Fables et contrefables

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FRED CHAUVAIN Artiste Aquarelliste originaire du Berry, Fred Chauvain a réalisé de nombreuses expositions et a participé à de nombreux concours régionaux. Ce fut ensuite un passage au 59 Rivoli, célèbre after squat parisien, devenu lieu incontournable de l'art contemporain, qu'il remportât le prestigieux concours international des Arts Battle en 2011. Il fait très vite de l'aquarelle un moyen d'expression privilégié qu'il apprécie pour sa transparence et ses nuances. Son travail d'illustrateur a pour objectif d'assurer une sorte de continuité des écrits réalisés et c'est pour notre plus grand plaisir et le sien qu'il a réalisé les illustrations de ces fables. Les 3 dessins réalisés ont été pour lui le reflet du très bon travail d'écriture et d'inspiration de nos jeunes poètes !

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LE CHAT ET LA SOURIS

Avoir les yeux plus gros que le ventre Nous allons le montrer tout à l'heure. Un chat comme chaque matin Dégustait son copieux festin. Ce gros matou ensuite s'installa Dans un confortable sofa. Tout en continuant de miauler, Pour que ses maitres cèdent Et qu'ils lui redonnent à manger. Le chat par la patience usé, Finit par doucement sombrer Dans un sommeil réparateur. C'est alors qu'il sentit une odeur... Il aperçut comme une tache foncée, Qui se rapprochait du canapé. C'était une souris rapide et futée. Le chat comme toujours affamé, Voulut absolument l'attraper !

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The Unicorn, laughing, this way answered : « Why would I ? You don't seem pretty daring! » On these words the sky darkened, And a violent thunderstorm suddenly rang out and broke the horn of the stunned Unicorn. Realizing she was then similar to the Donkey The Beauty thus understood that the clothes don't make the man.

La fable "L'âne et la licorne" revisitée par Mme Calvet pour la lecture et Mme Conan pour l'ambiance sonore

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LE CHIEN ET LES POULES

Un chien vivait dans une ferme avec un fermier Qui avait également des poules dans un poulailler. Son métier était de garder les moutons Et, à son travail, il était très bon. Mais un jour les poules voulurent faire comme lui Et lui dirent&nbsp;:&nbsp;«&nbsp;- Fais nous sortir d’ici&nbsp;! On voudrait comme toi courir toute la journée, Par les monts, les vallées, les champs et les prés.&nbsp;» «&nbsp;- De faire mon métier, vous êtes bien incapables. Avec vous les moutons seraient dans l’étable.&nbsp;» Mais le chien fut tenté de passer une journée à l’ombre du poulailler. Il ouvrit donc aux poules Puis s’installa tranquillement à la coule. Les poules aussitôt partirent se promener Et les moutons bien vite furent égarés. Mais le soir quand le berger rentra Il trouva son troupeau dans un sale état. Furieux, il chercha son chien, le trouva Endormi dans le poulailler.

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AIGLE AFFAME ET PIGEON MALIN

Rira bien qui rira le dernier Un Pigeon mangeait tranquillement Des miettes de pain, sur le sol dispersées. Un Aigle affamé planait par-là et, Apercevant le Pigeon attablé S’en alla prestement le déranger. " Hé ! minus ! Va me chercher un somptueux déjeuner&nbsp;! Car Dieu seul sait que j'ai faim ! -J’ y vole à tire-d'aile",répondit-il à son souverain. Soumis mais malin, sa réaction fut immédiate. Le Pigeon alla chercher un ami de longue date. Les deux camarades longuement complotèrent. Et un plan machiavélique ils élaborèrent Afin de supprimer le cruel affamé. Le Pigeon ramena dans son bec un allié : Un serpent venimeux avec lequel il s'était associé. Aveuglé par la faim, l’Aigle lui arracha du bec Sans prendre garde à la vipère qui la blessa !

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LE BAZAR DES SOURIS&nbsp;

Lors d'une belle journée ensoleillée Le chat de la maison courait partout pour attraper les souris Mais aujourd'hui, le matou n'était vraiment pas chanceux. «&nbsp;Où cachez-vous mes petites&nbsp;? Je sais que vous êtes là&nbsp;!&nbsp;Pour mon repas je vous veux&nbsp;!». Sa patience diminua, il abandonna sa chasse et alla prendre l'air. Une fois sorti de la maison, épuisé par sa course mouvementée Le félin profita du soleil pour se reposer. Voyant le chat partir, les souris en profitèrent pour sortir de leur cachette. Une des souris dit : « Enfin tranquilles ! Jamais celui-ci ne s'arrête !» Alors elles se mirent à grimper sur la table pour manger le fromage, D'autres filèrent derrière la télé grignoter les fils D'autres encore allèrent se régaler dans la poubelle. Quand soudain un bruit venant du salon leur fit peur&nbsp;! Il était de retour ce redouté et affamé prédateur ! Les mulots cessèrent de rire et se mirent à courir.

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Dans nos belles Alpes vivaient trois amis : Castor qui ne cessait jamais de travailler, Rat qui passait tout le jour à lézarder, Et Belette qui, sur sa branche, guettait sans arrêt le danger. Ce matin-là, le calme des montagnes fut perturbé Car la mangouste surprit les amis en train de converser. Rat avait décidé sans plus attendre de voyager jusqu’à Paris ! Castor qui connaissait la paresse de la souris Essaya de lui faire entendre en vain raison. La Belette inquiète s’essaya aussi à la contestation. Mais le Rat, bien décidé, prit à peine le temps de les saluer D’un mouvement de queue avant de les quitter. Bien sûr, dans sa précipitation il n’avait rien prévu. Aucune nourriture, et rien qu’il n’aurait bu. A aucun danger il ne s’était attendu. Ce n’était pas faute pourtant de l’avoir prévenu.

LE RENARD ET LES POULES

Un renard, comme tous les matins, Bien décidé à accomplir son destin Se lève avec cette éternelle idée De chasser les poules du fermier. Mais celles-ci sont toujours plus malines Car pour pondre elles se lèvent à mâtines. Or la chasse commence bien trop tard Et bredouille rentre souvent compère renard. Ne trouvant jamais plus personne Toujours il baisse la queue et abandonne. Maitre Goupil en a assez, il est désespéré D’entendre les oiseaux de lui se moquer Bien à l’abri dans leur poulailler. Or, un matin l’animal affamé Décide de rester chez lui se reposer. Les poules s’attristent et sont surprises de ne pas le voir Insouciantes, elles sortent toutes pour fêter leur victoire. Quel pauvre renard !

Là aurait pris fin son cauchemar S’il avait pris la peine de se lever Un peu plus tôt pour chasser Renard qui dort la matinée N’a guère la bouche emplumée.

Leelou

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LA LAPINE ET LE LOUP

En plein hiver, dans une immense forêt Qui avait déjà revêtu son manteau blanc, Un Loup errait dans la futaie, Affamé, en quête de nourriture. Il tomba sur une lapine cachée sous un buisson. «Bonjour, que fais-tu seule dans ce bosquet?» La Lapine le regarda, tremblant sans lui répondre. Il lui dit : «Où habites-tu ma mignonne?» Encore une fois elle ne dit point de mot. Le Loup cria : «Tu m’agaces à la fin! Tu vas me répondre?» Apeurée, la Lapine se recroquevilla. Il lui cracha : « Dans ce cas, si dans 3 secondes tu ne me réponds rien, Après des jours de diète, je te mange !» Qui ne dit mot consent, La Lapine qui était muette et ne pouvait&nbsp;rien dire Se fit emporter et dévorer par le Loup.

Maxime

REMERCIEMENTS Ils sont nombreux car ils incarnent la nature profondément participative de cette publication ! Mille mercis à tous ces apprentis écrivains qui ont écrit, envoyé, corrigé, renvoyé, modifié, raturé généreusement leur brouillon pour obtenir le résultat que vous connaissez ! Mille mercis à Stéphanie Ponroy, médiatrice à l'Atelier CANOPÉ de Châteauroux, qui a considérablement contribué à faire de ce projet une réalité ! Mille mercis aux collègues et aux amis qui ont pris sur leur temps libre pour participer à cette aventure virtuelle : - Roselyne Lacroix, professeure-documentaliste au Collège des Capucins, pour sa participation et son implication dans ce projet - Miss Marilys Calvet, pour son interprétation so british de L'Âne et la Licorne ! - Dominique Lelong et Marianne, la team musique du Collège&nbsp;qui s'est chargée de l'habillage sonore de plusieurs textes ! - William Etiève qui, sans aucun état d'âme, a fait entrer le Renard dans le poulailler ! Mille mercis à Fredéric Chauvain qui a mis sans hésiter son talent de peintre et de dessinateur à notre service ! Mille mercis à la Direction du Collège des Capucins pour son soutien inconditionnel. Mme CONAN, professeure de français, Collège des Capucins Juin 2020 (c)

Dans sa savane, par un beau jour d’été, Le Roi tristement déambulait, la tête baissée. Un Zèbre enjoué vint alors à passer Et la conversation put s'engager. "Votre Majesté ce matin est fort jolie ! Votre veste et votre chemise sont assorties, Et votre couronne termine cette gracieuse harmonie ! - Merci. C’est fort aimable de ta part, Citoyen. Malheureusement, soupira-t-il, cette richesse prendra bientôt fin." Le Zèbre s'exclama : "Comme c'est surprenant ! -Pas vraiment ! Mon royaume n'est plus aussi florissant, Ma famille dépense en fêtes beaucoup d'argent Et c'est mon cousin qui m'a prêté ces vêtements ..." Le Zèbre proposa de l'aider financièrement. Mais le Lion déclina l'offre gentiment Car il pensait que le Zèbre vêtu simplement D'un manteau râpé, tout noir et blanc Était lui aussi à court d'argent.

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Clique ici pour écouter "Le chat et la souris"

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LE POISSON ET LA TORTUE

Un poisson d’aspect différent, Nageait à la surface calmement. Une tortue malicieuse le rattrapa, Et sans pitié se moqua : «&nbsp;Quel anchois hideux ! Tu es réellement monstrueux ! - Ceci te pose un désagrément ? En quoi cela te gêne ? Je nage tranquillement Je ne suis pas là pour que tu m’aimes.&nbsp;» Ses nageoires de grande taille Recouvrent ses ternes écailles. «&nbsp;Mon cher, que tu es ignoble !&nbsp;» Ajouta la maléfique tortue.

- «&nbsp;Je m’en moque, répondit le poisson, C’est ainsi que je suis vêtu.&nbsp;» Avant de continuer dans le courant, Il ajouta en plaisantant : «&nbsp;Rira bien qui rira le dernier !&nbsp;» La cistude de son côté s’en alla. La hasard la conduisit trop près d’un arbre, Sa carapace sur une branche y resta. Le poisson ravi Enchanté repartit.

Sacha

L'oiseau répondit en croassant : - "Cesse donc de te vanter ! -Avorton ! Tu n'as pas d'ordre à me donner ! Contente-toi de m'admirer !" Plaire à soi est orgueil ; plaire aux autres, vanité. Le paon déploya ses plumes et commença sur lui-même à tourner. Mais alors qu'il faisait la roue pour qu'on le complimente sur sa splendide parure, Il glissa dans la boue et l'animal ne put éviter les éclaboussures. Le Paon enragea, pesta et jura qu'on ne l'y reprendrait plus ! Le Corbeau dut, lui, reconnaitre que le spectacle lui avait beaucoup plu !

Séphora

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OURS RUSE ET RENARD TROMPE

Voyons comment le hasard triomphera de la vanité Car dans cette fable, rira bien qui rira le dernier. Vivaient au Groenland, sur cette île immense, Des animaux qui ne prenaient pas de vacances. A cause du renard polaire et de ses jeux lamentables Car de toutes les disputes, il en était responsable. Du phoque, à la baleine, en passant par le renne, tous avaient été défiés. L'animal rusé ne pouvant s'empêcher de tricher, Il gagnait à chaque fois et tous étaient ainsi trompés. Un jour, l'ours polaire décida de l'affronter. Le fourbe se moqua et tout en acceptant Lui dit&nbsp;que ce ne sera qu'un jeu d'enfants !

Un sacré challenge ! Comment travailler à plusieurs et à distance pendant la période de confinement ? Sous l'impulsion de Mme Conan, leur professeure de français, les élèves de sixième ROCK du Collège des Capucins ont osé relever un défi littéraire ! La classe est fière de vous présenter le résultat de ce travail d'invention ! Découvrez dans ce livre numérique des créations originales écrites entre mars et mai 2020 et inspirées des célèbres Fables de La Fontaine. A lire, à voir et à écouter !

Chose vraiment pas si facile Sur le museau d’un ami crocodile Elle alla doucement se percher. Le chien féroce arriva affamé : «&nbsp;As-tu vraiment espoir De te protéger de mes mâchoires En te réfugiant sur un rocher ?&nbsp;»

D'instinct le loup se jeta sur la grenouille. Tel est pris qui croyait prendre : Car le caïman, sans plus attendre, Ouvrit sa gueule pour la défendre. Le loup servit donc de déjeuner A un alligator plus que comblé.

Nolan

Lecture : Marianne Arrangements : Dominique Lelong Post-production : Malika Conan

Entre ses pattes, elle tenait un fromage. Le rongeur voyant le chat Prit peur et détala. Mais vite essoufflé par son embonpoint, Le félin ne parvint pas à ses fins. La souris s'arrêta pour regarder Le chat allongé et complètement exténué. Elle ne put s'empêcher de le narguer Dansant devant lui avec son morceau de comté.

Dans un ultime élan, Le chat se releva brusquement. Mais la souris pleine de vie Avec énergie s'enfuit, Cramponnant son fromage Devant un chat sans plus de courage. La souris, joyeuse et excitée Le dégusta près du chat essoufflé. A trop réclamer à manger, A être sans cesse affamé, Le chat avait perdu toute force pour chasser. Sa proie il dut abandonner Et de baver il dut se contenter.

Lana

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Madame Souris fatiguée de la ville, Décida d'habiter à la campagne. Elle prit sa valise sous le bras. La trotte-menu arriva dans une ferme. Le chat habitant ces lieux l'accueillit. Il lui proposa de s'installer dans la grange, La souris, un brin méfiante, lui répondit pourtant poliment: "Je vous remercie pour cet accueil." Le fier félin répliqua : "-Avec plaisir, nous pourrions devenir amis." Le petit rongeur accepta mais fit promettre au chat de ne pas le manger. Un jour, sa majesté fourrée, guidée par son appétit, Trahit sa promesse et se mit à courir après le petit animal.

Illustration : Frédéric CHAUVAIN

Or le Roi se trompait lourdement: Le Zèbre était à la tête d'une immense fortune Et ne savait jamais comment dépenser sa thune ! Pourtant, pour ne pas heurter la fierté du Lion, il n'insista pas. Dans son magnifique carrosse, le Zèbre vite remonta. Les apparences sont donc parfois trompeuses. S'en rappeler aurait évité au Lion cette issue malheureuse.

Maya

LE LOUP ET LA GRENOUILLE

Une grenouille se promenait Près d’une belle rivière. Mais un loup la voit Il a l’air très sévère. La grenouille remplie d’effroi De ne pas la manger le supplia. «&nbsp;Je me fiche de tes compliments !&nbsp;» Dit la bête sur un ton méchant. Par chance, l’amphibien plongea L’animal cruel la manqua. Le lendemain, et encore le surlendemain, Même manège entre le loup et le batracien. Lasse de demander pitié Et sentant sa fin approcher, La grenouille eut une idée.

La souris, trop maline, trouva refuge sur un nénufar. Et le chat, affamé sauta un peu trop vite dans l'eau glacée de la mare. A ce jour, l'animal trempé et contrarié ne courut plus après une seule souris. Morale de l'histoire : "Chat échaudé craint l'eau froide."

Margaux

Pour écouter la fable

LE LION ET LA HYÈNE

Le roi de la savane, au ventre qui criait famine Errait à la recherche de sa pitance. Il repéra un troupeau de buffles Et se mit au travail. La Hyène, sournoise et opportuniste Regarda prudemment le Lion dévorer sa proie. Elle se régalait déjà à l’idée de ce festin. Mais la charognarde savait qu’elle devait attendre Pour échapper à la vigilance du Lion. Ce dernier une fois repu de son dîner, S’en alla se reposer au pied du géant baobab, Son endroit préféré dans toute la contrée C’était le moment idéal pour la Hyène... Elle avance lentement jusqu’à la carcasse Et profite de ce moment de répit pour se régaler. Quand le chat est parti, les souris dansent !

Enzo G.

LE LION SANS QUEUE

Un Lion se désaltérait quand, devant lui, Une gazelle recherchant herbes et graminées, surgit. Le ventre du fauve à crinière criait famine c’est pourquoi très vite la dévorer il s’imagine. De ses yeux déjà l’engloutissant, Ce dernier s’approcha du ruminant. L’animal gracieux se retourna et vit le prédateur. Mais étrangement elle ne prit pas peur. Elle examina le Lion et comme il ne lui restait qu’un minuscule bout de queue La bête à cornes rit jusqu’aux larmes et avait un air joyeux : Jamais elle n’avait vu de chose aussi ridicule ! Le visage toujours impassible, avec la honte le fauve se brûle. Le roi des animaux songea : «&nbsp;Rira bien qui rira le dernier.&nbsp;» Et le Lion fit semblant de renoncer et la laissa s'en aller. Quand la nuit tomba, il s'approcha de la Gazelle endormie Et lui coupa ses deux cornes sans bruit. A son tour le Lion a beaucoup ri !

Laureen

Illustration de la page précédente : Frédéric CHAUVAIN

«&nbsp;- À nous deux mon gaillard, je m’en vais te réveiller.&nbsp;» Et avec sa canne, se mit à le rosser. Puis après s’être fait taper, le chien fut bien décidé à se venger. «&nbsp;- Ah, contre les loups vous vouliez les moutons garder&nbsp;? Voyons si de mes crocs, vous saurez vous protéger…&nbsp;» À ces mots, le chien saute sur les poules et les dévore. À se croire trop fortes, les poules ont rencontré… la mort&nbsp;! Il ne faut pas avoir les yeux plus grands que le ventre.&nbsp;

Juliette

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LE SINGE ET LE GORILLE

On a souvent besoin d'un plus petit que soi. Dans une jungle peuplée d'animaux sauvages, Un gorille immense rencontra un singe bien sage. Très surpris par sa petite taille, le géant se moqua de lui. Blessé, le singe en haut d'un arbre s'enfuit. Un peu trop fier de sa plaisanterie, le gorille s'en alla. Mais plus loin, piégé dans dans un fossé il se trouva. Alerté par ses cris, le singe accourut Pour aider le gorille. Qui l'eut cru ?! Le primate lui envoya une liane résistante Le gorille en profita pour remonter la pente. Malgré sa puissance et sa taille Sans le singe il n'aurait pu accomplir ce travail.

Esna

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L’ÂNE ET LA LICORNE

Un petit âne gris se trouvait très laid Et aussi se voyait très petit. Il rêvait d’être beau, d’avoir du succès. Mais personne ne pensait qu’il y arriverait. Un jour, il croisa une licorne Élancée et majestueuse, Et se promit qu’un jour, Il la rendrait heureuse. «&nbsp;Bonjour, chère madame. Avez-vous envie De faire la connaissance D’un petit âne gris ?&nbsp;» La licorne en riant Lui répondit ainsi : «&nbsp;Pourquoi donc le voudrais-je ? Tu n’as pas l’air bien hardi !&nbsp;

Trop tard ! La bête sauvage en attrapa une et la mangea. Enfin la chance était revenue et le chat lui aussi se régala. Ainsi quand le chat est parti, les souris dansent. Voilà ce qui arrive lorsque l'on est trop en confiance.

Jules L.

Sur ces quelques paroles, le ciel s’assombrit, Et un violent orage alors retentit Venant briser la corne De la licorne abasourdie. Se retrouvant semblable en tout point au petit âne, La belle comprit que l’habit ne faisait pas le moine.

Matisse

THE DONKEY AND THE UNICORN (traduction de la fable "L'âne et la licorne" par Madame Calvet)

There was a small grey Donkey founded himself not beautiful And so little. He was dreaming of being handsome, and successful. But nobody thought it was possible. One day, he met a Unicorn Thin and majestic, And he sweared himself that one day, He would make her enthusiastic. « Good morning, dear Unicorn Would you mind getting along with a small grey Donkey ? »

Illustration : Frédéric CHAUVAIN

LE PAON ET LE CORBEAU

Sa majesté le Paon adorait flâner avec un air méprisant. Arborant son magnifique plumage étincelant, Dans une clairière, fièrement il se pavanait . Perché sur sa branche, un frêle corbeau l'observait. L'oiseau de Junon, de son air insolent, S'exclama en se vantant : "Eh toi ! Ridicule Corneille, admire, je te prie, mon somptueux ornement ! N'est-il pas superbe et fort impressionnant ?"

Lorsque vous la rencontrerez dans le livre, cette icône indiquera que vous pourrez écouter une version sonore de la fable : cliquez dessus !

LE MOUTON ET LE RENARD

Il n'est pire que l'eau qui dort. Un Mouton qui broutait dans sa prairie, Fit la rencontre d'un Renard tout endolori. Le Mouton courageux s'approcha et lui dit&nbsp;: «&nbsp;Que s'est il passé, pour que vous boitiez ainsi&nbsp;?&nbsp; -Hier en chassant mon gibier, bredouilla le chien blessé, J'ai malencontreusement atterri dans d'abominables ronces Qui n'ont eu qu'une insupportable douleur comme réponse." Le Renard affaibli depuis la veille Fit comprendre au Mouton qui dressa l'oreille Qu'il devait absolument se nourrir Car faute de soins, il allait sûrement dépérir.

Le Mouton, sur ses gardes, se dirigea vers le pommier. Mais pour cueillir un fruit il dut se retourner. Soudainement guéri, le Renard en a alors profité Pour courir sur lui et en une minute le croquer. Souvent les gens ont l'air inoffensifs Alors qu'ils ne sont pas les plus craintifs Mais au contraire les plus agressifs.

Lygie

Ruben

Trois cure-dents étaient plantés dans la neige Le chacal commença alors son manège : "Si tu arrives à prendre le plus long au moins une fois Expliqua t-il à celui qu'il voulait duper, c'est toi qui gagneras." La partie commença. Or par deux fois, le renard fut champion Des trois bâtonnets, il prenait tout le temps le plus long. Au dernier essai, le perdant ferma les yeux Et dit au renard d'un air malicieux Que la partie n'était pas finie ! Hasard ou tricherie, rien ne nous le dit, La tige la plus longue par l'ours fut conquise Faisant ainsi regretter au renard sa bêtise.

Safietou

L’Aigle toussa, suffoqua et finalement s’étouffa. Les deux compères continuèrent leur vie Tandis que l’Aigle, plus jamais ne nuit.

Jules B.

Très vite la faim se fit ressentir. Mais avec lui rien pour se nourrir. Court fut son temps pour se lamenter Car un gros chat se dressa devant lui Avec pour seul but de l’avaler. C’est d’ailleurs ce que le matou fit. Voilà comment en voulant mettre la charrue avant les bœufs On transforme son au revoir en un bien triste adieu.

Charlotte

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