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Labyrinthe

by Gutenberg Cdi

Pages 2 and 3 of 72

Comic Panel 1
LABYRINTHE
Histoires à deux voi(x) ou deux voi(es)
Classe de 1IG1
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Nouvelle ombre
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KRATZ Inès
Vennitti Mila
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 Le canapé est plutôt confortable. J’ouvre difficilement les yeux et me lève lentement. J’ai dû attendre quelques longues secondes avant que ma vision devienne enfin à peu près claire. En regardant autour de moi, je m’aperçois que je suis dans une salle avec pas mal de monde, il y a quelques enfants et beaucoup de vieilles personnes, mais également des jeunes adultes et des adolescents. Enfin, il y a des gens de tout âge dans cette pièce, mais principalement des anciens.
«J’ai dû trop boire sûrement…» me dis-je.
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 J’ai dû sûrement boire, oui, ce qui est étrange, c’est que je ne m’en souviens pas... c’est pourtant fort possible étant donné qu’il y a plusieurs bouteilles vides à côté de moi.
Je commence à marcher un peu dans la salle en la détaillant. Puis c’est là que je réalise que je suis bel et bien dans une soirée, comme je m'en suis douté plus tôt. Je me sens bien. L’endroit est un peu surprenant étant donné que je ne le reconnais pas, mais honnêtement ça va. C’est sûrement les effets de l’alcool ma foi. Je marche encore vers le fond de la salle. J’ai l’impression que toutes ces personnes restent dans leur coin sans réellement interagir les unes avec les autres.
 «C’est déprimant quand même, ce labyrinthe...» me dis-je.
Enfin, je vois un jeune homme, installé au fond de cette salle. Son visage m’est étrangement familier. Il a les cheveux foncés, il est assis mais il a l’air tout de même plus grand que moi. Il a également des yeux d’un bleu nuit profond. Il porte fièrement un costard hors de prix, c’est le cliché parfait d’un patron vantard.
«Attend mais… c’est pas possible» me dis-je d’un coup
En parlant de patron d’entreprise, il me dit clairement quelque chose, maintenant que j’y pense : j’ai dû le voir à la télé, c’est même certain.
«Est-ce le PDG de cette grande marque de vêtements, disparu récemment ?...»

 Soudain, je vois une silhouette androgyne s’approcher de moi. Elle était différente des autres. La pièce est remplie en grande majorité de personnes âgées. Et moi cela m’énerve. Moi qui commençais tout juste mon business, j’ai été forcé de quitter mon entreprise alors que je ne le voulais pas, en plus, pour me retrouver là, entouré de tous ces vieux. Ils m’ignorent tous, comme si je n’avais pas ma place ici. Honnêtement, je pensais que cet endroit allait être mieux. Enfin bon passons ces détails qui me rendent colérique.
 L’inconnu se tient là, devant moi, au milieu de la foule, le regard perdu, semblant ignorer où nous sommes. On dirait moi. Moi, il y a quelque temps, quand j’étais dans la même situation que lui. Quand son regard bleu clair croise le mien, bleu nuit, je remarque que son expression devient intriguée, et son regard interrogateur. Il se dirige vers moi, la tête sûrement remplie de questions. Je fronce les sourcils. En temps normal, je l’aurais envoyé bouler, mais puisque c’est la seule jeune personne que je croise depuis mon arrivée, je décide d’être gentil.
 Alors oui, c’est étonnant venant de moi qui ai une sale réputation de prétentieux. Peu de personnes m’appréciaient et visiblement, ma réputation me colle à la peau jusqu’ici. M’avait-on observé depuis tout ce temps ? D’accord, parfois, j’étais peut-être un peu dur avec les autres mais il ne faut pas abuser. Je suis si mauvais que cela ? Enfin passons, là n’est pas le sujet. L’individu se mets à me poser des tas de questions. Je crois que cette personne n’a pas bien compris la réelle raison de sa présence ici...  
 C’est pour cela que j’avance ma main vers la sienne : je lui montre que nous ne pouvons pas nous toucher : d’une certaine façon, nous ne sommes plus que des ombres... Et c’est un regard triste qui apparaît sur son visage. Je lui dis alors, d’un ton neutre : «Bienvenue, parmi les défunts».
FIN
John Mc Noodle et le chocolatier
Moi, John Mc Noodle, je suis coupable d’avoir volé les recherches de mon ami. C’est exact. Mais à cause de cela, je suis tombé dans une profonde dépression, plusieurs mois. J’ai toujours rêvé de devenir riche. D’avoir du pouvoir. D’être quelqu’un. Et pour avoir tout ça, j’ai volé les recherches de mon ami. Après les avoir vendus, j’étais heureux. J’avais de l’argent et le milieu scientifique me respectait. J’ai fini par regretter ce que j’avais fait. Je suis devenu dépressif. Je ne sortais plus, je ne mangeais plus. J’étais cloîtré dans le noir, chez moi. Et quand j'ai été au plus mal, je me suis souvenu de ce que ma grand-mère m’avait dit un jour : « Le chocolat, c’est bon pour remonter le moral ».
J’ai donc décidé d’aller m’acheter du chocolat chez le chocolatier qui se situe au coin de la rue. J’ai pris mon courage à deux main et j’y suis allé. Je ne savais plus quelle heure il était. Je savais juste qu’il faisait presque nuit. Je suis entré dans la boutique. La première chose qui m’a frappé, c’est la taille du vendeur. Il était géant. Mais je n'ai fait aucun commentaire. Je souhaitais juste acheter du chocolat et rentrer chez moi. En rentrant dans la boutique, j’avais envie d’acheter du chocolat à la liqueur. Je souhaitais obtenir les effet positif du chocolat et l’euphorie que procure l’alcool. Mais il n’y en avait pas. Je me suis donc contenté de chocolat noir.
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