Album souvenir de Candide

Voici le château Thunder-Ten-Tronck qui a été envahi par les soldats bulgares : d’après la photo qui m’a été confiée par Pangloss, le château est en ruines. D’après Pangloss cette photographie a été prise à son départ précipité du château. Cela me rend triste car j’y ai passé les plus belles années de ma vie.

Voici la photographie que j’ai pu prendre lorsque nous abordions le rivage de la Propontide, à la maison du prince de Transylvanie, où je revis ma belle Cunégonde, qui avait beaucoup changé et qui me surprit. Mon dieu, qu’elle avait changé ! Mais le baron n'éprouvait pas la même joie que moi.

Lors de mon arrivée au pays d’Eldorado, j’ai été surpris par sa richesse et sa beauté. C’était totalement différent de la Westphalie ; les enfants jouaient au palet avec des pierres précieuses, des carrosses étaient tirés par des moutons rouges, les tenues des habitants étaient élégantes. Les cours de justice et les prisons n’existaient pas car la société était irréprochable . Malgré la philosophie de Pangloss, la Westphalie n’est pas parfaite.

Les auteurs par ordre de pagination : Claire T Enzo et Louis P. Elisio et Léo Louise et Yasmine Louis M. et Rémy Pauline et Tessa Léana et Marie Imane et Thomas Lucien Eva et Leïla Lyne et Marjorie Léa et Lisa Hugo et Louis B. Quentin et William Claire T

Librement inspiré de Candide de Voltaire

Voici le jour où un incident funeste est arrivé. Mon très cher ami Jacques est décédé par noyade. Nous étions sur le pont du bateau, Pangloss, Jacques et moi, quand tout à coup, un séisme nous a frappé. C’était la panique ! Jacques est soudainement tombé dans l’eau agitée. J’ai voulu l’aider mais Pangloss m’a retenu contre mon grès. Il est donc mort. J’ai alors passé le reste du voyage jusqu’à Lisbonne, silencieux et attristé.

Voici le château de Thunder-ten-tronckh où j’ai passé une enfance heureuse. J’ai pris cette photographie un mois avant que le baron ne me chasse pour avoir embrassé ma chère Cunégonde dont j’étais éperdument amoureux. J’y ai passé les plus belles années de ma vie en compagnie d’une famille que je croyais aimante et de mon précepteur et ami, le philosophe Pangloss.&nbsp;Le château a été mis à sac par les Abares.&nbsp;Je ne suis jamais retourné sur les lieux de mon enfance.

Voici ma chère Cunégonde et moi à ses cotés. C'était le jour de notre mariage, elle était resplendissante, elle brillait comme les rayons du soleil qui bornaient le lac, ou comme les étoiles qui éclairaient nos nuits. Ce fut un moment magnifique, suivi d’une nuit de noce calme et apaisante. Nous envisagions déjà de partir en Lune de Miel. Nous pensions à comment nous appellerions nos descendants.

Voici la photo d’une tragédie que j’ai eu l’occasion de voir lors de mon passage à Paris. Certaines scènes étaient jouées parfaitement et me firent verser quelques larmes. Pourtant un des raisonneurs assis a mes côtés me fit comprendre que pour lui cette tragédie était l'une des plus mauvaises qu’il n’eut jamais vue. Il n’appréciait pas non plus l’actrice qui faisait la reine Elisabeth, elle qui pourtant m’avait tant plu car elle avait un faux air de Mlle Cunégonde.

Moi Candide, je ne supportais plus tant de souffrance : voir mes soldats se faire embrocher par les baïonnettes ennemies, se faire découper des membres par leurs tranchants ou bien observer des cervelles exploser au contact des balles. Alors à ce moment là, je n’ai pas été très courageux, je l’avoue, mais je tenais trop à la vie pour mourir;  j’ai alors pris mes jambes à mon coup et ai agi tel un déserteur.

Voici la maison dans laquelle la vieille femme m’emmena retrouver ma douce Cunégonde que je croyais alors morte. Les retrouvailles furent plus qu’émouvantes. Je tombai aux pieds de ma bien- aimée, nous pleurâmes, nous étions les plus heureux du monde&nbsp;! Des questions se bousculèrent dans ma tête&nbsp;: que faisait-elle ici en Portugal&nbsp;? Que lui était-il arrivé&nbsp;? Elle me promit de tout me raconter.

J’arrive au pays des Oreillons avec Cacambo. Suite à l’incident que j’ai accidentellement commis envers les demoiselles oreillons, nous nous sommes retrouvés au milieu d’oreillons qui nous ont pris pour des jésuites à cause de mon habit . En fin de compte nous sommes repartis sur notre chemin. Tout cela était un malentendu.

Sur cette photo, Martin et moi étions en direction du palais du noble Pococurante, en gondole, sur la rivière nommée Brenta. Quand nous fûmes arrivés, de très jolies filles étaient là pour nous accueillir chaleureusement ainsi que le maître de maison qui nous conduisit ensuite visiter le palais et rencontrer le seigneur qui était un homme très respectable. Nous étions venus à Venise, ville dans laquelle nous étions censés nous marier avec ma bien-aimée Cunégonde que Cacambo avait la responsabilité d'aller chercher à Buenos Aires où j'avais été obligé de la laisser avec la vieille. Cela faisait déjà longtemps que Cacambo était parti et je n'avais encore aucune nouvelle, j'espérais les voir arriver dans les jours qui venaient.&nbsp;

Album souvenir de Candide

Après le tremblement de terre à Lisbonne, j’ai été enfermé dans un "appartement" pour avoir écouté avec un air approbatif. Voici donc "l’appartement" où j’ai été enfermé pendant huit jours et que j’ai photographié avec mon appareil photo. Il faisait froid; pendant ces huit jours, je n’ai vu que très rarement le soleil.

Cacambo et moi avons marché cents jours vers le Surinam avec plusieurs moutons qui transportaient notre trésor. Nous avons perdu de nombreux moutons. Il ne nous en est resté que 2 . En approchant de Surinam, nous avons rencontré un homme noir, esclave dans les sucreries. J’ai vu que cet homme n’avait plus qu ‘un bras et qu’une jambe. Il nous a raconté qu’il travaillait dans la sucrerie. Sa main a été écrasée dans une meule. Il a essayé de s’enfuir et son maître lui a coupé la jambe ! À la fin, je devrais renoncer à mon optimisme parce que j’ai rencontré beaucoup trop de choses horribles.

Lors de notre voyage pour Constantinople, alors que nous rejoignions la Mer du Nord&nbsp;à bord&nbsp;de notre vaisseau accompagnés du fidèle Cacambo et de Martin, nous fîmes une rencontre que nous n'espérions plus. Mon pauvre baron et le grand Pangloss ! Suite à l’épisode de surprise, nous nous retrouvâmes et nous embrassâmes longuement. Je fis vite en sorte de les rendre libres en payant le prix nécessaire a leur liberté. Très vite, je fus impatient de retrouver ma Cunégonde et d’accomplir ce que je lui avais toujours promis, notre mariage.

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