Gravé dans nos mémoires 

Paper stack border

Je n’ai même pas réfléchi et j’ai jeté les 6 kg de Nuttela par la fenêtre. Quand ma mère entendit ce bruit de verre, elle courut vers moi et me mit une énorme baffe et elle me fit la morale pendant deux heures, moi je n’en pouvais plus de l’entendre parler mais dans ma tête il y avait Sam Sam et non pas ma mère. Une semaine plus tard je me réveillai en plein nuit et en repensant à lui je voulus essayer de voler. Je me dirigeai vers la fenêtre et je pris mon élan en faisant mon décompte: «A la une, à la deux, à la trois !» et je sautai du troisième étage de ma grande villa et là, au moment où j’allais commencer à voler, mon réveil sonna et me sortit de mon grand rêve. Baptiste Guilhemat

Les cookies et le SDF Un jour de grève, deux de mes professeurs étaient absents, j’avais un trou de 9 heures à 13 heures. J’ai donc profité de l’occasion pour aller en ville avec une amie. Nous sommes d’abord allées au banc géant, au Palais des Archevêques. Nous avons discuté, nous avons ri, nous avons fait le tour de quelques boutiques. Et lorsque l’heure du repas arriva, nous sommes allées acheter notre repas à La Mie Câline : deux sandwichs poulet, sauce moutarde et salade, avec cela un Coca-Cola et un 7 Up que nous nous sommes partagés, et, vu que nous avions pris la formule, nous avions deux petits cookies. Nous sommes retournées au banc géant, nous avons dégusté nos sandwichs tout en parlant telles deux pipelettes.

Light wood

Classe de 3D - Collège Cité de Narbonne -

1. JE ME SOUVIENS 2. Textes et photos autobiographiques&nbsp; <a href="bookcreator://page/aCfpcKs4QvODwZB2QpFgqg/left">Un match émouvant</a>, Iness Sadni- Mesbah&nbsp; <a href="bookcreator://page/ghsDDPvITs-e5fPz8Lagfw/right">Il avait les yeux bleus</a>, Eden Robin <a href="bookcreator://page/PZKBdvLTRi2R6GYLNkJ_Vg/left">Un souvenir bien dessiné&nbsp;</a> <a href="bookcreator://page/PZKBdvLTRi2R6GYLNkJ_Vg/left">Un souvenir attrapé en pleine enfance</a>, Grégory Perez <a href="bookcreator://page/g4BskwdKRAKv_g66GSHvcA/left">La pétanque pour les petits</a>, Manon Perez <a href="bookcreator://page/TeFrfnCDTH-ymqsExXQhFg/left">Mes vacances</a>, Lilou Raden-Chopin&nbsp; <a href="bookcreator://page/2LqBpxeZTFOGTqDp9IdOJg/left">Les jeux du primaire</a>, Eva Lecutier <a href="bookcreator://page/JO_otHVDRqG5gFS47dlISQ/right">Pourquoi on est détesté du MacDo</a>, Mathis Lafleuriel&nbsp; <a href="bookcreator://page/cu9mWxozQ6ulSTVwWjyTwg/right">La cantine de mon stage</a>, Colin Daniel

<a href="bookcreator://page/AOiXAls9SuKyyXq9tmAeGQ/left">L'inconscience enfantine</a>, Manon Jalabert&nbsp; <a href="bookcreator://page/Y1HOcqIgSKK25VxJXAz_Pg/right">Sam sam</a>, Baptiste Guillemat <a href="bookcreator://page/-8SJQqcpQMarruyFsOqyrw/right">Les cookies et le SDF</a>, Léa Gagneux&nbsp; <a href="bookcreator://page/ebel2STOQ3WqAw_zBNJ7xg/left">Ma rentrée aux Cadets</a>, Ambre Chabin&nbsp; <a href="bookcreator://page/OmkbW1sWTGCMCPz3fO2pHg/left">Bon tan pase ak fanmi an</a>, Maxely Boutrin <a href="bookcreator://page/zo1jq-2kRQmbgojj2u81gg/left">Disneyland Paris! </a>, Cendro Cerutti Photos de classe de Jean-Paul Bonincontro, photographe professionnel, intervenu dans la classe sur le thème de l'autoportrait.

Photos des élèves <a href="bookcreator://page/aCfpcKs4QvODwZB2QpFgqg/right">Iness Sadni- Mesbah&nbsp;</a> <a href="bookcreator://page/PZKBdvLTRi2R6GYLNkJ_Vg/left">Grégory Perez</a> <a href="bookcreator://page/TeFrfnCDTH-ymqsExXQhFg/right">Lilou Raden-Chopin</a> <a href="bookcreator://page/2LqBpxeZTFOGTqDp9IdOJg/left">Maximilien Bourrié&nbsp;</a> <a href="bookcreator://page/JO_otHVDRqG5gFS47dlISQ/left">Eva Lecutier</a> <a href="bookcreator://page/cu9mWxozQ6ulSTVwWjyTwg/left">Mathis Lafleuriel</a> <a href="bookcreator://page/AOiXAls9SuKyyXq9tmAeGQ/left">Colin Daniel</a> <a href="bookcreator://page/6njLUCyBQgC92W6dhmRQ-w/left">Manon Jalabert&nbsp;</a> <a href="bookcreator://page/jUDFvwUUTNakg4lsmHZFHw/left">Léa Gagneux&nbsp;</a> <a href="bookcreator://page/ebel2STOQ3WqAw_zBNJ7xg/right">Ambre Chabin&nbsp;</a> <a href="bookcreator://page/OmkbW1sWTGCMCPz3fO2pHg/right">Maxely Boutrin</a> <a href="bookcreator://page/-8SJQqcpQMarruyFsOqyrw/left">Eliot Bon</a> <a href="bookcreator://page/zo1jq-2kRQmbgojj2u81gg/left">Cendro Cerutti</a>

Voix des élèves : Léa Eliot Manon

Le projet NUMOOK est une idée originale de Lecture Jeunesse. Merci à eux pour leur accompagnement tout au long de sa réalisation. Merci à Mme Benhamiche Principale du collège pour son soutien. Merci au réseau CANOPE 11 et à la médiathèque du Grand Narbonne pour leur collaboration.

Photos de classe de Jean-Paul Bonincontro, photographe professionnel, intervenu dans la classe sur le thème de l'autoportrait.

Les jeux du Primaire Quand j'étais en primaire, il y avait plusieurs modes comme les Monster High, les toupies, les élastiques en forme d'animaux que presque tout le monde avait, des cartes que l'on avait à Carrefour, des cartes Pokemon, les billes etc... Quand j'étais petite, ces "modes" se sont succédées assez rapidement au cours de ma primaire. Les Monter High, c'était des poupées en forme de monstres appelées "Goul" comme dans plusieurs dessins animés qui existent (films ou séries). Les toupies, les combats de toupies pendant la recréation et on criait: " Trois, Deux, Un ! Hyper vitesse !" et la première toupie qui s'arrête a perdu ! Les élastiques en formes d'animaux, je me souviens que tout le monde avait plein d'élastiques sur les poignets et d'autres en avaient même sur tout l'avant-bras. Les cartes DreamWork, c'était des cartes avec des personnages de plusieurs dessins animés comme Madascar, Shrek, Monstre contre Aliens, Megaming et plein d'autres dessins animés

2 Textes et photos autobiographiques

J'ai repris mon ascension, bien décidée à arriver tout en haut.&nbsp; Et ce qui devait arriver arriva ; étant en claquettes, mon pied a glissé. J'ai tenté de me raccrocher à la branche en vain. Je suis tombée en chute libre, dos tourné vers le sol. Je voyais la branche s'éloigner à toute vitesse. Je n'ai pas eu le temps d'avoir peur que j'ai atterri en plein sur une pierre – l'une des seules du coin.

C'était sur mon dos que le choc s'est produit, faisant vibrer mon corps entier. J'ai hurlé de douleur. Mes parents sont arrivés en courant. Je les ai à peine entendus me sermonner ; j'avais eu très peur, et eux aussi. Je pensais avoir le dos brisé tellement j'avais mal. J'ai jeté un regard mauvais à l'arbre, qui semblait me narguer. L'une des pires choses dans tout cela était un monsieur d'un certain âge qui est venu mettre son grain de sel dans l'histoire en me racontant que sa petite fille avait failli être paralysée, que ma chute était peut-être très grave. Il a conseillé à mes parents de m'amener à l'hôpital. Alors forcément j'avais peur de finir à l'hôpital, que j'aie des problèmes de paralysie, etc. Après que le monsieur fut reparti, mes parents m'ont rassurée en me disant que mon dos n'était ni gonflé, ni chaud..

L'inconscience enfantine À l'âge de sept ou huit ans, je pris conscience de la dangerosité des claquettes et des arbres. On revenait de vacances avec mes parents et ma soeur, on s'était arrêtés sur une aire d'autoroute pour pique-niquer. Après le repas, alors que mes parents rangeaient les affaires de pique-nique, ma soeur et moi sommes parties jouer. J'ai alors aperçu un très gros arbre, et la première idée qui m'est venue à l'esprit a été : "je vais grimper tout en haut". À peine ai-je posé le pied sur le pemier appui que mes parents m'ont crié de redescendre immédiatement. En râlant, j'ai reposé mon pied par terre et ai attendu que mes parents aient le dos tourné pour me hisser sur la première branche. Du coin de l'oeil, j'ai vu ma soeur me regarder avec attention. Elle avait cinq ans, et je ne sais pas ce qu'il se passait dans sa tête à ce moment-là.

Je me souviens des tables rondes en maternelle...

Je me souviens des fois où j'allais au coin étant petite.

Je me souviens des récréations qui duraient trente minutes en fin d'année.

Je me souviens quand quelqu'un avait du goûter: il était obligé de partager.

Je me souviens des siestes à la maternelle.

de la célèbre société DreamWork qui a réalisé plusieurs dessins animés et plusieurs séries d'animations. Les cartes Pokemon sont un peu comme les cartes DreamWork sauf qu'elles sont uniquement en rapport avec l'animé "Pokemon". Les billes... plusieurs tailles de billes existaient comme les boulards. Généralement les parties de billes se jouaient sur une plaque d'égout et le perdant devait donner la bille qu'il avait utilisée au gagnant. Plein d'autres jeux comme cela existaient mais je ne m'en souviens plus trop... Eva Lecutier

Pourquoi on est détesté du Mcdo Je me souviens de la fois où on était dans le Mcdo (à Narbonne ), pour une vidéo YouTube d’un pote (assez connu), le concept de la vidéo était le suivant: Si on ne réussissait pas la figure de trottinette freestyle imposée par nos camarades de la vidéo, on avait un gage. Un pote à nous n'a pas réussi sa figure (dans le nombre d'essais imposé) et a dû aller au Mcdo et faire croire qu’il s’énervait contre la borne pour commander. Il crie une phrase dans le Mcdo (que je ne peux pas citer... ), nous sortons tous du Mcdo à côté du Skate Park et de l’Espace Liberté. Nous partons tous en roulant jusqu’au Skate Park, poursuivis par une gérante du Mcdo. Certains se ramassent par terre , d’autre roulent comme jamais il n’ont roulé ! Arrivés là-bas, on raconte l’histoire à tous nos collègues du Skate Park et peu après la gérante du Macdo arrive très vite en voiture: drift sur le sol, sortie de la voiture en nous hurlant dessus.

Je me souviens des évals sur les ardoises.

Je me souviens des soirées sur la plage ou /des balades en bord de mer en fin d'après-midi

Je me souviens des échanges de cartes (Pokemon, Yu-Gi-Oh) ou encore des échanges de billes.

Je me souviens des tracteurs en fer avec la remorque pour les petits…

Je me souviens de mes dessins animés préférés qui s'appelaient Trotro et Tchoupi.

Je me souviens d'avoir mangé de la colle Cléopâtre.

Je me souviens de ma première (et dernière) bagarre.

Je me souviens des élastiques en forme d'animaux.

Je me souviens de l'ancienne sonnerie du collège&nbsp; que l'on n'entendait pas dans toutes les classes.

Je me souviens de ces heures interminables en voiture pour aller en vacances.

Bon tan pase ak fanmi an* Les week-ends de mon année passée en Guadeloupe, en 2012- 2013 il me semble, je les ai passés à jouer avec mes camarades d'école sur la plage de Malendure, dans l'eau chaude et accompagné de légère vagues. Les sauts des bouts de pontons en bois pour les plus courageux car les poissons lions rodaient, prêts à piquer avec leur redoutable collerette dorsale lorsque quelqu'un empiétait sur leur territoire. Après tout ça, le récolte des noix de coco pour boire leur jus juste après, puis les petites siestes avec un ventre bien rempli. Notre balade marine hebdomadaire du mercredi, nageant avec les tortues à quelques dizaines de mètres de la plage. Le fond était à une pronfondeur d'une dizaine de mètres. *Bon moment passé en famille

&nbsp;Une diversité très approfondie comblait le fond marin à partir d'un certain degré d'éloignement de la plage, elle l'était le plus autour des îlets Pigeon comme : - Des éponges. - Plusieurs races de tortues marines. - Une vingtaine de race de poisson inoffensif. - Quelques races agressives. - Une multitude de coraux différents. - Et le corail de feu, celui-ci étant spécifique à la région, brûlait la peau de l'individu qui avait le malheur de le toucher. Maxely Boutrin

Un souvenir bien dessiné Quand j’étais petit, je dessinais des milliers de monstres sur des feuilles blanches, je demandais aussi à mon père ou à ma mère de m’en dessiner car je ne savais pas très bien dessiner à l’époque de mon enfance… toujours pas d’ailleurs. Je dessinais des Pokémons, des monstres inventés, ou des personnages de jeux vidéo célèbres comme Mario, Sonic… J’en dessinais aussi en club de mon école primaire (15h à 17h).

Un souvenir attrapé en pleine enfance Quand j’étais petit, période école maternelle et primaire, ma mère et mon père m’achetaient des cartes Pokémon que j’échangeais aussi à l’école avec mes amis. Puis il y a eu ce Noël où j’ai eu ma première boite métallique avec une carte Pokémon rare: on nomme ces cartes rares les «EX».

Ma première carte rare était un Réshiram Ex, pour ceux qui connaissent les Pokémons… Je jouais aussi avec mon frère, on faisait des combats de cartes comme dans les jeux vidéo de Pokémon. Mon frère en avait malheureusement plus que moi et je les voulais tellement toutes quand j’étais petit…

Je me souviens des batailles de bille dans la cours.

Je me souviens des tableaux verts et de la craie.

Je me souviens du jour où j'ai enlevé mes bagues (des dents !)...&nbsp;

Je me souviens des jeux à l'élastique à l'école.

Je me souviens des tableaux verts et des craies.

Je me souviens de ma première amoureuse.

Je me souviens des hivers froids et du vent.

Je me souviens de Malabar qu'on coupait en deux ou en quatre&nbsp; pour que tout le monde en ait.

Je me souviens des fois où j'allais chercher le pain&nbsp; à la boulangerie le dimanche matin.

Je me souviens des 300 lignes à copier pendant la récréation, c'était interminable.

我的假期 (mes vacances) Je me souviens de mon été 2018... En Août je suis partie en vacances à Lespugues: c’est une commune française située dans le département de la Haute Garonne, en région Occitanie. J’y ai passé une semaine à l’occasion de l’anniversaire de mon beau-père, la maison était perdue. Heureusement qu’il y avait toute la famille qui nous a rejoints: c’était pour moi clairement les meilleures vacances. On s’amusait dans la piscine qui était énorme, le soleil était de sortie. Je me souviens même un matin d’avoir sauté dans la piscine avec une amie habillée de bon matin. Les parties de ping-pong dans le salon extérieur qui se trouvait en haut d’un grand escalier dans le jardin ainsi que les jeux de cartes comme le Uno. Les balades dans la grande forêt verte qui se trouvait à quelques mètres de la maison où nous nous trouvions, les balades en vélos de bon matin et dans le cimetière sinistre qui se trouvait à deux pas de la maison.&nbsp; Le jour de l’anniversaire de mon beau-père fut un jour très riche en émotions.

On lui avait préparé une musique pour l’occasion. Le matin on avait nous-mêmes écrit et toute la journée on avait répété étant donné qu’il était parti pour la journée avec ses deux frères. Quand ils sont rentrés, nous faisions l’air de rien... quelques-uns étaient à la piscine, d’autres à l’intérieur. En fin d’après midi, vers 18h, nous avons installé l’apéro puis vers la fin on lui a chanté la chanson. Il était très ému. Le soir, après le repas, il a ouvert ses cadeaux et nous avons joué avec de l’hélium: c’était vraiment très drôle, parler avec une voix aigue, essayer de crier. Lilou

Au final, j'avais seulement un énorme bleu dans le dos et de grosses courbatures, surtout le lendemain de ma chute. J'ai quand même pris conscience que ça aurait pu être bien plus grave.&nbsp;Ce souvenir est la preuve que claquettes et arbres ne s'accordent absolument pas, et qu'il faut parfois mieux écouter ses parents que ses propres idées. Certains disent de viser la lune pour atterrir dans les étoiles en cas d'échec ; moi, j'ai visé le sommet pour atterrir sur la pierre." Manon Jalabert&nbsp;

Sam Sam Mon meilleur souvenir était quand j'eus des hallucinations comme par exemple un éléphant volant ou quand j'étais dans ma villa. J'aperçus une licorne rose et bleue avec des paillettes et une corne violette et, pendant la nuit, des singes et des serpents comme Sylvain du riff et au réveil je croyais que j'avais des super pouvoirs comme Sam Sam ou je volais dans l’univers pour secourir les gens que j’aime. Le lendemain matin, j’ai vu Sam Sam et j’ai tapé la discussion et il m'a surtout dit:&nbsp; «Arrête le Nutella, jeune enfant et tu auras mes super pouvoirs.» Le soir, en rentrant chez moi, je me dirigeai vers ma cuisine qui était au 3eme étage et j’ouvris le placard où il y avait 3 pots de Nuttela de 2 kg chacun et je les pris de mes petites mains et j’allai à la fenêtre de ma chambre où je vis Sam Sam, mon idole qui volait dans Narbonne et qui me dit: «Fais ce que tu as à faire, un jour tu verras le résultat.»

par la classe de 3ème D du collège Cité à Narbonne

Ce texte collectif est constitué de phrases écrites par tous les élèves de la classe de 3°D, inspiré de l'oeuvre de Georges Perec, Je me souviens.

Un match émouvant Je me souviens du jour où, avec mon équipe de basket, on avait match un samedi et c’était le départ de Kalihya, une des meilleure joueuses de notre équipe . Elle était grande et très sportif, elle était habile sur ses jambes. C’était une joueuse rapide, elle avait beaucoup de logique sur le terrain et était intelligente. Elle devait repartir en Australie pour voir sa famille. Je me rappelle que le match avait lieu un samedi après-midi et on devait tout donner pour gagner cette partie parce qu’on jouait contre les premières du championnat. On s’était entraîné toute la semaine pour gagner ce match et pour clôturer la saison de basket de Kalihya. Le jour-J tout le monde était en panique et sous tension. Finalement sue le terrain ça a été difficile mais on s’est soutenu jusqu’au bout. On était en train de perdre le match, mais au quatrième quart-temps, nous sommes remontées grâce à une contre-attaque de notre équipe et Kalihya qui a marqué son 3 points à la fin.

Elle nous dit qu’on est des bons à rien et qu'on ne revienne jamais au Mcdo etc … ça fait presque un an que cette histoire est passée et elle nous en veut encore... Morale de l'histoire: ne pas faire n’importe quoi quand on est dans un groupe. Mathis Lafleuriel-Cohas

La Cantine de mon Stage Je me rappelle, c’était à Delpharm en 2019 lors de mon stage de 3ème. Ce jour-là était mon premier jour dans l’entreprise, le début de matinée était calme, je m’habituais au rythme et aux personnes, à 12h je suis parti pour la première fois à la Cantine, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, j’avais et j’ai encore l’habitude de la cantine du collège. Mais celle-là, cette Cantine était fabuleuse ! Premier point important: il y avait le choix des plats, des entrées et des dessert, il y en avait de toute sorte (Frites tous les jours si on le voulait). La qualité est aussi très différente, ce n’était pas un restaurant 4 étoiles mais c’était tellement bon. Pour le repas de Noël on a eu du fois gras avec des tartines de pain avec de la confiture de figue, de la volaille avec une purée, un dessert qui, après tout le reste, était difficile à manger. Voilà la Cantine de mon stage, cinq midi de bonheur, je me rappellerai toujours de cet endroit. Colin Daniel

Je me souviens du gentil prof qui frappait avec la règle pliante.

Je me souviens d'avoir coupé les cheveux moi-même

Je me souviens de l'époque où toutes les filles avaient des serre-tête car c'était à la mode.

Je me souviens de la mode des Hand Spinners.

Je me souviens des soirs où, en rentrant de l'école, j'avais des poésies à apprendre.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Ma rentrée aux cadets Je me souviens de ma rentrée aux Cadets de la Défense. C'est une école militaire, le mercredi une fois sur deux... On est arrivés à la caserne à 13 h puis à 13h30 on est venu nous chercher, on nous a fait asseoir sur des chaises où on nous a expliqué que ça allait être très dur et que, si la discipline ne nous plaisait pas, on avait qu'à partir, par la suite on nous a délivré la tenue de cérémonie, les chaussures, le chino, la cravate, la chemise. Après tout ça, on a appris la fameuse marche militaire. Dehors ça a été dur au début mais on s'y fait vite. Maintenant, à chaque fois que j'y vais, j'ai hâte de retrouver cette discipline qui me plait tellement.&nbsp;Pourquoi, me direz-vous? car c'est ma vie... j'ai passé mon enfance dans les documentaires de police, les disparitions et autres... mon grand-frère a été gendarme, mon beau-père est dans la légion étrangère, mon oncle est policier donc me dire que c'est moi maintenant est une fierté !

Plus tard moi je me vois dans la police car c'est mon rêve depuis toute petite... j'aime tellement ça ...! Ambre Chabin

La fois où il ne les voulait plus, j’étais content car je pouvais construire ma première collection de cartes rares. J’achetais plein de paquets de cartes parce que je voulais absolument une carte rare mais comme je n’avais pas assez de chance je n’avais que des cartes communes.&nbsp; Grégory Perez

La pétanque pour les petits Durant les cours de récréations de primaire, nous jouions aux Gogo's entre élèves... Les Gogo's, c'était la pétanque pour les petits. Le procédé était simple puisqu'il suffisait de jeter son petit personnage sur le personnage de l'adversaire et si vous-même ou l'adversaire disait: "C'est une vraie !", alors les personnages étaient mis en jeu. Le premier qui touchait le pion de l'adversaire le remportait.

Le stress qui montait lors de la partie, dès que le personnage de l'adversaire s'approchait dangereusement, on voulait gagner... On ne voulait pas perdre notre Gogo's fétiche, qui nous portait chance et avec lequel nous gagnions toujours. Lorsque l'adversaire faisait de même, la peur de perdre montait. Une fois la partie gagnée, la satisfaction était à son comble. Notre Gogo's fétiche, nous le prenions partout car il nous donnait de la chance. Selon notre point de vue en tout cas. C'était les meilleurs comme les pires moments des récréations.

La déception de perdre notre cher jouet et les pleurs qui étaient toujours présents. Pour les billes, c'était le même procédé: plus nous touchions de billes adverses et plus nous étions bons. Le meilleur dans les parties comme celles-ci était les parties en multi-joueurs donc avec plus de victoires possibles. Les billes comme les Gogo's étaient réputés pour être des jeux .... Manon Perez

Nous sommes toutes parties sur le terrain pour lui sauter dessus: nous étions fières de nous. On a gagné ce match grâce à notre détermination et notre volonté. A la fin, nous l’avons gagné de plus de 20 points d’écart. C’était une fierté pour nous d’avoir remporter cette confrontation en sachant que c’était le dernier match avec l’une des meilleures joueuses de notre équipe et de l’Aude. On s’est toutes prises dans les bras et on était contentes: musique dans les douches, les vestiaires... c’était génial&nbsp;! A la fin on a toutes crié pour le départ de Kalihya : «Pour Kalihya&nbsp;!» et on a fait un repas tous ensemble, c’était agréable mais on était tous affectés par son départ. Malgré notre victoire, on était mal. On a ressenti de la tristesse parce que c’était une joueuse importante pour nous. Après nos années passé ensemble, on s’est rendu compte qu’on aurait dû plus en profiter avec elle. Iness Sadni Mesbah

Il avait les yeux bleus Je me souviens de la naissance de mon frère. J’avais cinq ans et pourtant je m’en souviens comme si c’était hier. Ça faisait longtemps qu’il était dans le ventre de ma mère. Il y avait pris une place si importante que j’étais sûre qu’il allait éclater. Parfois, ma mère s’asseyait sur le canapé, les mains sur son gros ventre, toujours avec son air serein, fatigué mais serein, et elle fermait les yeux. Moi, je m’installais dans un coin du salon et je jouais avec mes figurines, tout en gardant un œil sur ma mère, prête à réagir au «signal». Le signal en question était toujours quelque chose comme: «&nbsp;Viens voir, Eden&nbsp;» ou «&nbsp;Eden, viens voir comme il veut sortir&nbsp;». Moi, je me levais immédiatement et j’accourais jusqu’à ce gros ventre pour poser mes mains dessus. Il frappait si fort que je pensais qu’il allait finir par transpercer le ventre de ma mère. Mais ça ne m’inquiétait pas vraiment: à l’époque j’étais persuadée que c’était comme ça que les bébés sortaient du ventre de leur mère.

&nbsp;Mes parents, à cette période, avaient tout le temps le sourire. Ils arrêtaient pas de me rabâcher des phrases comme: « Il te faudra lui apprendre à écrire, à ton frère, hein&nbsp;! A lire, aussi&nbsp;. Et à marcher, à courir, à faire pipi dans son pot puis dans les toilettes...» Je répondais toujours par l’affirmative, mais au fond, je prévoyais de leur laisser ce travail. Puis un jour, j’étais dans la voiture et mon père dit une phrase dont je me souviendrais toujours: «Et tu lui apprendras à voir, à ton frère, hein&nbsp;!» Où il voulait en venir ? Je l’ai questionné là-dessus, mais il ne développait pas: il fallait que je lui apprenne à voir. J’ai moi-même interprété ma propre réponse à cette question: il fallait que je lui apprenne à voir le monde sous le meilleur angle. Et un jour, il est sorti. Quand je l’ai vu pour la première fois, il était déjà sorti, dans les bras de ma mère qui, elle, était allongée dans un lit d’hôpital.

À ce moment, je m’étais donné deux choses à faire: regarder à quoi ressemblait mon frère, vérifier que c’était bien un garçon et m’assurer qu’il n’avait pas laissé de trou sur le ventre de ma mère en sortant.&nbsp; J’ai donc accouru jusqu’à ma mère pour dégager un minimum mon frère de ses bras et le regarder. Il était bizarre. Mais ça n’avait rien d’étonnant: c’est toujours bizarre quand ça naît, un bébé. Il avait les yeux fermés et la peau toute fripée, les cheveux raides et noirs (chose étrange étant donné le fait que, en grandissant, ses cheveux sont devenus blonds et bouclés), sa respiration était bruyante et surtout, il bavait. Beaucoup. Au début, je le trouvais dégoûtant, mais il a attrapé mon doigt avec sa toute petite main, et j’ai trouvé ça super mignon. Ça le rendait un peu moins dégoûtant. J’ai levé les yeux vers ma mère: on aurait dit un zombie. Mon père, lui, souriait.

Quand il fut l’heure de retourner au collège, on décida de donner nos cookies que nous n’avions pas mangés à un SDF. Nous marchions donc tout en parlant lorsque nous vîmes à 30 mètres environ de nous une dame, assisse par terre, seule. On commença donc à aller dans sa direction avec nos cookies à la main mais lorsqu'on arriva à 5 mètres environ de celle-ci, on se rendit compte qu’il ne s’agissait pas d’une SDF mais d’une femme assise sur une marche, qui était au téléphone et qui attendait sûrement quelqu’un. On fit donc immédiatement demi-tour et on repris le trajet du collège. Léa Gagneux

Moi, j’étais super excitée. J’avais hâte qu’on rentre à la maison. Je voulais tout lui faire visiter. Mais quand on est rentrés, il dormait toujours.&nbsp;Alors j’ai attendu qu’il se réveille. Chose que j’ai d’ailleurs continué à faire plusieurs années durant, avant qu’il ne devienne énervant. Pendant que la petite créature dormait, j’ai vérifié le ventre de ma mère: il était comme neuf. J’étais sûre qu’il s’était refermé tout seul, comme lorsque je m’égratignais un genoux et que, quelques jours plus tard, il n’y avait plus trace d’une quelconque blessure, mais que, cette fois ci, ce ventre avait guéri deux fois plus vite. Mon frère a fini par se réveiller. En pleurant, bien sûr, mais à travers ses larmes, j’ai pu voir ses petits yeux bleus. Ils étaient bleus&nbsp;! D’où ils sortaient&nbsp;? Aucun de mes parents n’avait les yeux bleus. Je n'ai découvert que bien plus tard que cette couleur venait sûrement de mes grands-parents.

Il ne pleurait plus: il braillait. C’était des cris surnaturels. Il se taisait uniquement si ma mère lui fourrait un mamelon ou une tétine dans la bouche. Mais je dois bien avouer qu’il était adorable avec ses tétines quand il se mettait à remplacer ses braillements par de petits bruits de succion. Parfois, je le prenais dans mes bras. Pour ça, j’avais pour règle de m’asseoir sur le canapé. Un de mes parents le déposait sur mes jambes en tailleur, et moi, d’un bras je soutenais sa tête, et de l’autre, je l’empêchais de gigoter...&nbsp; Eden Robin

Je me souviens des soirs où on se cachait sous la couette pour jouer à la DS au lieu de dormir.&nbsp;

Je me souviens des bracelets qu'on créait avec plein de petits élastiques colorés.

Je me souviens des cartables à roulettes qui faisaient un sacré boucan.

Je me souviens des jeux avec les mains que l'on faisait comme "trois petits chats"...&nbsp;

Je me souviens de l'époque où on n'avait pas cours le mercredi matin.

Je me souviens de la salle à manger où il n'y avait pas de télé.

Je me souviens du dessin animé les Minis justiciers qui passait avant de partir à l'école.

&nbsp;Je me souviens d'un monde sans Fortnite.

Je me souviens des filles qui jouaient à la marelle tandis que les garçons jouaient aux toupies Bayblade.

DISNEYLAND PARIS ! Je me souviens de cette sortie en famille pendant le mois d'hiver qui se déroulait à Disneyland Paris. Nous avons pris la voiture pour aller jusqu'à Montpellier (gare). Une fois arrivés sur place, nous avons pris nos tickets de train pour Paris. Le train a eu plus de 5 heures de retard ! Une fois dans le train, tout le monde écoutait de la musique ou des séries. Enfin arrivés à Paris, nous nous dirigeons vers notre appart-hôtel réservé la veille par ma belle-mère. Nous étions tous trempés à cause de la pluie qui s'abattait sur nous. Dès le matin, toute la famille était prête pour aller dans le parc. Je me souviens des magnifiques décorations, des magasins qui entourent le Disney, il y avait aussi beaucoup de snacks, restaurants et ventes d'objets en tout genre. Je me souviens aussi que la maison hantée était fermée pour des réparations.

J'ai quand même pu faire tous les autres manèges du parc. Je me souviens aussi des spectacles qui ne m'intéressaient pas trop car j'étais très heureux de faire les attractions déjà. C'est de loin l'une des meilleurs sorties que j'ai pu faire pendant mes vacances même si j'ai fait d'autres parcs inoubliables... Cendro Cerutti

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