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RECUEIL DE NOUVELLESCLASSE DE 3EME2
"Il nous a mis à l'aise."
"Il nous a donné de très bons conseils."
"On a pu souffler un peu."
"Rendre mon texte plus vrai et plus vivant."
"J'ai adoré."
"Apprendre comment raconter mon histoire."
"Ca change des rédactions avec critères."
"Il m'a donné l'envie d'écrire [...] on avait juste à être nous-mêmes."
"Il nous a mis à l'aise."
"Il nous a donné de très bons conseils."
"C'était super."
"On a pu souffler un peu."
"Rendre mon texte plus vrai et plus vivant."
"Apprendre comment raconter mon histoire."
"Ca change des rédactions avec critères."
"Il m'a donné l'envie d'écrire [...] on avait juste à être nous-mêmes."
1
Le Bon Pressentiment
A l'âge de mes 6 ans, une décision bouleverse mon train de vie. Nous sommes à l’école primaire, quand les professeurs que nous avions nous annoncent cette nouvelle qui, pour moi, est la voix de mon avenir. Le professeur nous annonce que chaque semaine, tous les vendredis, nous allons partir à la patinoire d’Amnéville. Toute la classe est très heureuse. Personnellement, je le suis aussi mais pas autant que mes copines à cause de la peur de tomber ou de ne pas réussir à en faire correctement. Le premier vendredi où nous nous rendons à la patinoire, nous prenons le bus. Il est très grand, tout le monde est excité à l’idée d’aller patiner.
Une fois que nous arrivons devant, je vois que la patinoire est magnifique, la glace brille comme une étoile scintillante. Devant la vitre, j’ai un pressentiment : je me dis “ce sport sera mon métier voire mon avenir”. Dans les vestiaires, je mets mes patins. Une fois prête, je me lance sur la glace. Un entraineur vêtu d’une veste bleue, très musclé, nous apprend les bases : tenir debout, lâcher la barrière, apprendre à tomber sans se faire mal, je m’en sors vraiment bien. La peur de tomber s’efface au fur et à mesure. A la fin de ce premier cours, la coach vient me voir en me disant : “ton avenir sera ici ! ”. Les juges qui me regardent pendant des heures remarquent un vrai potentiel en moi. Ce pressentiment était juste et allait devenir réalité.
Deux mois plus tard, mes parents m’inscrivent. Je m’en sors vraiment bien, j’enchaine tous les pas, je suis très à l’aise.
A l'âge de mes 6 ans, une décision bouleverse mon train de vie. Nous sommes à l’école primaire, quand les professeurs que nous avions nous annoncent cette nouvelle qui, pour moi, est la voix de mon avenir. Le professeur nous annonce que chaque semaine, tous les vendredis, nous allons partir à la patinoire d’Amnéville. Toute la classe est très heureuse. Personnellement, je le suis aussi mais pas autant que mes copines à cause de la peur de tomber ou de ne pas réussir à en faire correctement. Le premier vendredi où nous nous rendons à la patinoire, nous prenons le bus. Il est très grand, tout le monde est excité à l’idée d’aller patiner.
Une fois que nous arrivons devant, je vois que la patinoire est magnifique, la glace brille comme une étoile scintillante. Devant la vitre, j’ai un pressentiment : je me dis “ce sport sera mon métier voire mon avenir”. Dans les vestiaires, je mets mes patins. Une fois prête, je me lance sur la glace. Un entraineur vêtu d’une veste bleue, très musclé, nous apprend les bases : tenir debout, lâcher la barrière, apprendre à tomber sans se faire mal, je m’en sors vraiment bien. La peur de tomber s’efface au fur et à mesure. A la fin de ce premier cours, la coach vient me voir en me disant : “ton avenir sera ici ! ”. Les juges qui me regardent pendant des heures remarquent un vrai potentiel en moi. Ce pressentiment était juste et allait devenir réalité.
Deux mois plus tard, mes parents m’inscrivent. Je m’en sors vraiment bien, j’enchaine tous les pas, je suis très à l’aise.
Suite à mon inscription, j’y vais deux fois par semaine : le mercredi après-midi et le samedi après-midi. Ce sport me plait bien, malgré les blessures, les pertes de motivations, etc... Je réussis à faire ma première compétition à Amnéville, sur la glace où j’ai l’habitude de patiner. Résultat : première, les coachs et ma famille sont très contents de ma prestation. Enfin, après que j’aie fait mes preuves, ma famille et mes amies commencent à croire en moi et à comprendre que ce sport deviendra celui que je voudrai pratiquer dans mon adolescence, et qui sait peut-être dans mon avenir ?
Depuis quelques années, je fais beaucoup de compétitions en France : Tournois de France, Championnat de France, Passage de médaille... En ce moment même, comme médailles, j’ai ma pré- bronze, ma bronze, mon argent et maintenant j’essaye d’avoir mon or. J’enchaine tout, entrainement intensif : quatre heures de sport par jour, réveil à six heures tous les week-end, je fais attention à ma ligne maintenant, depuis l'âge de mes 9 ans. De nombreux titres comme : Championne du Grand Est, Vice-Championne de France...
L’année dernière, quand j’étais à une compétition, une petite fille qui avait 5 ans s’est approchée de moi et m’a dit, toute gênée : “je peux prendre une photo avec toi ? J’aimerais tellement te ressembler ou encore m’entrainer avec toi ?” Très surprise et contente, elle m’a donné son appareil photo, nous avons fait une photo, je voyais la joie dans ses yeux. J’ai discuté avec elle, puis, en partant, elle m’a fait un câlin. J’avais l’impression d’être un modèle pour elle, elle m’a fait me sentir très importante et puissante à ce moment-là.
Ce sport a donc bouleversé ma vie.
Depuis quelques années, je fais beaucoup de compétitions en France : Tournois de France, Championnat de France, Passage de médaille... En ce moment même, comme médailles, j’ai ma pré- bronze, ma bronze, mon argent et maintenant j’essaye d’avoir mon or. J’enchaine tout, entrainement intensif : quatre heures de sport par jour, réveil à six heures tous les week-end, je fais attention à ma ligne maintenant, depuis l'âge de mes 9 ans. De nombreux titres comme : Championne du Grand Est, Vice-Championne de France...
L’année dernière, quand j’étais à une compétition, une petite fille qui avait 5 ans s’est approchée de moi et m’a dit, toute gênée : “je peux prendre une photo avec toi ? J’aimerais tellement te ressembler ou encore m’entrainer avec toi ?” Très surprise et contente, elle m’a donné son appareil photo, nous avons fait une photo, je voyais la joie dans ses yeux. J’ai discuté avec elle, puis, en partant, elle m’a fait un câlin. J’avais l’impression d’être un modèle pour elle, elle m’a fait me sentir très importante et puissante à ce moment-là.
Ce sport a donc bouleversé ma vie.
Suite à mon inscription, j’y vais deux fois par semaine : le mercredi après-midi et le samedi après-midi. Ce sport me plait bien, malgré les blessures, les pertes de motivations, etc... Je réussis à faire ma première compétition à Amnéville, sur la glace où j’ai l’habitude de patiner. Résultat : première, les coachs et ma famille sont très contents de ma prestation. Enfin, après que j’aie fait mes preuves, ma famille et mes amies commencent à croire en moi et à comprendre que ce sport deviendra celui que je voudrai pratiquer dans mon adolescence, et qui sait peut-être dans mon avenir ?
Depuis quelques années, je fais beaucoup de compétitions en France : Tournois de France, Championnat de France, Passage de médaille... En ce moment même, comme médailles, j’ai ma pré- bronze, ma bronze, mon argent et maintenant j’essaye d’avoir mon or. J’enchaine tout, entrainement intensif : quatre heures de sport par jour, réveil à six heures tous les week-end, je fais attention à ma ligne maintenant, depuis l'âge de mes 9 ans. De nombreux titres comme : Championne du Grand Est, Vice-Championne de France...
L’année dernière, quand j’étais à une compétition, une petite fille qui avait 5 ans s’est approchée de moi et m’a dit, toute gênée : “je peux prendre une photo avec toi ? J’aimerais tellement te ressembler ou encore m’entrainer avec toi ?” Très surprise et contente, elle m’a donné son appareil photo, nous avons fait une photo, je voyais la joie dans ses yeux. J’ai discuté avec elle, puis, en partant, elle m’a fait un câlin. J’avais l’impression d’être un modèle pour elle, elle m’a fait me sentir très importante et puissante à ce moment-là.
Ce sport a donc bouleversé ma vie.
Depuis quelques années, je fais beaucoup de compétitions en France : Tournois de France, Championnat de France, Passage de médaille... En ce moment même, comme médailles, j’ai ma pré- bronze, ma bronze, mon argent et maintenant j’essaye d’avoir mon or. J’enchaine tout, entrainement intensif : quatre heures de sport par jour, réveil à six heures tous les week-end, je fais attention à ma ligne maintenant, depuis l'âge de mes 9 ans. De nombreux titres comme : Championne du Grand Est, Vice-Championne de France...
L’année dernière, quand j’étais à une compétition, une petite fille qui avait 5 ans s’est approchée de moi et m’a dit, toute gênée : “je peux prendre une photo avec toi ? J’aimerais tellement te ressembler ou encore m’entrainer avec toi ?” Très surprise et contente, elle m’a donné son appareil photo, nous avons fait une photo, je voyais la joie dans ses yeux. J’ai discuté avec elle, puis, en partant, elle m’a fait un câlin. J’avais l’impression d’être un modèle pour elle, elle m’a fait me sentir très importante et puissante à ce moment-là.
Ce sport a donc bouleversé ma vie.
2
LE PREMIER VOYAGE
C’est le fameux soir du départ. Je prépare ma valise dans laquelle je mets des habits et je prends le pull que j’aime bien, 2,3 jeans, des t-shirts et des chaussures. Ma mère entre et m’aide à plier et à ranger correctement ma valise. Je vois dans son regard qu’elle est triste que je parte au Pakistan avec mon père et mon grand frère mais, en même temps, elle est contente car toutes les autres fois je n’avais pas pu partir parce que j’étais malade ou j’avais une jambe cassée ou quelque chose d’autre. Par exemple, la première fois, j’étais malade au point de ne plus me lever et manger ; la deuxième fois ; je m’étais cassé la jambe dans un trampoline au Décathlon ; la troisième, j’étais encore malade, comme si j’avais eu une malédiction. Mais mon père ne pouvait jamais annuler ses vols avec ceux de mon frère, du coup je restais avec maman. D’ailleurs, j’étais aussi contente de ne pas laisser maman toute seule en France.
Cependant, cette année-là, c’est pas pareil parce que j’ai eu une petite sœur, ça veut dire que maman ne sera pas seule. Le lendemain, on se réveille tôt et on charge la voiture pour partir, puis on arrive à la gare de Metz, c’est ma mère qui nous emmène. Elle ne veut pas montrer sa tristesse donc elle propose une dernière photo de mon père, mon frère et moi devant la gare avec nos valises. Puis arrive l’au revoir, le dernier bisou avant de monter dans le train à destination de Paris. Quand nous arrivons à la gare de Paris, mon tonton vêtu d’une chemise bleue et d’un tailleur noir avec de belles chaussures élégantes nous attend dans le parking souterrain, cela fait longtemps que l’on ne l’a pas vu. On discute et on prend la route pour aller chez la tante de mon père toujours accueillante. Elle nous prépare toujours de bons repas. Nous n’allons pas souvent chez elle à cause de la distance mais quand elle nous voit, elle est toujours très contente.
C’est le fameux soir du départ. Je prépare ma valise dans laquelle je mets des habits et je prends le pull que j’aime bien, 2,3 jeans, des t-shirts et des chaussures. Ma mère entre et m’aide à plier et à ranger correctement ma valise. Je vois dans son regard qu’elle est triste que je parte au Pakistan avec mon père et mon grand frère mais, en même temps, elle est contente car toutes les autres fois je n’avais pas pu partir parce que j’étais malade ou j’avais une jambe cassée ou quelque chose d’autre. Par exemple, la première fois, j’étais malade au point de ne plus me lever et manger ; la deuxième fois ; je m’étais cassé la jambe dans un trampoline au Décathlon ; la troisième, j’étais encore malade, comme si j’avais eu une malédiction. Mais mon père ne pouvait jamais annuler ses vols avec ceux de mon frère, du coup je restais avec maman. D’ailleurs, j’étais aussi contente de ne pas laisser maman toute seule en France.
Cependant, cette année-là, c’est pas pareil parce que j’ai eu une petite sœur, ça veut dire que maman ne sera pas seule. Le lendemain, on se réveille tôt et on charge la voiture pour partir, puis on arrive à la gare de Metz, c’est ma mère qui nous emmène. Elle ne veut pas montrer sa tristesse donc elle propose une dernière photo de mon père, mon frère et moi devant la gare avec nos valises. Puis arrive l’au revoir, le dernier bisou avant de monter dans le train à destination de Paris. Quand nous arrivons à la gare de Paris, mon tonton vêtu d’une chemise bleue et d’un tailleur noir avec de belles chaussures élégantes nous attend dans le parking souterrain, cela fait longtemps que l’on ne l’a pas vu. On discute et on prend la route pour aller chez la tante de mon père toujours accueillante. Elle nous prépare toujours de bons repas. Nous n’allons pas souvent chez elle à cause de la distance mais quand elle nous voit, elle est toujours très contente.
On raconte comment maman et ma petite sœur vont, qu’entre-temps elle a appris à marcher. Après manger, c’est l’heure de partir à l’aéroport pour prendre l’avion en direction du Pakistan. On arrive à l’aéroport sauf que, quand l’on arrive, on voit que notre vol a un retard de 2h30. Du coup, on attend puis, comme c’est trop long, je pars m’acheter des M&M’s dans une boutique de l’aéroport et retourne auprès de mon père. Une heure après, je suis fatiguée mais il n’y a nulle part où dormir donc je me couche sur un banc de trois chaises et m’endors. A l’heure du vol, on passe les barrières de contrôle, c’est la première fois que je les passe car c’est ma toute première fois dans un aéroport, cela me fait tout bizarre comme première impression. Après on s’installe dans l’avion, je regarde le paysage jusqu’au moment où je m’endors.
Quand on arrive à destination, c’est magnifique, j’adore l’idée de visiter d’autre endroits que la France et voir ma famille en face pour la toute première fois. Toutes les autres fois, c’était en Facetime pour qu’elle me souhaite un joyeux anniversaire. Pour une fois que je vois le frère de mon père en vrai, je suis toute contente puis on part à la maison de mon grand-père. Quand j’arrive, il y a pratiquement toutes mes cousines : elles sont toutes belles, aux cheveux longs et aux yeux foncés, comme moi en fait. lls me serrent tous ensuite dans leurs bras puis mon grand-père qui me voit ensuite me serre lui aussi dans ses bras et me parle pakistanais mais je ne comprends rien. Ensuite, mes tantes me préparent à manger : des spécialités de chez eux. J’ai aussi une tante qui habité juste à côté de la maison de mon grand-père et, à chaque fois que je vais lui rendre visite, elle me prépare des frites fait-maison. Tous les soirs aussi, on joue au foot dans la cour de devant.
Quand on arrive à destination, c’est magnifique, j’adore l’idée de visiter d’autre endroits que la France et voir ma famille en face pour la toute première fois. Toutes les autres fois, c’était en Facetime pour qu’elle me souhaite un joyeux anniversaire. Pour une fois que je vois le frère de mon père en vrai, je suis toute contente puis on part à la maison de mon grand-père. Quand j’arrive, il y a pratiquement toutes mes cousines : elles sont toutes belles, aux cheveux longs et aux yeux foncés, comme moi en fait. lls me serrent tous ensuite dans leurs bras puis mon grand-père qui me voit ensuite me serre lui aussi dans ses bras et me parle pakistanais mais je ne comprends rien. Ensuite, mes tantes me préparent à manger : des spécialités de chez eux. J’ai aussi une tante qui habité juste à côté de la maison de mon grand-père et, à chaque fois que je vais lui rendre visite, elle me prépare des frites fait-maison. Tous les soirs aussi, on joue au foot dans la cour de devant.