Aimy.F

L'enfant au 17ème siècle n'a pas la même vie si il est né dans une famille riche ou dans une famille pauvre.

LA FAMILLE RICHE

Quand tu est riche tu es élevé par une nourrice à domicile . Ou alors on t'envoie à la campagne.

Les nourrices étaient des dames qui nourrissaient les petits de leur propre lait. Comme elles n'avaient pas assez de lait, sur 100 enfants il en mourait 30.

Les rois, les reines, les bourgeois les riches ne s'occupent pas de leurs enfants. Ils ont besoin de temps pour travailler, recevoir, se promener, paraître et faire honneur à leur rang.

LA FAMILLE PAUVRE

Quand tu es pauvre, tu habites un logement de deux ou trois pièces où il y a souvent beaucoup d'enfants.Les enfants passent la plupart du temps dehors et ils travaillent très tôt.
Si le travail vient à manquer, les familles ne peuvent plus payer leur loyer et se retrouvent à la rue. Les enfants meurent souvent jeunes d'accidents, de chutes, noyades, brûlures, morsures d'animaux ou de maladies.

L'abandon des enfants

Beaucoup d'enfants étaient abandonnés car ils étaient nés avant le mariage ou leurs parents étaient trop pauvres pour pouvoir les élever. Ils étaient laissés à l'hôpital ou devant les églises. Il existait un système où l'on mettait l'enfant sur un plateau qui tournait. On appuyait sur une sonnette et une religieuse ouvrait la porte et prenait l'enfant pour le mettre à l'orphelinat.
La plupart des enfants mouraient de froid ou de faim.
Il y avait aussi des enfants qui vivaient dans la rue et qui volaient pour se nourrir et devenaient souvent des criminels.

L' ECOLE

Les enfants riches restaient chez leur nourrice jusqu'à l'âge de deux ans. A leur retour chez eux c'est une gouvernante qui s'occupaient d'eux.
Quand ils avaient 6 ou 7 ans les garçons étaient pris en charge par un précepteur ( c'est à dire une personne s'occupant de l'éducation et de l'instruction ) ou bien ils étaient envoyés en pension.
Les filles pouvaient elles aussi parfois avoir un précepteur mais elles n 'allaient pas au collège.

Les enfants pauvres quand ils allaient à l'école, c'était dans des établissements dirigés par des Frères d'écoles chrétiennes.
Ils y allaient à partir de 6 ans. Ils commençaient par apprendre la lecture puis seulement à l'âge de 10 ans l'écriture.
Ils étaient au moins 50 ou 60 élèves dans une classe.
Les filles n'étaient pas dans les mêmes écoles que les garçons.
Les filles étaient souvent dans des couvents ( maisons religieuses ) . On y enseignait aux filles les bonnes manières.
On enseignait en Français puis ensuite en Latin.
Dans une même classe on pouvait avoir de grandes différences d'âges. De 4 à 19 ans en sixième et de 7 à 25 ans en cinquième.

LE TRAVAIL DES ENFANTS

Dans les fermes les enfants gardaient les bêtes ( vaches, moutons) ou l'été ils aidaient à la récolte ( céréales, vignes... ).
Les filles aidaient aux différentes tâches ménagères (vaisselle , laver le linge à la main, ménage ... ).
Parfois les enfants étaient placés chez des patrons pour apprendre différents métiers, comme coutelier, tonnelier, serrurier, berger, marin, apothicaire ( pharmacien ).
Les enfants étaient aussi envoyés comme ouvriers dans les mines, dans des verreries (qui veut dire fabrique de verre ), ou dans les filatures ( c'est la transformation des matières textiles en fil).
Ils étaient acceptés dès l'âge de 6 ans dans les filatures mécanisées.
Les garçons comme les filles travaillaient sans repos même le dimanche.

LES JEUX

Les touts petits jouaient avec des hochets, des grelots, des crécelles ( instruments qui font de petits bruits ).
Ils avaient également des chevaux de bois, des toupies et des balles.
Les plus grands jouaient aux cerceaux, aux chevaliers, à la bascule avec des tonneaux, aux chevaux de bois et aux boules.

Les enfants pauvres jouaient surtout dans la rue, à éclabousser les passants, à mettre des pétards sous les sièges des marchandes de pommes, à accrocher des casseroles à la queue des chiens et des chats. Ils jouaient aussi à saute mouton.

Les enfants riches construisaient des châteaux de cartes, ils jouaient aux chevaliers, et aussi aux échecs.