Numook 2nde5

Parchment

où nous avons été éblouis par une rangée de soldats au service de l’Empereur lui-même&nbsp;! Nous les avons admirés et voilà où nous en sommes maintenant. Je me dois aujourd’hui, au moment où vous lisez la lettre, de vous dire adieu. Je vous présente mes plus plates excuses, adieu … Romelus

A Constantinople, le 24 mai 1186 Bonjour Maximus, J’espère que tu vas bien. Ce que je vais te dire dans cette lettre n’est pas très joyeux, c’est à propos de Mercurius. Ce fumier nous a trahis. Après tout ce qu’on a vécu ensemble&nbsp;! Quand il a eu des problèmes, c’est grâce à nous que tout s’est réglé. C’est nous qui l’avons aidé tout au long de sa vie. Alors comment a-t-il pu nous faire un tel affront à nous ses meilleurs amis ? Désormais, il ne représente plus rien pour moi, il m’a déçu. Comment a-t-il pu nous abandonner pour des biens, cela veut dire que notre amitié n’avait aucune valeur sentimentale à ses yeux&nbsp;? Il a passé un marché avec l’empereur, qui exige qu’il arrête de nous parler et de nous voir car d’après l’empereur nous sommes des

Ma grossesse est particulièrement difficile. Déjà en tant que veuve, mais aussi parce que je ressens des douleurs très intenses en bas du ventre. Cela m’inquiète beaucoup… J’ai une faveur à te demander&nbsp;: étant donné que tu as très bonne réputation en tant accoucheuse, j’aimerais que tu me fasses accoucher. J’espère de tout cœur que tu accepteras cette faveur et que tout va bien se passer… je suis très anxieuse… En espérant que tu lises ma lettre. A bientôt, Artemisia&nbsp;

Constantinople , 4 mai 1166 Ma chère Amie Artemisia , Depuis très longtemps nous ne nous sommes vues ni écrit… je vais bien merci&nbsp;! J’espère que tu vas bien aussi&nbsp;! oh&nbsp;! je me souviendrai toujours de nos beaux souvenirs… ça me manque tellement&nbsp;!!! Tu m’as annoncé une très bonne nouvelle et une très mauvaise nouvelle… Félicitations, tu es enceinte&nbsp;! Je serai là pour toi jusqu’au bout de ta grossesse. Ne t’en fais pas pour l’accouchement, je t’accoucherai sans aucun problème. Puis, pour ton mari… Le pauvre… qu’il repose en paix… C’est très dur, je sais mais il ne faut surtout pas que tu baisses les bras.

Le 10 août 1192 Dans la campagne de Marseille &nbsp; Cher Kenan, &nbsp; Pour donner suite à votre demande, mon mari et moi, ne voyons aucun inconvénient à ce que notre fille vous épouse, en espérant vous revoir avant pour confirmer tout cela et avoir l’accord de votre père car nous ne sommes pas sûrs que votre père vous laisse épouser une simple paysanne... A bientôt, en attendant votre retour. Suzanne et Henri Dublé

Le 10 août 1192&nbsp;: Cher journal, je viens d’avoir une discussion avec ma femme, c’est décidé je vais engager un tueur, pour tuer le sultan pour que ma fille puisse épouser son fils. Peu importe ce que cela va me coûter. Avec l’argent que Kenan aura de son héritage, je pourrai m’en servir pour le/la payer. J’enverrai une lettre demain pour que cela soit fait et réglé au plus vite.

Le 10 août 1192&nbsp;: Cher journal, Aujourd’hui j’ai entendu mes parents parler de tuer un Sultan. Je n’ai pas tout entendu mais ils souhaiteraient payer quelqu’un pour le tuer. Je ne sais pas ce qui se passe dans cette maison mais tout ça est flou.

A Marseille, le 13 juillet 1183 Très chère Aliénora, Je me porte très bien, je suis ravi de voir que votre situation s’est arrangée et que vous retournez bientôt dans votre ville adorée. Je n’ai jamais douté un seul instant que ce jour arriverait. Et cela est bien réel très chère puisque je réponds actuellement à cette lettre pleine de bonnes nouvelles. J’ai également remercié dame Noora dans un de nos échanges pour cette générosité dont elle a fait preuve à votre égard. Nous avons de la chance de l’avoir comme amie. Je suis content de voir que votre séjour au Caire a été aussi bénéfique et que vous ayez pu découvrir de nouvelles choses et une culture différente de celle de Constantinople. Les meilleurs souvenirs à garder sont les bonnes rencontres que l’on fait, le reste n’a aucune importance. Je suis certain que j’apprécierais également moi aussi de

visiter le pays de notre chère amie avec beaucoup plus d’attention.&nbsp; Mais tout cela n’est-ce pas pour me rendre envieux chère amie ? Je ne cèderai pas du moins pas dans l’immédiat. A votre place, je serai aussi stressé et impatient. Et pour toutes ces questions qui vous trottent à l’esprit, je vous dirai&nbsp;: chaque chose en son temps. Profitez d’abord de la joie de retrouver votre ville qui vous a tant manqué durant cette année d’absence. Vous vous soucierez du reste une fois le moment venu. &nbsp; Votre cher vicomte de Marseille, Edmond Lebref

Le 29 juin 1192&nbsp;: 13h00&nbsp;: Il est temps pour moi de me préparer pour aller au marché. Je suis vêtue d’une longue robe jaune pâle assortie de ruban satiné pour accentuer ma taille. Pour aller avec, je porte les souliers que maman m’a acheté lors de sa balade de la semaine dernière. Je suis si excitée de rejoindre le centre de Marseille&nbsp;! Je ne suis allée là-bas qu’une seule fois, mais la première fois que j’y suis allée, j’ai ressenti des sensations que je n’avais jamais ressenti auparavant, des odeurs par milliers, des gens tous si heureux les uns que les autres. Bref, le centre est assez loin, je dois bientôt partir. A bientôt

ville. Marseille est une ville splendide et sa culture est divine. Mais une chose m’a marqué, une jeune paysanne, elle est magnifique, c’est une jeune femme au visage d’ange et au regard délicat. Je frisonne rien que de me rappeler de ce moment hors du temps quand nous nous sommes croisés.

Le 29 juin 1192&nbsp;: 16h30&nbsp;: Nous venons de rentrer de la foire avec le Seigneur, après le repas il m’a proposé d’aller nous balader pour que je découvre un peu la

Le 30 juin 1192&nbsp;: 18h00&nbsp;: Cher journal, Depuis un moment, je ne me sens pas très bien, en plus de ça je me sens délaissée par mon mari qui est trop occupé à travailler à la ferme. Par ailleurs, je suis très affaiblie, je ressens une tension en moi. J’ai des maux de tête à longueur de journée sans savoir la cause et cela me rends particulièrement triste et impuissante, impuissante par peur de délaisser mes enfants, de ne pas pouvoir parfaitement m’en occuper et de devoir laisser cette tâche à mon mari à cause de mon état de santé actuel. J’ai cette peur constante que mon mari soit débordé etne puisse pas gérer tout cela. C’est tout pour moi cher journal, je te laisse, à bientôt.

Vous êtes une personne forte d’esprit tout comme moi, mais qu’auriez-vous fait à ma place ? J’ai besoin de vos conseils. Votre amie, Aliénora

A Constantinople, le 9 avril 1182, Ma chère Noora, Au moment où je vous écris cette lettre, vous n’avez surement pas pu lire la première à cause du temps de voyage du courrier. Je souhaite vous informer d’une chose importante, en tant qu’amie. J’ai pris la fuite avec ma famille, car la situation s’est aggravée. Vous n’imaginez pas à quel point cela m’attriste de partir de cette ville que je chéris tant. Je suis actuellement avec ma caravane. Le voyage est épuisant, nous avons emporté le strict nécessaire, car le temps pressait et cela ne nous aurait pas aider pour voyager. J’essaye de me changer les idées comme je peux avec mon petit frère: nous jouons à un jeu qu’il apprécie beaucoup. Je suis sûr qu’il se fera une joie de vous l’expliquer. Je sais que me rendre chez vous de la sorte n’est pas correct, car votre

Ma chère amie, il ne faut pas t’inquiéter, je serai là jusqu’au bout. Cela est normal que tu ne te sentes pas bien car l’accouchement s’approche.&nbsp;Pour que tu puisses être à l’aise et avoir moins mal, il faut marcher, bien te nourrir surtout te reposer&nbsp;! Il faudra que tu te changes les idées&nbsp;: essaye de penser à autre chose.&nbsp;Comme tu as des douleurs, je vais te donner des médicaments que j’ai faits moi-même avec des fleurs de lavande, puis aussi une crème pour le ventre. Je te donne rendez – vous samedi matin, pour que je t’apporte tout cela chez toi. Ma chère Amie Artemisia, on se retrouve très bientôt, bon courage ! Ucram Suran&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Constantinople, 20 juin 1166 &nbsp; Ma chère, Je t’écris ces quelques mots en espérant premièrement que tu te souviennes de moi. Je suis ton amie d’enfance Nebsen&nbsp;: on faisait les cours de broderie ensemble plus jeune, avec madame Coucelle. Tu t’en souviens&nbsp;? Elle était toujours sévère et on se retrouvait punies à chaque fois, que c’était drôle&nbsp;! On se racontait toujours nos petits ragots. Et le jour, où tu as déménagé m’a brisé le cœur. Je m’en rappelle comme si c’était hier&nbsp;: notre au-revoir nous a fait fondre en larmes… Et j’ai appris que tu étais rentrée en ville ces dernier temps, comme je suis heureuse&nbsp;! Cela me comble de bonheur&nbsp;! D’autant plus que je cherche quelqu’un qui puisse m’aider à accomplir une quête.&nbsp;

A Constantinople, le 19 septembre 1187 Chère Duchesse Céleste de Marseille, Je vous remercie, et je suis touchée par cette invitation. Je me ferais un plaisir de me rendre à votre bal pour fêter cette fin de guerre. Aliénora Ange

Invitation au bal &nbsp; Edmond Lebref, fille du duc de Constantinople, nous serions honorés de votre présence au bal pour fêter le retour de nos valeureux soldats dans cette guerre contre Saladin. Ce bal aura lieu le samedi 1er octobre 1187 à cinq heures du soir au château du Duc de Marseille. Espérant que vous répondrez à notre invitation, recevez Edmond Le Bref, nos respectueuses salutations.

5 octobre 1187 Bon, mes soupçons sont confirmés: je suis sûre que c'est le père de Céleste qui l’a enlevée. Luc est allé à sa recherche avec le peintre Seïf Al-Boukhari. J'espère qu'ils vont la retrouver au plus vite et qu'il ne lui est rien arrivé. Luc m’a indiqué l’auberge qu’ils ont prise, cela m’inquiète car j’approche du terme… 8 octobre 1187 Toujours pas de nouvelle ni de Luc ni de Céleste&nbsp;… 11 octobre 1187 Luc m’a envoyé une lettre, il dit qu’il a retrouvé Céleste. Son père l’avait enlevée afin qu’elle et le peintre ne se marient pas. Quand Luc a voulu récupérer Céleste, il a fait peur au duc qui mourut d’une crise cardiaque sur place. Suite à cela, ils sont rentrés au château et Céleste a pu retrouver son bien aimé.

Marseille, le 4 Novembre 1187 Cher Luc, Je vous envoie cette lettre car je sais que vous n'êtes pas encore rentré de votre mission. Si je vous envoie cette lettre c'est pour vous dire que j'ai accouché. C’est un garçon&nbsp;! Le bébé va très bien, tout s'est bien passé. Il faut juste que je lui mette beaucoup de couvertures pour qu’il n’attrape pas froid car il est né en avance. Cependant, la guérisseuse m'a dit que ce n'était pas grave, qu'il était en bonne santé et qu'il prenait du poids très vite. J'ai hâte que vous rentriez, mon amour, pour que vous puissiez voir notre enfant, ce merveilleux petit enfant. Il est tellement magnifique&nbsp;! Comme nous le voulions, c'est un petit garçon. Il s'appelle donc Hugues, il est né le 17 novembre. Il vous ressemble tellement&nbsp;! Il a des petits yeux marrons, une bonne petite poignée de cheveux et des petites mains, des

J’ai enfin trouvé une personne pour assouvir mon désir, j’éprouve une telle joie indescriptible&nbsp;! Sous peu, je serai bientôt débarrassé…

A Marseille, le 24 septembre 1180 Je vous recontacte par rapport à votre demande. Comme je vous l’ai expliqué oralement, je pense intéressant que vous régliez cette affaire avec une autre personne. Vous trouverez ci-joint les éléments vous permettant de l’identifier: Augustin Maurs 47 ans Célibataire et pas d’enfant Architecte J’espère que cette rencontre ne sera pas décevante, vous avez votre argent en enjeu. Soyez prudente… Charles Darwin

A Constantinople, le&nbsp;7 avril 1190 Bonjour mes chers amis Romelus et Maximus, Je suis très inquiet car d’après une rumeur, les gardes s’apprêtent à fouiller dans ma taverne. J’ai besoin de votre aide, c’est très urgent, je dois cacher les armes. Sinon ils fermeront ma taverne, et m’enverront en en prison. Je vous donnerai en contrepartie beaucoup de choses qui pourraient vous servir. Répondez-moi le plus vite possible, je n’ai pas de date exacte pour la fouille. A bientôt. Maximinus

A Constantinople, le 30 juillet 1190 Bonjour Pablo, J’espère que tu vas bien, moi je ne suis pas très bien en ce moment. J’ai beaucoup de problèmes avec les gardes de la cité, ils viennent fouiller la taverne. J’ai réussi à cacher les armes, mais il me faudra de l’aide pour me défendre face aux gardes et aux autres taverniers. C’est pourquoi je te demande de l’aide comme je l’ai fait avec mes deux autres amis. A bientôt Maximinus

capture de la ville par les croisés en 1099. Enfin, ce sont les risques du métier. Ça fait en effet longtemps qu’on ne s’est pas vus, et je te remercie pour tes nouvelles. Avec de la chance, nous rentrerons bientôt et ta maladie aura cesser de se propager. Abraham

A constantinople, le 28 decembre 1189 Bonjour mes chers amis Romelus et Maximus, J’espère que vous allez bien. Je prends contact avec vous aujourd’hui, pour vous demander des armes, en cas de conflit avec les autres taverniers. Ils se préparent à attaquer mon commerce et ont des bandes armées à leur service. J’ai besoin de votre aide, je vous payerai les armes au prix que vous voudrez. Maximinus

Le 16 septembre 1192&nbsp;: Cher journal, nous sommes actuellement dans la forêt. Ella est avec Robert, ils sont d’ailleurs plutôt proches. En quelques jours ils ont passé énormément de temps ensemble. Je me sens vraiment délaissé… Ils sont passés d’inconnu à meilleurs amis. Je suis jaloux de cet homme, qu’elle ne connaît que depuis trois jours. Cet homme me tape sur le système&nbsp;!

Le 17 septembre 1192&nbsp;: Je suis choquée&nbsp;! Je suis tombée sur les lettres de Robert. Enfin plutôt de Kenan&nbsp;!! Robert est Kenan&nbsp;!! Je me rends compte que je l’aime&nbsp;! Je ne pensais pas qu’il était aussi beau.

Le 17 septembre 1192&nbsp;: Cher journal, je ne retrouve plus mes lettres, elles sont si importantes pour moi&nbsp;! Elles représentent tellement pour moi&nbsp;! J’espère qu’Ella n’est pas tombée dessus. Je ne voudrais pas la perdre elle aussi. Elle est si importante pour moi. Je crains qu’elle ne veuille plus me parler, qu’elle découvre la vérité.&nbsp;

Le 20 septembre 1192&nbsp;: Cher journal, ce matin, à l’aube, j’ai retrouvé dans le salon Ella et Elliot accompagnés d’un inconnu prénommé Robert. J’étais tellement inquiète pendant leur disparition que dès que je les ai vus je me suis effondrée et leur ai sauté dans les bras, je ne voulais plus les lâcher. Mais qui est Robert&nbsp;? Que fait-il ici et comment les a-t-il rencontrés&nbsp;? Il me fait peur...

Nous sommes depuis ce jour tous amis. Nous sommes passés d’une simple rencontre pleine de malentendus à unetrès belle amitié, Aliénora et moi, et c’est grâce à vous. Puis nous sommes tous les trois devenus amis. Je n’oublierai jamais ce moment. C’est à nous de vous remercier d’avoir toujours été à nos côtés, et d’avoir pu nous aider dans les moments difficiles. Je remercie également le ciel de nous avoir fait nous rencontrer. Votre cher vicomte de Marseille Edmond Lebref

ne le laisse pas paraitre, elle en est pas mal touchée. Mais je sais que vous saurez l’aider à aller mieux. Je voulais également vous faire part du fait que votre chère correspondant est maintenant officiellement devenu Vicomte. J’ai en effet pu rassurer et convaincre mon père grâce à votre aide et à celle d’Aliénora. Je tenais donc à vous en remercier. Votre cher vicomte de Marseille Edmond Lebref

Au Caire, le 30 août 1182 Mon cher ami, Je suis si heureuse pour vous et en même temps tellement fière que vous ayez réussi à vous imposer, car vous connaissant je sais que cela n’a pas dû être une chose facile. Je savais que votre situation s’arrangerait tôt ou tard, vous êtes un homme bon et fort j’ai confiance en vous et votre père depuis toujours. D’ailleurs, notre amie Noora souhaite également vous féliciter et vous dire à qu’elle point elle est fière de vous. Elle ne voulait pas vous écrire une lettre qui fait seulement quelques vulgaires lignes, et a préféré me transmettre son message. En ce qui concerne ma situation, je vous avoue que parfois il m’arrive de vouloir retourner à Constantinople pour donner une leçon à ces miséreux car je suis partagée entre la tristesse et la colère. Je sais, hélas, que je ne pourrai pas cacher définitivement mes réelles

J’admire profondément Aliénora pour sa force, son courage et sa patience. Cette femme est pleine de détermination, elle a toujours su comment protéger sa famille et prendre soin d’eux, Aliénora possède l’esprit d’une guerrière. Votre chère amie, Noora

A Marseille, le 1er Aout 1182 Chère Noora, Je vous remercie de me tenir personnellement informé de la situation d'Aliénora et sa famille, je n’imagine même pas à quel point cela a dû être traumatisant et épuisant pour eux. J’en suis également énormément affligé. Je suis très ému que vous les ayez pris en charge le temps que la situation s’améliore à Constantinople. Cela montre, en effet, votre générosité et votre sens de l’amitié. J’admire également notre amie pour sa grande force son courage et son sens de la responsabilité. Et, en effet, je n’ai jamais douté du fait qu’elle soit une vraie guerrière. Mais même si elle reste courageuse et forte face à cette situation, ne la laissez pas toute seule dans ce projet qu’elle imagine, car même si elle

Maximus Cesarius: Kalvin Céleste de Marseille: Starr Seïf al-Boukhari: Grâce Mbizi Noora Al-Mansour: Maya Mohammed Tarik-Ibn-Zyied: Ibrahim Maximus Bardas: T.J. Romelus Lukakus: Berlin Pablo Delacroix: Pablo Escobar Mercurius Kurkuar: Yln Ag Artemisia Kontos: Hany Mazekeen: Yasmine Suzanne: Maëva Luc: Amena

Kenan: Justine Henri: Julia Abraham: A.P. Ucram Suran: Lorine Nebsen El-Nesir: Mims Rhéa: Sissi Edmond Lebref: Maëlys Aliénora: Cynthia Viviane: Kayna Elliot: Lola Ella: Louna Charles Darwin: Wesley

fréquentations indignes et nous sommes un obstacle pour lui, parce que nous ne sommes que de simple forgerons. Romelus

A Constantinople, le 29 mai 1186. Bonjour Romelus, Merci de me l’avoir dit, mais pourquoi ne me l’aurait-il pas dit à moi&nbsp;? Je ne comprends pas du tout ce choix, peut-être qu’il y a eu un problème de lettre, le connaissant il a sûrement dû m’en envoyer une. D’ailleurs, Maximinus est-il au courant, lui, de cette trahison&nbsp;? Nous devons absolument nous regrouper pour discuter toi, Maximinus et moi, pour savoir ce que nous devons faire après cette terrible horreur. Peut-être devrions-nous totalement arrêter de lui parler ou bien tenter de discuter avec lui, pour essayer de le comprendre ou de le raisonner. Le 3, nous irons tous les deux à la taverne de Maximinus, nous devons absolument discuter de cette trahison, car je ne comprends pas comment il a pu nous faire ça. Alors que nous avons vécu tant de choses ensemble, je suis dégoûté d’un tel comportement de sa part, envers nous. Maximus

A Constantinople, le 10 mai 1204 Mon frère Mohammed, Je suis désolé, mais pour moi le voyage s’arrête ici. Je t’écris alors que je suis dans les ruines d’une maison. Je ne sais même plus où je suis, j’ai perdu l’odorat et l’ouïe, mais je peux encore écrire avec le peu d’énergie qu’il me reste. J’ai perdu une jambe, et j’ai une flèche dans la poitrine, je ne peux plus aller nulle part, je suis piégé dans cette maison. Je n’aurais jamais cru mourir dans de telles conditions je fais peine à voir. Tu parles d’un soldat, j’ai laissé mourir mes hommes, et des paysans se faire tuer. C’est toujours aussi horrible, mais cette fois, ça me fait plus mal que d’habitude. Peut-être parce que je vais mourir moi aussi, je ne ressens plus rien, je n’entends plus les cris d’effrois des paysans, et par la fenêtre, je peux encore voir les flèches qui dansent dans le ciel. Je vais mourir, mais tu sais quoi, ça ne me fait rien.

Je n’ai ni femme, ni enfant, donc ma disparition ne va point attrister la vie d’autrui ou peut-être la tienne. J’aurais aimé faire un tas de choses, comme former les futurs soldats comme il se doit, prendre ma retraite, avoir une femme, fonder une famille. Raconter mes nombreux périples à mes enfants, boire sans m’arrêter avec toi, parler de la vie, et me plaindre sur le fait que le temps soit passé beaucoup trop vite. Rire, pleurer, m’énerver, passer du bon temps comme à l’époque, et pourquoi pas avoir des petits-enfants, et enfin mourir paisiblement après avoir eu. Mais rien de cela n’arrivera jamais, et pour cause, j’ai sauvé un enfant dont je ne connais même pas l’identité. Je crains que tu ne comprennes guère cette histoire, donc je vais te l’expliquer. Alors que je chevauchais mon fidèle destrier, j’ai remarqué au loin une silhouette inconnue. J’étais sur le point de l’embrocher lorsque je me suis rendu compte que c’était un enfant. Je descendis pour lui demander ce qu’il faisait sur un champ de bataille. Il me répondit qu’il cherchait son papa, au moment où je m'apprê-

A Constantinople, le 1er Décembre 1178, Mon cher ami, Je me porte bien, et j’espère que vous aussi. J’accepte volontiers votre invitation. D’ailleurs, je vous en remercie. Il est vrai que je préfère que nous soyons seulement tous les trois. Je ne supporterais pas le piaillement de ces dames, vous me connaissez bien. En ce qui concerne votre père, j’en ai récemment entendu parler, et je comptais vous envoyer une lettre le plus vite possible. Votre père est quelqu’un de sage et de réfléchi. Je suis sûre qu’il trouvera les bonnes solutions, ne vous inquiétez pas. Quant à votre succession, je vous conseille de lui forcer un peu la main. Je sais que ce n’est pas facile, mais croyez-moi il vous remerciera plus tard. Vous êtes déjà un homme mûr, vous devez prendre vos responsabilités, et faire face à votre destin comme vous l’aviez écrit.

Même si cela fait peur, vous vous sentirez libéré d’un poids après. Votre père se fait déjà âgé. Veillez sur lui c’est très important. On ne se rend pas souvent compte que les personnes proches de nous sont les plus importantes.&nbsp; Votre chère amie, Aliénora PS : Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul à ne pas savoir converser politique. Je n’ai moi-même jamais su m’y faire. Je dois avouer que je déteste ça.

A Constantinople, le 1er avril 1182, Cher Edmond, Comment allez-vous ? Je vous écris pour vous informer d’une nouvelle importante. Je ne sais pas si vous en avez entendu parler à Marseille, mais le peuple de Constantinople massacre les latins. Mon père est contre et a essayé de raisonner des personnes influentes parmi le peuple mais en vain... Ils l’ont même menacé de le massacrer lui et sa famille s’il ne se rangeait pas de leur côté! Une seule envie me traverse l’esprit&nbsp;: dégainer une épée et montrer au peuple de Constantinople de quel bois je me chauffe! Mais je me souviens que vous n’apprécierez surement pas une telle chose. Nous attendons pour l’instant que la situation s’améliore, mais

je crains que nous ne devions fuir le pays si cette menace continue. Ce que je ne souhaite pas&nbsp;: j’ai vécu toute mon enfance ici, cela me briserait le cœur de partir. Votre très chère amie, Aliénora PS : A l’instant où j’écris cette lettre j’ai une envie soudaine d’une de vos pâtisseries afin de me remonter le moral…

Constantinople, 1 mai 1166 Ma chère Ucran, J’espère que tu vas bien après tout ce temps qui est passé. Te rappelles-tu comme au bon vieux temps on allait tous les jours à l’atelier de couture où l’on passait de très bons moments ensemble&nbsp;?&nbsp;Tout cela me manque énormément. Au jour d’aujourd’hui, je reprends contact avec toi afin de t’informer de ma vie et de ces quelques années qui se sont écoulées. Tout d’abord, je me suis fiancée puis mariée avec un homme que j’aime profondément que j’ai rencontré par le biais d’un ami commun. Nous nous sommes tout de suite plu. Mais une tragédie que je n’oublierai jamais s’est produite&nbsp;: mon mari est décédé de la lèpre qui lui rongé la peau et qui lui a fait perdre des morceaux du corps… Le voir se décomposer à petits feux m’a complément anéantie. Malheureusement, il ne connaîtra pas son enfant… car, oui, je suis en enceinte et presque à terme de ma grossesse...

A Marseille, le 1er novembre 1171 Ma très chère Noora, Vous me voyez désolé par cette triste nouvelle qu’est le décès de votre père, qui je le sais était pour vous un héros. Il m’impressionnait fort également par son élégance et son éloquence. C’était un brave homme digne de renom. Mais ne laissez pas, très chère, cette perte vous engloutir dans la noirceur qu’est votre chagrin. Car je sais que vous êtes une femme forte et courageuse. Vous saurez, je le sais, vous relever de cette chute. Ne laissez rien éteindre cette personnalité qui fait de vous cette Noora unique au monde que dame Aliénora et moi-même connaissons. Votre charmant vicomte de Marseille. Edmond

A Constantinople, le 10 octobre 1171 Mon très cher ami, Je vous écris, afin de vous demander si nous pourriopns nous rendre au Caire ensemble. Je pense que vous avez dû recevoir la lettre de Noora. Je m’inquiète énormément pour elle. Je vous propose de partir, d’ici deux semaines et demi, le 16 novembre. Excusez- moi, j’ai oublié les règles de politesse, comment allez-vous ? Votre amie, Aliènora. PS : J’espère que cette fois vous n’écrirez pas mon prénom avec deux « l ».

A Constantinople, le 22 février 1190 &nbsp; Bonjour Maximinus, Romelus et moi t’avons fabriqué quelques armes&nbsp;: une vingtaine d’épées, une quinzaine de haches et une dizaine de lances. Si jamais il y a un surplus d’armes, Romelus et moi revendrons le reste et garderons l’argent. Mais nous pourrons toujours racheter des matériaux, au cas où tu aurais besoin d’armes à nouveau dans le futur. Maximus

A Constantinople, le 31 mars 1190 Bonjour Maximinus, Je suis heureux de t’annoncer que la fabrication des armes est terminée. Mais comment comptes-tu te défendre ? Si tu as besoin de plus d’aide fais-moi signe. A part ça, tu vas bien&nbsp;? Romelus&nbsp;&nbsp;

A Constantinople, le 16 décembre 1187 Ma chère Noora, Je suis heureuse que vous vous soyez confiée à moi et à Edmond en exprimant votre attachement pour nous. Je tiens moi aussi énormément à vous deux. En effet, je me souviens de ce moment embarrassant. Mais pour ma défense, je tiens à préciser qu’il avait à la main un couteau qui ressemblait fortement à une lame empoisonnée, ce qui prêtait à confusion. Et puis j’avais cru être poursuivie par un assassin juste avant. J’ai donc, naturellement, voulu me défendre avec mon épée trouvée quelques temps auparavant dans la rue. Et quelle a été ma surprise, quand je l’ai aperçu à la cérémonie, moi qui pensais ne plus le revoir! J’étais encore plus gênée... Mais heureusement, j’ai arrangé les choses entre nous, je vous l’ai

présenté, et nous voilà amis depuis ce jour. Je me suis déjà posé cette question&nbsp;: et si nous ne nous étions jamais rencontrés ? Nous serions passé à côté de tellement de choses… Mais je continue de penser que c’est le destin qui nous a fait nous rencontrer, car c’était écrit dans notre avenir. Votre amie, Aliénora

Le matin du 3 août 1192&nbsp;: Ma décision est prise, je ne sais comment l’expliquer mais je sens qu’Ella est la femme de ma vie et celle qui sera la gardienne de mon cœur. Je la ferai venir au Palais même si mon père ne me donne pas sa bénédiction. Il me manque juste la bénédiction de ses parents pour pouvoir lui demander sa main.

Le 3 août 1192 Au Palace du Caire Madame Dublé, Monsieur Dublé, Je ne sais si vous vous souvenez de moi. Je suis le fils du sultan Saladin. J’étais présent à la foire. J’y ai rencontré votre magnifique fille. Je viens vers vous pour vous demander la main de votre fille et vous demander l'autorisation de la faire venir au Caire. Je sais que c’est la femme de ma vie et que j’en prendrai soin comme de la prunelle de mes yeux. Bien à vous, Kenan Saladin

-tais à le faire monter sur mon destrier, une pluie de flèche nous est tombée dessus. Je l’ai protégé au prix de ma vie, je suis mortellement blessé. Mais malgré le fait que je vais mourir, malgré le fait que je n’ai pas eu tout ce que je voulais, malgré le fait que je ne vivrai plus, je suis heureux. Je suis heureux d’avoir vécu à Constantinople, heureux de t’avoir rencontré et d’avoir été accueilli par Maximinus, heureux de m’être engagé finalement au service de cet Empire byzantin, heureux d’avoir formé des soldats qui ont défendu Constantinople aujourd’hui face aux Croisés. J’ai battu les croisés à Jérusalem en 1187, mais ils m’ont battu aujourd’hui. Et bien sûr, heureux d’avoir eu une existence aussi riche en émotions. J’ai un autre regret cependant, c’est que peut-être tu ne liras jamais cette lettre.&nbsp;Mais je garde espoir, je sais qu’elle te parviendra tôt ou tard. Je pars le premier vers un monde meilleur, je t’interdis de me rejoindre maintenant. Sinon vous aurez affaire à moi. Je n’ai personne d’autre à qui les transmettre, alors je te lègue l’intégralité de mes trésors.

Je sens que mes forces m’abandonnent. Que l’éternel Dieu notre père veille sur toi. Je veillerai sur toi de là-haut, et pense aussi à remercier Maximinus pour l’accueil. &nbsp; Abraham

Ô toi, âme charitable qui a retrouvé cette lettre. Je t'en conjure: exauce ce vœu en bon chrétien, et délivre cette missive à mon ami de Constantinople, le médecin Mohammed Tarik-Ibn-Ziyed.&nbsp;

Si je ne rembourse pas rapidement mes créanciers, je finirai mes jours en prison.&nbsp; J’ai une amie très proche qui se nomme Kontos Artemisia. Elle est enceinte et elle arrive à la fin de sa grossesse. Elle me fait confiance et elle m’a demandé de l’aider pour la fin de sa grossesse et son accouchement. Je vais lui mentir et lui dire que son enfant a été volé.&nbsp;Dès qu’elle aura accouché, je te donnerai rendez-vous pour t’apporter l’enfant. Je veux que cela reste un secret entre nous deux. S’il te plait soit très discrète&nbsp;: nous risquons toutes deux énormément&nbsp;! Fais attention à toi et attends de mes nouvelles. Ma chère amie Nebsen, courage&nbsp;! Ucram Suran&nbsp;

peur, mais tu me connais, je suis prêt à tout faire pour sauver des vies. Les médecins de la cité ont trouvé un remède, à base de plantes, mais ça met 2 semaines à guérir. Au moins, il n’y a pas de conséquences derrière. Réponds-moi au plus vite mon frère, je m’inquiète pour toi. Mohammed

A Jérusalem, le 8 octobre 1189 Cher Mohammed, J’espère que tu te portes bien, de mon côté ça va. Maintenant que le siège de Jérusalem est achevé, j’ai un peu de temps libre. J’en profite pour t’écrire, et te faire part de quelques détails de la guerre. Le siège de Jérusalem a duré du 20 septembre au 2 octobre. Grâce au dirigeant Saladin, la prise de Jérusalem fut totale. Un système de rançons a été mis en place par Saladin: 20&nbsp;besants pour un homme, 10&nbsp;pour une femme, et 5&nbsp;pour un enfant. Mais après d’autres négociations, le sultan fut d’accord pour baisser la rançon à&nbsp;: 10&nbsp;besants pour un homme, 5&nbsp;pour une femme, et 1&nbsp;pour un enfant. En toute franchise, je dois t’avouer que cela m’a fait de la peine de voir les chrétiens quitter Jérusalem. Même si c’était pour éviter un massacre comme celui survenu lors de la

Le 15 février 1188 Chère Viviane, J’ai tout à fait renoncé au fait d’être la duchesse de Marseille. Je me suis convertie à la religion musulmane pour l’homme que j’aime et finir ma vie à ses côtés. J’espère que malgré cela mon père serait fier de moi, de voir la femme que je vais devenir. L’organisation du mariage s’est passée magnifiquement bien. Nous nous sommes mariés en décembre. Un nouvel être entre dans ma vie, un rayon de soleil, mon petit filleul Hugues&nbsp;est né en novembre je suis fière d’être sa marraine Seif et moi sommes plus amoureux que jamais, nous filons le parfait amour je l’aime tellement. Céleste de Marseille

Fille du sultan, elle vit au Caire. Agée de&nbsp;24 ans, elle est née le 20 juin 1147. Passion&nbsp;: manger, aime les cérémonies Qualité&nbsp;: protectrice, généreuse, déterminé Défaut : Têtue, pessimiste,

A Charles Darwin, Marseille, le 27 mai 1180 Monsieur, J’espère que vous vous portez bien. Etant donné que je suis endettée de 1000 écus, j’aimerais vous demander un prêt équivalent à cette somme. Je vous prie de bien vouloir agréer ma demande, celle-ci est ma dernière chance pour pouvoir rembourser ma dette. Avec tout le respect que je vous dois, ayez un peu de pitié pour moi. Cordialement, Mazekeen

A Marseille, le 31 mai 1180 Madame, Nous avons bien reçu votre demande de prêt d’argent de la somme de 1000 écus. Bien que celle-ci ait éveillé notre intérêt, il nous est impossible de lui accorder une suite favorable car je ne suis pas sûr que vous serez capable de rembourser cette somme et nous avons vérifié votre dossier, vous n’avez pas de garantie. Néanmoins, si nous reconsidérons votre offre, nous vous contacterons mais sinon veuillez ne plus nous contacter. Veuillez agréer nos sincère salutations. Charles Darwin

Au Caire, le 30 novembre 1187 Ma très chère Aliénora, Je vous fais parvenir cette lettre car je voulais me remémorer notre rencontre à tous les trois, Edmond, vous et moi. Vous êtes les personnes auxquelles je fais le plus confiance et je tiens énormément à vous deux. Je me souviens qu’à notre première rencontre, Edmond était très embarrassé et mal à l’aise car quelques jours auparavant vous l’aviez pris pour un assassin… Bien que vous soyez repartis sur de bonnes bases, lui et vous, il restait toujours aussi mal à l’aise et mystérieux et cela me faisait énormément rire. D’ailleurs rien qu’en y repensant, je ne peux m’arrêter de rire tellement cela est hilarant&nbsp;! Je vous remercie énormément de m’avoir fait rire et sourire, dans les moments où j’en avais le plus besoin, je vous remercie également de m’avoir réconfortée pendant mon deuil, lors du

décès de mon très cher père qui me manque également encore à ce jour. J’espère que notre amitié durera encore très longtemps. Votre très chère amie Noora.

A Constantinople, le 31 décembre 1189 Cher Pablo Delacroix, Nous t’envoyons une lettre pour te demander en urgence un millier de fers en acier, deux quintaux de bois et trois livres de cuir de vache. Nous prendrons tout à tes conditions, nous savons pouvoir compter sur ton efficacité et ta discrétion. Romelus et Maximus

Etablissement: Lycée George Sand 77350 Le Mée sur Seine Auteurs et illustrateurs: Classe de 2nde5 Enseignants participants: Mme Cotton, professeur de français Mr Lefrand, professeur d'histoire-géographie Mme Bourgy, professeur-documentaliste Remerciement: Madame Bénard, proviseure du lycée, pour son soutien tout au long du projet Marine Doinel de l'association Lecture jeunesse, pour son accompagnement et ses conseils techniques Emilie Fissier, pour son accueil lors de notre visite de la BPI et l'organisation de la rencontre avec Joseph Béhé Joseph Béhé, pour son attention et sa sincérité lors des échanges avec la classe

Constantinople, 27 août 1187 Cher Luc, Hugues sera un prénom magnifique pour notre magnifique fils. Si notre enfant est une fille, je vous propose de l’appeler Alda. J’ai tellement hâte qu’il vienne au monde&nbsp;! Le fruit de notre amour sera enfin vu au grand jour. Cela sera dur d’élever notre enfant seule mais dès que vous rentrerez de cette guerre, les choses iront mieux. Pour le moment, ma grossesse se passe très bien, je suis environ à 5 mois je pense. Je n’ai pas encore vu la guérisseuse mais je dois la voir d’ici quelque jour, Ucran s’occupera de l’accouchement. Je vous embrasse en attendant votre réponse, je vous aime mon amour cordialement. Viviane Lefranc

Marseille, le 12 septembre 1187 Dans le salon, mon cher peintre et mon père discutaient, seule la porte me séparait de leur discussion. J’écoutais attentivement. Seif&nbsp;: Bonjour, Votre Grâce, je suis honoré d’être avec vous. Je souhaite demander la main de votre fille. Père&nbsp;: Je vois, de quel titre appartenez-vous&nbsp;? Seif&nbsp;: Et bien, Votre Grâce, je suis un célèbre peintre du Caire, j’ai appris la peinture dans une bonne école, c’est pour cela que j’ai peint votre fille. Père&nbsp;: Oh&nbsp;! Vous dites vouloir épouser ma fille unique alors que vous êtes un simple peintre sans titre, de fait musulman, hélas je n’accorde point ma bé… Je pris place aux côtés des deux hommes. Moi&nbsp;: Père, comment pouvez-vous prononcer

menterie, vous ne devez pas les inquiéter plus qu’ils ne le sont déjà. Je ne peux pas vous empêchez de vous inquiéter mais je vous dirai juste de vous reposer un peu et de ne pas être pessimiste car bien évidemment vous retournerez dans votre ville. Il m’arrive également de me rappeler de votre séjour avec dame Noora et de ce petit incident, c’est la première fois que cela lui arrivait. Je crois qu’il n’a pas su résister au charme de notre chère amie. Mais n’en dites rien à dame Noora de peur que notre cher Gaston en soit encore embarrassé à leur prochaine rencontre et qu’il n’en perde cette fois - ci l’équilibre.&nbsp; Votre Vicomte de Marseille

A Constantinople, le 1er avril 1182 Ma chère Noora, J’espère que vous vous portez bien. Je vous écris cette lettre car je ressentais le besoin de me confier, mais surtout de vous informer. Le peuple de Constantinople massacre les latins. Mon père est contre et a essayé de raisonner des personnes influentes parmi le peuple mais en vain. Ils l’ont même menacé de le massacrer lui et sa famille s’il ne se rangeait pas de leur côté. Cela s’est passé il y a déjà quelques jours et les menaces sont toujours présentes. Je pense que je vais devoir malheureusement fuir la ville avec ma famille. Mais comme je l’expliquais à notre ami Edmond, cela me ferait très mal de quitter la ville de mon enfance, je ne m’imagine pas vivre ailleurs.

Je suis donc allée voir mon mari afin de savoir s'il les a vus ou aperçus. Luc m’a répondu qu’il ne les a pas trouvés et même qu’il ne les as pas vus plus tôt. Le mari, enfin plutôt le futur mari de Céleste, ne l’a pas vue non plus. C’est plutôt étrange de disparaître à son propre bal. 3 octobre 1187 2 jours plus tard Céleste a toujours disparu. Tout le monde commence à s'inquiéter et je crois que j'ai découvert un élément inquiétant. En effet quand j'ai trouvé le diamant de la couronne du père de Céleste par terre, c'était plutôt étrange. Je me demande s'il ne l'a pas enlevée afin d’éviter son mariage avec le peintre, il était contre. Il faut que je parle de mes soupçons à mon mari en espérant qu'il me croit.

A Marseille, le 4 octobre 1187 Mon cher Luc, Luc, mon ami de toujours, j’ai besoin de toi, toi le plus valeureux soldat de toute la croisade, toi mon frère. J’ai besoin de ton aide&nbsp;: Céleste a été enlevée par son père&nbsp;! En raison de son opposition à notre mariage, il a décidé de commettre cet acte irréparable. Il ne comprend pas notre amour malgré les nombreuses tentatives de raisonnement de sa femme, il refuse de voir la vérité en face ! Je suis si triste et inquiet, comment va-t-elle ? Est-elle en vie ? Je ne sais quoi faire et toi que ferais-tu à ma place ? Je t’en supplie, mon ami, aide-moi à la retrouver. Je t’en prie, aide-nous. Seïf Al-Boukhari

A Marseille, le 3O juin 1182 Très chère Aliénora, Je me porte très bien même si je suis maintenant assez pris par ce nouveau titre de vicomte qui m’oblige à récolter les impôts, payer les personnels, gérer les terres et l’évêque qui lui se charge de rebâtir son église, et de recevoir les impôts ‘’ la dime’’ pour cela et plein d’autres tâches encore dont je vous épargne les détails. Car, en effet, mon père m’a finalement cédé sa place après que je me sois imposé à lui comme vous me l’aviez suggéré. Je ne regrette pas cet acte de courage que j’ai eu sur le moment , mais j’avoue que cela m’attriste un peu car je n’ai plus le temps de me consacrer à la cuisine avec mon brillant chef cuisinier Gaston. Avant tout cela nous décidions ensemble des menus et des recettes mais je n’ai dorénavant plus le temps de m’occuper de ces taches qui pour moi était ma passion.

Mais ce n’est pas le moment de ressasser le passé. Certainement vous demandez-vous comment s’est arrangé le conflit&nbsp;? Et bien grâce à l’aide d’une grande partie de la population, et par peur que notre ville ne rentre en guerre contre les siens. Nous avons donc décidé avec l’évêque de continuer à gérer ensemble le pouvoir. Bien que cela ne l’enchante pas énormément, ce religieux n’aura d’autre choix que de s'en tenir à la décision de ces supérieurs... J’ai bien lu votre première lettre et cela m’attriste encore plus de vous savoir avec autant de problèmes. Malgré tout, ces ignobles ont réussi à vous chasser de votre ville… J’en suis pantois&nbsp;! Mais je suis content que vous et votre famille vous retrouvez entre les bonnes mains de dame Noora et je suis certain que votre présence ne la gênera pas. Vous savez comme elle aime la compagnie. Vous faites bien de vous montrer courageuse auprès de votre famille, mais vous savez aussi bien que moi qu’ils sauront bientôt lire sur votre visage cette

A Marseille, le 18 juillet 1180 Madame, Nous avons bien étudié cette collaboration. C’est avec un immense plaisir et un grand enthousiasme que j’accepte votre demande: nous allons vous donner une suite favorable. Comme convenu, vous devrez vous présenter dans mes locaux quand vous le voudrez afin de signer les documents et autres. Je vous remercie d’avoir pu vous faire confiance et vous félicite de votre rigueur dans vcette tâche. Veuillez agréer mes sincères salutations. Charles Darwin

des paroles aussi indignes d’un duc&nbsp;? Père&nbsp;: Tu ne te marieras point avec cet individu, veuillez le raccompagner hors de mon château&nbsp;! dit-il à une servante. Moi&nbsp;: Père&nbsp;! Je retournais dans mes appartements sans un regard de la part de mon peintre. C’est un cauchemar, l’homme que j’aime, père ne l’accepte pas&nbsp;! Que puis-je faire&nbsp;?

Marseille, 10 septembre 1187 Invitation au bal Aliénora ANGE, fille du duc de Constantinople, nous serions honorés de votre présence au bal donné pour fêter le retour de nos valeureux soldats dans cette guerre contre Saladin. Ce bal aura lieu le samedi 1er octobre 1187 à cinq heures du soir au château du Duc de Marseille. Espérant que vous répondrez à notre invitation, recevez Aliénora ANGE, nos respectueuses salutations.

Constantinople, 13 octobre 1186 Bonjour Rhéa, Je m’excuse, je n’ai pas les mots pour dire combien je suis fautive… je m’en veux tellement mais j’étais obligée car ta fausse mère, Nebsen, m’a suppliée de réaliser ses rêves car sinon ton faux père l’aurait tuée&nbsp;! Maintenant, comme tu as appris cela, je suis obligée de répondre à tes questions. Je m’en veux beaucoup, Rhéa. Il y a vingt ans de cela ta vraie mère qui se nomme Kontos Artemisia était enceinte de toi. Elle souhaitait que je l’aide à accoucher. Au même moment, ta fausse mère Nebsen m’a envoyé une lettre pour m’expliquer sa situation et au début je n’ai pas voulu le faire mais quand elle m’a dit que ton faux père allait la tuer s’il découvrait qu’elle lui avait menti, cela m’a fait de la peine. Et puis, j’avais beaucoup de dettes aussi et je risquais de me retrouver en

prison si je ne les remboursais pas. Alors, je lui ai demandé d’échanger le bébé avec de l’or. Je me sentais obligée de lui demander cela car je n’avais plus les moyens de me nourrir et de payer les loyers… Et comme Nebsen etait riche, elle a accepté… Le jour où ta mère a accouché de toi, je lui ai annoncé que l’enfant avait été volé, j’ai donné un rendez – vous à Nebsen et je lui ai donné l’enfant. Et depuis ce jour-là, je n’ai jamais eu de nouvelles de Nebsen et toi… Et 20 ans après, tu as appris ceci… Je regrette Rhéa, pardonne-moi&nbsp;: je m’en veux tellement… Tu as tout à fait raison&nbsp;: si tu veux retrouver ta mère et lui annoncer que tu es sa propre fille, je peux t’aider&nbsp;! Je te donne rendez – vous demain à 11 H 00. Elle habite près de chez moi. Quand nous allons lui annoncer que c’est moi qui ai volé l’enfant, Artemisia va me détester je regrette beaucoup, c’est la pire erreur de ma vie... Cordialement, Ucram Suran&nbsp;

24 septembre 1180 Cher journal, Les jours sont de plus en plus difficiles pour moi. Le banquier Darwin m’a proposé de tuer quelqu’un en échange de la somme souhaitée. Je sais que c’est une idée folle mais je n’ai pas d’autre choix. Je dois assumer ma bêtise. 26 septembre 1180 Cher journal, Ca y est, c’est fait. Lorsque Charles me donna les coordonnés de la proie, j’ai directement filé à sa recherche. Une fois arrivé à son domicile, il me fallut peu d’efforts pour que je puisse rentrer chez lui.

Bien à l’avance, j’avais caché ma lame empoisonnée, il ne me restait plus qu’à le trancher avec et le tour fut joué. J’ai alors avancé vers lui puis je l’ai étranglé par derrière, je le voyais suffoquer et je ressentais sa douleur immense. Il essaya de me pincer la cuisse quand je pris ma lame empoisonnée, et sur un coup de folie j’ai immédiatement enfoncé cette lame. Il me fallu un peu de courage mais c’est fait, et à vrai dire cela ne me fait plus peur et je ne pense pas qu’il s’agira de ma dernière fois… Je vais pouvoir enfin récupérer ma somme auprès de Charles Darwin, ne plus vivre dans la peur.&nbsp;

A Marseille, le 10 décembre 1186 Monsieur Seif al Bourkhari, Moi, duchesse Céleste de Marseille, viens à vous Monsieur Seif al Bourkhari pour une demande.&nbsp;J’aimerais vous inviter au château afin de peindre mon portrait. Je m’adresse à vous sur les conseils de mon défunt frère, le duc Christophe de Marseille et en raison de votre grande renommée, grand peintre du Caire&nbsp;! J’aimerais avoir votre réponse dans les plus brefs délais. Ainsi je vous prie de bien vouloir agréer mes honnêtes salutations. La duchesse Céleste de Marseille &nbsp; &nbsp;

Au Caire, le 20 décembre 1186 Madame, C’est avec plaisir que j’accepte votre proposition. J’aimerais beaucoup que nous nous rencontrions à Marseille à propos de votre portrait afin de discuter des aspects du tableau, des techniques, du format et des couleurs utilisées. Nous pourrons aussi discuter des vêtements, bijoux et du fond ainsi que de la position que vous voudriez prendre et des autres détails qui seront ajoutés au fur et à mesure que nous avancerons dans la création de votre portrait. Nous aborderons le sujet du paiement plus tard, quand le portrait sera fini et que vous serez satisfaite. Au plaisir de recevoir une réponse de votre part. Je vous prie de croire, Madame la duchesse, en l’expression de mes plus respectueuses salutations. Seif Al-Boukhârï

A Marseille, le 1er Mai 1182 Très chère Aliénora, Je me porte comme un charme, mais je suis attristé par cette nouvelle. Concernant votre situation énoncée dans votre précédente lettre, j’en avais vaguement entendu parler mais pas par des bouches fiables, je ne savais donc pas trop si je devais y croire. De plus, je n’avais aucune nouvelle de ce genre de votre part. Cela ne m’étonne pas de votre père, il a toujours su se montrer d’une grande générosité et d’une dévotion absolue envers les gens de son peuple quelque soient leurs origines. Cela fait de lui un homme avec un grand cœur, j’admire cette grande qualité. Ces grands nobles d’aujourd’hui n’ont aucune compassion et ne méritent pas leur titre. Ils ne pensent qu’au moyen de sauver leurs vielles peaux et à s’enrichir davantage! Ceci est déshonorant.&nbsp;

En effet, vous avez été sage de n’avoir rien fait, je vous félicite d’avoir gardé votre sang-froid, il serait dommage que vous émoussiez l’une de vos armes pour ces personnes indignes d’intérêt: il est trop tôt pour cela. N’ayez aucune crainte, ces boiteux n’ont aucune chance de vous évincer de votre titre ou de cette carte, les Latins ne se laisseront pas faire. Il faudrait plus de mille hommes, voyons, pour vous abattre vous toute seule, n’oubliez pas que vous êtes une guerrière, chère dame. Gardez la tête haute et battez-vous le moment venu. Tenez-moi informé, n’oubliez pas que vous pouvez toujours compter sur moi, et n’hésitez pas à me demander de l’aide. Votre cher vicomte de Marseille ps: Votre appétit et vous, quelle histoire… Certes cela me fait plaisir que vous n’ayez pas oublié mes pâtisseries! Notre cher Gaston, à qui vous manquez énormément, en sera ravi.

A Constantinople, 2 septembre 1189 Bonjours Maximinus, Tu es sûrement en colère contre moi, et j’aimerais te jurer de revenir un jour. Il faudrait que je puisse t'apporter quelque chose qui lavera mon infidélité, ma trahison, mais l’heure n’est pas à regretter mes actes. Tu as ta taverne aujourd’hui, c’était ton rêve depuis tout petit. Je dois cependant t’avertir de moi-même. Je suis au courant du conflit entre les taverniers qui secoue Constantinople en ce moment. Certaines rumeurs circulent, comme quoi des marchands revendent des armes dans l’illégalité pour s’enrichir. Ils les revendraient à quelques taverniers qui entretiennent des bandes armées pour saccager les établissements concurrents. Fais attention à toi, l’ouverture de ta taverne n’est pas passée inaperçue. Je n’ai pas plus d’informations, j’en suis désolé. Dieu te protège et que la grâce soit avec toi.&nbsp; Mercurius

Au Caire, le 3 septembre 1189 Mon cher ami Abraham, J’espère que tu vas bien, ça fait très longtemps que je ne t’ai pas vu. Je voudrais qu’on se voit dans moins d’un mois ou le plus tôt possible. Je sais que vous allez rentrer victorieux de votre guerre. Les gens dans la cité sont très fiers de vous, ils ne cessent d’en parler. J’espère que la guerre ne t’a pas blessé. Sinon je suis très fier de toi, en ce moment je soigne beaucoup de gens, qui forgent des épées pour l’armée et se blessent. Mais il n’y a pas que ça&nbsp;: la dysenterie est un grand problème dans la cité. Elle se propage trop facilement, fais attention à toi en rentrant car elle est très dure à guérir. C’est une infection du colon, tu attrapes une diarrhée aiguë, et tu risques des saignements des intestins. Cela peut même toucher tes organes. Fais très attention à toi. J’ai un patient qui a vomi, et a eu une diarrhée aigue pendant 3 jours, puis il est mort. Cette maladie me fait

Au Caire, le 12 juin 1183 Mon cher Edmond, Comment vous portez-vous ? Aujourd’hui est un grand jour je retourne dans ma chère ville Constantinople, cela fait tellement longtemps que j’attends ce jour que je n’arrive pas à réaliser que cela est vraiment vrai. Cela fait plus d’un an que ma famille et moi logeons chez notre amie Noora. Je l’ai remerciée de tout mon cœur de m’avoir apporté une aide aussi précieuse. Durant ce long séjour, j’ai découvert un tas de choses, les épices tout particulièrement un plat dont je rafolle qui est le Kochari qui est composé de riz, d’oignons, de pâtes et de lentilles. Les toilettes des femmes, qui sont très colorées avec différents motifs, l’architecture des bâtiments qui est encore très différente de celle de Constantinople, les peintures qui sont dans ces bâtiments sont tellement colorées et magnifiques.

Et bien sûr la gentillesse des habitants, bien que certains sont tous sauf agréables à fréquenter. La culture d’ici est tellement différente de chez moi, j’espère qu’un jour vous découvrirez la beauté de ce magnifique pays. Je vous avoue que depuis ce matin une boule s’est formée dans mon ventre. Bien que je sois impatiente de retourner dans ma ville, j’appréhende un peu: vais-je retrouver ma ville dans un piteux état ? Que sont devenus les latins ? Toutes ces questions sans réponse me donnent la migraine... Je vais devoir finir cette lettre : ma caravane part bientôt, et je ne veux pas être en retard. Votre amie, Aliénora

sécurité. Je m’inquiète énormément pour vous tous, donc je vous prie de me donner de vos nouvelles dès que vous recevrez cette lettre. Votre chère amie, Noora.

Au Caire, le 15 mai 1182 Mon très cher ami Edmond, Je vous envoie cette lettre car je voulais vous prévenir de l’arrivée d’Aliénora et de sa famille chez moi, au Caire. Elle est arrivée avec son petit frère, son grand frère et ses parents. En ce qui concerne les bagages, ils ont apporté le strict nécessaire donc très peu de choses afin de faciliter le voyage. La famille est en totale détresse. Cela se voyait sur leurs visages qu’ils étaient très inquiets de la situation actuelle, ils avaient l’air également très fatigués. Cela m’a fait tellement de peine, vous ne savez pas à quel point je suis désolée de tout ce qui leur arrive. Je les ai logés chez moi le temps que tout cela s’arrange à Constantinople.

petits pieds que nous avons envie d'enlacer. Recevez toute ma tendresse, Viviane

Marseille, le 15 octobre 1187 Toutes mes salutations chère Viviane, La mort de mon père m’attriste fortement. Les bons comme les mauvais moments passés ensemble remontent et des larmes descendent. C’est un grand homme parti trop tôt. Certes il était contre mon mariage mais il ne méritait pas la mort. Malgré sa santé assez fragile ces derniers temps, il restait mon père et son décès brutal me touche. A bientôt j'espère, Céleste

Le 29 juin 1192&nbsp;: 10h00&nbsp;: Cher journal, ça fait longtemps que je ne t’ai pas écrit… c’est-à-dire que je suis un peu occupée avec la ferme et surtout avec maman, elle est tout le temps triste et sa santé a l’air de se dégrader. J’essayerai de lui parler plus tard car cette après-midi je vais en ville pour aller à la foire ! Cette foire m’a toujours fascinée, il y a énormément de stands.

Le 29 juin 1192&nbsp;: 11h&nbsp;: Je suis sur la fin du chemin pour arriver à Marseille, je ne cache pas que le chemin du grand palais du Caire à Marseille est très long, plus de 6 jours. J’ai été invité à rencontrer le Seigneur et manger avec lui.

A Constantinople, le 15 août 1190 Salut Maximinus, Je suis désolé du retard que j’ai pu avoir en plus de mes missions. J’ai eu d’autres problèmes personnels entre-temps. Je t’envoie cette lettre pour te demander d’essayer de calmer ton équipe, et vous prévenir que j’arrive dans quelques jours. On se rejoindra au port de Constantinople dans les conditions habituelles. J’ai ce qu’il te faut ! A bientôt. Pablo

A Constantinople, le 2 décembre 1190 Bonjour Pablo Delacroix, J’ai appris la triste nouvelle&nbsp;: Maximus, Romelus et Maximinus ont été arrêtés. Je te contacte, car j’ai peut-être une solution pour les aider. Cependant si on me découvre, je me ferai sûrement assassiner, ou brûler au bûcher. Je veux les aider, mais s’il arrive quelque chose je dois rester hors de cause. En ce moment, les rumeurs circulent aussi vite que des chevaux en tournois. La description qui m’a été faite des prisonniers est exactement ressemblante à celle de Maximus, Maximinus, et Romelus. Je te retrouve avec un plan pour les libérer. Je serai, bien sûr, camouflé avec un manteau de cuir de vache. Cela me permettra de ne pas me faire remarquer, car avec du cuir de veau, cela dénoncerait ma classe sociale. Retrouvons-nous directement près des cachots où ils sont enfermés&nbsp;! Mercurius

Au Caire, le 17 septembre 1187 Très chère Duchesse, Je vous écris cette lettre pour vous remercier de m’inviter à votre incroyable bal. Je me réjouis d’avance de compter parmi vos invités. Je vous remercie encore de cette invitation, je n’oublierai pas ce geste d’aussitôt. Mes sincères salutations les plus distinguées, Noora

Marseille, le 1er octobre 1187 16h. Aujourd'hui c'est le grand jour&nbsp;! Le bal de Céleste de Marseille a lieu. Elle habite dans un magnifique château, j'ai hâte que la fête commence&nbsp;!&nbsp; 20h. Un événement étrange s’est passé&nbsp;! Je sortais hors du château quand j’ai vu un diamant de la couronne du père de Céleste par terre. Je l’ai ramassé et je suis retourné dans la salle. C’est étrange mais bon, ça doit être un accident. Je vais le chercher pour le rendre afin qu'il la répare. 22h. Je ne trouve pas le père de Céleste et je ne trouve pas Céleste non plus. Cela commence à m'inquiéter mais j'ai l'impression que je suis la seule à avoir remarqué leur absence.

A Constantinople, le 02 février 1193&nbsp; Bonjour Mohammed, j’espère que tu vas bien, ça fait longtemps que l’on ne s’est pas vu. Je sais que je ne suis pas grand chose, si ce n’est un tavernier doublé d’un hors-la-loi qui a connu les cachots de l’empereur avant d’être miraculeusement disculpé de tout soupçon. Mais je sais que tu m’apprécies pour l’accueil que je t’ai fait à Constantinople. C’est pourquoi je te demande de l’aide. Je t’écris cette lettre aujourd’hui car un ami à moi, Romelus Lukakus, a attrapé la maladie du tétanos, en se coupant une partie du bras. Je m’inquiète vraiment pour lui, c’est quelqu’un qui compte beaucoup pour moi. J’ai directement pensé à toi, car je sais que tu es capable de l’aider à guérir. Aide-le, je t’en prie. Je vais t’accueillir chez moi le temps que tu veux, réponds-moi le plus vite possible s’il te plait. Maximinus

A Marseille, le 15 Septembre 1187 Grande Duchesse de Marseille, Ce serait un honneur pour moi d’être compté parmi vos invités à ce bal. D’autant plus qu’il est également de mon devoir en tant que bon citoyen de célébrer les réjouissances de vivre enfin hors de toute animosité. Vous êtes sage d’avoir pris cette bonne décision et de calmer ainsi les ressentiments et les dommages que cette guerre a engendrés. Cela fera en effet du bien à beaucoup monde. Je tiendrai en compte toutes les règles de bienséance. Je vous prie d’agréer mes sincères reconnaissances pour cette invitation. Votre vicomte de Marseille Edmond Lebref

Marseille, 10 septembre 1187 Invitation au bal Noora Al-Mansour, fille du duc de Constantinople, nous serions honorés de votre présence au bal pour fêter le retour de nos valeureux soldats dans cette guerre contre Saladin.&nbsp; Ce bal aura lieu le samedi 1er octobre 1187 à cinq heures du soir au château du Duc de Marseille. Espérant que vous répondrez à notre invitation, recevez Noora Al-Mansour, nos respectueuses salutations.

Samedi 23 mai 1180 Cher journal, J’ai beaucoup trop abusé des jeux d’argent, c’est une grosse bêtise que j’ai faite car maintenant je dois de l’argent à un certain Porick. Je suis perdue et je me demande maintenant comment je vais faire pour rembourser tout cet argent. C’est une grosse somme de 1000 écus et je crois que je vais être obligée de demander de l’argent à Charles, le banquier de la rue d’à côté, comment, je ne sais pas... Mazekeen Legrand

A Constantinople, le 04 janvier 1190 Salut Romelus, j’ai bien reçu ta commande. Voici le récapitulatif&nbsp;: un millier de fer en acier, 2 quintaux de bois, et 3 quintaux de cuivre, c’est bien ça&nbsp;? Je lance ta commande dès maintenant, et elle sera prête d’ici quelques jours. On se retrouvera au port de Constantinople, la nuit pour éviter tout contrôle. Je te livrerai la marchandise sur le quai habituel, surveille l’arrivée de mon bateau au port dans les jours qui viennent. A très bientôt&nbsp;! Pablo

A Constantinople, le 30 janvier 1190 Bonjour Pablo, Je suis heureux de t’annoncer, que j’ai bel et bien reçu les matériaux. Je t’en remercie, la transaction s’est bien passée. Romelus

A Constantinople, le 9 Avril 1182 Mon cher ami, Je sais qu’au moment où je vous écris vous n’avez sûrement pas encore lu la précédente lettre. Mais je me dois de vous tenir au courant&nbsp;: comme je le craignais, la situation s’est aggravée. Ma famille et moi avons donc décidé de fuir la ville, afin d’être en sécurité. Je suis actuellement en route dans avec ma caravane, vers Le Caire. En effet, je me dirige vers la chère ville adorée de notre amie Noora. Je l’ai prévenue mais je ne pense pas qu’elle recevra la lettre à temps. J’essaye de montrer à ma famille que je me porte bien, mais c’est tout le contraire. Je ne sais pas si nous retournerons un jour dans ma ville, et cela m’attriste fortement. J’ai peur, et la fatigue n’arrange rien à mon état. Mon chez moi me manque ainsi que mes petites habitudes, les balades dans mon jardin avec mes frères en fin d’après-midi,

les chevaux dont j’aimais tellement prendre soin. Heureusement, je me remémore les souvenirs de notre semaine passée chez vous et cela m’aide grandement. Je me souviens de votre cuisinier qui accidentellement a renversé un verre d’eau sur Noora, j’en ris encore aujourd’hui. En espérant que vous vous portez-bien. Votre chère amie, Aliénora

2nde5 Lycée George Sand Le Mée sur Seine

Le Caire, 7 octobre 1186 Bonjour Ucram, Je m’appelle Rhéa, je suis la fille que vous avez volée pour ma fausse mère Nebsen. J’ai effectué des recherches sur vous et j’ai découvert que vous étiez une sage-femme renommée donc j’ai pu avoir vos coordonnées. Je vous envoie cette lettre car j’ai besoin de réponses à mes questions. Je suis très déçue qu’une sage-femme aussi renommée que vous vole un bébé&nbsp;! N’avez-vous donc pas la notion de respect&nbsp;? A quoi cela vous sert-il de voler une femme qui n’a rien demandé&nbsp;? Vous devriez être punie pour ce que vous avez fait&nbsp;! Si vous ne me dîtes pas toute la vérité, je serai obligée de faire appel à la justice et si cela ne suffit pas, j’irai encore plus loin... J’ai besoin que vous me disiez ce qui s’est passé pour que

vous en arriviez là, et si ma mère est encore vivante. Je suis désolée de vous agresser par lettre mais j’ai vraiment besoin de vous, que vous m’aidiez absolument à retrouver ma mère. &nbsp; Rhéa Al-Nasir

Le 11 août 1192 Dans la campagne de Marseille Chère Mazekeen, Après notre charmante entrevue de ce jeudi, je vous confirme mon intention de vous confier la tâche dont nous avons parlé. Vous serez grassement payée dès que l’affaire sera faite. Il est dans notre intérêt financier à tous les deux que cela réussisse. Bien à vous, en espérant que tout ça soit bientôt réglé. Henri Dublé

11 août 1192 L’auberge des tulipes Cher Ella, Je t’écris pour te dire que j’ai entendu nos parents parler de tuer un certain «&nbsp;sultan&nbsp;»! Alors je n’ai strictement aucune idée de qui il est, mais j’aimerais vraiment qu’on m’explique parce qu’ils veulent payer quelqu’un pour le tuer&nbsp;! Tuer un sultan&nbsp;! Elliot

J’aurais donc aimé avoir auprès de moi dame Noora et vous dont les conseils sont très avisés. Car, j’en fais peut-être trop, mais je ne peux m’empêcher de m’inquiéter: cela fait des mois maintenant qu’ils se disputent le pouvoir parce que l’évêque veut retrouver toute l’autorité qui était la sienne à l’époque où cela était un moyen pour lui d’imposer la religion chrétienne. Et mon père, lui, n’est pas de cet avis&nbsp;: il est pour le fait que chaque personne décide de sa propre religion. D’où leur désaccord. De mon point de vue bien que Marseille ait une population majoritairement chrétienne, il y vit également des communautés juives, des savants, il serait donc judicieux que mon père en soit entièrement responsable. Mon père devait me céder sa place. Mais il trouve cela trop risqué à présent. Il s’inquiète, je le comprends mais je devrai un jour ou l’autre affronter mon destin.

Et, entre nous, je ne m'y connais pas réellement&nbsp;: converser de politique est pour moi un point faible et un sujet peu attrayant, mais je me dois de m’y intéresser pour laisser mon vieux père se reposer sans se préoccuper de son cher fils qui à son âge vit encore à ses dépends... Votre cher vicomte de Marseille&nbsp;

Et en ce qui concerne votre père, mon cher, ne vous inquiétez pas pour lui car, j’en suis certaine, tout cela s’arrangera le plus vite possible. Votre chère amie Noora

A Marseille, le 5 Octobre 1178 Très chère Aliénora, J’espère que vous vous portez bien. Je vous écris pour vous inviter le 6 janvier au manoir du vicomte Lebref. Nous serons bien évidemment en petite comité avec comme seule autre invitée dame Noora car je sais que vous n’affectionnez pas spécialement ces autres dames superficielles qui ont pour seul sujet de conversation leur petite toilette. Vous rencontrerez également à cette occasion mon chef cuisinier Gaston Lacoupe qui nous fera le repas et également des pâtisseries de fruits. Mais je ne vous écris pas uniquement pour cela, la vraie raison concerne mon père qui s’est lancé dans un conflit avec l’évêque Jean-Claude De La Hautecroix, et cela m’inquiète vraiment.

En ce moment, je me trouve dans une petite auberge et demain je commencerai des recherches et je te préviens que j’ai pris un peu d’argent. Je demanderai aussi aux habitants s’ils connaissent une femme du nom de Ucram.&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp; Rhéa

Le Caire, 3 juillet 1186 Ma chère fille, Je sais que ce que tu as appris a pu énormément te choquer, je te comprends&nbsp;: tu as grandi avec moi en tant que mère et, du jour au lendemain, tu apprends que nous n’avons aucun lien familial qui nous lie… Mais je peux tout t’expliquer, du début jusqu’à la fin&nbsp;! Je t’en prie, reviens-moi&nbsp;! Je n’ai pas envie de te perdre, je t’ai élevée comme ma propre fille, je t’aime comme ma propre fille. Reviens-moi&nbsp;! Le monde est grand&nbsp;: s’il t’arrive malheur, je ne me le pardonnerais jamais… Alors je t’en prie reviens! Je t’aiderai à retrouver ta vraie mère si tu veux mais reste avec moi&nbsp;! Tout ce qui compte, c’est que tu sois auprès de moi. Je t’en prie. Je t’aime, reviens-moi. Nebsen

et des marchands à Pise et au Caire. Puis après toutes ces livraisons, je prendrai la route pour Constantinople. On se retrouve bientôt ! Pablo Delacroix

Le Caire, 2 juillet 1186 Bonjour à toi ma chère mère, Je t’écris cette lettre pour te dire que j’ai découvert quelque chose qui m’a déçue et choquée et c’est ce qui a causé ma fuite. Je vais donc te raconter ce que j’ai découvert&nbsp;: alors que je dormais, je me suis réveillée car j’avais soif. En passant à côté de ta chambre, j’ai entendu que tu étais en train de discuter avec la voisine, et je t’ai entendu lui dire que tu avais reçu une lettre te menaçant de tout dénoncer aux soldats et que tu risquais d’aller en prison. Tu disais qu’elle était anonyme. Ensuite, tu as continué ton histoire en disant qu’une femme s’appelant Ucram a fait accoucher ma vraie mère et t’a donné le bébé. Le choc était tellement grand que je n’ai pas pu retenir mes larmes. Tu racontais que tu ne parvenais pas à être enceinte et que tu voulais absolument un enfant. Après cela, j’ai décidé de quitter la maison et de retrouver ma vraie mère.

Constantinople, 16 octobre 1186 Bonjour Rhéa, Je ne sais pas comment t’aborder après la lettre que tu m’as envoyée… Je suis totalement bouleversée, entre profonde colère et incompréhension. Je suis complétement anéantie&nbsp;: depuis maintenant vingt ans, je pense à mon bébé qui peut être m’importe où et toi tu m’annonces que tu es ma fille&nbsp;!!! C’est à dire que mon enfant qui à sa naissance a été volé est revenu ! Je n’arrive pas à y croire&nbsp;!!! De plus, tu dis que tu as été volée par mon amie d’enfance, Ucran… cela est totalement fou et inimaginable mais avec toutes les preuves que tu me fournis malheureusement on ne peut qu’y croire.... Je tombe des nues&nbsp;! Je suis complétement écœurée par Ucran et ta soit disant mère qui comme tu me le dis a tout prévu avec elle afin d’avoir un enfant qui n’est pas le sien&nbsp;! C’est une infamie. Je m’engage à

poursuivre en justice Ucran et ta mère&nbsp;: je jouerai de mes contacts pour qu’elles pourrissent au fond d’un trou&nbsp;! J’espère de tout cœur qu’elles souffriront jusqu’à leur dernier souffle&nbsp;!!! Te concernant, Rhéa, suite à la demande de rendez-vous que tu m’as faite, je l’accepte bien volontiers. Je pense que nous avons besoin de nous rencontrer et d’avoir une discussion toutes les deux, étant donné que tu es ma fille. Je pense que cela va nous faire du bien. A bientôt Artemisia&nbsp;

Présentation de certains personnages

Fille du Duc de Constantinople, elle vit avec ses deux parents, sa tante, son grand frère et son petit frère. Agée de 22 ans, née le 6 novembre 1149 Passion : Le maniement des armes, l’escrime, l’équitation Qualité&nbsp;: Intelligente, courageuse, déterminée, gentille Défaut&nbsp;: impulsif, pessimiste

statut est beaucoup plus élevé que le mien, mais je préfère le faire au nom de notre amitié que nous partageons depuis tant de temps. Excusez-moi d’avance si je suis différente de d’habitude, mais je promets que tout cela sera réglé au plus vite et vous retrouverez alors votre vraie amie. Aliénora

Au Caire, le 1er mai 1182, Ma très chère Aliénora, Je viens de lire votre lettre, et je tiens à vous présenter mes excuses les plus sincères, je n’imagine pas l’horreur que vous aviez dû subir. Savoir que le peuple de Constantinople massacre les latins est une chose abominable. D’ailleurs, je tenais à vous remercier de m’avoir accordé votre confiance en me demandant de vous donner certains de mes conseils. A ce sujet, je vous conseille de quitter la ville de Constantinople au plus vite, pour le bien de votre famille et pour votre propre bien, car si j’étais à votre place, j’aurais fait exactement ce que je viens de vous conseiller. Bien que ce soit votre ville natale et la ville où vous avez grandi, votre famille et vous-même devez absolument quitter Constantinople afin de vous mettre en

A Constantinople, le 10 octobre 1171 Ma chère amie, Je vais bien, merci de vous en inquiéter. Toutes mes sincères condoléances, votre lettre m’a profondément attristée. Je n’imagine pas la douleur que vous devez ressentir. J’essaierai de me rendre dans votre ville au plus vite, afin de vous consoler. Hélas, je suis pour le moment retenue par les préparatifs du mariage de mon frère. Il se marie à une jeune comtesse, issue de Marseille, il semble beaucoup l’aimer. Excusez-moi ce n’est pas correcte de parler de mariage, et d’amour, alors que vous êtes en deuil. J’enverrai une lettre à Edmond, pour qu’on puisse partir ensemble au Caire.

Je sais que l’épreuve que vous traverses n’est pas facile, la seule solution c’est laisser le temps faire son œuvre. Encore une fois, toutes mes sincères condoléances. Avec tout mon amour, Aliénora

Fils du vicomte de Marseille, futur vicomte. Il vit avec son père, il a perdu sa mère à sa naissance. Agé de 23 ans, il est né le 13 juin 1148 Passion&nbsp;: aime la cuisine, l’escrime Qualité&nbsp;: intelligent, fidèle, courageux, empathique Défaut&nbsp;: sensible, rêveur

pensées mais je ne peux m’empêcher de penser que les cacher sont la meilleure solution. Je vous remercie mon cher ami de vous inquiéter autant pour moi mais ne vous en faite pas ma famille et Noora veillent à ce que je me repose correctement. D’ailleurs, elle nous as placés ma famille et moi dans les chambres d’invités et a demandés a ses domestiques de répondre à nos demandes. Cela fut d’abord compliqué, car elles ne nous appréciaient guère puisque nous sommes la famille d’un duc étrangère, mais avec le temps elles nous ont reconnus et ont fini par nous apprécier. Avec Noora, nous sortons parfois dans l’un de ses nombreux jardins, et nous prenons le thé en discutant de différents sujets. Mais je continue d’espérer un jour du fond de mon cœur pouvoir retourner dans ma ville comme vous le dites. Votre amie, Aliénora PS : Noora est juste à côté de moi et je me retiens de lui avouer la véritable raison de cet incident provoqué par votre cuisinier mais promis je ne dirai rien.

21 août 1192 Dans la campagne de Marseille Chers parents, Je vous écris cette lettre au nom d’Ella pour vous dire que nous partons. Nous partons à cause de cette discussion que j’ai surprise entre vous. J’en ai fait part à Ella et nous avons décidé de partir. Nous ne savons pas pourquoi vous voulez tuer le sultan, nous ne savons pas pour quelle raison mais cela est impensable.&nbsp; Elliot

Le 1er septembre 1192&nbsp;à midi&nbsp;: Je rentre des funérailles de mon père. Il a été retrouvé mort le 30 août. Cette tragédie va changer énormément de choses, je vais devenir sultan et je n’aurais même pas l’appui de mon père pour m’aider. Je vais devoir me marier au plus vite, pour avoir l’appui et des conseils d’une personne que j’aime. Je vais renvoyer une lettre à Ella pour lui faire part de l’évènement tragique et la faire venir au plus vite pour le mariage. Je suis dévasté, je n’ai plus de repère, il me manque tellement…comment est-ce possible&nbsp;?

Au Caire, le 10 mars 1193 Mon cher Maximinus Cesarius,&nbsp;&nbsp;&nbsp; Je viens de recevoir ta lettre, comme quoi ton ami, Romelus Lukakus a été touché par le tétanos. Je préfère te dire, que la plupart des personnes touchées par le tétanos sont mortes. J’ai quelques patients qui ont survécu, mais j’ai dû les amputer d’un membre. Je vais prendre mon matériel, et mon remède à base de plantes médicinales. Je vais prendre le premier bateau pour Constantinople. Maximinus, j’ai par ailleurs un de mes amis qui est général dans l’armée du Caire. Il va fuir à Constantinople, il a vécu des choses atroces sur le champ de bataille. Il veut fuir le danger actuel. Peux-tu l’accueillir dans ta taverne&nbsp;? Tu es la seule personne que je connaisse à Constantinople qui pourrait le faire. S’il te plaît accueille-le, c’est un frère pour moi et tu me dois bien ça puisque j’arrive pour aider ton ami. Mohammed Tarik-Ibn-Ziyed

Au Caire, le 11 mars 1193 Mon cher Abraham Je viens de recevoir ta lettre, la mort de Saladin est une souffrance pour nous tous. J’ai un ami à moi, que j’ai rencontré à Constantinople il y a un an de ça. Il tient une taverne. Je vais le rejoindre, normalement, dans deux mois. Il a besoin de mon aide. Je dois acheter du matériel médical et suivre des cours de médecine à Constantinople, car la nouvelle médecine ne s’arrête jamais. Je vais lui parler de toi et lui expliquer que tu viens de ma part. Il t’accueillera comme un frère. Il s’appelle Maximinus et tient une taverne près du port, tu n’auras aucun mal à le trouver. J’espère te voir dans deux mois, envoie-moi une lettre quand tu seras chez mon ami Maximinus. Mohammed

Au Caire, le 04 mars 1193 Mohammed, Mon ami, j’ai besoin de ton aide. Saladin est mort. Son frère Mélik el-Adil lui succède à la tête de l'empire, mais je dois avouer que je n’ai jamais eu d’atome crochu avec lui. Je pourrais même aller jusqu’à dire qu’il ne m’a jamais aimé, et moi non plus d’ailleurs. Il m’a l’air beaucoup trop sournois à mon humble avis. Mais le pire, c’est lorsque nous étions à une réception, il a essayé d’abuser d’une femme qui lui servait à boire. Elle le repoussait, mais il ne voulait rien entendre, j’ai dû intervenir et le remettre à sa place. Il m’a dévisagé et a quitté la fête. Depuis ce jour je sens qu’il me déteste plus qu’auparavant, je n’ai aucune confiance ni en lui ni en ses capacités de dirigeant. De plus, il y a toujours le risque qu’une armée des pays voisins nous attaque, maintenant que notre chef est mort. Je suis un soldat, mais ce que je

vais te demander n’est point digne de moi… Aide-moi à fuir. Sans le dirigeant Saladin, nos chances de victoire s’écroulent, ce n’est qu’une question de temps avant que nous ne soyons acculés par l’ennemi. Réponds-moi au plus vite&nbsp;! Abraham

Au Moyen-Age, Marseille, Le Caire et Constantinople sont trois puissances politiques et économiques. Ce sont aussi trois identités culturelles différentes. De 1166 à 1193, vingt-cinq personnages se croisent et s'écrivent. Entre alliances et trahisons, découvrez la face cachée de ces sociétés médiévales...

<a href="bookcreator://page/kzlbSkViQuy08irQiUg4Bw/left">Présentation de certains personnages</a>

Le 20 septembre 1192&nbsp;: Ella nous a avoué la vraie identité de Robert. Robert est Kenan&nbsp;! Je ne me doutais pas que c’était lui, l’idée que je m’étais faite de lui est totalement fausse, il est gentil, bienveillant et très amical. Je sais que ma sœur est entre de bonnes mains avec lui, que près de cet homme il ne lui arrivera rien.

Le 15 juillet 1193, Ella et Kenan se marièrent. 8 ans plus tard&nbsp;: Et voilà, maintenant tu sais comment ton père et moi nous nous sommes rencontrés et jusqu’à ta naissance. Tu as tout chamboulé dans notre vie mais tu es un bonheur éternel pour nous ma fille. Je t’aime mon cœur… «&nbsp;-Mais maman&nbsp;? Ton histoire c’est comme celle des princesses&nbsp;? -Oh ma petite Athéna. Oui, si tu le vois comme cela, c’est que c’est peut-être pareil. Et après toutes ses péripéties nous nous sommes mariés, le 15 juillet 1193 et puis tu es arrivé il y a maintenant 7 ans. Allez au dodo maintenant, n’oublie jamais que chaque rencontre est unique et spéciale. Bonne nuit Athéna fais de beaux rêves. Et n’oublie jamais qu’une rencontre peut changer totalement ta vie. »

1 septembre 1192 Palais du Caire Ma très chère Ella, &nbsp; Je ne viens pas t’apporter de bonnes nouvelles, mon père a été enterré ce matin. Je ne te cache pas que ces trois derniers jours ont été très compliqués. Ma belle Ella, je vais devenir sultan et j’aimerais vraiment que la personne que j’aime le plus, c’est-à-dire toi, soit à mes côtés pour m’épauler dans cette épreuve. &nbsp; Ô ma très chère Ella que tu me manques. A très vite. Kenan

Le 7 septembre 1192&nbsp;: Cher journal, Elliot et Ella ne sont toujours pas rentrés… je suis mort d’inquiétude, j’espère qu’ils n’ont rien et qu’ils vont bientôt rentrer. Je m’en veux tellement, c’est ma faute. Je suis allé voir tout le village pour leur demander si quelqu’un savait quelque chose mais rien personne ne sait où ils sont. Cela fait maintenant deux semaines qu’ils ne sont plus là. En plus, je risque d’avoir de gros problèmes si je ne paie pas Mazekeen...

Au Caire, le 30 novembre 1187 Mon très cher ami Edmond, Récemment, je me suis souvenu d’un moment assez incroyable et je voulais partager cela avec vous. Je me suis souvenu du moment où Aliénora s’est confessée à moi lors de notre rencontre&nbsp;: elle m’a dit qu’au début, elle vous a prise pour un assassin car elle pensait que vous la suiviez. Je me souviens également qu’elle a voulu repartir sur de bonnes bases avec vous lors de notre première rencontre à tous les trois, mais vous étiez tous les deux très mal à l’aise! Cela était tellement drôle que j’en ris encore! Je vous remercie d’avoir été à mes côtés pendant tant d’années&nbsp;: Aliénora et vous êtes devenus ma famille. Merci pour tout. &nbsp; Votre très chère amie, Noora

A Marseille, le 31 décembre 1187 Très chère Noora, En effet, ce moment est assez incroyable et mémorable. Jamais je n’aurais pensé être pris pour un assassin alors que j’étais parti avec Gaston en forêt, cueillir des fruits pour en faire une pâtisserie. Mais nous nous sommes égarés. Quand j’ai vu surgir d’un coup notre précieuse amie sortie de nulle part avec une épée dans la main, j’ai cru que mon heure avait sonné et qu’il était temps pour moi d’apaiser ma passion. Le jeune homme que j’étais à l’époque était très effrayé, même après le malentendu dissipé. Je pensais ne plus jamais la revoir, mais ce n’était pas le cas. Je l’ai revue à cette cérémonie chez vous. A ce moment-là, j’ai cru qu’elle était venue m’achever d’où ma gêne, mais cela est maintenant du passé.

A Marseille, le 1er Novembre 1171 Très chère Aliénora, J’ai bien reçu votre lettre concernant la visite à notre chère dame Noora, si dévouée à son père… Cela est si triste pour elle... En ce qui concerne votre demande d’aller lui prêter main forte, je vous avoue que j’y ai beaucoup songé et je comptais également vous le proposer. Dame Noora est notre amie et nous nous devons d’être là pour elle, voilà pourquoi j’accepte avec grand plaisir votre proposition pour la date du 16 Novembre. Votre cher vicomte de Marseille

7 septembre 1192 Dans la campagne de Marseille Cher Kenan, Je t’envoie cette lettre pour te dire qu’Ella a disparu, on ne sait du tout où elle est. Elle est partie il y a plus de deux semaines avec son frère, ils nous ont laissé une lettre. Je tenais à t’informer. A bientôt, je te donnerai des nouvelles quand elle sera revenue. Henri

Le 13 septembre 1192&nbsp;: Cher journal, je suis près du feu, blottie près de ce jeune inconnu que je ne connaissais pas avant le drame de ce matin, c’est vrai que je n’ai pas eu le temps de le raconter… En marchant dans la forêt pour trouver quelque chose à nous mettre sous la dent, j’ai fait la rencontre de quelque chose ou plutôt de quelqu’un&nbsp;! Enfin…d’un ours&nbsp;!! C’était un ours&nbsp;! Il m’a poursuivi en grognant et en sautant, il voulait faire de moi son goûter&nbsp;! Mais heureusement, un jeune homme sorti de nulle part m’a sauvé, il est sorti de derrière les arbres à la vitesse d’un éclair, il m’a attrapé et nous sommes tombés dans un buisson plein de baies. L’ours est parti, à défaut de ne pas avoir eu son repas, moi et cet inconnu en avons trouvé&nbsp;! De magnifiques baies mûres et de couleurs éclatantes. Oh oui&nbsp;! Cet inconnu&nbsp;! J’ai encore oublié d’en parler, il est brun, grand, beau, musclé, aaaaah&nbsp;!! Le rêve, mais bon, il s’appelle Robert ahah.

Le 4 juillet 1192 Au Palace du Caire Ma très chère Ella, Depuis notre rencontre à la foire de Marseille, ton visage reste gravé dans ma mémoire. Pas une heure, pas une seconde ne passe sans que je pense à toi. J’aimerais sentir ton parfum si doux, passer ma main dans tes cheveux aux reflets cendrés et aux boucles divines, te serrer dans mes bras, faire briller des étoiles dans tes yeux. J’ai sans doute été foudroyé par la maladie de l’amour. Kenan

Le 26 juillet 1192 Dans la campagne de Marseille Mon cher Kenan, Ta lettre m’a touchée. Quand je t’ai vu cette après-midi-là, je n’ai pas pu m’empêcher de te regarder. Mais, malheureusement, nous ne pourrons pas nous revoir car tu es un fils de sultan et moi une simple fille de paysans. De plus, tu habites au Caire et moi à Marseille, nous sommes trop éloignés l’un de l’autre. Nous ne pourrons jamais être réunis. Adieu, prends soin de toi. Ella

A Constantinople, le 20 mai 1186 Mes chers Amis Maximus, Maximinus et Romelus Nous ne nous sommes pas vus depuis maintenant 2 mois. Je vous ai abandonnés suite à l’offre de l’Empereur. Il m’a demandé de vous quitter en échange de la main de sa fille, de vous lâcher tels des déchets. J’ai accepté cette offre car ma vie en sera bien meilleure, j’aurai de l’argent et des serviteurs à ma disposition. Je vis au château. Lorsque l’Empereur m’a présenté sa fille j’ai eu l’impression d’être aux Anges. J’ai pensé que c’était la femme de ma vie, mais les discussions restent froides: quand l’un parle et que l’autre répond un blanc s’installe ainsi qu’une incroyable gêne. Je dois vous dire que j’ai quelques interdictions, je ne peux envoyer des lettres à n’importe qui… Mais n’ayez crainte, je me souviendrai de tous les moments passés ensemble. Comme la fois

A Marseille, le 15 octobre 1178 Très chère Noora, Je vous écris cette lettre pour vous inviter le 6 janvier au manoir Lebref où vous aurez également l’honneur de rencontrer mon chef cuisinier Gaston Lacoupe avec lequel nous venons de confectionner une nouvelle recette de soupe au poisson à l’aide des épices ramenées par les commerçants de notre port, ce qui rend cette soupe excellente. Mais vous ne serez évidemment pas seule: il y aura notre chère dame Aliénora présente. Je profiterai de cette occasion pour vous parler d’un problème qui m’inquiète énormément. Vous avez déjà dû entendre parler du conflit de pouvoir qui oppose mon père et l’évêque Jean-Claude De La Hautecroix pour le pouvoir.

Cette histoire le touche plus que ce qu’il voudrait montrer. Cela l’angoisse considérablement au point qu’il reste enfermé à double tour sans manger dans son bureau. Bien que mon père paraisse fort et inatteignable, il est au fond d’une grande sensibilité. Cet état dans lequel il se trouve m’inquiète beaucoup, il n’est plus très jeune vous savez, il devrait se ménager… Mais il en est incapable parce qu’il a hérité d’un fils comme moi... Et je sais pertinemment pourquoi il ne me laisse pas prendre sa place bien que cela a déjà été décidé. Tout cela, il le fait pour moi, pour que je puisse continuer à être le jeune homme insouciant que je suis déjà, et que je puisse continuer ma passion pour la cuisine sans me soucier de la réalité. J’ai perdu ma mère à la naissance, et je sais à quel point cette femme que je n’ai jamais pu voir me manque. Mon amour pour la cuisine viendrait apparemment d’elle.

Au Caire, le 25 avril 1187 &nbsp; Viviane Lefranc… Ce nom je ne l’oublierai jamais, j’aimerais trouver les mots pour décrire l’amour que j’éprouve pour vous&nbsp;! De grâce, je vous remercie de m’avoir guéri lors de mon départ pour la croisade. O ma tant aimée, je suis ébloui à la vue de votre intelligence et de votre gentillesse. Votre présence m’attendrit et me rappelle de bons souvenirs qui font battre mon cœur. Mon rôle au sein de la croisade est maintenant terminé, et je suis rentré au Caire. Mais je suis dépassé par l’idée de ne pas vous revoir immédiatement et je ne cesse de penser à vous. Vous m’avez annoncé le plus beau cadeau du monde, un enfant, je ne peux y croire. Nous formerons la plus belle des familles. Prenez soin de vous comme vous l’avez fait pour moi. &nbsp; Pour Viviane ma douce, de la part de Luc.

Cela est peut-être égoïste de vouloir garder mon père pour toujours avec moi alors que vous avez perdu le vôtre et je sais que votre douleur est toujours vive. Je sais que chaque être finit par mourir, mais j’ai encore tellement besoin de lui à mes cotés… Votre cher vicomte de Marseille Edmond Lebref

Au Caire, le 17 novembre 1178 Mon très cher ami Edmond, Je viens à l’instant de lire votre lettre. Je tenais à vous remercier de votre invitation chaleureuse et je l’accepte volontiers. J’ai très hâte de goûter à vos pâtisseries et de découvrir les spécialités culinaires de votre chef cuisinier ! Parlons un peu de votre père. C’est un homme respectable et doté d’un caractère fort, je suis sûre qu’il remportera la bataille tout comme les fois précédentes. Quant à vous, mon cher Edmond, vous êtes également un homme respectable et fort, tout comme votre père. Je sais que cela est très compliqué de vivre sans votre mère, mais hélas, gardez la tête haute et restez fort pour elle.

Le Caire, le 13 septembre 1171 Mes chers amis Aliénora et Edmond, J’espère que vous vous portez bien et que vous êtes en bonne santé. Je vous écris cette lettre pour vous annoncer une mauvaise nouvelle: mon père vient de mourir. Mon frère Keran et moi sommes complètement choqués, nous n’arrivons pas à réaliser qu’il soit parti si vite et si soudainement. Cela fait maintenant plusieurs heures que mes larmes ne cessent de couler tout au long de mes joues. Je ne peux m’arrêter de pleurer, cela me paraît complètement impossible... Je suis anéantie, je ne peux décrire la douleur qui serre ma poitrine.

A l’instant, je viens d’apprendre que mon frère remplacera mon père... Je ne peux pas y croire, cela est impossible, je ne peux accepter le fait que Keran puisse prendre le trône de mon père! J’ai besoin de votre aide, s’il vous plaît... Votre très chère amie Noora.

A Constantinople, le 2 juin 1186 Bien le bonjour cher ami, et marchand hors pair de tant de superbes produits, Pablo Delacroix, Je t’envoie une lettre car ma taverne vient d’ouvrir et il me faut de la marchandise. J’ai besoin d’un ½ setier (78 litres) d’alcool, du vin rouge et de l’hypocras. Il me faudrait par ailleurs 100 livres (48,95 kg) de fromage de Marseille, et 2 livres de tes épices les plus odorantes. J’aimerais te revoir au plus vite et avoir mes marchandises avant septembre. J’en ai un besoin urgent, ma taverne ne désemplit pas depuis l’ouverture. A quel prix pourrais-tu me fournir ces productions&nbsp;? Maximinus

A Constantinople, le 26 juin 1186 Cher Maximinus Cesarius, Ta lettre est bien arrivée à destination. J’espère que tu vas bien. J’ai pris en compte tes demandes mais il y a un petit problème: je n’ai que 70 litres d’alcool au lieu des 78 dont tu m’as demandé et je suis en rupture d’hypocras. Pour le reste, tout est bon. En ce moment, j’ai quelques missions urgentes qui vont me prendre quelques semaines. Je serais à Constantinople d’ici 2 mois. En effet, demain je dois prendre la route pour aller revoir ma famille que je n’ai pas revue depuis des années. Un grand mariage familial est prévu, puis après le mariage, avec mon équipage nous devons aller braquer d’autres marchands à Alger. Les prix des marchandises ont augmenté donc on préfère voler. Après Alger, je dois aller livrer l’empereur de Venise,

A Constantinople, le 3 mai 1187 &nbsp; Cher Luc, J’ai bien reçu votre lettre, si vous saviez&nbsp;! Vous me manquez terriblement depuis que je vous ai soigné de cette maladie infectieuse à Marseille. Je pense à vous tous les jours depuis que je vous ai guéri de votre blessure. Je rêve de vous prendre dans mes bras et de vous enlacer, heureusement maintenant nous pouvons vivre pleinement notre amour. J’ai hâte de vivre avec vous mon bien-aimé. A très vite mon amour, je vous aime, Viviane Lefranc

A Marseille, le 30 juin 1187 Chère Viviane, J’ai reçu il y a plusieurs semaines au château le célèbre peintre Seif Al-Boukhârï&nbsp;: voilà longtemps que je rêvais d’avoir mon portrait réalisé de sa main. Pendant un long moment de silence, nous nous sommes échangés de timides regards. J’ai brisé le silence et je lui ai demandé&nbsp;: « Maintenant que j’y pense, que diriez-vous de venir au bal rendre hommage aux soldats morts pendant la guerre&nbsp;? ». Il m’a répondu&nbsp;: «&nbsp;Avec plaisir&nbsp;». Il a maintenant terminé son travail. Plusieurs semaines sont passées et entre Seif et moi, l’amour est né. Il est présent, il grandit de jour en jour et ne demande qu’à être vécu au grand jour. Céleste de Marseille

Par malheur, je ne peux mettre au monde un enfant mais je DOIS avoir un enfant car je suis mariée au sultan d’Egypte que j’aime tant mais qui me menace de me répudier si je n’ai point d’héritier… et tu es la seule à pouvoir m’aider, et me sauver… Jusqu’à présent, j’ai réussi à simuler une grossesse et je lui ai dit que j’allais rendre visite à ma mère. Or je suis censée être dans les dernières semaines de ma grossesse… il faut vraiment que tu m’aides, je t’en supplie&nbsp;! Je te récompenserais fortement. Si je reviens sans enfant, qui sait ce qui m’arrivera&nbsp;? Alors je t’en conjure viens moi en aide&nbsp;! Ton amie Nebsen

Constantinople, 25 juin 1166 Ma très chère amie Nebsen, Depuis des années nous nous sommes pas vues et ni écrit , j’espère que depuis ce temps-là tu vas bien. Je me rappelle encore nos beaux souvenirs, nos rires. OH oui&nbsp;! Madame Coucelle, je ne l’ai jamais aimée, elle était très sévère et méchante. Bon, je suis très triste que tu n’ arrives pas à avoir d’enfants, je te comprends c’est très dur, et ce que tu me demandes est très compliqué. Je ne sais pas comment je vais faire ceci… Mais je vais le faire, à une condition&nbsp;: contre une certaine somme en or. Désolée d’avoir à demander cela mais j’ai besoin de me nourrir et de payer mes loyers et mes dettes. Je suis dans une situation extrême, je dois énormément d’argent.

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