Le féminisme
en corps et en mots
en corps et en mots
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Un jour peut-être...
Chorégraphes et interprètes : Noélia, Clémentine
C'est un sport de garçon !
Deux filles dans leur salon attendent patiemment leur père. Le père rentre avec son ami, ils vont s’asseoir sur le canapé. Les filles viennent les voir et demandent au père :
La jeune fille réplique énervée :
L’adolescente part en criant :
-Je veux pratiquer la boxe.
-Et moi de la danse.
-Je suis d’accord pour la danse mais pas de boxe c’est un sport de garçon, fais comme ta sœur de la danse
-Le monde d’aujourd’hui a évolué, et si je veux pratiquer la boxe j’en fais.
-Baisse d’un ton je suis ton père, va dans ta chambre.
-Sale macho.
-Et moi de la danse.
-Je suis d’accord pour la danse mais pas de boxe c’est un sport de garçon, fais comme ta sœur de la danse
-Le monde d’aujourd’hui a évolué, et si je veux pratiquer la boxe j’en fais.
-Baisse d’un ton je suis ton père, va dans ta chambre.
-Sale macho.
Le père se retourne vers la deuxième fille.
-Toi tu es ma préférée, tu es normale, tu es une vraie fille, heureusement que tu es là.
-Merci papa. Mais me dis pas que je suis normale car après tout qu’est-ce que la normalité ? Et une fille peut faire ce qu’elle veut.
L’ami présent depuis le début intervient.
-Calme toi ! Il ne faut pas s’énerver pour ça. Elle peut en faire de la boxe et en plus elle saura se défendre.
-Mais ce sont mes filles pas les tiennes. Maintenant pars.
-Mais ce sont mes filles pas les tiennes. Maintenant pars.
L'ami part et l’autre jeune fille revient.
-Je sors voir mes amis. Bye !
-Et tu reviens, tu ne pars pas sans m’avoir demandé l’autorisation.
-On n’est en 2022 pas en 1920 où les filles obéissent à leur père et à leur mari.
-Tu devrais la laisser faire. Ce n’est rien la boxe, c’est juste un sport.
-Et tu reviens, tu ne pars pas sans m’avoir demandé l’autorisation.
-On n’est en 2022 pas en 1920 où les filles obéissent à leur père et à leur mari.
-Tu devrais la laisser faire. Ce n’est rien la boxe, c’est juste un sport.