Anthologie de poèmes sur le thème des objets. 2022

La brocante poétique

Et c’est pour nulle part Le voilà qui butte encore Et tombe en criant&nbsp;kaï&nbsp;! Entendez-le qui braille.

Et n’ira pas plus loin.

1. Le poème se relève en voyant déferler&nbsp; Un flot d'idées.&nbsp; “Pas plus loin? Moi je veux continuer! Les mots ne me feront pas reculer!” Il plonge dans cette rivière époustouflante…&nbsp; Tellement puissante Qu’elle finit par l’entraîner !

2.&nbsp; Mais il ressurgit Et s’adresse au lecteur ébaubi: « Et vous ? Oui, je vous vois ! Je sais que vous lisez cela! Je suis en danger! Vous devez me sauver! » Le lecteur époustouflé&nbsp; Dans la page est aspiré … Et se retrouve trempé !

3.&nbsp; Alors que le poème allait se noyer Au mot «poète» il s’est accroché. James Sacré accepte de l’aider. Mais... saperlipopette ! Toutes ses idées se sont échappées !&nbsp; Il n’y a plus d’encre dans son flacon. C’est la fin de son imagination.

Chalkboard

Vous, mes splendides lingots d’or&nbsp; Avec votre reflet montrant la destination après la mort, Avec votre pouvoir de rendre millionnaire Et pour finir votre brillance, qui éblouit le soleil lui-même Votre reflet rajeunit Les personnes dignes d’aller au paradis Mais il est aussi défigurant Pour les personnes qui finiront dans l’enfer de satan Votre valeur est inestimable Votre prix peut tout acheter y compris l'incommensurable&nbsp; Vous qui valez des centaines, des milliers, des millions ou milliards de dollars Vous avez le plus grand des pouvoirs

Vous avez une telle brillance&nbsp; Que même le soleil n’a pas toutes vos nuances&nbsp; Vos reflets sont tellement puissants et longs Qu'ils lui renvoient ses propres rayons

Dark wood

Une décoration Oubliée pendant la journée Immobile, parmi le temps passé&nbsp; À la tombée de la nuit&nbsp; Il nous fixe&nbsp; Comme les poupées dans le films&nbsp; Espérant le bon moment Des aiguilles qui bougent l’une après l'autre Le vieux métal qui résonne Oxydé et maltraité&nbsp; Environ huit heures du matin&nbsp; Il commence à hurler En criant :&nbsp;&nbsp;&nbsp; Réveille-toi Anouk Raymond

Les plumes Une plume est passée sur une page, Pour écrire ses histoires, Des millions de lettres dans sa tête, Elle ne sait plus quoi mettre! Mais les&nbsp;lettres défilent d’elles-mêmes Pour narrer ses idées. Et elle raconte ses mémoires&nbsp; Depuis le départ.

A travers le verre&nbsp; Une longue bande dans son intérieur&nbsp; Pour pouvoir capter la couleur, la vie,&nbsp; Très simple, très petite mais&nbsp; Elle peut réunir&nbsp;des moments fantastiques Les souvenirs reviennent en les regardant C’est surprenant parce que quand on grandit&nbsp; On y voit passer la vie&nbsp; C’est clair et obscur à la fois&nbsp; Mais on y pense quelquefois&nbsp; Tous ces petits papiers&nbsp; Auxquels tous nos souvenirs sont accrochés&nbsp; Ca nous fait du bien de les regarder&nbsp; Pour s’en rappeler Un bout de verre à sa fin&nbsp; Elle rassemble tout ce à quoi on tient&nbsp; Une petite partie de notre vie&nbsp; Peut être retrouvée dans celle-ci&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Armelle Calvez

Leaf border

Lunettes Je peux voir tout mais à la fois rien Je ne vois que quand un homme aide des yeux qui ne sont pas les siens Je suis toujours avec lui Parce que sinon, tout ressemble à la nuit Parfois j'aimerais ne pas avoir besoin de ce bonhomme Mais sans lui je finis même à Lomme Ce n'est pas une personne qui va beaucoup parler Mais je voudrais ne jamais l’écouter Parce que quand il parle ce n'est pas pour demander de l'eau ou un snack C'est seulement pour crier "crack!"

Zack Barbera

Pop art green

Le bouchon Le bouchon qui ferme une bouteille de vin Le bouchon qui peut nous faire attendre trois heures dans une voiture Le bouchon qui saute avec ses deux pieds quand une personne veut se donner un plaisir Le bouchon qui retient la pression comme un volcan Le bouchon est comme les émotions: elles peuvent être contenues Mais elles exploseront toujours à un moment donné, formant une grande chute de mousse&nbsp; Beltrán Bouchon

ANTHOLOGIE DE POÈMES QUI (D)ÉTONNENT SUR LE THÈME DES OBJETS

Narrow ruled paper

Cher Journal Intime Cher journal intime, tu es pour moi une personne de confiance, Je sens que je peux te partager toutes mes confidences. Quand les autres me poussent dans la brume Tu es ma lune, Ils sont l’enclume, Toi, le vent qui pousse le navire. Et quand je chavire, Tu m’équilibres. Quand j’écris sur ta peau je me sens libre Mais je vais devoir un jour te laisser Dans un tiroir, t’abandonner Pour me confier aux autres Eux qui peuvent me répondre, me réparer. Daphnée Hautière-Rey&nbsp;

La bougie Je la regardais, elle était belle et attirait mon attention. Je m’endormais, de plus en plus hypnotisé par son rayonnement qui me faisait penser au soleil qui m’émerveille à mon réveil tous les matins. Tout comme son odeur de miel qui rentrait par mes narines. J’ai senti sa puissance m’attrapper, elle m’emmena dans un immense espace blanc opaque. Je ne comprenais point où je me trouvais mais pourtant j'avançais et je m'attendais à voir quelque chose d'inattendu plus loin. Au fur et à mesure que je marchais dans ce brouillard, je vis une tige noire qui me semblait être une sortie. C'était une corde qui montait dans un lieu que je ne pouvais guère voir. Celle-ci était épaisse, sa forme était comme des escaliers en colimaçon.

Mon lit celui avec qui je me sens en sécurité le soir et qui me protège du froid dans les nuits obscures Mon lit qui ne m'abandonne pas Mon lit qui m'accueille dans ses couvertures douces, agréables, chaudes, parfaites. Le matin, cela ne rend le réveil que plus dur Mais il est temps de sortir&nbsp; Et de reprendre le cours de la vie.

Mon ballon de foot&nbsp; Mes amis prenaient un ballon, ou même deux ballons pour faire un match, on faisait des cages de but avec nos vestes. On marquait des buts pour impressionner les pros. Je me suis dis que j’allais garder ce ballon génial avec toutes ses couleurs; blanc, bleu, et ce blanc encore génial. C’est maintenant le mien pour toujours et après 10 ans, aujourd’hui, je l’ai toujours !

Clouds pattern

Ballon de Volleyball Un ballon de volleyball provoque tant d'émotions ; le pouvoir, la joie, la nostalgie.&nbsp; Une balle de volley n'est pas seulement quelque chose que l'on associe à un jeu ou à un sport, c'est quelque chose que l'on associe à la camaraderie, au bonheur, à la motivation d’un jour qui, si nous ne pouvons pas sentir le beau cuir dont cette belle sphère est faite, serait probablement une journée monotone et sans but. Une figure couleur canard et couleur océan, ronde comme la terre, ronde comme un jour dans lequel nous parvenons à contempler cette œuvre d’art. Un objet qui vous incite à le frapper, un objet qui a la forme parfaite pour le frapper, le frapper et améliorer notre semaine. Tellement de joie qu’on pourrait ressentir si nous pouvions toucher cet objet; on passe des secondes, des heures, des jours et même des semaines en voulant sentir cette sphère, et… On parvient enfin à prendre contact avec cet objet et nous ne souhaitons pas nous en détacher. C'est une drogue… Ilan Weinberger

Bolt blue

Voyages immortels Objet: Cadre d’un planisphère

Voyage infini par delà les océans Voyage merveilleux qui lie les cinq continents&nbsp; Voyage qui nous fait découvrir des cultures immortelles&nbsp; Voyage qui nous emmène dans ces villes si belles&nbsp; Belles comme Paris, comme Montréal, comme Tokyo Cultures immortelles comme la chinoise, comme l’anglaise et même si certains ne sont pas à l'aise pour voyager, monter dans un avion, aller si haut c’est une expérience que l’on ne peut oublier

CAFÉ Tous les matins je prend un café Tous les matins je sens son odeur, trop bonne pour être décrite Tous les matins il me ranime&nbsp; Tous les matins il me change l'humeur Tous les matins il m´offre une bonne journée&nbsp; Tous les matins j’aime le café.

Elles sont suivies de productions personnelles des élèves sur le thème approché en classe - les objets -, accompagnées d'illustrations, au gré de leurs auteurs, responsables également de leur mise en page. Le thème du concours Poéclic était, pour 2022, "des poèmes qui (d)étonnent !". La vision des objets proposée par les jeunes auteurs dans la deuxième partie de cette anthologie détonne ou étonne invaria-blement. Mais n'est-ce pas le propre de la démarche poétique d'interpeler, de décontenancer, de bousculer, afin d'offrir un autre regard ?

Je vois défiler des faces tous les jours&nbsp; Avec des visages différents Je veux les aider mais c’est comme si j’étais sourd Je ne peux les soulager Pour cause d’être muet&nbsp; Cependant c’est mon souhait Ils me regardent&nbsp; Ils ne me veulent pas de mal Mais avec un air d’avant garde Ils s’imaginent quelque chose d’anormal Je pense parfois à sortir et leur dire Qu’ils ne doivent pas penser comme ça Qu’ils ne doivent pas penser comme ci Parce qu’ils ne méritent pas ça Parfois je vois des choses pas belles&nbsp; Ce qui me rappelle&nbsp; La haine du monde et des gens Donc en songeant J’ai peur et je ne veux pas sortir Pour ne pas noircir mon existence A la fin je reste bloqué&nbsp; Comme quelqu’un d’obsédé A regarder les gens batailler, se moquer ou pleurer Je reste bloqué Blanche Fromentin

Blanche Fromentin de Saint Charles

Half tone red

De retour dans notre humble chaumière&nbsp; En contemplant cet ancien planisphère&nbsp; Nous pouvons alors constater&nbsp; Que ce privilège de voyager&nbsp; N' était réservé qu'à des minorités …

Voyages immortels, Lucas Do 2022

Tout à coup, j’ai senti une lueur se rapprocher de moi, blanchâtre, jaunâtre, rougeâtre ! Une forme chauffante, brûlante qui s’est approchée de moi, je n’arrivais pas à distinguer ce que c'était et je me suis éloigné. Je l’observais attentivement sans aucune notion du temps. Au bout d’un moment, j’ai recommencé à voir la lumière du jour et autour de moi se trouvait un liquide bizarre, blanc et pâteux, de la cire fondue peut-être. Essoufflé et confus, j’ai ouvert les yeux et j’ai compris que je m’étais noyé dans sa force instinctive. Je crois que l’effet de son odeur et la clarté de sa lumière m’ont totalement absorbé.

Une tombe au bout du pistolet Objet, objet qui reflète la violence la tristesse et les cris le reflet de la peur dans ton regard Objet, qui pointe ta tête&nbsp; et ta vie défile devant tes yeux&nbsp; Objet, dans la main d’un autre ou dans la tienne et ta belle vie devient l’obscure réalité&nbsp; Objet de sensations fortes&nbsp; D’adrénaline, comme avoir la mort dans les mains Et quand l'heure arrive&nbsp; Boum! tu n’es plus là, plus rien, plus de chaleur ni de froid &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Nilo Quiñones, 2022

Les bracelets Les bracelets qui m'accompagnent toujours&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; je les porte avec glamour symbole de notre amitíé Je vais de plus en plus les apprécier Pour moi c’est comme notre petit trésor Si je les perdais, mon âme souffrirait avec brutalité&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Je pourrais les enterrer dehors Pour les conserver jusqu'à l'éternité&nbsp; Même si le jour n’est pas beau Ou si dans l’éval j’ai eu tout faux&nbsp; Mes bracelets sont toujours là pour m’aider Et sur cette phrase mon poème est terminé

Misc texture 2

Mais lequel? Mon nez l'a senti, c’est merveilleux C’est comme sentir les pétales de fleurs dans le jardin Comme l'odeur d'une bougie à la vanille Comme souvenir de cette personne Hmmm!&nbsp; Il me fera ajouter des pièces dans ma mémoire Mais aussi ne pas oublier que parfois il a une odeur horrible une odeur illisible une odeur inaudible parfois ça sent inéligible parfois ça sent audiable parfois le parfum pue, est très mauvais, berk….des odeurs déplorables mais au contraire d’autres fois le parfum ramène des souvenirs, de belles histoires inoubliables Alors, quel sera l’élu pour la journée?

Marble

PAPIER TOILETTE&nbsp; Mon fidèle compagnon Tu me soutiens dans l'épreuve Dans la souffrance et les ploufs. Tu ne m'abandonnes jamais! Doux comme un lit D'Italie vient ce papier magique Tu me rappelles un nuage C'est un voyage à chaque fois que je dois t'utiliser Tiago Catenazzo

C'est le brunch parfait Il a la forme d'un escargot Ca me rend folle

Quand je la regarde je veux l’attraper Je veux jouer sur ses cordes en or Mais il faut faire attention car si je joue trop fort, Je finirai chez l'huissier Mes doigts parcourent ma guitare Ils sont rapides ou lents Je joue parfois même très tard Quel beau son produit cet instrument Et finalement je la repose Non que j’aie peur de l'arthrose Plus pour me dégourdir les doigts Et finir mes devoirs, cela va de soi.

Andréa Nidelet

capture l’instant comme les yeux voyants&nbsp; du froid automne

Cette anthologie a été réalisée dans le cadre de notre participation au concours Poéclic. Ce concours se décline en trois parties: la lecture expressive d'un poème "offert" à la classe par un auteur contemporain, dans notre cas, un poème de James Sacré, lu sur fond sonore de Scott Bradley ; l'analyse et le commentaire de ce poème; et l'écriture d'un poème - de trois courts poèmes qui font suite à celui de James Sacré, dans notre cas - "offert(s) en retour". Ces productions constituent la première partie de l'anthologie.

Paper texture

Livre Il est fait de mots, de phrases, d'histoires,&nbsp; Que les parents racontent aux enfants tard le soir,&nbsp; Certains ont pleuré ou ri,&nbsp; D'autres ne l'ont même pas fini. Mais que fait-on de ce qu'il a ressenti,&nbsp; Quand ses pages ont été tournées&nbsp;? Finalement en quoi cela peut nous importer,&nbsp; Après tout il n'est que papier. Et même seulement un objet.

Ils voient&nbsp;les mers et les volcans Ils voient la terre et le vent&nbsp; Bleus, marrons ou verts Grands ou petit, ils sont divers Ils écoutent nos tristesses et nos&nbsp;joies&nbsp; Ils parcourent avec nous la vie Les yeux vont nous accompagner Jusqu'au moment où on devra les fermer

Ça n’ira pas bien loin

Partie soudain Pour être un poème L’écriture butte Sur un mot : Saperlipopette Du coup s’arrête.

Ça reprend mais bientôt Le poème se tord les pieds Sur un autre : Ebaubi Qui l’arrête aussi.

Nouveau caillou sur son chemin Le poème se dit Que c’est pas possible ! : Divulgâcher Pour l’empêcher.

Déceler, méduser, farcer Pince-moi Pour que j’y croie, Époustouflant&nbsp;ce&nbsp;tintamarre&nbsp;! Mais le poème repart.

Le rouge à lèvres&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le rouge à lèvres sert à tout, &nbsp;colorier nos lèvres et les rendre plus foncées.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;On le trouve partout. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il illumine tous les visages, &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;c’est comme un village. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Toujours présent, toujours là, &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;il sera toujours avec toi. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Même quand tu ne le trouves pas, &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;il t'attendra, c’est comme ça !&nbsp;

Stars pattern

je me casse la tête le soir dans mon lit Avec des mots que je n’ai pas compris Des mots compliqués, comme par exemple: ébaubi. J’étais fâché, assis sur mon lit. quand soudain j’entends quelqu’un rire, Je me retourne. C’était mon nounours qui me disait d’une voix douce: ‘’Si tu réfléchis trop, tu feras POUF!’’ Toujours fâché, je me suis couché, Mon nounours est venu m’embrasser. C’était comme si dans le ciel je dormais et comme ça ma colère s’ en est allée.

MIROIR OH MIROIR J'observe chaque trait de mon visage Me fais-tu détester mon image ? J’ai l'impression que tu me juges À travers ce verre brillant qui te sert de refuge Quand je regarde en toi Je ne vois en moi Que mes yeux fatigués Et ce corps que j’ai toujours détesté&nbsp; Si je voulais me libérer Je devrais te briser Mais même si j'osais&nbsp; Pendant sept ans tu me hanterais De ton emprise je voudrais me délivrer Avant que tu puisses complètement m'aspirer Avant que j'aie de mauvaises idées pour m'échapper Je devrais vraiment commencer à m'aimer Méline Babec

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