Des mots qui volent

Anthologie de poèmes sur le thème de l'air et des objets

Chalkboard

Le miroir, celui qui voit tout ce qui se passe Est comme&nbsp;le soleil qui nous regarde tous les matinées Le même qui dans la nuit nous parle à voix basse Et qui nous montre des choses surnaturelles Des fantômes aux visages pâles Quelles choses paranomales! Ce même miroir s’est cassé Tout seul, dans la nuit Les souvenirs se sont envolés Aussi les images de quand j’étais petit. Maintenant est morte cette brillance Et on a 7 années de malchance.

Le Lotus Blanc Merveilleuse fleur blanche Pétales de soie déposées sur l’eau Honnête, transparente et franche Ton monde est l’un des plus beaux Elle nous parle sans articuler Symbole de paix Douce fragrance Je ne cesse de la regarder Comment puis-je arrêter de la regarder&nbsp;? Oh lotus blanc, dis-moi ton secret Pour aussi&nbsp;sage devenir Oh lotus blanc, laisse-moi fleurir&nbsp;! Emporte-moi Laisse-moi, venir avec toi Pour admirer ton royaume sage et blanc Pour pouvoir marcher sur tes champs

Pour savoir,&nbsp;voir Pour pouvoir voir ce qu’il y a de l’autre côté du miroir de l’autre côté de la vie viens, dansons sous la pluie œuvre d’art aux pétales de soie fins oh lotus blanc, fais-moi un câlin.

Light wood

Un livre n’est pas&nbsp;d’une beauté incroyable Comme une oeuvre de Picasso Il est fait d’un arbre tué dans la forêt Il est fait du besoin d'écrire&nbsp;de l'écrivain

Mais quand je lis le livre je m’envole&nbsp; &nbsp;Je rentre dans l'histoire et l’histoire rentre en moi&nbsp;&nbsp; Le livre donne un nouveau sens à ma vie car Quand je lis un livre, je me sens libre.

LE LIT Le crépuscule, le calme accueillant les oiseau qui se couchent&nbsp; le silence harmonieux le lit avec son sommeil&nbsp; La nuit mystérieuse l'obscurité envahit le ciel les rêves démarrent&nbsp; le lit avec sa fraicheur Chaud est mon petit nid Là le voyage vif mystérieux, immense, impénétrable, indéchiffrable le lit avec son intensité&nbsp; La clarté de l'aube Le soleil qui se lève maladroite l’alarme qui me réveille Le lit qui me manque

Toujours, quand je vois l'ombre J'imagine qu'il y a des choses dedans Comme si c'était la boîte de Pandore Pleine de choses affreuses Qu'on ne voit pas à cause de l'ombre Plus grande, intimidante, puissante et noire Elles la couvrent de leurs extrémités qu'elles contrôlent

les bougies le feu devient plus fort la vie est forte avec l'odeur de roses que se passera-t-il quand il s'éteindra ? chuchote à mon oreille, tout ira bien je me détends avec la fumée qui vole dans ma tête que passera-t-il quand il s'eteindra ? l'odeur des roses dans ma chambre la musique joue fort que se passera-t-il quand il s'éteindra ? les bougies se détendent comme le lac le feu s'éteint en tic-tac le calme est fini que se passera-t-il quand il s'éteindra ?

Les livres Les livres, des feuilles avec plein de mots magnifiques Des feuilles avec des mots qui font une histoire Quelques histoires sont tristes, d’autres sont magiques Je range mes livres dans une grande armoire Les livres sont leurs propres narrateurs Qui eux-mêmes peuvent raconter leurs histoires

Peuple du ciel Hommes de l’espace Habitants des ciels Étoiles fugaces Accompagnées d’ailes Dansent d’une grâce légère Un art céleste Brise passagère Le plus beau des gestes Soudain, l’orage crie sur l’esprit des bêtes Le mal et la terreur naissent Un sort se dresse sur les têtes L’horreur, étrange espèce

La boîte musicale Je me réveillai un matin d’hiver, Sur ma table de nuit je vis une boîte musicale Je la pris entre mes mains froides Je tournai la manivelle doucement et délicatement, La boîte se mit à chanter À chanter de plus en plus fort, À grandir jusqu’à devenir une fête foraine, Le parfum savoureux des sucreries envahit l’air, Des nuages de barbes à papa survolent les jeux Le soleil d’été nous enveloppe de son éclair Le ciel dégagé nous partage son azur lumineux Nous sommes dans une clairière La chaleur caresse nos visages heureux Encerclés de manèges colorisés d’allure irrégulière Les marmots courent en tous lieux joyeux Devant nous la grande roue populaire Avec son air gracieux Lèvent ses cages spectaculaires La foule y monte deux par deux Ce paradis extraordinaire Un lieu fabuleux Sophie Guzman

La Bicyclette Toujours à mes côtés Tu me transmets de la paix la vie c’est comme la bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre Avec 2 roues, un cadre et un volant j’irai aussi vite que le vent Vous pouvez même rouler dans des dunes Ou voler vers la lune Enfin bicyclette tu es mon grand ami Tu m'accompagnes même sous la pluie S’il te plait ne pars pas avant que je m'endorme

Misc texture 2

J’étais en cours, dans ma chambre Je me concentrais sur chaque son, Chaque mot du professeur&nbsp; Quand soudain je ressentis une vibration.&nbsp; Je tournai la tête à ma gauche,&nbsp; Encore cette chose ! Cet objet qui arrivait tout le temps&nbsp; à m’hypnotiser&nbsp; De la même façon qu’un serpent. J’étais partagé entre deux écrans.&nbsp; Je touchai la surface&nbsp; à l’aide de mes doigts habiles.&nbsp; Encore un message,&nbsp; mais pas n’importe lequel !&nbsp; Un message venant de loin,&nbsp; de l’autre bout du monde !&nbsp; Un message qui arrivait à une vitesse folle !&nbsp;&nbsp; Un message venant de mon ami.&nbsp; J’entrai dans la discussion virtuelle,&nbsp; Je commençais à lire,&nbsp; Quand une voix s’éleva&nbsp; “Deyan, as-tu la réponse ?”

Parchment

Le chocolat Chocolat, toi seul peux me réconforter Chocolat, toi seul peux me faire oublier Quand je te vois, Oh chocolat ! Tu es comme elle,&nbsp; Elle était la seule à me réconforter Elle était la seule à me faire oublier&nbsp; Mes péchés… Nous voulions nous marier J’aurais voulu t'épouser Aller main dans la main Vers les pays étrangers Mais c’est fini, Elle est partie&nbsp; Loin d’ici, Au paradis. Arthur Babonneau

Dark wood

Les peintures Les peintures qui nous observent et pénètrent d’ un regard dans nos yeux comme si elles voulaient nous raconter quelque chose; Les peintures qui nous racontent&nbsp; une longue histoire, à travers une petite image comme si elles voulaient entrer dans notre vie; Les peintures qui nous entourent, qui sont dans chaque pièce de notre maison, comme si nous nous connaissions depuis des années; Les peintures qui nous connaissent dès qu'elles sont arrivées chez nous comme si elles avaient une âme; Les peintures qui ont une âme, nous connaissent, nous entourent, nous racontent, nous observent.

Cette anthologie a été réalisée dans le cadre de notre participation au concours Poéclic. Ce concours se décline en trois parties: la lecture expressive d'un poème "offert" à la classe par un auteur contemporain, dans notre cas, un poème de Jacques Ancet, lu sur fond sonore du Cant dels Ocells de Pau Casals avec la contribution des oiseaux des Vosges; l'analyse et le commentaire de ce poème; et l'écriture d'un poème - de trois courts poèmes, dans notre cas - "offert(s) en retour". Nous avons ajouté deux textes écrits en duo par des élèves inspirés par le thème du concours, des textes qui, par leur extension, en étaient exclus. Ces productions constituent la première partie de l'anthologie.

Antique paper texture

Une froide nuit d’hiver J’étais assis à lire un roman Éclairé par une ampoule diamant Luisant d’une faible lumière&nbsp;

Tout à coup elle commença à grandir à gonfler telle un ballon&nbsp; à briller de plus en plus

Aveuglé par son éclat Je fermai les yeux&nbsp; Une forte explosion détonna Suivie d’un silence de plomb

J’ouvris les yeux Dans l’espace je me trouvais Flottant dans le vide j'étais Au loin, je distinguai Des planètes, des étoiles, des rochers Au loin, je distinguai Un soleil énorme&nbsp; Un soleil qui ressemblait À mon ampoule diamantTout à coup elle commença à grandir à gonfler telle un ballon&nbsp; à briller de plus en plus

Badr Ait Belaid

48 mois&nbsp; des conversations infinies des goûters ensemble un ami inconditionnel un univers fictionnel tu étais doux une girafe, un chien, un ours, un compagnon, pas seulement un nounours

84 mois j’ai cessé de t’entendre tu me rassurais pendant les nuits comme une forteresse enchantée un bisou avant de dormir et je savais ce que tu sentais aucune envie de partir mais ce n’était que moi qui parlais

Miroir blanc comme la neige Miroir toi qui reflètes ce que tu vois Miroir toi qui es dans les toilettes des collèges Miroir toi qui fais voir les gens

Ah miroir toi qui alimentes les vaniteux Mais sans toi miroir Les gens seraient plus sûrs d'eux Les gens seraient moins couards&nbsp;

Maintenant je suis grande je suis sourde,&nbsp; tu es muet rappel de mon enfance, corps abandonné le temps s’est écoulé&nbsp; les souvenirs restent au passé tu me manques vraiment j’ai besoin d’un confident les larmes aux yeux je pense qu’est-il arrivé? des nounours, j’en avais plein maintenant il n’en reste aucun&nbsp;

L’air, le Ciel, L’espace Une brise légère Une idée, un sentiment Que certains connaissent L’air souffle vivement Un royaume céleste Hum, qui est-ce&nbsp;? Ciel, viens- tu me chercher&nbsp;? Ma passion&nbsp;est finalement arrivée je m’envole vers ce à quoi toujours j’ai appartenu Une étoile, je suis devenu Je me réveille &nbsp;je vois une abeille Hélas, suis-je mort&nbsp;? Non, je dors

Hors de la planète terre Libre dans le cosmos La beauté de l’univers Je rêve&nbsp;? sensation fausse C’est la réalité&nbsp; qui m’a emporté royaume céleste rends-moi l’esprit perdu, dans cette immense nuit

Elles sont suivies de productions personnelles des élèves sur le thème approché en classe - les objets -, accompagnées d'illustrations, de musiques, de lectures, au gré de leurs auteurs, responsables également de leur mise en page. L'anthologie se conclut sur des métaphores visuelles inspirées de l'artiste Javier Pérez Estrada. Le thème du concours Poéclic était, pour 2021, l'air. La thématique étudiée en classe était les objets. Cette anthologie allie le lourd et le léger, le plein et le vide, le massif et l'éthéré, pour ne rien perdre de la délicate gravité irremplaçable de l'art.

Chaque fois plus rapide Plus merveilleux Plus bleu Mouvements limpides Une danse pour se rapprocher du ciel Cela veut dire skier Une voix m’appelle Me dit de l’accompagner, d’aller la chercher Pour l’éternité Je commence à voler Chaque fois plus proche Au contraire d’une pierre Une plume légère Avant que je me transforme en lumière Je pense, je prie Ça y est, tout est fini

Lire et les oiseaux — Les ailes tournent les pages. Les pages soufflent les ailes. Les mots s'envolent et les cris restent. Les cris et les oiseaux — On entend les uns on voit les autres. Ou inversement : cris volants, ailes sonores : un instant, ils ne sont plus qu'un.&nbsp;

Anthologie de poèmes sur le thème de l'air et des objets

La gomme&nbsp; Toi gomme qui effaces tout&nbsp; peu importe ce que c’est simplement tu l’effaces&nbsp; comme nos rêves oubliés donne-moi un peu de ta simplicité à effacer&nbsp;&nbsp; pour effacer les mauvais sentiments&nbsp; pour effacer le dur passé&nbsp; pour effacer les mauvaises actions&nbsp; pour effacer le temps perdu&nbsp; serait-ce que tu fais face à tout tu effaces ce qui est incorrect&nbsp; tu effaces ce qui n’est pas nécessaire serait-ce que tu es trop sincère pour nous&nbsp;&nbsp; mais tu te salis à cause de nos erreurs&nbsp; tu n’es pas pour toujours&nbsp; tu as toujours reçu le pire de nous&nbsp; un jour tu disparaîtras avec nos erreurs&nbsp;

Ventilateur&nbsp; L’anatomie d’un ventilateur est la même qu’un humain&nbsp; Deux jambes&nbsp; Un ventre qui a toujours faim&nbsp; Et une cage fragile comme une viole de gambe Cette cage noire renferme le diable Renforcée avec des clous rouillés qui font un bruit inimaginable&nbsp; Ses clous sont les mêmes que ceux qui ont crucifié Jésus&nbsp; Dieu termine cette abus Des pales d’un blanc immaculé Séparent le flux céleste&nbsp; Qui s’était fermement installé Au bout de l’Everest Elles tournent, elles bougent, elles soufflent Elles montent les marches avec des pantoufles&nbsp; Je tombe sur ma tête et m'en vais vers l'infini qu’elles fonts jaillir&nbsp; Je me retrouve sur le cosmos, qui est doux comme du coton et

En un éclair Tout est réglé Le dieu de l’air Nous a sauvés Pour l’éternité

La feuille blanche Des feuilles blanches C' est comme l'écran d’une vie à dessiner Il faut tracer sa propre vision de la vie Avec des couleurs noires pour les jours sombres Sans oublier des belles couleurs de fête qui chantent La feuille blanche ne va jamais seule&nbsp; Toujours accompagnée de son ami le crayon&nbsp; Il est son partenaire de danse&nbsp; Qui l'effleure, la pique ou la caresse&nbsp; Parfois la couleur sera foncée D’autres jours plus claires Car l’ami crayon change d’habit avec ses humeurs benjamin silva

Tout le monde aimerait voler, avoir des ailes et pouvoir les déployer tel un oiseau. Être porté par le vent, s’élever haut dans le ciel. Ou mieux, le toucher ! Traverser les Alpes à l’aide du foehn, ressentir cette fragrance venant des montagnes. Voilà le plus grand rêve humain. Malheureusement, nous n’avons pas toutes ces capacités. On peut seulement buller en imaginant quelle en serait la sensation. Est ce aussi agréable qu’on le pense ? Décoller d’un bond, en ayant l’allure d’un super-héros !&nbsp; Se laisser emporter par cette force éolienne nous emportant dans un ciel vaporeux.&nbsp;Cette force que nous ressentons tous les jours et qui nous fait du bien parfois.&nbsp;&nbsp;&nbsp; La Terre, c’est comme une chambre à air où s'insuffle un esprit céleste.&nbsp;

&nbsp;Les livres &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Un livre intéressant &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;a des millions de possibilités &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;on le lit lentement&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;et quand c'est fini tout recommence &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;on le lit de nouveau &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;avec la même inspiration&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;on découvre de nouvelles choses &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;et quand c'est fini tout recommence

Comment est-ce que j’ai vécu? Comment est-ce que j’ai vécu? Comment se fait-il que vous, et seulement vous, puissiez changer ma vie Me faciliter la vie Vous êtes arrivé au cours d’ un mois de décembre, sous la forme&nbsp; d’un cadeau Vous êtes venu par surprise lisser mes cheveux Tu baves près de mes oreilles, Zas, zas; vous chuchotez pendant que vous me lissez: vous n’aurez plus de cheveux ondulés! Tant, tellement, tellement j’ai eu besoin de toi, et enfin,&nbsp; tu es venu dans mes bras&nbsp; comme un enfant dans les bras de ses parents

Il a les yeux bruns&nbsp; et les cheveux verts&nbsp; mais ses couleurs changent&nbsp; tous les quatre ans Peau rugueuse avec de longues bandes son tronc est dur et fort, mais son cœur est doux et faible&nbsp;&nbsp; Il est tellement bon, même avec ceux qui lui font mal, ce qui est un peu pitoyable Jour et nuit&nbsp; debout sur une place comme un gardien de la terre, qui est le témoin du temps Leur vie est un mystère on ne sait pas son histoire&nbsp; Mais il sait la nôtre

Ombre pour les hommes Abri pour les animaux, il est le gardien de la nature le fils de la Mère Nature et un cadeau du dieu&nbsp; Il expire son air et nous le respirons pour vivre Même s'il meurt&nbsp; il offre encore des dons mais ne demande rien en retour Donc cet arbre sage me fait apprendre : Aimer comme un arbre plus qu'une fleur Agir comme cet arbre qui donne Être comme cette plante qui pardonne Vivre comme ce vivant si fidèle&nbsp; même quand avec lui nous sommes cruels

Le crayon

Le crayon, un petit bâton&nbsp; Mais pour quelques-uns, un monde d’imagination De toutes formes et couleurs&nbsp; Pour créer avec lui seul, tout ce que tu veux&nbsp; Le crayon, un danseur qui avance infiniment&nbsp; Comme un parfum d’hiver qui glisse dans le vent Il me crie et m’oblige à continuer&nbsp; m’inspire pour ne jamais m'arrêter&nbsp; Le crayon, il m’accompagne pendant que je suis enfant Il m’aide à exprimer ce que je ressens Avec lui je dessine mon destin&nbsp; Mot à mot, je m’approche du lendemain.&nbsp;&nbsp;

Désordre, fatalisme, panique Éléments de la destruction Le monde est devenu chaotique La mort s'approche rapidement Au coeur du désespoir, une lumière

Un symbole, une espérance Oh, être majestueux, qui est-ce? Aide-nous, célestiale présence Le vent caresse les nuages&nbsp; Merveille divine Nature sauvage Création à l'origine&nbsp;

L’air et les oiseaux — L’air est&nbsp;autour d’eux,&nbsp;léger et vaporeux, invisible aux yeux. Le vent caresse les nuages. Les ailes caressent le vent. Les hommes et les oiseaux — Voler, avoir des ailes et les déployer sur la page blanche du ciel. La vie est floue. Mystère éolien. Le ciel et les oiseaux — Le ciel est plein d’oiseaux, tourbillon d'émotions qui décollent en ouvrant leurs ailes. Et simplement disparaissent.

Javier Pérez Estrella, notre inspirateur

Neige Le terrain blanc Le corps penché Je me suis préparé Pour ma descente volante Le reflet de la neige&nbsp; Le vent sur mon visage montagne, merveilleuse déesse Je pars, à toute vitesse&nbsp; Une sensation familière me prit Ravissante émotion de l’esprit Une chute vers l’infini Tout joyeux sur mes chaussures de ski Personne sur la piste La neige craquelle sous mes pieds Je n’ai pas peur, je suis emporté Entre mes lèvres je prononce, Christ

Le son des 6 cordes 6 sont les cordes de la guitare Qui jouées ensemble&nbsp; Comblent tout un auditoire Do, ré, mi, le théâtre est rempli&nbsp; Avec des paroles douces comme des secrets Qui imprègnent mon coeur de nostalgie&nbsp; Mi, fa, sol, mon chant s’envole Et la guitare transforme mes mots En mélodies libres et sans rôles Sol, la, si, le spectacle est fini Et notre protagoniste, la guitare Reste dans un silence infini

Le crayon roi des mots A aussi des personnifications Comme les caméléons Le crayon avec lequel vous Pouvez écrire un poème, ou un roman Le crayon qui s'envole Pour faire de vous le champion

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