troisième D

Laura&nbsp;:&nbsp;Ecoute moi&nbsp;! C’est pas toi qui décide, c’est ta naissance qui te le donne. Maelys&nbsp;: Je suis libre de choisir qui j’ai envie d’être, tu n’as pas à le décider pour moi&nbsp;! Laura&nbsp;:&nbsp;Bon de toute façon c’est&nbsp;décidé,&nbsp;on en parle plus point. Maelys&nbsp;:&nbsp;Ce n’est pas toi qui va me forcer&nbsp;à&nbsp;être une personne superficielle, tu devrais même aussi arrêter de faire l’hypocrite et penser&nbsp;à&nbsp;toi. Laura&nbsp;:&nbsp;Oui… tu as raison, je suis désolée... Sois la personne que tu veux être.

Elle refusa et lui mit une gifle.

Antoine : «&nbsp;CASSE TOI DE LA PETASSE, VA FAIRE LES COURSES ET LE MENAGE&nbsp;.

Elle sort du bar en ignorant totalement ses critiques avant de fermer la porte, elle leur crie

La femme : Ciao bande de machos ! Si vous respectez seulement les femmes qui se soumettent à vous, ce n’est pas respecter les femmes...&nbsp;et en tant que femme, je demande juste les mêmes droits qu’un homme, je veux de l’espace et pouvoir vivre normalement, aller boire un verre, danser, m’amuser et ne pas être enfermée dans une cuisine. Ce n’est pas compliqué tout de même&nbsp;?! Je hurle, j’ai peut-être rien dans le crâne selon les hommes mais je suis … FEMINISTE&nbsp;!!! Karim : Qu’est-ce-que je vous avais dit les gars ! Bon, mes 50 euros chacun !

Océane, Angeline, Perrine, Amandine

La chef d’entreprise et son assistance

Assistance&nbsp;:&nbsp;Alors&nbsp;? Dirigeante&nbsp;:&nbsp;Alors, je prends l’homme&nbsp;! Assistance&nbsp;:&nbsp;Et pourquoi pas la femme&nbsp;? Dirigeante&nbsp;:&nbsp;L’homme est beaucoup plus intelligent que la femme. Assistance&nbsp;:&nbsp;Aucun rapport, ça ne veut pas dire que la femme a moins de capacités de mener un travail mieux que l’homme.&nbsp; Dirigeante&nbsp;:&nbsp;Je vois ça, mais on ne sait pas de ce que la femme est capable de faire.&nbsp; Assistance&nbsp;:&nbsp;Mais de toute façon, ce n’est pas pas parce qu'on a fait&nbsp;des&nbsp;études que forcément on sait faire dans le réel.&nbsp; Dirigeante&nbsp;:&nbsp;On ne sait pas&nbsp;les capacités de chaque personne donc on ne peut pas juger l’un et l’autre.&nbsp; Assistance&nbsp;:&nbsp;Donc vous ne pouvez pas choisir si vous&nbsp;préférez&nbsp;la femme ou l’homme.&nbsp; Dirigeante&nbsp;:&nbsp;Je vois ça.&nbsp; Assistances&nbsp;:&nbsp;Bon bah à bientôt&nbsp;! Dirigeante&nbsp;:&nbsp;A plus tard&nbsp;!

Ce livre n'aurait pu voir le jour sans l'investissement des élèves : Adrien, Vivien, Lucas, Emiliia, Rachel, Sullivan, Perrine, Angéline, Manon, Amandine, Noah, Inès, Sarah, Sarah, Farhell, Océane, Louna, Nolwenn, Mathilde, Nolhan, Romane, Jemsy, Sarah, Maelys, Anaëlle, Matthieu, Laura, Stamatis Mais aussi aux enseignantes qui ont accompagné ce projet : Mme HINCKER Mme DURANTEZ-GOMEZ Mme GUILBERT Mme CHATRON

Deux filles et trois garçons

Charlotte et Marine s’écartent de Maxime

Marine et Charlotte s’éloignent.

Charlotte&nbsp;: (intervenant dans la discussion). Marine, je pense que tu devrais te calmer, ce n’est pas parce que c’est un homme qu’il ne peut pas s’occuper des élèves. Marine&nbsp;: D’accord, mais j’aimerais être sûre de votre capacité à enseigner. Maxime: Ne vous inquiétez pas, je serai à la hauteur ! Marine: Avant de partir, je voudrais m’entretenir avec Charlotte, pouvez-vous rester ici s’il vous plaît ? Maxime : Pas de problème, je reste là.

Charlotte: Pourquoi nous as-tu séparés ? Marine: Je veux te dire que je ne lui fais pas confiance. Charlotte : J’ai l’impression que peu importe ce que je te dis, tu ne voudras pas changer ton point de vue, franchement, ce n’est pas si grave que ça qu’un homme te remplace.

Les deux filles se retournent vers les trois garçons et la fille 2 réplique.

Fille 2&nbsp;:&nbsp;Non, mais vous n’avez pas honte d’interpeller deux pauvres filles qui veulent juste se promener tranquillement dans la rue avec des paroles vulgaires comme ça&nbsp;! Garçon 1&nbsp;: Oh mais nous faisons que de vous complimenter, ne t’énerve pas. Fille 1&nbsp;: Pardon, je crois que j’ai mal&nbsp;entendu&nbsp;là&nbsp;? Nous quoi&nbsp;? Nous complimenter, non je ne crois pas non&nbsp;! Garçon 2&nbsp;: Bon allez les gars, venez on se casse pfff. Fille 1 et 2&nbsp;: Oui c’est ça partez&nbsp;!

Les garçons partent puis les filles continuent leur chemin et partent.

Emiliia, Rachel, Anaelle, Inès, Louna

Je suis barmaid à Strasbourg et je vais vous raconter un conflit qui a éclaté un jour entre quatre personnes, dans mon bar.

Deux hommes boivent un shoot au bar, le barman nettoie ses accessoires.

Karim : Je vais vous raconter une blague, sers-moi un autre verre Jean-Jacques ! Océane : Elle est pour moi cette tournée ! Le barman : Allez …&nbsp;! Bon, c’est quoi ta blague Karim&nbsp;? Karim : Un homme appelle la police et dit «&nbsp;Allô police, je viens d’écraser un poulet. Que dois-je faire&nbsp;?&nbsp;», la police répond «&nbsp;et.. bien, plumez-le et faites-le cuire à thermostat 6.&nbsp;» et l’homme répond «&nbsp;ah bon&nbsp;? et qu’est-ce que je fais de la moto&nbsp;?&nbsp;» ahahah Antoine: Ah ah ah, elle est bien bonne cette blague&nbsp;!

Une femme entre et les hommes s’arrêtent de parler net. Il siffle.

Karim: Elle est pas mal celle-là !

Paper texture

Chorégraphies : "kontakthof" Pina BAUSCH "Révolution" Oliver DUBOIS Textes et romans littéraires : "soeurs de guerre" Catherine CUENCA "Celle qui voulait conduire le tram" Catherine CUENCA " Soyez soumises à vos maris " in Mélanges, pamphlets et œuvres polémiques , VOLTAIRE " L’Ecole des femmes" MOLIERE (tirade d’Arnolphe acte III, scène 2 ) "La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" Olympe de Gouges, 1791 " Le deuxième sexe" Simone de Beauvoir " La femme gelée" Annie Ernaux

tout contenu publié pourra être retiré sur demande de l’auteur.

Maelys s'avance une main dans la poche et fixe sont téléphone

Laura&nbsp;:&nbsp;Tu ne pourrai pas être plus féminine on dirait un gars, de toute manière, je t’ai inscrite&nbsp;à&nbsp;la danse Maelys&nbsp;: Tais-toi&nbsp;! Je t’ai déjà dit de m’appeler Maël et je déteste la danse, je préfère le volley. Laura&nbsp;:&nbsp;De toute façon je t’y es déjà inscrite et j’ai déjà payé. Tu n’as pas le choix, tu resteras toujours une fille. Maelys&nbsp;: Je n’ai plus 5 ans. Tout ce qui est rose pour les filles, bleu pour les gars, ce sont des clichés ! Je veux juste être moi-même. Laura&nbsp;: C'est comme&nbsp;ça&nbsp;que tu dois être. C’est la société qui&nbsp;l’impose ! Maelys&nbsp;:&nbsp;C’est pas la société qui va guider ma vie&nbsp;!

Parchment

Saynètes sur le féminisme

La femme : Sers moi un verre ! Antoine : Oooo&nbsp;… les mots magiques cocotte ! La femme:&nbsp;Sers moi une bière ou ce billet, je le donne à quelqu’un d’autre.

L’homme se lève brusquement en se tenant à la table, Casper va le soutenir.&nbsp;

L’homme : «&nbsp;Mon fusil, mon fusil, chez sa mère, mes gosses… Mon fusil.... Casper (regardant Margot)&nbsp;:&nbsp;«&nbsp;Madame, pouvez-vous m’aider à le soutenir ?&nbsp;» Margot : «&nbsp;Oui bien sûr, naturellement.&nbsp;» Casper : «&nbsp;Bon monsieur, vous allez arrêter de raconter des bêtises et vous allez vous reprendre tout de suite, je vous ramène chez vous.&nbsp;»

Tout le monde sort du bar pour rentrer chez soi.

Romane, Sarah, Stamatis, Nolwenn, Sarah, Matthieu

Jérôme, un professeur, ayant entendu la discussion arrive.

Jérôme&nbsp;: Bonjour je vous ai entendu parler, et comme je sais à quel point tu es têtue Marine, je suis venu pour te convaincre. Marine&nbsp;: Mais Jérôme, je n’ai pas besoin de leçon de morale ! Jérôme : Ah oui alors pourquoi fais-tu tout ce cinéma ? Marine : J’ai mes raisons. Jérôme: Déjà quand je suis arrivé tu m’avais rejeté. Marine : Oui mais finalement, je t’ai accepté ! Charlotte : Si tu l’as accepté alors fais-le avec Maxime.

Marine : Bon, je vais essayer. Charlotte : Je te remercie Jérôme, tu as réussi à la convaincre. Jérôme&nbsp;: De rien. Oh, il faut que j’y aille c’est bientôt l’heure, à plus tard ! Marine et Charlotte&nbsp;: Au revoir ! Charlotte&nbsp;: Nous devons y retourner nous aussi !

Marine et Charlotte reviennent vers Maxime

Marine: Maxime, je vous dois des excuses, j’espère que tout ira bien et que les petits seront sages, je vais devoir y aller, bonne chance ! Charlotte&nbsp;: (rentrant dans la salle avec Maxime) Bon, il faut descendre les chaises sur les tables&nbsp;!

Tout le monde se lève et va le voir, un lourd silence s’installe.

Margot : «&nbsp;Pouvez-vous développer votre pensée, s’il vous plaît ?&nbsp;» L’homme : Une femme ça fait la cuisine, le ménage, ça s’occupe de ses enfants et de son mari, point. Une bière. Caspercontrarié :&nbsp;«&nbsp;Permettez-moi de vous contredire, je suis un homme au foyer, ma femme travaille et elle aime ce qu’elle fait. On vit très bien ainsi. Je fais la cuisine et je m’occupe des enfants, souvent ma femme m’aide et on passe de très bons moments.&nbsp;» Nolwenncontrariée&nbsp;: «&nbsp;Mais vous venez de quel monde ? La place de l’homme est à l’usine et celle de la femme à la cuisine, à s’occuper des enfants. La société devient du grand n’importe quoi, on était bien plus heureux avant que ces femmes veuillent faire leurs intéressantes.&nbsp;» Barmaid : «&nbsp;Bon ça suffit ! J’en ai marre d’entendre vos conversations puériles dans mon bar ou même dans un lieu public ! En plus, vous dérangez mes autres clients ! Je vous prierais de sortir de mon bar, ou j’appelle la sécurité.&nbsp;»

Tout le monde se rassoit et un homme arrive en courant.

L’homme : «&nbsp;Une bière !!&nbsp;» Hannah : «&nbsp;Donnez-moi un verre de vodka, je crois que je vais en avoir besoin.&nbsp;» Nolwenn et Hannah se jettent des regards féroces. Narrateur : «&nbsp;Si un regard pouvait tuer, elles seraient déjà six pieds sous terre.&nbsp;» Casper : Excusez-la de ce comportement, mon amie a tendance à s’emporter un peu trop vite. Margot : Oui, c’est la même chose avec celle-ci. Ne le prenez pas trop mal… Hannah (dans sa barbe)&nbsp;: «&nbsp;Quelle imbécile cette bonne femme ! Nous venons d’obtenir le droit d’avortement et il y a encore des personnes qui pensent que la femme doit rester soumise à l’homme…&nbsp;» Nolwenn : «&nbsp;C’est pourtant ce qu’elle devrait faire !&nbsp;» Casper : Si vous voulez débattre sur ce sujet, faites le en personnes civilisées.&nbsp;» Nolwenn : «&nbsp;Je ne comprends pas que les femmes avortent alors qu’elles ont cherché à avoir une relation avec un homme. C’est absurde, c’est honteux pour la société ! Si tout le monde agissait comme cela, il n’y aurait pas de nouvelle génération.&nbsp;» Barmaid : «&nbsp;Si une femme n’est pas prête à avoir un enfant c’est tout à fait normal, si elle ne ressent pas le besoin d’en avoir, elle a donc le droit d'avorter. De plus, une femme ne peut pas être sure de pouvoir l’assumer financièrement, surtout si elle est jeune, en plein dans les études; et le père n’est pas obligé de l’assumer et peut partir contrairement à la mère !&nbsp;» L’homme : «&nbsp;Elle m’a quitté, elle est partie… toute façon les femmes toutes les mêmes, savent que râler !&nbsp;»

Elle s’assoit à une table en travaillant ses partiels&nbsp;de maths et ne dit rien à l’homme qui s’approche d’elle, de peur de se faire frapper.

Antoine : T’es au courant qu’une femme ne doit pas être dans un bar, mais plutôt chez elle avec ses gosses, à la cuisine. Jean -Jacques n’a rien dit parce que t’es plutôt pas mal.

Elle l’ignore et part aux toilettes.&nbsp;

Le barman : Je te parie 50 euros que je la mets dans mon lit ce soir. Antoine : Ok moi aussi, je te parie que je la mets dans mon lit ce soir, et avant toi. Karim : Et bah moi, je te parie que ni l’un, ni l’autre, ne l’aurez ce soir, pour info au cas où vous l’auriez oublié, elle en a du caractère la petite. &nbsp; Antoine et Le barman : Ok pari tenu. La femme : un autre verre, s’il vous plait… Antoine : Si tu couches avec moi je te paie ce verre là.

Deux filles se&nbsp;promènent&nbsp;dans la rue&nbsp;lorsque, trois garçons les&nbsp;interpellent, puis le garçon 3 s’approche de la fille.

Garçon 3&nbsp;:&nbsp;&nbsp;Hé ma belle&nbsp;! Viens&nbsp;par-là,&nbsp;ne sois pas timide. Garçon 1&nbsp;:&nbsp;&nbsp;Viens on va parler, ne t’inquiète pas nous sommes gentils.

Les filles continuent de marcher, lorsque le garçon&nbsp;2&nbsp;se met devant elles et leur dit.

Garçon 2&nbsp;:&nbsp;OH, attendez-nous belles comme vous êtes. Fille 1&nbsp;: (soupire) Non mais c’est bon là, laissez nous tranquilles un peu&nbsp;! Fille 2&nbsp;:&nbsp;Vous n’avez vraiment que ça à faire de vos journées de draguer des filles&nbsp;? Franchement, vous faites pitié. Garçon 3&nbsp;:&nbsp;(dit à la fille 1)&nbsp;:&nbsp;Hé toi là&nbsp;! t’as un beau corps viens on fait connaissance.&nbsp;

Femme&nbsp;:&nbsp;Bonjour, Dirigeante&nbsp;:&nbsp;Bonjour,&nbsp; Dirigeante&nbsp;:&nbsp;Pouvez-vous me donner vos qualités, vos études, vos expériences&nbsp;? Femme&nbsp;:&nbsp;Je travaille dans les voitures dont la mécanique, j’ai un niveau de bac +3, j’ ai déjà changé des moteurs et même essayé de construire une voiture. Dirigeante&nbsp;:&nbsp;Merci&nbsp;! Quelles sont vos prétentions salariales&nbsp;? Femme&nbsp;:&nbsp;Entre&nbsp;5&nbsp;000 à&nbsp;7&nbsp;000 euros.&nbsp; Dirigeante&nbsp;:&nbsp;Et si je vous proposais une affaire&nbsp;professionnelle&nbsp;pendant environ un mois&nbsp;à 10 000 euros est-ce-que vous désireriez vous proposer&nbsp;? Femme&nbsp;:&nbsp;Oui avec plaisir mais juste une chose : pas d’arnaque&nbsp;! Dirigeante: pas du tout sinon je ne vous aurais pas proposé cette occasion&nbsp;! Femme: D'accord, je vous remercie de cette affaire professionnelle&nbsp;! Dirigeante&nbsp;:&nbsp;De rien, à bientôt&nbsp;! Femme&nbsp;:&nbsp;A bientôt&nbsp;!

Deux candidats, un homme, une femme se présentent pour un poste dans une entreprise dirigée par une femme.

L’homme entre pour passer son entretien.&nbsp;

Dirigeante&nbsp;:&nbsp;Bonjour,&nbsp; Homme&nbsp;:&nbsp;Bonjour, Dirigeante&nbsp;:&nbsp;Pouvez-vous me donner vos qualités, vos études, vos expériences&nbsp;? Homme&nbsp;:&nbsp;Je travaille dans les voitures dont la mécanique, j’ai un niveau de bac +3, j’ ai déjà changé des moteurs, même essayé de construire une voiture. Dirigeante&nbsp;:&nbsp;Merci&nbsp;! Quelles sont vos prétentions salariales&nbsp;? Homme&nbsp;:&nbsp;Entre&nbsp;25 000 à 30 000 euros. Dirigeante&nbsp;:&nbsp;D’accord, je vous propose 35 000 euros si vous êtes OK et si vous faites l’affaire.&nbsp; Homme&nbsp;:&nbsp;Oui, j’aime beaucoup ce que vous proposez, je ferai le nécessaire.&nbsp; Dirigeante&nbsp;:&nbsp;Je vous remercie. A bientôt&nbsp;! Homme&nbsp;:&nbsp;A bientôt&nbsp;!

Karim: Peut être à moi poulette, je le veux bien. Le barman : Elle en a du caractère la petite ! Karim : En plus, elle est blindée. Lafemme : Bon mon verre , il arrive&nbsp;? Le barman : Avec des glaçons&nbsp;? La femme : Vous avez déjà vu un verre de bière avec des glaçons&nbsp;? Antoine : Oh, elle va se calmer la poulette. La femme : Vous n’acceptez pas les remarques d’une femme sur le métier qu’un homme pratique à ce que je vois. Karim : Une femme n’a pas à dire à un homme ce qu’il doit faire. La femme : Mais je ne vous dis pas ce que vous devez faire, je vous conseille .... Antoine :&nbsp;(coupa la femme en disant sur un ton plus ferme)&nbsp;Et bah justement, ferme la cocotte.

Nolwenn et Margot arrivent dans le bar s’assoient.

Casper et Hannah entendent l’échange et se lèvent pour exprimer leur désaccord.

Nolwenn (fort)&nbsp;: «&nbsp;Ah les femmes en ce moment ! Elle se croient tout permis ! Non, mais regarde moi ça ! Une femme barman ! Comment peut-on croire que notre genre puisse trouver sa place autre part que dans la maison !&nbsp;» Margot (calmement)&nbsp;: «&nbsp;Voyons Nolwenn, ne t’emporte pas ! Regarde, le monde change, peut-être un jour, nous pourrons être sur un pied d’égalité avec les hommes.&nbsp;» Nolwenn (fort)&nbsp;: «&nbsp;Mais pourquoi ? Pourquoi devrions-nous avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs qu’eux ? Nous avons notre place. Et elle se trouve dans la maison à nettoyer, à cuisiner, à s’occuper des enfants. Pas à travailler comme cette stupide dame qui s’efforce d’aller à l’encontre de nos principes !&nbsp;»

Hannah (fort): «&nbsp;Excusez-moi madame mais qu’est-ce qui vous dérange dans le fait qu’une femme travaille ? Qu’elle soit indépendante ?&nbsp;» Nolwenn : «&nbsp;C’est très simple ! Si simple que je peux vous le résumer en une phrase : la femme n’a pas de place dans le monde du travail ! Et puis, de quoi vous mêlez vous ?!&nbsp;» Narrateur : «&nbsp;Ehh oui, c’est ici que le situation a commencé à dégénérer. Il a fallu que j’intervienne car je ne voulais pas de blessé.&nbsp;»&nbsp; Barmaid : «&nbsp;Stop ! C’est un bar ici pas un ring ! Si vous n’arrêtez pas tout de suite, c’est tout le monde dehors !&nbsp;»

Charlotte, l’assistante de la professeure et Marine, la professeure dans la salle de classe.

Un homme arrive devant la salle et toque à la porte interrompant la discussion.

Charlotte&nbsp;: (s’adressant à la professeure) Sinon, Marine; c’est aujourd’hui que la remplaçante arrive&nbsp;? Marine : Oui, j’espère que ça ne va pas être trop compliqué pour elle, étant donné que c’est son premier travail, s’occuper de petits maternels ce n’est pas une chose simple. Charlotte&nbsp;: Tu sais à quelle heure elle arrive pour le debrief ? Marine&nbsp;: Elle ne devrait pas tarder, je compte sur toi pour l’aider si elle a des difficultés. Charlotte: Ne t’en fais pas tout va bien se passer. Marine : Merci Charlotte. L’homme : Bonjour, je m’appelle Maxime, je cherche la salle des petites sections, c’est ici&nbsp;? Marine&nbsp;: Oui, c’est ici, pourquoi&nbsp;? Maxime&nbsp;: Je suis le remplaçant pour la semaine. Marine&nbsp;: Il doit y avoir une erreur, c’est impossible&nbsp;! Maxime&nbsp;: Ah bon, il y a quelque chose qui ne va pas ? Marine : Vous ne voyez pas, vous êtes un homme, vous ne savez pas vous occuper des enfants alors comment se fait-il que vous soyez mon remplaçant ? Maxime&nbsp;: Vous savez madame, tous les hommes ne sont pas comme ça, je pense que la seule erreur ici c’est votre mentalité, il s’agirait de la faire évoluer. Ecoutez, je ne suis pas là pour créer des problèmes, on m’a contacté et j’ai accepté ensuite. Si vous ne voulez pas de moi alors adressez-vous à la directrice.

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