Sauvons la prof 1

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Épisode 2 : Le cabaret de Montmartre &nbsp; L’enquête était menée par l’inspectrice Núria Folch et le sergent Josep Cardona, tous les deux de la section criminelle de Ponent des Mossos d’Esquadra. Núria et Cristina se connaissent depuis qu’elles sont petites, elles sont même allées à l’université ensemble. Núria était très affectée par la disparition de son amie; d’emblée elle a décidé d’utiliser les ressources possibles pour résoudre rapidement la disparition de Cristina. Par contre, Cardona est un homme froid et rationnel. Très habile en l’informatique, il a ouvert et examiné chaque fichier sur l’ordinateur de Cristina. Pour Cardona, décoder le mot de passe a été facile comme manger un macaron. Il a reussí à décrypter les données du dispositif qui a piraté le portable de l'élève. Le serveur signalait une adresse avec une IP (le code d'identification informatique) français. Cardona a suivi la trace de cette IP. Selon sa recherche, le mail avait été envoyé depuis le quartier de Montmartre, à Paris. Cardona s’est rendu compte que&nbsp;l’image du fond d’écran sur l’ordinateur de Cristina était un ancien cabaret.&nbsp;

Épisode 1 : La disparition de Cristina. Épisode 2 : Le cabaret de Montmartre. Épisode 3 : De Montmartre à Poitiers. Épisode 4 : Le cimetière de Poitiers. Épisode 5: Rumba et l’écharpe.

Dans l’ordinateur de Cristina on a trouvé un e-mail daté le 7 janvier. Ses élèves lui demandaient un rendez-vous pour lui poser des questions sur l'épreuve de la semaine suivante. Elle a trouvé ce message bizarre parce que c'était encore les vacances. Ses élèves, qui savaient qu’elle adore les croissants français authentiques, lui ont proposé de se rencontrer dans la meilleure pâtisserie de Lleida: Monrabà, célèbre pour élaborer la meilleure viennoiserie de la ville. Elle a répondu et elle a accepté le rendez-vous. La police s’est rapidement engagée dans deux scénarios d’enquête. Le premier&nbsp;qui ne les convainquait pas trop,&nbsp;que leur élèves étaient&nbsp;responsables de la disparition. L’autre, comme d’habitude, a concentré son attention sur une autre voie. Ils se sont intéressés à l’entourage de Cristina le plus proche: famille, amis et collègues.

Épisode 1 : La disparition de Cristina Cristina Torrent, professeur de français à l’EOI de Lleida, est une personne méthodique; normalement à chaque fois qu’elle sortait de chez elle pour une affaire inhabituelle, elle en parlait à sa famille et leur&nbsp;tenait au courant de l’heure à laquelle elle devait rentrer. Le 8 janvier, elle a dit à sa famille qu’elle sortait un moment, qu’elle devait rencontrer des gens. Elle n’a pas dit où elle s’adressait ni qui elle allait rencontrer. L’affaire a duré des heures et Cristina n’est pas rentrée chez elle. Son téléphone était éteint et on n’avait plus de nouvelles d’elle. La famille de Cristina, alarmée pour son comportement inhabituel, s’est présentée au poste de police et a déposé une plainte pour sa disparition. La police a essayé de calmer la famille, mais la police a immédiatement ouvert une enquête et a commencé à fouiller son ordinateur.

Après la Seconde Guerre mondiale, l’oncle Carlos et sa famille sont retournés en France et se sont installés à Poitiers, où ils résident depuis. Núria, pensant qu’elle aurait pu les contacter, a pu téléphoner à la famille de Cristina qui l’a informé qu’ils ne savaient rien d’elle. Les trois policiers se sont rapidement rendus à Poitiers pour poursuivre l’enquête. Dès qu’ils sont arrivées en ville, ils ont contacté la police locale, qui les a informés qu’elle a été vue par les caméras de surveillance. Cristina et un homme d’apparence très étrange qui était manchot, ont été vus près d’une célèbre fabrique de parapluies François Frères, fondée en 1882. Les indices correspondaient&nbsp;à la photo de Mme Margot. Núria et ses collègues se sont rapidement rendus à la fabrique, ils ont demandé à parler au propriétaire qui les a informés de l’étrange requête que Cristina et son compagnon lui ont faite...

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L’enquête de la police a rapidement éliminé les élèves. Les enquêteurs ont prouvé que quelqu’un avait piraté son compte mail. La police supposait que Cristina n’a pas rencontré ses élèves. Elle n’est pas arrivée à la pâtisserie Monraba, simplement parce que le rendez-vous était faux. Quelqu’un s’est fait passer pour un de ses élèves et a utilisé l’excuse de l’examen pour la faire sortir de la maison et la faire disparaître.

D’autre part, les collegues de Núria et Cardona qui étaient en train de suivre le téléphone de&nbsp;Cristina leur ont dit qu’il était allumé. Le traçage du téléphone a confirmé une donnée: le signal se situait dans la zone de Montmartre. Bien qu’il s’agisse d’un très grand quartier, la technologie leur a permis de situer avec beaucoup plus de précision la localisation du téléphone… Le signal venait d’un immeuble où il y a longtemps il y avait un cabaret. Alors que Nuria a informé la famille de Cristina sur des nouvelles pistes, Cardona a contacté l'INTERPOL Française car tous les deux savaient qu'ils ne pourraient pas travailler sur le territoire français sans l'aide d'un inspecteur local. Même si la famille de Cristina savait ce que la France représentait pour elle, ils ne pouvaient pas aider dans l'enquête jusqu'à ce que les indices soient plus solides. Ainsi, Nuria et Cardona sont allées à Paris. À sa grande surprise, ils ont eu l'aide d'un vieil ami de Cristina: Jean-Pierre, l'inspecteur local et qui avant était détective privé. Jean-Pierre avait été un élève de Cristina quand il était en Catalogne pour suivre un cours de criminologie à Barcelone.

Épisode 4 : Le cimetière de Poitiers L’étrange requête de Cristina et son mystérieux compagnon n’a pas plu à Monsieur Frère.&nbsp;Plus tard la police a découvert que l’accompagnant de Cristina était en fait un détective privé qui travaillait pour une multinationale et que son travail consistait à découvrir une utilisation frauduleuse des brevets industriels. Martin Schulz, le compagnon de Cristina, cherchait des preuves pour pouvoir dénoncer le fabricant de parapluies, François Frère. La mission était secrète; Cristina avait été engagée comme interprète, c’est pourquoi personne ne connaissait la mise en scène de la disparition de la prof, même sa famille l’ignorait. Le lendemain le propriétaire de la fabrique a découvert le cadavre de l’accompagnant de Cristina. Immédiatement, il a téléphoné à la police qui très vite est allé sur les lieux les policiers ont vu sur le coup qui était la personne morte: c’était l’étrange personnage, à qui manquait un bras, qu’ils ont vu grâce aux caméras de surveillance.&nbsp;

La famille de Cristina est arrivée à Poitiers à l’aube. Il avait plu et après la pluie apparut un arc-en-ciel à Poitiers. Après le petit déjeuner, ils sont allés au poste de police, oú les gendarmes les attendaient. Tout était prêt pour chercher Cristina. Les gendarmes avaient beaucoup de chiens spécialisés&nbsp;des personnes disparues. Il fallait avoir un vêtement avec l’odeur de Cristina et les chiens pouvaient commencer la recherche. Heureusement, ils avaient l’écharpe trouvée au cimetière. La famille a suggéré à la police que ce serait une bonne idée que Rumba, son chien, participe à la recherche. Ils étaient certains qu’il serait capable de suivre la piste de Cristina de la même façon ou mieux que les chiens policiers. La police de Poitiers a accepté la suggestion et a rapidement organisé le ratissage de la piste de Cristina. La recherche a été un succès total, les chiens avec Rumba à l’avant ont rapidement été en mesure de suivre sa trace. Les animaux ont conduit les policiers aux alentours d’une ancienne nécropole mérovingienne à Civaux, tout près de Poitiers.

Quand le moment est venu Jean-Pierre, Nuria et Cardona étaient hors du « Lapin Agile », Mme Margot avec toute la discrétion leur a laissé une enveloppe et&nbsp;leur a dit qu'ils y trouveraient ce dont ils avaient besoin et elle est partie Sans plus attendre, ils ont ouvert l'enveloppe, à l'intérieur il y avait des photos de Cristina près d'un bâtiment où on pouvait distinguer les mots "FABRIQUE DE PARAPLUIES". Jean-Pierre a reconnu l’endroit, il y était allé plusieurs fois durant son enfance, c’était une fabrique de parapluies à Poitiers. Núria Folch, qui a tenu la famille de Cristina informée, leur a expliqué les derniers événements . La famille de Cristina a informé Núria qu’à Poitiers il y avait&nbsp;des parents qui ne savaient rien d’eux depuis longtemps. Ils lui ont résumé l’histoire: L’oncle Carles (frère du grand-père de Cristina) était un personnage important de la politique en Catalogne. En 1938, avant la fin de la guerre civile espagnole, il a émigré en Algérie où il s’est marié. Plus tard, il a déménagé à Poitiers avec sa famille, sa femme était de là-bas. Mais la présence de soldats allemands les a forcés à émigrer à nouveau, cette fois ils sont allés au Chili.

Quand ils sont arrivés au commissariat, la première chose qu’ils ont faite a été de montrer le message à d’autres collègues et de demander si quelqu’un savait ce que le mot signifiait. L’un des policiers les plus anciens a suggéré : “manger le pissenlit par la racine”, un autre a suggéré que le message pourrait être lié à un endroit. Enfin quelqu’un a estimé que l’endroit pourrait être le cimetière. Jean Pierre, Núria et Cardona ont de nouveau interrogé Monsieur Frère , celui-ci&nbsp;&nbsp;avoir tué Martin et que Cristina se trouvait dans le cimetière de Poitiers mais ce serait probablement déjà trop tard… Alors que les policiers se dirigeaient vers le cimetière, leurs collègues de Poitiers ont rapporté que la famille Frère avait un grand panthéon privé, ils se sont dirigés rapidement vers cet endroit. Quand ils sont arrivés, ils ont trouvé la porte fermée, ils ont réussi à casser la serrure et à entrer. Mais Cristina n’était pas là. Ils ont encore perdu la trace de Cristina, mais ils ont trouvé un objet qui leur a redonné espoir de la retrouver…

Une fois là-bas, dans l’une des tombes,ils ont retrouvé Cristina inconsciente. Quelqu’un l’avait laissée à l’intérieur et l’avait aussi recouverte d’un gros caillou. En fait, Cristina dormait, on lui avait peut-être donné un médicament pour l’endormir. Mais quand ils ont réussi à la réveiller, elle l’a fait bizarrement, elle était hypnotisée et ne répondait pas aux questions de la police. Soudain Rumba s’est jetée sur Cristina, et juste à ce moment-là, elle est sortie de l’état d’hypnose. &nbsp; Plus tard, quand Cristina a expliqué tout ce qui s’était passé, on a appris que pendant toute la période où elle avait disparu, elle avait été hypnotisée et elle avait été utilisée par une organisation mafieuse. Mais Cristina ne se souvenait de rien, et elle était contente de retrouver sa famille et sa chienne Rumba. &nbsp; Ah, au fait. Elle était surtout très heureuse de retrouver ses élèves !

Pendant ce temps-là, Jean-Pierre a découvert de nouvelles pistes: le nom du cabaret d’où venait le signal du téléphone est “Le Lapin Agile” et pour sa surprise il a découvert que le cabaret était géré par une vieille connaissance de la police française. Le propriétaire du cabaret&nbsp;était &nbsp;un délinquant. Elle a été trois ans en prison pour contrefaçon de devises . Sans perdre un instant, les trois policiers se sont dirigés vers le cabaret.

D'abord, ils ont fait quelques épreuves pour identifier le cadavre, et ils ont aussí apprécié la position du corps. Martin Schulz a été tué avec un coup de feu au coeur. Alors ils ont eu un entretien avec Monsieur Frère, qui était très agité. Monsieur Frère leur a donné un morceau de papier avec quelques dessins. Il a dit que ce morceau était dans la main de Schulz. Mais, qu’est-que ça veut dire? Le message contenait trois images, c’était un hiéroglyphe étrange. Personne ne savait pas ce que cela signifiait, mais l’un des policiers de Poitiers a finalement suggéré un mot : PISSENLIT!!! Aucun des policiers n’était capable de lier le message à la disparition de Cristina. Les policiers ont interrogé Monsieur Frère, sa déclaration était incohérente : il a d’abord assuré ne pas le connaître, puis a admis qu’il l’avait vu le jour précédent mais qu’il ne le connaissait pas du tout, … Jean-Pierre a finalement décidé de l’arrêter et de l’amener au commissariat.

Jean Pierre a décidé d’être plus osé. Il a avertí Mme Margot. Il lui a dit qu’il savait comment fermer son cabaret en moins de 5 minutes. Ses amis de l’inspection de santé publique pouvaient être désolés de la condition des toilettes… Mme Margot avait l’air névrosé et a dit qu’elle avait besoin de plus de temps pour en savoir plus sur oú était Cristina. Peut être qu’un ami qui connaissait très bien le monde souterrain pourrait lui donner plus d’information. Mme Margot croyait que le partenaire de Cristina cette soirée-là était un personnage bien connu dans les entourages bohèmes de Paris, mais elle ne savait pas comment il s’appelait. Les hypothèses de Mme Margot n'étaient pas entièrement fausses, la personne qu’elle a vu avec Cristina n’était pas seulement connue à Paris mais dans presque toute la France. Comme Mme Margot a promis, elle a obtenu l’information nécessaire pour sauver son établissement. Elle a contacté Jean-Pierre, ils sont allés se retrouver à l'extérieur du local à 20 heures.

EOI Lleida Français - A2 2019-20

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Épisode 5: Rumba et l’écharpe. Dans le panthéon de la famille Frère les policiers ont&nbsp;trouvé une écharpe. Dans les images des caméras on pouvait voir Cristina qui&nbsp;le portait. Núria n’a cessé d’informer la famille de Cristina et elle leur a communiqué les dernières nouvelles de sa disparition. Après la découverte de son écharpe, elle leur a dit qu’ils espéraient la trouver. Elle leur a aussi demandé de venir à Poitiers dès que possible. Ils étaient tous convaincus qu’elle était détenue dans un bâtiment abandonné aux alentours de Poitiers. La famille de Cristina était heureuse de savoir qu’ils se réuniraient enfin . Après la longue attente, ils étaient en route vers&nbsp;Poitiers. L’émotion était si grande qu'ils ont même emmené Rumba, le chien de la famille parce qu’elle était&nbsp;une partie essentielle dans la vie de Cristina. Ils&nbsp;ont pensé que les deux seraient joyeuses de se rencontrer. Néanmoins, le voyage n’a pas été calme. Pour pouvoir être là dès que possible ils ont décidé de voyager pendant la nuit mais ils étaient pleins des nerfs et&nbsp;ne pouvaient pas dormir.

Épisode 3 : De Montmartre à Poitiers Núria, Cardona et Jean-Pierre se sont rendus rapidement au cabaret Le Lapin Agile; le trafic à Paris était chaotique et suivant la recommandation de Jean-Pierre ils ont pris le métro, ligne 12, et sont descendus à la gare d’Abesses, dans le quartier de Montmartre. Après quelques minutes à pied, ils sont arrivés au cabaret, situé au 22 Rue des Saules, à l’angle de Saint-Vincent. Dès qu’ils sont entrés ils ont vu la propriétaire Mme Margot Gérard, qui s’est avérée être la petite-fille de Fréderic Gérard, un des plus célèbres directeurs du cabaret. Les policiers lui ont montré une photo de Cristina, lui ont dit que son téléphone marchait depuis cet endroit et ils lui ont demandé ce qu’elle savait de Cristina. Au début, Mme Margot n’a pas collaboré avec eux, mais quand Jean-Pierre l’a menacée d’utiliser les informations qu’il avait sur ses affaires bizarres, elle leur a dit ce qu’elle savait. Elle leur a informé que Cristina a participé à l’une des représentations et qu’elle parlait un français parfait ; Margot leur a expliqué aussi une curiosité : elle a reconnu dans son français l’accent typique des catalans qui passent par le cabaret.

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