsp; &nbsp;Dans l'obscurité tout devient blanc&nbsp; Quand tu fais click avec ce bouton si satisfaisant On passe de l’obscurité étoilée au jour avec un soleil qui brille Quand tu appuie sur un courant électrique à toute vitesse&nbsp; Et la lumière apparait tu te sens comme un vampire&nbsp; Avec tes yeux pleins de lumière&nbsp; Mais finalement tu te rends compte que c’est un simple click&nbsp;

LES COUPES

Ronde et profonde, douce et attirante&nbsp; Performante elle montre ses coulisses Attention ! elle glisse&nbsp; Je l’ai vue, la coupe. Calibrée, équilibrée sur un pied,&nbsp;&nbsp; Danseuse basculant, Flamant rouge épaulé, Senteurs d’antan,&nbsp; Je l’ai voulue, la coupe.

Je l’entends ,&nbsp; Comme une loi , sourde.&nbsp; Fluide courant vif Bise sonore, compliment du lendemain. Je l’ai bu, ce vin . Cette beauté qui m'enivre, Femme séduisante, Aimante de l’oubli. Elle me tient. Bourgeoise semi pleine,&nbsp; L’étiquette la retient. Dames de toutes sortes. De ce vin , de cette coupe, de cette simplicité qu’elle tient&nbsp;. Candela Estrade

tu deviens nuage tu ou visage reviens la nuit qui prend ma main étoile chaude quand tu sans reviens ouvrir l’aile lentement sur ma paume étoile chaude ton visage tatoué

Anthologie de poèmes sur le thème de l'air et des objets

Caméra de rêves souvenir vaporeux illustre des événements Sur une grise photographie Dans ces étranges caméras une étrange réalité sans couleur des émotions flottent comme des bulles autour d’un étrange homme il les observe attentivement Le responsable de cette fantasie capturé dans sa caméra entouré de ces photographies transforme ses rêves en images

j'étais dans mon confortable&nbsp;lit quand j’ai entendu un horrible cri mais j’étais tout seul dans ma jolie maison c’était le cri de mon cochon quand il cries ca me transporte et tout-à coup je suis en enfer où toute la végétation est morte&nbsp; mais rapidement je reviens à la luxuriante réalité mais quand je secoue fortement le cochon&nbsp; j'entends l’argent tomber dans le fond&nbsp; c’est comme être au paradis de sentir toute ma monnaie dans&nbsp;ma précieuse tirelire&nbsp;

Clouds pattern

Le soleil est merveilleux, il est tellement joli que je me fais mal aux yeux à le regarder autant, le soleil est une merveille de la vie, il est comme un enfer, mais un enfer formidable, le soleil c'est comme du feu, un feu qui nous remplit le coeur d'amour.

La Guitare Les arpèges des cordes, Chaque fois plus Comme si on n'entrait Dans le monde de la musique Que pour écouter Ce jolie bruit significatif Hélas! Le monde a disparu Plus que la guitare a nos yeux, Avec son joli corps, Léger et lourd à la fois Ces belles couleurs, fleurs partout

tes longs escaliers noirs et blancs l'extraordinaire paysage imaginaire que je sens tes douce mélodies accueillantes m'amènent dans un paradis plein de sentiments. Des études, des sonnets et des nocturnes, romantiques, impressionnistes ou baroques les balades dignes de fortune. Je jure que je tuerai celui qui se moque de la musique que le piano provoque. quand je mourrai, dans peu de temps, car ma vie arrive à sa fin et je cesserai d’être un habitant. J'aimerais qu’un musicien le rende officiel, j’aurai vécu toute ma vie avec de la musique.

Parfum du revient l’aile de l’oiseau&nbsp;&nbsp; déployer mes ailes décolle les larmes&nbsp; partir en rêve&nbsp; pour oublier avec le vent&nbsp; des nuages&nbsp; et la cadence éolienne l’oiseau reviendra se cacher

Javier Pérez Estrella, notre inspirateur

Parchment

Mon beau lit, toutes les nuits que j’y passe je me sens au paradis. Les nuits sans nuits sont plus belles si je les passe sur mon lit. Fait de nuages, mon lit est chante la nuit pour que dans mes rêves je puisse voler. Pour mon lit, que jamais je n’oublie.

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