Lettres de soldats de la Grande Guerre

Mes chers enfants et Ma chère femme, A Verdun 26 Juin 1914 J’espère que vous vous portez à merveille . A la guerre, nous n’entendons pas la chère mélodie des boites à musique mais des cris ,des explosions. Je ne veux pas vous faire peur mais c’est la vérité . Je me suis fait emprisonner par les Allemands . Tout va bien ,ils me font manger en quantité raisonnable et ils ont quelque chose de bizarre quelque chose que je peux manger mais qu’on ne doit pas avaler ils appellent ça un chewing-gum, ces derniers mots sont pour vous les enfants Marion, tu viens d’avoir vingt et un ans ,tu es institutrice. Alors raconte la vérité à tes élèves .Et toi Jean , mon grand garçon, il faut que tu aides ta sœur et ta mère car je suis parti à guerre tu es l’homme de la maison . Je reviendrai bientôt Votre papa qui vous aime fort Nicolas&nbsp;&nbsp;

Lettres de soldats de la Grande Guerre CM2 de Mme Adam 2020-2021

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&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;à Lille dans les tranchées, le 17 MAI 1915 Ma chère femme, J’ espère que tout va bien, que tu manges à ta faim et Arthur aussi. En ce moment, je suis au front. Hier, les Allemands n’avaient toujours pas donné signe de combat. Aujourd’hui je me suis fait quelques amis . Un est mort, il s’ appelait Édouard, l’ autre Victor est blessé par le tir d’ un allemand embusqué. Il est actuellement aux petit soins. Les conditions de vies sont rudes, surtout au front! Avant de t’ écrire cette lettre j’ étais en train de créer des décoration à partir d’ un obus, je t’ en ramènerai un! J’ ai bonne espoir. Les tranchées se remplissent d’ eau quand il pleut, c ‘est compliqué d’ avancer dans la boue. Je suis au regret de t’ annoncer que la nourriture manque dans les tranchées. J’ ai bon espoir de rentrer bientôt ! Charles.

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Verdun le 25 juillet Chère Mère J’espère que tu vas bien&nbsp;? Moi ça me manque de ne pas pouvoir cuisinier&nbsp;. J’ai reçu le jolie pull que tu m’as envoyé il est beau . Je me suis fait un nouvel ami qui s’appelle Jean . La vie dans les tranchées est horrible , on mange de la soupe au légume , du chou … ça me manque de ne plus vous voir . Je voudrais aussi revoir la mer . Voilà&nbsp;? Maman , je n’ai plus rien à te dire. Bisous ton fils qui t’aime Paul Bouchaud&nbsp;&nbsp;

A Verdun, le 18 décembre 1916 Mon cher petit frère, Je suis à Verdun dans les tranchées, nous sommes en plein milieu de la nuit quand je t’écris cette lettre. Je me peux pas te l’écrire en journée, car je suis au front. Ne t’inquiète pas Roger, je vais tout te dire dans cette lettre. J’espère qu’avec papa et maman vous allez bien, mois ce n’est pas le cas. Ces derniers jours j'ai frôlé la mort à plusieurs reprises. Je suis encore choqué de set enfer sur le champ de bataille, les conditions de vit sont difficiles, très difficile&nbsp;! Cela fait trois ajoure que nous ne mangeons rien d’autre qu’une toute petite portion de viande par jour, mais ne t'inquiète pas nous avons bientôt terminé cette bataille. Personne ne gagnera, la défaite sera des deux côtés. Pour s’occuper la nuit, quand on ne dort pas, je rafistole les quelques chars restant. Je vais demander une permission pour te rendre visite dès que cette bataille sera finie. Au revoir mon cher et à très bientôt. MICHEL

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A Verdun, le 3 mars 1916 Ma très chère famille, Vous me manquez tous. Dans dix jours, c’est mon anniversaire, ne l’oubliez pas, j’aurai 20 ans. Ce matin, j’ai du soigner les chevaux car il n’y a plus de place à l’infirmerie. Hier, on a essayé, avec mon escadre, d’attaquer les boches ( les allemands ), mais ils nous ont repérés par avion, un soldat est mort, deux sont gravement blessés et les chevaux ont des petites blessures. J’ai failli mourir deux fois : une fois car un obus a explosé dans mon dos, ( je n’en suis pas certain ) j’ai sauté par terre et mon cheval a été gravement blessé. Deuxième fois : on a essayé d’attaquer : on a lancé des obus par centaine, il y a eu du brouillard, on est tous sortis des tranchées ( pas les boches ) et je me suis coincé dans les barbelés. Un coéquipier m’a aidé à me sortir de là. Franchement, heureusement que Christian et Lucien ne sont pas à la guerre. D’ailleurs, je serai en permission dans trois semaines. Avant de vous dire au revoir, je voulais savoir si Chloé aime bien son nouveau métier. À bientôt ( si je ne meurs pas avant mon retour à la maison.) ! Je vous aime et Emma aussi Votre Pierre

Cher Frank A Verdun le 28/02/1916 J’espère que tu vas bien moi ça va . La guerre est fatigante ça fait deux ans et quelques mois que ça dure . Ont mangent pas beaucoup, une soupe tous les deux jours, on ne dort pratiquement pas, je dort cinq minutes tous les jours . Les tranchées sont toutes sales, mais ont ces habitués . Nous portons des casques lourds, sales, mais ça protège très bien, nous portons aussi des uniformes bleues et ont nous a enlevé nos pantalons rouges sinon, les Allemands nous aurez déjâ tués. Enfin bref … la guerre est dure ici .J’ai vu beaucoup de soldats morts devant mes yeux, ça m’a fait très peur. J’ai vu un ami très proche blessé, mais il est de retour parmi nous, il est à côté de moi là . Je combat jour et nuit, je suis épuisé . D’ ailleurs, je dois aller combattre je te laisse . Je te fais des gros bisous, fais en aussi à Roger et aux parents . ROBERT&nbsp;&nbsp;

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A Jeanne Bouchaud le 9/09/1916 à Verdun Ma chère Jeanne , J’espère que tu vas bien et que toute la famille se porte bien. Moi ça va. En changeant de régiment j’ai rencontré Jean un adjudant qui changeait de régiment lui aussi. Il ma demandé de l’aidé à soigné un soldat qui saignait. Il est très gentil et nous faisons en sorte de nous croiser. Et devine quoi&nbsp;? Il habite aussi à Chauray&nbsp;! Maintenant, il est devenu mon meilleur ami. Les tranchées du régiment 3 sont insalubres une fois tellement il faisais froid la soupe était gelée. Hier, un soldat est tombé par terre devant moi. Tout d’un coup, j’ai eu une crise de panique je ne savais plus quoi faire. Et il est mort, tu te rends compte&nbsp;! C’est de ma faute s’il est mort&nbsp;! Comment va la pâtisserie&nbsp;? Bon je te laisse, je suis exempt de nuit. En t’embrassant fort , toi et la famille PS&nbsp;: Peux-tu m’envoyer des gâteaux, des jus de fruits et de fruits s’il te plait&nbsp;? André&nbsp;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A Verdun, le 11 décembre 1915 Chère mère Bonjour mère j’espère que tu vas bien, moi je suis blessé mais ça va aller. On mange peu de choses comme de la soupe, des flageolets, des biscuits et des pâtes. On ne se lave pas, nos habits sont boueux nos casques sont noirs comme du charbon. C’est sale! Les Allemands nous attaquent tout le temps. Pour résumer, la guerre, c’est l’horreur. Je suis pense que je pourrai venir vous voir en permission. Tu pourras dire bonjour à Jean- Paul

Jonathan Dans les tranchées, le 15/11/1915 Chers parents, chère sœur Je suis dans les tranchées, j’ai faim, je suis très sale et dans nos vêtements, nos couvertures, nos chaussures il y a plein de poux. Je me suis fait des amis, mais je m’ennuie beaucoup. Pour m’occuper, j’ai fabriqué une flûte, pour masquer le bruit des obus et pour mettre un peu plus de joie dans les tranchées. Mais nous sommes toujours aussi tristes. J’ai bien reçu les biscuits que vous m’avez envoyés. Ils sont très bons et merci aussi pour les chaussettes en laine. Elles sont très confortables. Pierre fait souvent des blagues, il est sympa. Mais ça se voit, lui aussi est triste. On se lave qu’une fois par semaine, mais l’eau aussi est sale. Parfois, elle est marron. Aujourd’hui, on mande des petits pois, hier c’était du riz mais on vient d’apprendre que il n’y aura pas de repas demain , le camion de nourriture s’est fait arrêter par les Boches. J’espère que vous allez bien, mieux que moi. A oui&nbsp;! J’ai oublié de vous le dire, je rentre bientôt, j’ai enfin une permission&nbsp;! Je rentre pour Noël. Bisous Jonathan qui vous aime de tout son cœur.

Chère mère, A Verdun le 10 août 1916 Cela fait 6 jours que je suis à Verdun et pendant ces 6 jours je n’ai fait que tirer sur des boches. Je n’ai quasiment pas mangé ,un peu de pain de temps en temps, c’est tout. Je te remercie pour l’orange que tu m’a envoyée hier, même si je l’ai partagée avec mon ami, Jean. Je n’ai fait que lui rendre la pareille, il avait partagé avec moi ses biscuits. En outre, cela fait 6 jours que cette bataille a commencé et je me demande si je vais en sortir vivant car elle est plus violente que toutes les autres; les deux camps se canardent d’obus et je me demande ce qui restera de Verdun à la fin de cette bataille. Je t’embrasse et je prie pour que cette guerre finisse bientôt Gustave

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A Verdun,le&nbsp;25 Juin Cher frère La vie est difficile dans les tranchées,pas de place et inconfortable.Ce matin ,colonel m'a ordonné d’aller déminer les bombes allemandes,le char fait beaucoup de bruit.Les allemands risquent de me repérer.J’y suis allé avec des amis:Claude,François et Alain.Après ça ,je pourrai retourner dans les tranchées,pour dormir,laver mes affaires avec l’eau de pluie car elles sont toutes sales.Ce soir,on mange des haricots verts .Je continue à dessiner, enfin à graver dans la terre.Alain et moi rigolons beaucoup en pensant à nos photos de petits que tu m’envoies.Papa et Maman se portent bien?Papa n’a pas mal au dos&nbsp;?Maman m’a fait un petit cadeau qu'elle avait fabriquer elle même:une couverture.Le week-end prochain,je serai en permission. Ah&nbsp;! J’avais oublié!Tu as 18 ans dans 3 jours,je ne serai pas là mais je t’apporterai un cadeau que j’ai fabriqué avec un obus. Je t’embrasse fort Pierre

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A Verdun le 04/11/1 Mon cher Pierre Tu es si chanceux de ne pas être à la guerre là-bas, les conditions de vie sont horribles ! On mange des bouillons les jours impairs ,et les jours pairs ,de la viande et du pain. L’autre jour ,un obus m’a arraché la moitié de la mâchoire , les copain m’appellent « Gueule Cassée ».Je me suis fait un copain d’Afrique du Nord il s’appelle André. L'autre jour, il s’est fait tuer par le gaz des boches. J’étais très triste , si on gagne la guerre j’irai annoncer son décès à sa famille .Concernant ton prochain colis , pourrais-tu m’envoyer du chocolat et des chaussettes s’il te plaît ? Je te laisse . Ton frère qui t’aime. Victor

A Verdun le 22 septembre 1916 Chère Juliette, Merci pour ta lettre de joyeux anniversaire. J’ai rencontré un soldat André Dupont. J’ai sympathisé avec lui, il est drôle, intelligent...C’est devenu mon meilleur ami&nbsp;!! Nous nous sommes croisé dans le régiment n°2. Il est génial. Nous faisons en sorte de nous croiser. Il est adjudant. Hier un obus est dans notre tranchée. Les tranchée sont insalubres. Je ne dors que quatre heures tous les deux jours. Je suis très fatigué&nbsp;!! Parlons de toi maintenant&nbsp;, peux-tu me dire si tu vas bien et si la famille va bien&nbsp;? Ici nous manquons beaucoup de nourriture. Peux-tu m’envoyer des friandises s'il te plait et des chaussettes&nbsp;? Et toi le travail ça va&nbsp;? Fais une grosse bise à Marie, elle me manque terriblement. J’essaye de garder la forme , je fais du sport tous les matins. Je croise aussi, souvent André. Je t’aime à bientôt Jean qui t’aime fort&nbsp;!

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A Verdun le 18 juin 1916 Cher frère Aujourd’hui, ça va mal, un obus a emporté mon bras gauche. Les conditions de vie sont inconfortables, on mange à peine une michette de pain par jour et on dort par terre dans la boue des tranchées . Au début, pour la bataille de Verdun, on était beaucoup, maintenant, on est à peine 300. Pour toi, j’espère que ça va comme je sais que tu n’es plus à la guerre. Je t’embrasse Billy

A Paris, le 12/06/1916 Anna, mon amour, Je suis arrivé maintenant il y a deux ans. La vie là-bas est de plus en plus dure, les tranchées sont de plus en plus sale et boueuses. Hier, j’ai vu Paul, mon copain d’enfance mourir, je suis très triste je pense à toi. Aujourd’hui un obus a atterrit dans nos tranchées, quatre soldats sont morts. Je n’ai ni bu ni mangé depuis trois jours. J’ai bien reçu tes petits cadeaux et tes petits biscuits, merci beaucoup. Je t’aime très fort, bisous. Vincent.

&nbsp;A Verdun le 08/08/1916 Ma sœur adorée, J’ai bien reçu ton merveilleux colis, je t’en remercie, même si cette guerre devient de plus en plus dure pour moi et les autres .Je ne mange presque plus ,je dors dans des endroits inconfortables mais ce qui est le plus dur, c’est de voir mes compagnons mourir.Je me suis fait un nouvel ami ,il occupait le même régiment que moi mais il a du changer ,il occupait aussi le même poste que moi .On s'est rencontré comme ça il était souvent avec moi .Quand j’étais garde de nuit,on s’occupait souvent au chifoumi ou alors on se racontait des histoires: ce qu’on faisait avant la guerre, on se parlait de notre famille. Il a deux sœurs et un frère qui est mort. Bisous à la famille Tona Tona&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

le 5 septembre 1915 Chère mère ,chère père, j’espère que vous allez bien ,aujourd’hui il y a eu beaucoup de mort,je suis vraiment désolé de vous apprendre que mon frère Eric est mort ...c’est triste quand je serais rentré on lui fera une belle tombe ,on lui cueillera de belles fleurs. Cette guerre est horrible .ça fait trois jours que je n’ai pas bu ,il y a très peu de nourriture .On espère tous rentrer à la maison . J’espère bientôt vous revoir . Je pense au moins être rentré pour Noël . Je vous embrasse . Votre fils Hervé .

26 novembre 1917 Verdun Cher parents, En ce moment je suis dans les tranchées. En tant que commandant je me dois de conduire mes troupes à la victoire. Là-bas, le manque de nourriture et d’eau nous fait souffrir. Chaque jour, quand je vois un rayon de soleil, je prie pour que la guerre se termine. Vous allez surement me demander comment je mange , et bien dans la semaine plus de 2kg de soupe pour chaque tranchée. Dans les tranchées , c’est très insalubre … quand on n’y dort je ne m’y habituerai jamais. Je pense très fort à vous. Vous me manquez . Je vous embrasse fort Signé Gaston

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A Verdun le 25 juillet Ma chère Juliette, J’ai reçu hier ton colis pour mon anniversaire. Merci de m’avoir envoyé une écharpe.Chaque jour je vois des soldats mourir mon ami. Paul est mort, il me disait qu’il voulait rentrer chez lui voir sa mère malade.Je le voyais lui écrire. Les conditions de vie sont très compliquées pour moi et les autres.Nous mangeons de la soupe, un peu de viande, j’ai reçu une balle dans l’épaule mais rien de grave. Tu m’as dit que maman était toujours à l’hopital. Je t’aime très fort Jean&nbsp;&nbsp;

En Allemagne, le 9 aout 1915 Cher Linus, Aujourd’hui, comme tu le sais, j’ai eu 18 ans&nbsp;. La vie est difficile dans les tranchées, je n’en peux plus, j’en ai marre&nbsp;! Tu as eu de la chance de ne pas être obligé de faire la guerre. J’aurais aimé être à ta place. Il y a deux jours, je suis devenu caporal-chef et j’en suis très content. Nos repas sont plutôt bons&nbsp;: nous avons saucisses-lentilles le lundi, soupe de carottes le mardi et le jeudi, petits pois le mercredi et le samedi, pommes de terres le vendredi et pas de repas le dimanche. Conduire les chars, c’est assez difficile, je préfère être majordome. Huit de mes camarades sont morts, il ne me reste que Alfred, lui aussi conduit les chars. Quand on est au repos, soit on dort soit on joue à la bataille avec des cartes fabriquées avec des obus&nbsp;: on rigole beaucoup&nbsp;! J’espère que ta grippe n’est plus là. Je pense très fort à toi, tu me manques. Markus

Ma chère famille le 20 mars 1915 Je suis là dans les tranchées et des obus arrivent près de moi ,mais je vais bien , chaque seconde, je sens la mort&nbsp;.Je ne mange pas assez, car il manque de nourriture ,je reçois vos colis et ça me fait très plaisir&nbsp;.Est-ce-que tu vas bien&nbsp;? Moi je vais bien&nbsp;.J’aurais ma garde de permission je l’aurai dans 1mois&nbsp;.Je vois mes amis mourir devant mes yeux, ça fait maintenant 2 ans que la guerre a commencé.Il y a eu des morts mais eux aussi. En tant que Générale ,on a fait des guerre mais pas aussi meurtrière et longues. Je sens que la guerre va durer encore longtemps. Bisou ma chère famille Gérard Prédente

&nbsp;&nbsp;5 septembre 1915 Dans les tranchées Chère mère Aujourd’hui je me suis pris une petite balle dans la jambe, je vais bien ça ne fait pas trop mal. Je ne mange plus trop depuis 8 juillet 1915. J’espère que mes sœurs vont bien. Je me rappelle encore la fois où j’ai brûlé la main de Martine, je m’en veux encore. Les allemands nous jettent beaucoup d’obus mais bon. Je suis toujours là. Une fois, j’étais avec Paul, mon nouvel ami, un obus a explosé à côté de nous mais nous avons rien eu! C’était si drôle! Nous sommes dans les tranchées normalement, nous devons dormir mais on m’a dit quelques soldats pouvaient écrire une lettre et j’ai été choisi. Merci pour pour votre incroyable colis avec ses biscuits délicieux, ça faisait un an que je n’en n’avais pas mangé comme ça! J’espère vous revoir, Je vous serrerai tous dans mes bras. Martin Magloire

&nbsp;&nbsp;Dans les tranchés de Verdun le 21 juillet 1917, Chère Rosalie. Tu sais que c’est dur d’être loin de toi, j’espère que tu n’as pas dit à ton père que nous sommes mariés. Hier,tu vas rire, j’ai vu un oiseaux(mort)je l’ai pris et il s’est mis à m’attaquer donc je l’ai laissé partir. J’espère que Lily et Deborah vont bien. D’ailleurs, de temps-en-temps, je chante avec mon nouvelle ami Camille est nous sommes plutôt doués. Ne cries pas, mais je me suis battu car quelqu’un voulait prendre la photo que j’ai de toi. Merci d’avoir envoyé de la nourriture,les Américains ont ramené un truc qui s’appelle...le chewing-gum , c’est trop bon j’en. A bientôt . Ton très cher Alécio, bisou du plus profond de mon cœur. Alécio&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

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A Lille le 25/07/1915 Chère Adeline Ce matin, nous sommes partis avec mon escadre vers le front pour ravitailler les soldats. Avec Louis mon camarade, nous avons pris les armes lourdes, le reste de l’escadre, la nourriture et les munitions. J’ai adoré le dessin de ma petite Emeline. Dis lui qu’elle est très douée et que ça m’a fait plaisir. J’ai de la chance d’être chef d’escadre car la vie est meilleure à l’arrière que dans les tranchées, tu t’en doutes. Quand nous sommes arrivés dans les tranchées, j’ai cru tomber dans les pommes, des soldats épuisés, blessés, affamés, un tas de morts étaient mis sur les bords. Ils étaient contents de voir des humains «&nbsp;en bonne santé&nbsp;». Je suis épuisé&nbsp;, je n’ai dormi que 12 heures durant ce mois. J’espère rentrer en permission bientôt pour pouvoir te revoir ma chérie, et revoir ma magnifique Emeline. Je vous embrasse fort Jean-Pierre

&nbsp;A ma mère que j’aime le 23/02/1917, Juillet. Ma Chère maman, Aujourd’hui, j’ai reçu ton beau pull de laine, et j’espère que tu vas bien. Pourrais-tu m’acheter des bonbons, des chewing-gum ,des chaussettes s’il te plait? Merci.Le pain me manque, j’adorais effleurer la pâte de mes doigts, et d’un seul coup de baguette magique le transformer en pain, sentir l’odeur des délicieux biscuits. Mais surtout, de ne pas te voir me manque beaucoup. Je te fais de gros bisous. Ton fils qui t’aime. Marcus

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